Après près de 10 années d'efforts, en 1989, le droit à l'objection de conscience au service militaire a été reconnu par l’ONU comme découlant du droit de la liberté de religion et de conviction dans sa résolution 1989/59.
Aujourd'hui, la plupart des objecteurs de conscience en prison sont encore les témoins de Jéhovah, en particulier dans les pays où le service militaire est une condition essentielle de loyauté envers l'Etat : La République de Corée (Corée du Sud) et la Turquie. Avec l'abolition du service militaire ou la conscription dans de nombreux pays européens et Amérique du Nord, la question est aujourd'hui moins centrale. A l'exception des Témoins de Jéhovah, l'accent est mis aujourd'hui moins sur le refus individuel que sur l'action non-violente collective.