- Un regard objectif sur les faits, notamment les questions énergétiques, conduit à une vision d’avenir très pessimiste, voire catastrophiste. On ne peut exclure une récession autoritaire, l’émergence d’une « dictature verte » dont l’action s’effectuerait par coercition, ou un contrôle dogmatique des usages de la société civile. L’histoire a montré que les crises engendrent souvent replis identitaires, recherche de boucs émissaires, emballements guerriers et reculs démocratiques. Dans ce sens, on peut penser que Serge Latouche, à travers sa pédagogie des catastrophes, ou encore les peakistes, à travers leur catastrophisme éclairé, ont raison.
- Toutefois, pour qui a envie de vivre et de construire, dès maintenant, une société soutenable et désirable, il est important de croire en l’idéal d’une Décroissance fondée sur la démocratie. Quand bien même les ressources seraient illimitées, la société de croissance accumulerait encore dramatiquement ces crises : sociale, économique, culturelle et politique. La décroissance n’est donc pas une fin en soi, c’est d’abord un cheminement vers un autre paradigme.
- Une décroissance autoritaire ne serait plus la Décroissance telle que nous la concevons. Plus qu’une mise en garde sur l’aberration du « toujours plus », la Décroissance doit avant tout nous permettre de nous réapproprier nos choix de vie. En cela, elle ne peut être que choisie, collective, participative et démocratique.
Parti Pour la Décroissance (Texte écrit collectivement)
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