7,44 milliards de parasites au 1er janvier 2017 !

En 2016, nous avons ajouté sur cette planète un peu plus de 80 millions d’humains. Avec une population humaine de 7,44 milliards en ce début d’année 2017, le rythme de croissance d’un milliard tous les 12 ans est donc maintenu, soit entre 1,1 et 1,2 % d’augmentation annuelle. Cette poursuite d’un rythme élevé de progression de nos effectifs contredit certaines déclarations « optimistes » de nombre de démographes assurant la prochaine stabilisation de nos effectifs. Elle valide par contre les réajustements à la hausse régulièrement réalisés depuis quelques années par des organismes dignes de confiance tels l’INED ou l’ONU (voir ici article sur l’évolution récente des projections) . 

Notre espace vital va être de plus en plus restreint, d’où des conséquences que nous laissons à chacun le soin de deviner…

Source statistique :

http://economiedurable.over-blog.com/2019/01/ined-7-285-7-367-82-soit-1-1-us-census-bureau-7-215-7-296-81-soit-1-1-population-ref-bureau-7-282-7-368-86-soit-1-2-poodwaddle-7-183

 

9 réflexions sur “7,44 milliards de parasites au 1er janvier 2017 !”

  1. @ Biosphère
    La plupart des espèces vivantes sur notre planète sont hétérotrophes. Comme vous avez pu le constater, il n’est pas question pour moi de nier les effets néfastes de notre espèce sur notre environnement.
    Je disais ce que m’inspire le terme « parasite » pour parler de l’homme, et je dirais la même chose de « cancer ». Le sens de l’humour est signe de bonne santé mentale, dit-on… moi je veux bien. Mais on dit aussi qu’on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui. Moi j’aime bien la rigolade. Personnellement je dis souvent que ce qui caractérise l’homme c’est sa bêtise (connerie), or Socrate est un homme, donc Socrate est un … Bref, j’en connais des tas qui n’aiment pas être pris pour des cons. Tant pis pour eux !

    J’aime beaucoup Hubert Reeves, ainsi que sa spiritualité.
    Je suis d’accord avec l’adjectif « néfaste » pour qualifier notre espèce. Mais je ne le suis pas lorsqu’il dit  » une espèce déjà en mesure d’exterminer la vie sur la Terre « , capable de  » la ramener à sa stérilité initiale …  »
    D’après moi, c’est encore là une preuve de notre grande vanité que de croire que l’homme pourrait faire disparaître toute trace de vie de notre planète. J’ai dit hier que la vie (la Vie) était pour moi un grand mystère (Mystère). Hubert Reeves met lui aussi une majuscule à « Nature ».
    Seulement Hubert Reeves pensait ça en 1990 (dans son livre « Malicorne »), et il n’était pas le seul. Mais je pense que depuis il a fait du chemin. Aujourd’hui il affirme que la vie va continuer sur Terre, il ne se fait aucun souci pour les termites… (vous n’aimez pas les termites ?)
    Il faut que je lise son livre  » L’avenir de la vie sur Terre  » paru en 2012 .

  2. @ Michel C
    Le terme « parasite » (en titre) s’applique à une espèce, la notre, qui est hétérotrophe, se nourrissant directement ou indirectement des plantes, comme des parasites. Le terme est à la fois réaliste et humoristique. Hubert Reeves est beaucoup plus incisif que nous : « Notre planète est infestée d’êtres humains qui semblent décidés à saboter l’admirable harmonie de la nature. Ils pourraient bien la ramener à sa stérilité initiale…. La Nature a mis au monde une espèce néfaste capable de neutraliser les instincts régulatoires qui assuraient la pérennité de la vie terrestre, une espèce déjà en mesure d’exterminer la vie sur la Terre ». (Malicorne, Éd. du Seuil. 1990)
    D’autres peuvent parler des humains comme d’un cancer qui étend ses métastases. Ne poussons pas des cris de vierges effarouchées à propos de ces images, notre espèce est vraiment terrible à la fois pour les autres espèces, pour la nature en général et même au sein de l’espèce humaine. Heureusement qu’il y a encore des personnes qui réfléchissent et cherchent la voie de la sagesse…

  3. Bonjour Didier Barthès et bonne année.

    Je connais un tout petit peu l’hypothèse Gaïa, mais je n’ai jamais rien lu de James Lovelock. Toutefois je ne doute pas que ce personnage soit intéressant, comme tant d’autres. Hélas nos journées ne font que 24 heures…
    Quand je parlais de cette anthropomorphisation ne notre planète, je pensais seulement à ces gens qui lui parlent, l’écoutent, la plaignent, la prie… ces gens qui ont divinisé la Nature (Dame Nature), et parfois jusqu’au ridicule.

    Je pense que l’homme a un besoin de spiritualité. Ne serait-ce que pour mettre des réponses à des questions qui n’en auront jamais. Mais pourquoi veut-on absolument des réponses à tout ? Et surtout aujourd’hui et ici, alors que « Dieu est mort » depuis déjà plus d’un siècle (Nietzsche). En voilà une question intéressante ! en tous cas pour moi.
    Quoi qu’il en soit, cette spiritualité qui me semble ne servir qu’à combler un vide et donner un sens à ce qui peut-être n’en a aucun … peut prendre diverses formes.

    La vie joue un rôle primordial sur notre planète, les espèces dépendent les unes des autres, nous le savons. Nous savons qu’elle est présente sur Terre depuis quelques 3,7 milliards d’années… mais fallait-il déjà que les conditions soient réunies pour qu’elle « explose » comme elle l’a fait.
    La vie (la Vie) restera pour moi un grand mystère. Tout comme restera un grand mystère la cause de l’existence de Tout Ça. Les sciences continueront encore à nous en apprendre, mais je me suis fait une raison, je n’aurais jamais de réponses à ces questions, elles seront toujours là. Je me limite à contempler ce mystère (Mystère…) que je préfère ne pas nommer, sur lequel je me contente de tracer un superbe point d’interrogation. Face à lui je ne ressens aucune angoisse, je m’en accommode très bien. ( à chacun sa came !)
    Je pense que ma spiritualité se résume à ça.

  4. Bonjour Michel C (et très heureuse année à vous aussi bien sûr)

    Concernant Gaïa, je veux apporter une petite précision.

    L’anthropomorphisme que vous dénoncez dans le regard que certains portent sur la planète, ne me semblait vraiment présent dans le livre de James Lovelock qui a fait naitre et prospérer ce concept de Gaïa conçue comme une planète vivante.

    Ce que James Lovelock (si je l’ai bien compris) constatait, c’est qu’au cours des 3,8 derniers milliards d’années, la planète Terre avait maintenu (ou plutôt s’était maintenu sur la Terre) des conditions favorables à la vie A savoir entre autres : une pression atmosphérique minimum, un champ magnétique protégeant du vent solaire et des rayons cosmiques, une composition atmosphérique assurant la respiration et la protection contre les UV, et surtout bien sûr la présence durable d »eau liquide en grande quantité, le tout (c’est lié) dans le cadre d’une température compatible avec la vie (or cela en particulier correspond à une gamme très étroite de températures parmi celles que l’on peut trouver dans l’Univers).
    James Lovelock constatait également que la vie elle même avait (comme dans un cercle de rétroactions vertueux) participé à la perpétuation de ces conditions nécessaires à sa propre existence, comme si elle s’était défendue. Par exemple le taux de CO2 (qui est un Gaz à Effet de Serre) dans l’atmosphère a varié tout au long de l’Histoire de la planète et cela a utilement compensé les variations de l’ensoleillement. Au début le soleil et était beaucoup moins puissant mais les grandes quantités de CO2 permettait de maintenir une température agréable. Aujourd’hui le Soleil nous offre un rayonnement plus intense mais il y a moins de CO2 et cela maintient aussi des conditions favorables. Or, la vie joue un rôle déterminant dans la « gestion » des quantité de CO2 dans l’atmosphère (d’autre gaz sont aussi en cause il faut lire le livre de Lovelock il est vraiment bien fait et très complet).
    Lovelock constatait ces évolutions merveilleuse qui permettent notre existence mais il ne disait pas stricto sensu que la Terre était un être vivant ni bien entendu ne lui prêtait aucune intentionnalité. Ce qu’en ont fait certains lecteurs est bien sûr une autre affaire. L’anthropomorphisme n’est donc pas un reproche qu’on peut faire à Lovelock et pas non plus à l’ensemble de ses lecteurs.

  5. Bonjour
    Je n’aime pas du tout ce mot « parasite » pour parler des humains.

    Larousse nous dit : parasite.
    – Organisme animal ou végétal qui se nourrit strictement aux dépens d’un organisme hôte d’une espèce différente.
    – Personne qui vit dans l’oisiveté, aux dépens d’autrui ou de la société.

    Nous savons bien ce que sous-entend le second sens. On nous invite à penser qu’il y aurait des hommes ou des femmes qui n’apportent rien de positif à la société, et même pire, qu’il existe des inutiles qui ne devraient pas exister… bref pour être plus clair, il y aurait des êtres humains qui ne méritent pas de vivre.
    Il y aurait donc sur cette Terre d’un côté des gens productifs, utiles… et de l’autre des inutiles, des nuisibles, des parasites ! Et évidemment, celui ou ceux qui pense(nt) ainsi se rangent gentiment dans la famille des UTILES.
    Pour se guérir de ce genre de pensées négatives, il faudrait déjà réfléchir aux notions d’ UTILITÉ et de MÉRITE.

    Mais ici, l’auteur de l’article se range lui-même dans la famille des parasites.
    Il m’y met à moi aussi, et il y met tout le monde. De ce côté là, pas de jaloux !
    Tous dans le même panier ! Tous des parasites ! Tous pourris !
     » 7,44 milliards de parasites au 1er janvier 2017 !  » Tous ensemble, ouai ouai !!!

    Vous penserez peut-être que je force le trait… Réfléchissez donc !
    Selon cette philosophie l’espèce humaine serait donc un parasite qui vivrait « aux dépends d’un organisme hôte d’une espèce différente… »
    Et quel serait alors cet organisme hôte ? Ah oui ! je devine …
    Il s’agit certainement de « Notre Mère », appelée parfois aussi « Gaïa »… bref de cette « chose » que certains qui ne manquent pas d’imagination entendent respirer, pleurer, souffrir, agoniser… Comme si notre planète se souciait de nous, comme si l’homme allait l’empêcher de tourner…
    Mais d’où nous vient ce besoin d’anthropomorphiser notre planète ?
    Mais à ce moment là, tout ce qui vit sur Terre devrait être logé à la même enseigne… tous des parasites de cette bonne brave « bête » !
    Pourquoi alors cette haine de l’Homme ?

  6. Bonsoir et bonne année monsieur Barthès,

    Si ce ne fut qu’une grosse maladresse de langage et que l’article ne sous-entendit aucunement que l’ONU méritât une quelconque confiance, alors tant mieux.

    Cette confusion est dommage, car il suffirait de remplacer la phrase « Elle valide par contre les réajustements à la hausse régulièrement réalisés depuis quelques années par des organismes dignes de confiance tels l’INED ou l’ONU » par « Elle valide par contre les réajustements à la hausse régulièrement réalisés depuis quelques années par des organismes tels que l’INED et l’ONU » pour que le bénéfice du doute permît de présumer que cette article fût neutre.

  7. Didier Barthès

    Bonjour Invité 2018 (et Bonne Année)
    Je crois que l’article faisait référence au fait que l’ONU avait les moyens de faire ses propres statistiques démographiques et ne se contentait pas de reprendre celles des autres ou d’estimer les choses au feeling comme le font sans doute certains compteurs. Il y a certainement des démographes compétents qui travaillent pour l’ONU. Il ne s’agissait pas bien sûr d’un jugement global sur cet organisme.

  8. Rectification : l’ONU n’est absolument pas digne de confiance.

    Elle dit vrai quand en révélant que la catastrophe démographique est pire que ce que laisse entendre les ultra-optimiste, mais cela ne change rien au fait qu’elle ne mérite pas un tel satisfecit.

  9. Rectification : l’ONU n’est absolument pas digne de confiance.

    Elle dit vrai quand en révélant que la catastrophe démographique est pire que ce que laisse entendre les ultra-optimiste, mais cela ne change rien au fait qu’elle ne mérite pas un tel satisfecit.

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