Moins nombreux, plus heureux (l’urgence écologique de repenser la démographie)
Par Annaba, Yves Cochet, Didier Barthes, Théophile de Giraud, Alain Gras, Alain Hervé, Jacques Maret, Corinne Maier, Jean-Claude Noyé, Pablo Servigne, Michel Sourrouille, Michel Tarrier, Jean-Christophe Vignal.
Éditions Sang de la Terre, 178 pages, 16 euros (en librairie le 17 février 2014)
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Quelques réflexions : Malthus était un écologiste avant la lettre. A la fin du XVIIIe siècle il mettait en évidence une constante historique : la population humaine avait tendance à augmenter plus vite que les ressources pour la nourrir. La littérature récente a pourtant choisi de ne parler presque exclusivement que d’agriculture : « Nourrir l’humanité », « Entre faim de terres et appétit d’espace », « La fin des terres, comment mangerons-nous demain », « Et si l’agriculture sauvait l’Afrique ? », « Vers l’autonomie alimentaire », etc. Certains pensent même qu’il nous faut oublier Malthus tellement son analyse est dénigrée.
Dans le contexte de la littérature francophone, il est donc courageux d’aborder l’autre tenant de la relation population/alimentation, à savoir la maîtrise de notre croissance naturelle et migratoire. C’est ce qu’ont fait treize personnes dans ce livre collectif « Moins nombreux, plus heureux (l’urgence écologique de repenser la démographie) ». Leur constat est simple : une population moins nombreuse faciliterait l’organisation sociale, le partage de l’espace, et donc l’émergence possible de relations apaisées entre humains et avec la nature. Ils ont aussi considéré que nous n’avons pas le choix, la crise à la fois socio-économique et écologique nous impose de réguler l’augmentation de la population. Il leur semble intenable que l’espèce humaine augmente de un milliard de personnes tous les douze ans environ sur une petite planète dont nous avons déjà dépassé les limites.