8 milliards d’humains, le début de la fin

Face à l’urgence écologique, une question ressurgit  : sommes-nous trop nombreux  ? Pour le biologiste Gilles Bœuf ­ et le démographe Hervé Le Bras, c’est un moyen commode, pour les pays du Nord, de ne pas remettre en cause leur mode de vie. Cet élément de langage qui oppose pouvoir d’achat et fécondité est un mensonge éhonté : aucun malthusien ne fait l’impasse sur la nécessaire.décroissance économique. Il n’empêche que la démographie est toujours un multiplicateur des menaces ! Il suffit d’ailleurs de lire ces deux auteurs pour en déduire qu’on a toutes les raisons d’être inquiets face à la question démographique.

Lire aussi, Dix milliards de terriens, ce n’est vraiment pas humain

Hervé Le Bras : En janvier 1960, le magazine américain Time titre « That Population Explosion », et l’idée commence alors à s’imposer.

Gilles Bœuf : Selon un article publié dans Science il y a quelques années, il y a 12 000 ans (quand l’humain invente l’agriculture), on comptait environ 5 millions d’individus sur Terre. Si l’on fait la somme de ces humains et de leurs animaux domestiques, cela représente à peu près 0,1 % de l’ensemble de la biomasse que constituent les 5 000 espèces de mammifères. Aujourd’hui, c’est 90 % ! Et la biomasse que représente le milliard et demi de vaches que nous élevons, sachant qu’une vache pèse bien plus que cinq humains, excède la biomasse des 7,5 milliards d’humains vivant sur la planète…

H.L.B. : Les Iraniens en sont à 1,7 enfant par femme. Rien à voir avec le Niger, actuellement le pays ayant la plus forte fécondité avec 7,5 enfants par femme.

G.B. : Dans les pays où la pression démographique est trop forte, la réponse passe par l’éducation des jeunes filles. Ce qui demande une volonté politique, des moyens et du temps. De fait, le gouvernement du Niger est actuellement incapable de faire face.

H.L.B. : Au Nord de l’Afrique, c’est le Sahel. Et là, le problème est immense. Du Sénégal jusqu’au Niger (sans compter le Tchad), il y a environ 65 millions d’habitants : au taux de fécondité actuel, ils seront 200 millions en 2050, 400 millions en 2100. Pour eux, la question de l’alimentation et de l’emploi va se poser très fortement.

G.B. : Pourra-t-on nourrir 10 milliards d’individus ? En termes de production globale, oui. Mais on se heurte à un gigantesque problème, celui de la distribution.

H.L.B. : La moitié de la production actuelle de céréales est destinée à des animaux domestiques. Or, pour récupérer une calorie de viande ou de lait, il faut donner quatre calories végétales à un poulet, dix à une vache…Pourra-t-on produire demain autant de nourriture qu’aujourd’hui, alors que les océans s’acidifient, que les pollutions dégradent les écosystèmes, que le changement climatique est en route ?

G.B. : D’autant que le changement climatique touchera de plein fouet cette région intertropicale. On y est déjà : l’assèchement du lac Tchad, principale source d’eau potable en Centrafrique, est une catastrophe sociale monstrueuse pour les quatre pays qui en dépendent – Niger, Tchad, Cameroun et Nigeria. La seule solution pour enrayer cette évolution, c’est d’arrêter la déforestation. L’association de la sécheresse et de la disparition des forêts est la première cause des problèmes dans plusieurs régions du monde. Or la forêt garantit la pluie (par évapotranspiration des arbres), sans laquelle il ne peut par ailleurs pas y avoir d’agriculture. Faute de quoi les habitants de ces régions migrent vers les villes – où ils ne trouvent pas de travail.

H.L.B. : Un autre phénomène complique encore les choses : la guerre. Quels sont les pays d’Asie qui ont la plus forte fécondité ? L’Afghanistan (5,3 enfants par femme), suivi de l’Irak (4,6), du Yémen (4,4), de la Palestine (4,3) et du Pakistan (3,7). En Afrique, c’est d’abord le Niger, puis la Somalie, le Mali, la RDC, le Tchad… Or, tous ces pays connaissent une grande instabilité politique, voire des conflits. Comment implanter une politique de régulation des naissances dans un pays en guerre ? Il y a là un cercle vicieux, car une croissance démographique trop rapide est un facteur de déstabilisation propice aux conflits. Géographiquement, les zones de conflit coïncident de plus en plus avec celles où la démographie est la plus forte, et les deux facteurs font système.

G.B. : S’y ajoute la question du changement climatique. Il y a d’étroites relations entre l’écologie et la géopolitique d’une région. La guerre de Syrie intervient en 2011, après les douze pires années de sécheresse du Croissant fertile depuis trois siècles : ce n’est pas une coïncidence.

H.L.B. : A l’échelle mondiale, il y a eu à partir des années 1970 une extraordinaire baisse de la mortalité après 60 ans – ce qui participe à la croissance de la population. Revenons au contrôle des naissances. Pour que celui-ci soit efficace, il faut que les changements soient consentis et les filles éduquées. Mais il y a des pays où le poids de la tradition, musulmane notamment, s’y oppose fermement… Des groupes religieux luttent contre le contrôle des naissances, ils cherchent aussi à empêcher l’éducation des filles. Le nom du mouvement terroriste Boko Haram vient des mots book et haram et signifie « livres interdits ». La religion musulmane n’est pas seule en cause. En Haïti, où la fécondité est une des plus fortes d’Amérique du Sud, c’est la religion catholique qui est aux manettes.

G.B. : La question démographique doit être posée, mais la population sert d’excuse ou de masque à d’autres problèmes. On brandit la menace de 10 milliards d’humains, mais ce qui importe pour un avenir meilleur, c’est de savoir qui émet le plus de pollution, de contrôler ce phénomène, et de parvenir à une meilleure distribution des ressources.

Quelques contributions suite à cet exposé de 2017 :

PIERRE-REMI ALAIN : Les bactéries commencent à attaquer la boîte de pétri… Bactérie en chef insiste, « il faut nous multiplier encore, la croissance, la croissance » !! Avant d’arrêter de manger de la viande, il faudrait drastiquement revoir les politiques de natalité.

Jogg : le biologiste Gilles Boeuf doit savoir mieux que quiconque, qu’en ajoutant successivement des rats dans un aquarium, quand la densité augmente, l’agressivité s’accroît jusqu’à ce qu’ils s’entre-tuent. Avec 10 milliards d’habitants, la Terre va devenir une poudrière avec des conflits majeurs…

PIERRE -MARIE MURAZ : Curieux qu’un démographe et surtout un biologiste ne parle pas de l’allure de la courbe de la démographie depuis 1800, cette courbe a une allure exponentielle ! … c’est pourtant un modèle connu, qui rappelle l’allure de la croissance des tumeurs … 1800 : 1 Milliard … 1900, 1.7 … 1950, 2.5 … 2017, 7 Milliards … Quant aux guerres, in fine leur conséquence sur la démographie, mondiale, c’est peanuts .

Ma tzu : Á l´époque de Jésus, on était 130 millions, sur la planète parait-il. Au début des années 60, la population de l´Egypte était de 28 millions d´âmes, le Nigeria 48 millions, et Dutronc chantait: » 700 millions de chinois… » Aujourd’hui, l´Égypte a 97 millions, le Nigeria 190 millions, la Chine 1,4 milliards.

Yves : Tout cela a-t-il encore grande importance ? La seule étude sérieuse à ce sujet était « limits to growth » en 72, et il a depuis été validé que nous sommes parfaitement dans les clous du scénarios « standard », c’est à dire cela : https://gailtheactuary.files.wordpress.com/2011/10/limits-to-growth-forecast.png

Jog : Avec 10 milliards d’humains, dont 4 d’Africains, l’équation IPAT de Ehrlich est intenable. En 2100, l’Afrique sera désertique et demandera à l’Europe de s’occuper des 2 milliards d’enfants quelle ne pourra pas nourrir. La réduction du train de vie des pays du Nord ne pourra compenser la montée des pays émergents comme la Chine ou l’Inde. C’est une histoire qui va mal finir…

Lire, IPAT, soit I = P x A x T, désastre en vue

Démographie Responsable : Entretien fort étonnant où les deux intervenants listent toute une série de problèmes actuels et de risques futurs liés à la démographie galopante… mais où au final ils tirent comme conclusion qu’il n’y a pas trop à s’inquiéter. Quant à cette pseudo évidence, répétée en boucle, d’une meilleure distribution des richesses, si c’est une excellente chose sur le plan moral, ça ne résoudra en rien la crise écologique bien au contraire, puisque cela fera grimper en flèche la consommation.

15 réflexions sur “8 milliards d’humains, le début de la fin”

  1. Michel devrait LIRE cet article = « Un tiers de la population africaine privée d’eau potable : quelles solutions structurelles ? » sur 3w notre planete . info

    La situation est déjà insoutenable pour les approvisionnements d’eau en Afrique avec 1 milliard d’habitants, alors il faudra que Michel nous explique comment il compte approvisionner en eau 2,3 ou 4 milliards d’africains à venir ? Ça fait pourtant des milliers de fois que je lui pose la question ici, mais il nous a jamais apporté de réponses réalistes jusqu’à aujourd’hui. En vérité, il a toujours esquiver la question !

    1. Je cite Michel (voir plus bas) = « Moi je la mets d’abord dans les besoins tout en bas de la pyramide, avec l’air, la bouffe, le sommeil et le reste.  »

      Vous noterez que Michel n’a pas inclus l’eau dans sa pyramide maçonnique …. Pourtant l’eau est le premier et le plus grand des besoins essentiels ! Je ne saurais dire si Michel dort trop ou pas assez, mais il est certain qu’il nous endort avec ses discours soporifiques ! En tout cas, les nuits ne lui portent jamais conseil pour approvisionner en eau la population…

    2. il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

      – « L’OMS déclare qu’une personne a besoin de 50 litres d’eau par jour. […] L’Afrique est sujette à un paradoxe, son potentiel hydraulique est grand, mais son exploitation est complexe. »
      ( La difficulté d’accès à l’eau potable en Afrique – 9 mai 2020 sur edillia.com )

      – « Accès à l’Eau, des solutions existent. Tous les problèmes sont techniquement solvables et proviennent de fait de modes de gestion parfois inadaptés et du manque de financements. Les trois piliers de la solution aux problèmes de l’eau en Afrique résident dans la progressivité, la diversité et la solidarité. »
      ( L’eau en Afrique : Une source de problèmes – 6 octobre 2014 sur afrimag.net )

  2. « Pour le biologiste Gilles Bœuf ­ et le démographe Hervé Le Bras, c’est un moyen commode, pour les pays du Nord, de ne pas remettre en cause leur mode de vie »

    Ces deux là sont complétement à côté de la plaque ! Le corps biologique d’un africain a autant de besoins alimentaires que le corps biologiques d’un européen ! Alors 1 naissance = 1 nouveau consommateur de nourriture et 1 milliard de naissances = 1 milliard de nouveaux consommateurs de nourriture. Ils nous racontent bien des histoires à dormir debout, mais lorsque des pays sont souvent sujets à des famines et dépendent de l’aide international continuel pour les aides alimentaires, ça traduit bien l’état de surpopulation du pays ! Ce sont pas les européens qui empêchent les africains de cultiver et de procéder à l’élevage !

    1. Après évidemment, dans les pays du nord on aura toujours besoin de plus de ressources que le sud pour obtenir le même train de vie ! Exemples, il est évident qu’on dépense plus d’énergie que le sud pour se chauffer ! Ou alors on a besoin de plus de vêtements dans le nord que dans le sud, d’abord par l’alternance des saisons, on ne va pas porter une grosse doudoune en été, de même qu’on ne va pas rester en tee shirt l’hiver. Ensuite, on a besoin de plus de couches de vêtements pour lutter contre le froid ! De même, à cause du froid, de la pluie et du vent, la population voudra se déplacer plus souvent que le sud par des moyens motorisés, y compris pour des courts trajets ! D’ailleurs en montagne, je ne crois pas que les savoyards aient envie de se déplacer à pied en hiver pour se rendre au boulot quotidiennement…

    2. Rappelons que les premières civilisations les plus développées sont d’abord apparues et ont prospéré sur le pourtour méditerranée, ou plus exactement situées sur la bande de l’équateur pour inclure l’Asie. Il aura tout de même fallu l’apparition et la maîtrise du feu pour que les humains s’étendent sur le nord de manière massive. La sédentarisation et l’expansion au nord n’a été permis que grâce au feu ! Soit de l’énergie qu’il fallait brûler pour mieux survivre et vivre plus longtemps… Mais on a longtemps coupé du bois avant de passer au charbon… Alors oui mécaniquement on dépensera toujours plus d’énergie au nord de la Terre, ce n’est pas une injustice qui a été souhaitée, mais une injustice contrainte par le climat froid !

    3. Néanmoins dans le sud, si la population africaine parvient à 4 milliards d’ici 2100, du moins c’est la projection démographique selon le rythme des naissances actuelles, à mon avis ce sera le grand crash bien avant d’atteindre ce nombre. Mais même à 2 ou 3 milliards d’africains, avec le stress hydrique de la plupart des pays d’Afrique, il me semble logique que les africains vont avoir besoin d’énormément d’énergie pour désaliniser l’eau de mer ! Mais cramer du pétrole ou gaz pour le convertir en électricité, puis convertir cette électricité en eau potable, pensez vous que ce sera soutenable durablement ? Surtout sans utiliser le nucléaire ? (nucléaire que l’extrême gauche diabolise en France) … A mon avis, les vrais heures sombres de notre histoire ne se situent pas dans le passé, mais dans l’avenir à venir, et ça de manière de plus en plus imminente !

    4. – « Ces deux là sont complétement à côté de la plaque ! Le corps biologique d’un africain a autant de besoins alimentaires que le corps biologiques d’un européen ! Alors 1 naissance = 1 nouveau consommateur de nourriture et 1 milliard de naissances [etc.] »

      Déjà, si ces deux là sont à côté de la plaque, alors toi t’es où ? Décidément tu as vraiment du mal avec cette pyramide de Maslow. Mais je garde espoir ça va venir, tu es de ceux qui comprennent vite. Faut juste leur expliquer longtemps.
      Déjà t’as compris qu’1 naissance ça ne fait plus 1 consommateur tout court, ou tout con, mais 1 consommateur de nourriture, nuance !
      C’est bien, on avance on avance.

    5. Suite. Michel C

      Maintenant faut voir où tu mets la flotte. Seulement dans le pastis et les camions-citernes ? Moi je la mets d’abord dans les besoins tout en bas de la pyramide, avec l’air, la bouffe, le sommeil et le reste. Justement, en parlant du sommeil, toi par exemple, combien penses-tu en avoir besoin ? Autant, plus ou alors moins que moi par exemple ?
      Moi à 2H du mat je pionce. Revenons à la flotte, as-tu idée de ce que consomme par jour un africain… comparé aux autres ? Bien sûr il y a africain ET africain, comme il y a français Et français, andouille ET andouille… et misère ET misère etc.

      – « Après évidemment, dans les pays du nord on aura toujours besoin de plus de ressources que le sud pour obtenir le même train de vie ! Exemples, il est évident qu’on dépense plus d’énergie que le sud pour se chauffer ! » (Janco Bis)

      Et il est tout aussi évident qu’on dépense plus d’énergie que le sud pour se rafraichir.
      Misère misère.

      1. Tu oublies sciemment et tu zappes les couches de vêtements qui ne sont pas les mêmes au nord et sud ! En outre, les déplacements motorisés, c’est moins compliqué de faire des trajets courts lorsqu’il fait chaud que froid ! Ce qui explique que les européens utilisent énormément leur voiture pour des trajets courts au quotidien. Enfin à la montagne, la Savoie pour ne citer qu’un exemple, ben les habitants utiliseront toujours des moyens motorisés.

        Dans tous les cas, il n’y aura jamais assez d’énergie pour désaliniser l’eau de mer pour 2,3 ou 4 milliards d’africains c’est certain ! On n’y arrive déjà pas suffisamment pour 1 milliard d’habitants !

      2. Sinon, tu oublies un autre point essentiel ! En effet, il y a 2 problèmes majeurs à traiter pour les pays du sud, il y a =
        1/ L’énergie nécessaire pour la production d’eau potable par désalinisation
        2/ L’énergie nécessaire pour le traitement des eaux usées par des stations d’épuration

        Il est évident, qu’il n’y aura jamais assez d’énergie pour traiter les 2 problèmes ! Surtout pour 2,3 ou 4 milliards d’habitants en Afrique, puisqu’on n’y arrive déjà pas pour 1 milliard !

        D’autant que ce n’est pas un système durable ! Par exemple, en Arabie saoudite, ils brûlent du pétrole pour produire de l’électricité, ensuite avec l’électricité ils désalinisent l’eau de mer ! En gros il faut du pétrole pour désaliniser l’eau de mer ! Mais lorsqu’il n’y aura plus de pétrole, ils feront comment ?

      3. Parti d'en rire

        T’as raison, pour les déplacements en bagnole du côté de chez «nous».
        J’ai connu l’époque où les gamins allaient à l’école à pied, les plus grands à vélo, on aller bosser à vélo, certains faisaient parfois 50 km ou plus par jour, qu’il pleuve ou qu’il vente, ou qu’il neige. C’était l’époque où il n’y avait qu’1 bagnole par foyer, quand il y avait une bagnole, c’était bien sûr la Préhistoire. Et bien sûr le climat était beaucoup plus doux qu’aujourd’hui.
        Pour les couches de vêtements t’as encore raison, à cette époque les fringues étaient certes moins performantes qu’aujourd’hui (Goretex? Polaires ?) mais qu’est-ce qu’elles étaient solides ! Elles passaient de l’un à l’autre, ne se démodaient jamais, on n’en voyait jamais la fin. Pour les Savoyards t’as toujours raison.
        Et pour tout d’ailleurs. Finalement t’es un drôle de cas. T’es le Champion.

      4. En résumé tu proposes de vivre la misère de manière consentie ! Mais ça n’arrivera jamais, tant qu’il y aura de l’énergie disponible ! Ton programme personne n’en voudra ! Pas même les écolos chez les verts ! Déjà que Nicolas Hulot a du mal à renoncer à son parc de 10 voitures…. GROS LOL !

      5. Misère misère

        D’abord je ne propose rien, je ne suis pas en campagne, je n’en ai rien à foot de Hulot, des Verts et des autres. Je regarde seulement quelques décennies en arrière (comme tu sais je suis un gaucho) et je me dis que si on était capable de survivre sans tout le bordel qu’on a aujourd’hui, de se payer du bon temps et en même temps… alors je ne vois pas pourquoi ça serait maintenant impossible. Et puis si c’est ça que t’appelles la misère, alors je ne peux plus rien pour toi.

      6. Pourquoi on ne peut pas faire comme avant ? Parce que c’est plus dure de retirer un joujou à un enfant que de lui donner ! Et oui, les gens ne sont plus habitués à faire sans joujou technologique….

Les commentaires sont fermés.