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lanceurs d’alerte, la citoyenneté ne se divise pas (1er au 15 mai 2013)
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Un livre de Roger LENGLET vient de paraître sur la question :
24 heures sous influences, comment on nous tue jour après jour
Dans ce livre-enquête, le lanceur d’alerte Roger Lenglet passe au scanner le lobbyisme tentaculaire, qui s’incruste dans les moindres détails de notre quotidien. Il nous y explique comment notre santé est menacée à chaque instant.
Ces composants chimiques sont d’implacables tueurs, ils sont partout.
Dans nos aliments (produits laitiers, viandes, poissons, charcuteries, boissons, céréales, confitures, pain, biscottes, thé, café, pots pour bébés, etc.) : aspartame, acrylamide, plomb, cadmium, mercure, résidus hormonaux, d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires, d’aluminium, de pesticides, etc.). Potentiellement cancérogènes, neurotoxiques et reprotoxiques.
Dans nos textiles (draps, couettes, vêtements, assouplissants, matelas, etc.) : formaldéhyde, pesticides, retardateurs de flammes, antimoine, insecticides, triclosan, cancérogènes, mutagènes, perturbateurs endocriniens, neurotoxiques, allergogènes, etc.
Dans nos médicaments. Le scandale du Médiator n’est que l’arbre qui cache la forêt. Celui des psychotropes reste encore latent. De même que celui des bisphosphonates (traitement préventif de l’ostéoporose).
Dans nos amalgames dentaires. Dans nos produits d’hygiène et cosmétiques, y compris dans ceux destinés aux nourrissons.
Dans les cigarettes, le tabac étant, outre ses méfaits bien connus, l’un des facteurs les mieux identifiés de la maladie d’Alzheimer.
Mais aussi dans l’eau que nous buvons qu’elle soit en bouteille (eau de source, eau minérale) ou du robinet. Dans l’eau des piscines : 15% des bébés nageurs présentent des lésions irréversibles des poumons.
Dans l’air que nous respirons. A Paris et dans sa proche banlieue on compte 10 000 sites pollués. On en localise entre 300 et 400 000 dans l’ensemble du territoire.
Dans nos potagers où pesticides et désherbants sont également générateurs de nombreux troubles et où les grainetiers ont entrepris de breveter fruits et légumes.
Dans nos appartements et dans les lieux publics (établissements scolaires, entreprises, bâtiments administratifs, hôpitaux, etc.) où les effets délétères des ondes électromagnétiques émises par les téléphones mobiles et antennes relais, les micro-ondes, lampes, télévisions, compteurs, ne peuvent plus être niés (et ne le sont plus).
Quant à l’obsolescence programmée de nos appareils, c’est notre porte-monnaie qu’elle menace.
Jusqu’à nos éclairages dont les ampoules fluocompactes contiennent du mercure. Mais les LED, appelés à les remplacer, comportent du plomb et de l’arsenic.
En lanceur d’alerte rompu aux techniques de communication, Roger LENGLET nous présente ce morbide tableau sous la forme d’un récit simple et limpide, accessible à tout public, même non-scientifique : une très banale journée dans une famille typiquement traditionnelle. L’anti-roman policier, en quelque sorte. Si ce n’est que l’héroïne sera tuée. D’autres personnes de sa famille et de ses proches également.
Mais Roger LENGLET ne débusque pas seulement les substances qui nous intoxiquent quotidiennement. Son enquête déborde le cadre scientifique pour dénoncer les complicités sans lesquelles ces dérives des plus nocives ne pourraient avoir lieu. Les principaux protagonistes identifiés sont les industries, y compris agroalimentaires, les firmes pharmaceutiques. Les acteurs : nos politiques et hauts fonctionnaires, les ministères, nos députés et sénateurs, tous les instituts et organismes édictant les lois, normes et règlements, ceux responsables des mesures de contrôle et de prévention. Les intermédiaires entre les uns et les autres, les facilitateurs, sont les lobbyistes. Ils sont plus de 4600 en France dont seulement 113 sont inscrits à l’Assemblée nationale et 115, au Sénat. Plus nombreux encore, à Bruxelles. Leur prétendu encadrement par le règlement du Bureau de l’Assemblée et par le Sénat, en 2009, n’a contribué qu’à leur légitimation et leur officialisation.
Roger LENGLET expose avec précision, cas par cas, les trafics d’influence, actes de corruption (rémunérations, cadeaux, financements des partis politiques…), pseudo-études (livrées clé en main aux députés et sénateurs mais aussi aux chercheurs), les colloques financés par les firmes intéressées, les infiltrations des instances officielles de régulation, les créations de pseudo-instituts de recherche au nom et à l’apparence scientifique…
A lire Roger LENGLET, on pense que, bien qu’ayant atteint un stade de coma avancé, notre République pourrait encore, si certaines mesures étaient prises, être ranimée.