Quelques réflexions sur les présidentiables 2012
Il ne faut pas attacher à des élections une importance démesurée. Notre vie quotidienne est surtout constituée de nos engagements personnels, travail, consommation, interrelations… et la démocratie représentative n’a que peu d’influence sur cela. Voici cependant quelques textes sur les présidentiables français du 22 avril 2012.
Cette analyse des candidatures se centre sur les rapports des candidats à l'écologisme, c’est-à-dire l’essentiel.
Eva Joly
L’urgence écologique appelle une femme nouvelle, une femme qui refuse la pensée unique, une femme qui n’est pas issue du sérail politique, une femme qui n’était pas née écolo mais qui les représente. Cette femme s’appelle Eva Joly. Pourtant cette femme subit vacheries après vacheries, sur son accent, sur ses lunettes, sur son origine (LIRE la SUITE...)
Jean-Luc Mélenchon
Un des neufs points du programme de Jean-Luc Mélenchon pour 2012 porte sur la planification écologique. Il portait déjà cette idée dans sa contribution générale au Congrès de Reims de novembre 2008 (chapitre intitulé « Proposons la planification écologique »). Il était alors au PS ! Jean-Luc exprimait alors le fait que le programme socialiste devrait être (LIRE la SUITE)
François Bayrou
Des présidentiables se sont exprimés le 28 janvier 2012 à Montreuil devant les 2300 représentants de 3000 associations environnementalistes (fédérées dans FNE). Le plus infatué de lui-même François Bayrou : « Moi, j’ai des ruches… Moi, je vais sauver les abeilles… Mais je ne sais pas si on dit décarbonisation ou décarbonation… Mais moi je conserve le nucléaire comme énergie de transition… » Christophe Magdelaine lui donne la note de 4,5/10…
François Hollande
Il est tout à fait plausible que les générations futures nous maudissent pour les dégâts irréparables que nous aurons causés à la planète. Sans aucun doute, diront-ils, c'était là un peuple de barbares. C'est pourquoi nous ne pouvons pas être d'accord avec la transition énergétique de François Hollande (LIRE la SUITE...)
Nicolas Sarkozy
« L’environnement, ça commence à bien faire! » : cette saillie balancée, le 6 mars 2010, au Salon de l’agriculture, résume parfaitement l’approche de Nicolas Sarkozy en ce domaine. Le Grenelle, initié le 21 mai 2007, sous sa houlette et celle de Jean-Louis Borloo, avait affiché un projet plutôt ambitieux, contrastant, (LIRE la SUITE...)
Marine Le Pen
Interrogée par terraeco, Marine Le Pen montre la superficialité de son engagement écolo :
Une fiscalité écologique ? Non, il faut arrêter la fiscalité à tout prix. Les gens n'en peuvent plus.
Pas de taxe carbone non plus ? Rien. Je pense que la seule façon de baisser les émissions de gaz (LIRE la SUITE...)
Nathalie Arthaud
Dans les années 1960, l’extrême gauche française s’était révélée totalement hermétique aux préoccupations écologistes. Lors de la candidature de René Dumont, la revue Lutte ouvrière du 23 juillet 1974 titrait : « L’écologie politique : un apolitisme réactionnaire ». La situation a-t-elle évoluée ? Nathalie Arthaud, porte-parole du parti trotskiste Lutte Ouvrière pour les présidentielles 2012 a été noté 0/10 par Christophe Magdelaine
Jacques Cheminade
Jacques Cheminade, 70 ans, se lance à nouveau dans les présidentielles. Que représente-t-il en matière d'écologie ? Rien ! Ou plutôt l’inverse : Cheminade est adepte de l’écologie superficielle, croissanciste, technolâtre et pronucléaire. Avec ce programme, accompagné par un fatras contre l’oligarchie financière (LIRE la SUITE)