Si nous n´avions pas eu le malheur de connaître le pétrole, notre économie serait restée sagement et exactement sous le signe du soleil, nous ne serions que deux ou trois milliards de Terriens. La fin des énergies fossiles ayant pour corollaire la fin des intrants agricoles que sont les engrais azotés, seulement deux de la dizaine de milliards de Terriens attendus pour l´après 2050 pourront tirer leur épingle du jeu et subsister, selon les experts les plus sérieux. Suite à cet effondrement des rendements agricoles, imaginons donc une famine de 6 ou 7 milliards d´humains. La sélection ne se fera pas en douceur et les pires hostilités présideront à une telle crise. Les mieux nantis devront reconstruire des châteaux forts pour se préserver des gueux, châteaux-forts aux nouvelles dimensions de la virtualité et de la mondialisation.
Le mammifère humain est un gros con avide, mégalo et cupide en raison de son égo très perso (regarde-les avec leurs costards-cravates !) Notre surnombre fait reculer les autres espèces et Homo sapiens ne survivra pas seul une planète sans fleurs et sans oiseaux. Surnatalité et productivisme agricole est un tandem infernal, sciemment provoqué par un choix de société. Alors, pour éviter les guerres d´appropriations, d´ailleurs déjà entamées, et ce, notamment pour les énergies fossiles en voie de tarissement, il faudra bien envisager une dépopulation. Un enfant par couple, c´est bien. Vous en voulez plus ?