22 mars 2021, Journée mondiale de l’eau

La journée mondiale de l’eau* est l’occasion de faire le point sur cette ressource vitale, irremplaçable, inestimable. Martine Valo nous en dit plus sur lemondefr : « Elle paraît omniprésente, mais c’est une ressource épuisable, constate le rédacteur en chef du rapport 2021 de l’ONU-eau. A la différence de l’or, du bois ou de la tonne de CO2, il n’existe pas de chiffres pour qualifier la valeur de l’eau… Les milieux économiques se livrent à des analyses de ce que pourraient leur coûter des pénuries d’eau ou encore les dégâts causés par des inondations. Tout cela se chiffre en sommes astronomiques, mais n’englobe pas la totalité des effets de l’eau sur l’environnement, l’attrait des paysages, la santé, le bien-être. Mais la ressource hydrique a tendance à être de plus en plus exploitée comme une arme sélective à l’encontre de tel ou tel groupe ethnique… Parce qu’ils sont privés de réseaux d’adduction d’eau, les habitants des quartiers informels la paient dix à vingt fois plus cher que les autres auprès de camions-citernes… Dans la région Asie-Pacifique, certains pays rejettent 80 % de leurs eaux usées dans la nature sans traitement… »

Sur notre blog biosphere, lire en complément « Journée mondiale de l’eau, un constat de pénurie ». Extraits  :

Au fil des décennies, on a fini par oublier à quel point disposer chez soi d’eau potable rien qu’en tournant un robinet était un luxe, et on pense aujourd’hui que ça va de soi . Mais passons deux jours sans eau au robinet, et on se rend compte de la galère ! En période de descente énergétique (il faut de l’énergie pour amener l’eau au robinet après l’avoir dépolluée), l’eau deviendra en France un bien rare. Mais dans d’autres pays, la majorité des gens vivent déjà des temps de stress hydrique, d’épuisement des nappes phréatiques, de pollutions diverses de l’eau, etc. Mourir de faim ou de soif, le résultat est le même. Urbanisation, surpopulation, sur-pollutions, agriculture intensive, la problématique de l’eau révèle l’impuissance du complexe thermo-industriel à nous mener sur les voies d’un futur acceptable.Un futur sans eau potable, très probable.

Quelques commentaires sur lemonde.fr qui apportent aussi une nouvelle dimension, la question démographique :

Gaston : pas une semaine sans un article nous expliquant les catastrophes a venir mais jamais rien sur la démographie qui est la responsable de ces situations plus facile de rabâcher une hypothétique redistribution équitable en évitant d aborder les questions qui fâchent (culturelles et religieuses)…

John Morlar : Ce n’est pas qu’il n’y a pas assez d’eau, c’est qu’il y a trop de monde. 80 millions de personnes en plus par an. L’ONU compte faire un rapport la dessus aussi ? Ça m’étonnerait un peu.

lecteur assidu : La politique de l’enfant unique paraît à court terme la seule solution.

* La Journée mondiale de l’eau est une journée internationale instituée par l’Organisation des Nations unies. Proposée dans l’Agenda 21 au cours du sommet de Rio en 1992 et adoptée le 22 février 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies, elle se célèbre le 22 mars de chaque année avec des thèmes différents.

34 réflexions sur “22 mars 2021, Journée mondiale de l’eau”

  1. On peut apprendre sur la presse Algérienne le 10 mars 2021 sur le site El Watan, et article intitulé « Rationnement de l’eau potable à Alger » dont l’article débute par =

    « L’alimentation en eau potable est fortement perturbée ces derniers jours dans plusieurs communes de la capitale. Alger, qui est alimentée, depuis avril 2010, «en H24», ne l’est plus dans plusieurs quartiers. Ces perturbations sont dues à une conjonction défavorable de plusieurs facteurs qui ont entraîné des déficits de production d’eau. Parmi eux : le recul considérable de la pluviométrie ayant pour conséquence une baisse du niveau des barrages et le tarissement de plusieurs sources et forages, l’importante demande en eau, la vétusté des réseaux induisant une perte d’eau, et les branchements illicites induisant une perte d’un volume considérable d’eau.

    1. (suite)
      La croissance démographique et la raréfaction des ressources hydriques augurent une pénurie d’eau en devenir, selon plusieurs études. La croissance démographique et les changements climatiques, et de ce fait l’accès à l’eau potable pour la population, constituent un défi majeur pour l’Algérie dans les décennies à venir. Les coupures récurrentes de l’approvisionnement en eau sont justifiées par la Seaal par «des travaux de maintenance du réseau de distribution», mais certains y voient une opération de rationnement de cet élément vital à peine voilée »

      Bref Michel les pénuries d’eau ne sont pas une vue hypothétique de l’esprit concernant l’avenir, c’est déjà du concret, les pénuries c’est aujourd’hui, et ça sera pire demain pour l’Algérie avec son taux de natalité à plus de 3 enfants par femme… Bon on fait quoi alors ? On se dit que ce n’est pas si grave et on va zieuter en Égypte pour se rassurer sur le cas de l’Algérie ?

      1. Misère misère

        – «Bon on fait quoi alors ? »
        Et si tous les deux, ou tous les trois (avec Marcel)… on allait en Algérie, ou en Égypte, ou n’importe où en Afrique, pour creuser des puits… Au moins là on ferait quelque chose de vrai, autre chose que de blablater et déconner, là on pourrait dire qu’on AGIT !
        Non, ça ne te dit pas ? Tu préfères creuser tout seul dans ton petit coin… et t’enfoncer toujours plus, c’est ça ?

        1. Pourquoi les algériens et égyptiens ne sont pas capables de creuser un trou ? Pourtant quand je regarde la Sécu et la Caf, ils ont l’air de bien creuser…

        2. Misère misère !

          C’est bien ce que je dis, tu préfères creuser ton trou tout seul dans ton petit coin… et t’enfoncer toujours plus.

        3. De tout façon, même si je voulais me rendre sur place, il me serait impossible de me rendre là-bas, je suis allergique au soleil au point de me décomposer, j’ai déjà eu de graves insolations, et pas sur de petites surfaces, mais surfaces grandes comme mes jambes au point de voir directement ma chair !! Je suis quasiment un enfant-lune… Mes expositions au soleil doivent être très faibles.

  2. Déjà 24 commentaires en 24 h sur ce sujet : l’eau. Au moins, ça intéresse. Mais étonnant, dès qu’on parle d’eau tout un chacun se croit hydrogéologue, hydrologue et hydraulicien, voire sourcier. Les pros savent trop bien la complexité de ce sujet pour ne pas en rajouter ; quelques bribes de vérités dans tout ce fatras et bcp d’inexact et d’approximé. A commencer par les nappes « phréatiques » : il n’y en a qu’une, et encore pas partout (du grec phrear = puits domestique). C’est la nappe la plus superficielle, qu’on peut atteindre avec un puits domestique creusé par un puisatier. Un jour, un journaliste est tombé sur le terme qui fait plus scientifique que nappe d’eau souterraine, et maintenant tout le monde l’utilise à tort et à travers. Quant à ériger Kervasdoué en référence, c’est à peu près comme instituer Onfray en tant que classique de la philo. Mais chacun ses références.

    1. Pour une raison ou une autre, peut-être vous est-il arrivé de ne plus avoir d’eau au robinet. Et/ou aux WC. Ce jour là, on peut quand même dire qu’on est un peu dans la merde. Mais heureusement ça ne dure jamais longtemps.
      Alors heureusement que l’eau ça intéresse, et tant mieux que tout un chacun s’en soucie, un peu, beaucoup, passionnément etc. Comme on est là aussi pour apprendre, et donc progresser… mis à part cette histoire de nappes «frénétiques» et celle des références, qu’avez-vous trouvé d’autre comme conneries dans ces quelques 24 commentaires ?

  3. « Un futur sans eau potable, très probable.  » –> Le lien en bleu ne fonctionne pas, il ne conduit pas à l’article

  4. Bonne nouvelle

    « EAU POTABLE EN AFRIQUE : les solutions autonomes s’imposent en milieu rural

    En matière d’accès à l’eau potable sur le continent africain, les zones rurales sont encore à la traîne. L’Afrique subsaharienne reste la région où le phénomène demeure le plus préoccupant avec 400 millions de personnes qui ne disposent pas d’une source sûre d’approvisionnement en eau potable, selon la Banque mondiale. Une grande partie de cette population se trouve en milieu rural. Afin d’améliorer la desserte dans ces territoires, les gouvernements se tournent de plus en plus vers des solutions autonomes.[…] Les forages font parti des solutions préconisées par les gouvernements des pays d’Afrique subsaharienne pour pallier les pénuries d’eau potable en milieu rural.  »

    https://www.afrik21.africa/eau-potable-en-afrique-les-solutions-autonomes-simposent-en-milieu-rural/

    1. 400 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable, ça fait presque 1/2 milliard de personnes déjà, et certains ici voient d’un bon œil à ce qu’il y ait rapidement 3 milliards d’habitants supplémentaires en Afrique.

      Quant à ces forages, ces nouveaux puits puisent ils de l’eau sur une source non-renouvelable ou sur une source-renouvelable ? Et si source-renouvelable à quel rythme ? (à priori faible vu le niveau de pluviométrie)

      1. Et quand bien même les Africains seraient 3 milliards de plus, serait-ce une raison pour les laisser crever de soif ? Quand on a soif, doit-on se soucier de savoir si la source est renouvelable ou pas ? Celui qui aujourd’hui doit faire des kilomètres tous les jours pour aller chercher 20 litres d’eau, va t-il en consommer 500 parce qu’il aura un puits dans son village ?

  5. @ Michel

    « Mais n’oublions que d’une manière ou d’une autre toute cette eau est rendue à la nature. C’est d’ailleurs ce que dit PIERRE-MARIE (voir réponse à COXSBAZAR) »

    On fera toujours rire avec cette formule magique dialectique pour pouvoir fermer les yeux et justifier le fait qu’on puisse faire vivre d’avantage de milliards d’habitants sur Terre.

    1/ Déjà les pays occidentaux n’empêchent pas les pays d’Afrique à faire comme nous, à installer des réseaux d’eau potable sur leur territoire !

    2/ Les nappes aquifères ne sont pas éternelles, si on puise l’eau plus vite qu’elle n’ait le temps de se régénérer, la nappe disparaît définitivement. Il faut toujours laisser une réserve d’eau en seuil sur une nappe aquifère pour que la génération soit possible, et ça dépend de la pluviométrie, une nappe ne se régénère pas au même rythme dans un pays aride ou un pays à pluviométrie abondante

    1. 3/ Il ne faut pas que la pluviométrie ne soit trop rapide et élevée non plus, sinon la nappe n’a pas le temps d’adsorber et finalement tout se déverse dans les fleuves et océans

      4/ Beaucoup d’eau courante est produite en brûlant des énergies fossiles comme au Moyen-orient, où l’on brûle du pétrole pour produire de l’électricité, et cette électricité va produire de l’eau douce

      5/ Il n’y a pas que la production d’eau qui est en cause mais aussi son épuration, l’épuration des eaux usées est vorace en énergie aussi

      6/ Des nappes aquifères ont déjà été détruites définitivement par asséchement comme ce fut le cas aux USA. Elles ne pourront plus jamais régénérées même avec une pluie abondante

      1. 7/ En Algérie c’est ce qu’ils vont faire, exploiter leur nappe aquifère souterraine mais même si c’est bien de le faire, en revanche c’est bien parti pour que les algériens puisent cette nappe plus vite qu’elle n’aura le temps de régénérer, surtout que c’est un pays aride et la démographie continue d’être galopante

        ALORS NON, lorsqu’on restitue de l’eau, ça ne veut pas dire qu’on la restitue en deux secondes en bouteille d’Evian dans la nature. Encore faut il en expliquer le processus, le rythme, les proportions.

      2. Et pour prendre à charge une humanité de 8 à 11 milliards d’habitants, le compte n’y sera jamais. Ce sera impossible de tenir à bon compte le cahier des charges, surtout avec des énergies fossiles qui s’épuisent (alors qu’on s’en sert pour transporter l’eau, l’installation des tuyau d’eau, la production et l’épuration d’eau, l’extraction de métaux pour les tuyaux d’eau) Bref oui on se dirige vers des pénuries d’eau de plus en plus sévère notamment à cause de la surpopulation

        1. – « Et pour prendre à charge une humanité de 8 à 11 milliards d’habitants, le compte n’y sera jamais  »
          Comme je le disais il n’y a pas longtemps, il faut d’abord savoir compter. Alors je te propose là de refaire tes comptes.
          Pour commencer, de combien un être humain a t-il réellement BESOIN d’eau par jour ? De combien de calories, de protéines, de glucide etc. ? De combien d’eau cette agriculture pour le nourrir a t-elle besoin ?

        2. Ce n’est pas parce qu’on consommerait moins d’eau en France et Usa que ça va faire apparaître de l’eau par enchantement en Afrique pour autant ! Le manque d’eau en Afrique resterait exactement le même car on ne déplacerait pas de camions citernes vers l’Afrique. Or tu noies tes chiffres dans des trucs globaux pour justifier qu’on puisse poursuivre la démographie galopante en Afrique (en exposant la consommation des habitants par continent) Évidemment tu conclues toujours tes histoires par la même conclusion « C’est la faute des méchants occidentaux » Parce que si tes africains sont jaloux de notre eau courante, alors pourquoi ne font ils pas comme nous en installant l’eau courante ? Personne ne les empêche de le faire, mais c’est peut-être parce que ce n’est pas aussi simple qu’une formule magique « l’eau est infinie car on la restitue dans la nature » (Voir explications sur commentaires précédents)

        3. Imaginons que les français et américains consomment deux fois moins d’eau du jour au lendemain, est ce que cette mesure va faire apparaître plus d’eau en Afrique par enchantement ? Pour alimenter en eau 1,2,3 ou 4 milliards d’africains ?

    2. Là encore je TE propose de bien relire ce que j’ai écrit, et ce qu’a écrit PIERRE-MARIE.
      De plus je te conseille de lire « Pour en finir avec les histoires d’eau – L’imposture hydrologique » de Jean de Kervasdoué et Henri Voron.
      Bref, comme dit COXSBAZAR, quand on ne maîtrise pas un sujet on évite sa (médiocre) contribution.

  6. @ Michel

    « Là encore les chiffres de la consommation d’eau dite domestique parlent d’eux-mêmes :
    – USA : 250 litres par jour et par habitant – France : 150 – Afrique sub-saharienne : 10 à 20.  »

    Qu’est-ce que tu proposes au nom de l’égalité ? Qu’il faille brûler des quantités astronomiques de pétrole pour envoyer quotidiennement des milliers de camions-citernes de la France vers l’Afrique ?

    Désolé mais bon lorsque des pays d’Afrique sont en stress hydrique et que ces dits pays ne trouvent rien de mieux comme bonne idée que de grossir leur démographie pour obtenir des pays encore plus peuplés que la France, ce sont les africains les responsables. Ils pondent plus d’enfants de ce que peut accueillir leur territoire en eau !

    1. Qu’est-ce que je propose …. ? Déjà je TE propose de bien relire ce que j’ai écrit.
      Où ai-je dit qu’il fallait (yaca-faucon) envoyer quotidiennement des milliers de camions-citernes (d’eau je suppose) de la France vers l’Afrique ?
      De l’eau, il y en a pratiquement partout. Quand il n’y en a pas en surface, il suffit de la pomper. Exemple, les Émirats Arabes Unis est une des régions qui possède le moins d’eau disponible au monde. La consommation d’eau par habitant y est de l’ordre de 550 litres par jour.
      Des fois où tu ne comprendrais toujours pas… si je dis qu’il faut (yaca) forer des puits dans tous les villages d’Afrique sub-saharienne, ce n’est pas pour que ces gens là puissent vivre (et penser) comme des porcs.

      1. Aux Émirats Arabes Unis, ce que Michel n’explique pas, étant l’énergie utilisée pour procéder à la désalinisation de l’eau de mer. Et que tout ça dépend du pétrole.

        Notamment lire l’article intitulé « Les Émirats arabes unis : à la veille d’une pénurie d’eau généralisée » sur le site Perspective Monde

        1. Il est vrai qu’aux E.A.U la majeure partie de l’eau potable provient de la désalinisation de l’eau de mer, ce qui explique probablement une telle démesure (550L/jour/hab). Quand ils n’auront plus de pétrole pour faire tourner leurs usines de désalinisation, les Emiriens pourront toujours essayer de les faire tourner en pédalant. Vu qu’ils sont habitués à ne rien faire ça les changera. Le jour ils pédaleront pour produire de l’eau douce et la nuit pour pomper le CO2 et le Cosmogol dans l’atmosphère. Des fois où tu ne le saurais pas, on n’a toujours besoin d’un moteur électrique, à pétrole ou à vapeur pour pomper l’eau d’un puits. Et ne va pas croire que les Africains sont des fainéants.

  7. La question de la valeur de l’eau peut s’étendre à celle de l’air, tout aussi vital. Valeur réelle ou du Marché, finalement peu importe. Qui aurait idée de calculer le prix d’un mètre cube d’air ? Et pourtant «En Chine, il faut payer pour respirer de l’air pur » (consoglobe.com le 17 Dec 2015). On n’arrête pas le Progrès, après les purificateurs d’eau on nous vend maintenant des purificateurs d’air. C’est le monde à l’envers, la pollution est transformée en aubaine commerciale. Business as usual.

    1. Pour tout et n’importe quoi nous ne faisons que résonner (et pas raisonner) avec un tiroir caisse à la place du cerveau. Des gens sont payés pour calculer combien coûterait une sécheresse, une inondation, un tremblement de terre, une guerre atomique, n’importe quoi ! À force de vouloir de mettre un prix sur toute chose nous ne savons plus faire la différence entre le prix et la valeur des choses. Pire, nous en sommes arrivés à penser que le Pognon peut permettre de compenser nos saloperies et nos folies, que lui seul suffit à régler tous nos problèmes, que ce sont des types comme Bill Gates qui nous sauveront, etc.
      Nous ne faisons que le répéter sur Biosphère, la Décolonisation des imaginaires est très probablement la première des urgences.

  8. Puisque d’un certain point de vue le Problème N°1 c’est le (sur)nombre, il faut que ce soit encore lui qui soit aujourd’hui pointé du doigt.
    Pourtant, comme le dit PIERRE-MARIE (23 MARS 2021 À 09:08), l’eau ce n’est pas comme le pétrole, le gaz ou le charbon, ni même comme les métaux dont les stocks sont limités, donc épuisables. Le (sur)nombre ne saurait expliquer que le Colorado arrive quasiment à sec dans le Golfe de Californie au Mexique, on pense là bien sûr aux sécheresses et au réchauffement climatique. Seulement le réchauffement comme le (sur)nombre n’ont pas grand chose à voir au fait la mer d’Aral est en train de disparaître.
    L’agriculture «consomme(rait)» 70% de l’eau présente sur Terre. Mais n’oublions que d’une manière ou d’une autre toute cette eau est rendue à la nature. C’est d’ailleurs ce que dit PIERRE-MARIE (voir réponse à COXSBAZAR)

    1. Là encore les chiffres de la consommation d’eau dite domestique parlent d’eux-mêmes :
      – USA : 20 litres par jour et par habitant – France : 150 – Afrique sub-saharienne : 10 à 20.

      Le problème de l’eau c’est sa qualité ainsi que son accessibilité (c’est ce que dit également PIERRE-MARIE). 1 habitant sur 10 n’a pas accès à l’eau potable dans le monde. A la grande différence de nous, petits bourgeois (gentilhommes ou pas) bien souvent pas fichus de dire combien on en consomme, ni combien on en paye… celui qui se contente de 10 à 20 litres par jour sait trop bien sa valeur.

      Alors qu’on est capable de forer à plus de 3000 m pour pomper du pétrole, comment se fait-il qu’on ne soit pas capable de creuser des puits partout où les gens n’ont pas accès direct à l’eau ? Pourquoi laisse t-on vivre des gens dans des conditions sanitaires pires qu’au Moyen-Age ?

  9. pierre-marie

    L’eau, ce n’est pas de l’essence, elle ne disparaît pas après usage. Elle est rendue à la nature et revient sous forme de pluie sauf exception, type nappes phréatiques anciennes qui ne se renouvellent pas. Le problème c’est l’épuration de l’eau utilisée. En agriculture, pas de problème majeur : la quasi totalité de l’eau est évapotranspirée par les plantes (ce qui est indispensable pour assurer leur survie), y compris par l’herbe qui nourrit le bétail. Une eau qui redevient pure. Dans l’industrie et les habitations, les eaux usées sont en revanche impropres à la consommation mais les stations d’épurations des pays riches règlent ce problème, ainsi qu’en témoignent le retour des poissons dans nos fleuves.
    C’est dans les pays pauvres qu’il a un vrai problème de manque d’assainissement. Cela devrait être une priorité mondiale, bien plus que nos jouets énergétiques (photovoltaïque, éolienne, voiture électrique)…

    1. Pierre-Marie, vous croyez qu’en France les nappes captives sont rares ? Faux. Vous pensez que la recharge des nappes se fera toujours ? Faux. Vous pensez que l’eau utilisée en agriculture redevient « pure » ? Faux.
      Bref,quand on ne maîtrise pas un sujet on évite sa (médiocre) contribution.

      1. pierre-marie

        Coxsbazar, Veuillez pardonner ma « médiocrité »… Vous en savez plus que Jean de Kervasdoué et Henri Voron, auteurs de « Pour en finir avec les histoires d’eau – L’imposture hydrologique ». Après tout, Kervasdoué n’est qu’un ingénieur en chef du génie rural, des eaux et des forêts. Après tout Voron, pécialisé en hydraulique tropicale, participe à de nombreux projets d’irrigation ou d’adduction d’eau potable en Afrique et à l’approvisionnement en eau de l’agglomération lyonnaise. Des clowns, n’est ce pas ?
        Un extrait de leurs pitoyables opinions : « Si le manque d’eau ne menace pas l’humanité, en revanche, des investissements considérables sont nécessaires pour produire plus et mieux d’eau potable, notamment dans les pays pauvres ». Ridicule, non ?

      2. @ COXSBAZAR (qui juge médiocre la contribution de PIERRE-MARIE…) :
        Je disais donc (À 11:54) : Mais n’oublions que d’une manière ou d’une autre toute cette eau est rendue à la nature. C’est d’ailleurs ce que dit PIERRE-MARIE.

        Cette eau est certes rendue à la nature, plus ou moins propre.
        Puisque vous semblez connaître le sujet… sur ces 70%, pourriez-vous nous dire la part qui est rendue plus sale … et à l’inverse, plus propre, voire « pure » ?

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