Pour la protection de la nature et des animaux non-humains, la Convention Vie & Nature pour une Ecologie Radicale,
fondée en 2002 et présidée par Gérard Charollois, Président du Tribunal de Grande Instance de Périgueux.
Pourquoi radicale ?
Parce que l'écologie radicale ou profonde (deep ecology dans les pays anglo-saxons) ne confond pas la nature avec "l'environnement" de l'homme, lequel, dans l'écosystème global, n'est qu'une espèce animale parmi les autres. Elle ne se prononce donc pas pour le "développement durable" ni pour "l'agriculture raisonnée". Elle n'entend pas trouver un moyen terme entre les nécessités du productivisme et la nature, car il n'y en a pas. Son objectif n'est pas de ralentir la destruction du monde mais d'y mettre fin.
Contrairement à l'écologie superficielle ("l'environnementalisme") l'écologie radicale veut traiter les problèmes à la racine (du latin radicalis, relatif à la racine), dans leurs causes, et ne cherche pas à en atténuer les effets.
Il ne s'agit pas, par exemple, de trouver le meilleur moyen de lutter contre les marées noires mais d'en finir avec des modes d'énergies nocifs pour la planète. Les demi-mesures et les moyens termes ne sont pas notre fort. Tout compromis qui consiste à céder une partie de ce qu'on voulait défendre, et une autre encore quelques temps plus tard revient à une défaite lente. Toute écologie véritable est radicale dans la mesure où elle implique non des aménagements mais des changements profonds et rapides.
On peut donc aussi parler d'écologie révolutionnaire permettant à chacun de lier la théorie et la pratique, d'accorder ses actes et ses idées et d'aller jusqu'au bout de sa pensée. Est-ce pour cela que ses ennemis, confondant ainsi cohérence et fanatisme, dénoncent en tout écologiste éthique un "Khmer vert", un intégriste !?
L'écologie profonde a été théorisée dès 1973 par le philosophe norvégien Arne Naess. Voici comment il la résume en huit points :
1. Le bien-être et l'épanouissement de la vie humaine et non humaine sur Terre ont une valeur en eux-mêmes, indépendamment de l'utilité que peut représenter le monde non humain pour les humains.
2. La diversité des formes de vie est une valeur en elle-même.
3. Les êtres humains n'ont pas le droit de réduire cette richesse et cette diversité.
4. L'épanouissement de la vie et des cultures humaines est compatible avec une diminution significative de la population humaine.
5. L'interférence des hommes avec le monde non humain est excessive et s'aggrave.
6. Les politiques doivent changer profondément sur le plan des structures économiques, technologiques et idéologiques.
7. Le principal changement consiste à valoriser la qualité de la vie et non à promouvoir un niveau de vie supérieur.
8. Ceux qui adhèrent aux points précités ont obligation directe ou indirecte de travailler à ces changements.
La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE, au service de deux postulats essentiels :
1. parce qu'il a acquis la maîtrise absolue de sa planète, l'homme, technologiquement et démographiquement pose un défi au vivant. Il devient pleinement responsable.
2. parce que tout progrès scientifique, technologique doit s'accompagner de progrès dans l'ordre fondamental de la conscience, de la sensibilité, de la compassion, l'homme doit se réconcilier avec toutes les formes de vies. Parce qu'il faut sauver l'arbre, l'animal et l'homme, la CVN combat la chasse, la torture tauromachique, l'empoisonnement de la terre, l'asphaltage infini, la mort de la biodiversité, toute agression contre le vivant, toute marchandisation des êtres.
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