Nous sommes aujourd’hui dans le souvenir des victimes de l’attentat terroriste perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo il y a dix ans, le 7 janvier 2015. Les noms des 12 victimes : Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Cabu, Elisa Cayat, Charb, Honoré, Bernard Maris, Mutsapha Ourrad, Michel Renaud, Tignous, Georges Wolinksi, ainsi que Simon Fieschi, webmaster du journal (grièvement blessé en janvier 2015 et mort en octobre 2024).
Leurs dessins faisaient réfléchir ou sursauter, rire ou s’indigner, ils ne nous laissaient jamais indifférents à la question abordée. La liberté de se moquer est un privilège accordé par la démocratie à la libre expression. C’est un affront pour qui ne sait pas réfléchir.
Charlie sur notre blog biosphere
Charlie c’est nous, pour la liberté de réfléchir partout (8 janvier 2025)
en hommage à tous les morts pour Charlie,
nous ne parlons pas aujourd’hui d’écologie,
mais uniquement de la liberté de réfléchir en paix…
Charlie : la religion assassine la liberté de réflexion(9 janvier 2015)
extraits : Le 7 janvier 2015 des hommes armés ont assassiné à l’arme lourde plusieurs caricaturistes célèbres (Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski) et des personnes présentes au siège de Charlie-Hebdo. Selon les propos des rescapés, ils ont crié « Allahou akbar » et « Vous allez payer, car vous avez insulté le Prophète ». A Sigolène Vinson, ils ont dit, un canon sur la tempe : « Toi on te tuera pas, car on ne tue pas les femmes, mais tu liras le Coran. »
Bilan, douze morts, onze blessés, dont quatre grièvement. Les tueurs cherchaient les stars de Charlie, ceux qui avaient caricaturé Mahomet.
Pour Charlie, la responsabilité de l’abstraction religieuse (10 janvier 2015)
extraits : Des fous de dieu assassinent des dessinateurs armés de leur seul crayon ainsi que des Juifs qui faisaient simplement leur courses. Pourquoi ? Parce que les religions du livre, la bible et le coran, ne sont qu’une abstraction coupée de la nature et anthropocentrée, source de toutes les interprétation même le plus malfaisantes. Ce qui fait que les croyants peuvent croire n’importe quoi, même le plus stupide. D’ailleurs, si les triangles avaient des dieux, ceux-ci auraient trois côtés.
L’écologie trouve place dans le dernier CHARLIE HEBDO (23 janvier 2015)
extraits : Il est rare que Charlie Hebdo parle d’écologie, dommage. Dans le dernier numéro, après que l’équipe rédactionnelle ait été massacrée en grande partie par des « Fous de dieu », un article de Fabrice Nicolino, qui a été lui aussi criblé de balles et se trouve encore à l’hôpital, sous morphine, nous interpelle: « Il se passe un événement si considérable, tellement inédit, à ce point stupéfiant que la pensée refuse de l’admettre : nous sommes les contemporains de l’anéantissement de la vie. De la destruction des conditions de vie de l’humanité. De l’asservissement des autres êtres vivants à notre bon plaisir imbécile. D’une crise d’extinction des espèces comme la planète n’en a pas connu depuis la fin des dinosaures, voici 65 millions d’années. Je pense qu’il faut marquer au plus vite une rupture complète avec notre manière de penser la société. Il nous reste peu de temps pour imaginer un avenir qui ne soit pas de guerre et d’affrontements majeurs…. »
Les limites à la liberté d’expression, auxquelles les géants de la tech américaine ont renoncé pour leurs plateformes avant l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier, constituent depuis longtemps l’une des obsessions de l’extrême droite allemande. Björn Höcke, l’une de ses figures les plus controversées, a en effet déposé une motion visant à abolir ou à restreindre le délit d’incitation à la haine tel que défini par la loi allemande : « l’application de délits politiques tels que l’incitation à la haine, mais aussi l’utilisation de signes distinctifs d’organisations anticonstitutionnelles et terroristes, menace désormais non seulement la liberté d’expression essentielle à une démocratie, mais aussi la liberté artistique et scientifique. » (à suivre)
(suite) La liberté d’expression, aux États-Unis, est protégée par le premier amendement de la Constitution des États-Unis. Il n’y a pas de loi qui condamne ou prohibe tout propos haineux, raciste ou négationniste. C’est juste un point de vue, que la Cour Suprême juge ne pas pouvoir prohiber. Mais mettre de l’huile sur le feu, c’est plus que le simple fait d’exprimer son point de vue ou un simple jugement de valeur. C’est vraiment un acte où l’on va inciter à aller plus loin, à commettre des violences, des émeutes ou même des délits.
Si les savants musulmans ont souligné l’humaine condition du prophète de l’islam, leur enseignement a conduit à en faire une personnalité intouchable. En 1996, le code pénal unifié de la Ligue des Etats arabes spécifie que tout « blasphémateur » musulman devient un « apostat » passible de la peine de mort. La dernière condamnation à mort pour blasphème remonte à 1697 en Ecosse, à 1766 en France. Depuis le début des années 2000, l’Organisation de la conférence islamique (OCI) formule, tous les ans, une demande pour que les Nations unies reconnaissent un délit de « diffamation des religions », arguant du risque de tensions intercommunautaires. (à suivre)
(suite et fin) Au sein du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, un consensus est trouvé en 2011 autour de la « lutte contre l’intolérance, les stéréotypes négatifs visant certaines personnes en raison de leur religion ». Le compromis onusien de 2011 vole en éclats en 2023, lorsque le Pakistan parvient à faire voter une résolution soumise au CDH demandant « aux Etats d’adopter des lois, politiques et cadres répressifs » face aux « actes et appels à la haine religieuse ». Les auteurs des attentats contre les journalistes de Charlie Hebdo ou contre Samuel Paty se sont présentés comme des justiciers. Mais que signifie refuser de « dénigrer les religions » quand on transmet soi-même des textes qui présentent l’altérité religieuse comme le signe d’une « falsification », d’une « mécréance » ou d’un « obscurantisme » ? Les musulmans intégristes blasphèment quotidiennement toutes les autres religions.
Quelques remarques :
leur sort a été terrible mais il serait utile de rappeler que des gens de même mentalité (des gauchistes) que les victimes de Charlie machin favorisant la multiculturalité ad nutum , l’ abolition des frontières, l’ amour de l’ autre surtout s’ il est étarnger et mieux encore afromuzz , ont permis l’ invasion démographique de ce pays par des gens en majorité incompatibles avec notre culture
Si les victimes avaient été des gens ordinaires, j’ aurais éprouvé une certaine tristesse mais ici , les tués sont des gauchos et ma peine est très légère voire inexistante .
Au lieu d’ attaquer le contenu coranique meurtrier à l’ endroit des juifs, mécréants, juifs , ils ont publié des caricatures peu amusantes du prophète pédophile mahomet : les frères pois chiche les ont expédié ad patres en réponse , ce qui confirme la dangerosité de ce système politicoreligieux .
Pour avoir feuilleté quelques numéros de ce torchon , je n’ ai jamais perçu
de talent chez les dessinateurs tués au contraire de Hara kiri où sévissait l’ inénarrable professeur Choron , talentueux lui au moins .
Lise lame de France , cela n’ existe pas , il s’ agit d’ une doctrine brute de décoffrage et tout lise lame est à rejeter et à combattre les armes à la main sans la moindre pitié , n’en déplaise aux crétins bisounoursiques de la gauche
niaise et les pacifistes meuglant à la non violence (les muzz sauront en rire à « égorge déployée »
Je ne suis pas Charlie et les muzz pourraient avoir toute ma haine
Des remarques comme vous en avez l’habitude, pour ne surtout pas changer.
Et de mon côté c’est évidemment pareil. Quand je pense que pas plus tard qu’avant hier (5 janvier 2025 à 20:14) Biosphère trouvait positif (le seul point positif) le fait que Marcel continue d’intervenir sur ce blog… et qu’aujourd’hui je lis ça… j’ai presque envie de me faire hara-kiri. Mais je ne le ferais pas, ce serait trop le faire jouir, et trop s’esbaudir, ce gros misérable !
– « Trump va rétablir la démocratie et la liberté d’expression sur les réseaux sociaux ! » (8 janvier 2025 à 13:12)
En attendant de quoi te plains-tu ? C’est tous les jours que tu peux raconter n’importe quoi sur ce blog. Et imaginer la tronche de ceux qui lisent tes conneries. L’est-y pas belle la vie ?
Le problème aujourd’hui, c’est qu’ON ne peut plus rien dire sans risquer de graves ennuis.
Et en même temps ON peut dire n’importe quoi et passer pour un génie.
Et pour couronner le tout, ne rien dire sera toujours interprété de travers.