François Olivennes, spécialiste de la PMA ( procréation médicalement assistée) est aussi un spécialiste des tribunes dans LE MONDE, ainsi le 23.06.2021, le 09.03.2021, le 18.12.2020, le 31.03.2020, etc. Est-ce un hasard si le frère de François, Denis Olivennes, a pris la direction en France des médias de Kretinsky en 2019 ? Ou bien la direction du MONDE a-t-elle a une passion pour le désir d’enfant même quand on ne peut pas en avoir ? D’autres questions se posent. La stérilité n’est-elle pas une donnée de la nature et, si le désir d’enfant est là, pourquoi ne pas adopter ? Le débat est ouvert.
Le 9.02.2023, ce n’est pas une tribune, mais un entretien complaisant de Vanessa Schneider avec François Olivennes. « J’ai toujours raffolé des bébés » :
« Après six années de médecine, j’ai eu le coup de foudre pour la gynécologie. Ce qui me plaisait, c’est que les patients n’étaient pas malades. Les naissances, c’est joyeux. J’avais envie d’avoir des enfants dès l’âge de 18 ans. J’ai eu une petite amie qui est tombée enceinte et, comme elle était beaucoup plus intelligente que moi, elle m’a dit : « On ne le garde pas. » C’était elle qui avait raison bien sûr, mais sur le moment je n’ai tellement pas supporté cette idée que je l’ai quittée.J ’ai toujours raffolé des bébés. Ce qui me rend si empathique avec les couples infertiles, c’est que j’aurais été très très malheureux de ne pas avoir d’enfants. J’ai adoré m’occuper des miens. C’est toujours compliqué d’annoncer à quelqu’un qu’il n’y a aucune chance ou qu’il faut arrêter d’essayer. Il m’arrive encore d’avoir les larmes aux yeux quand je suis face à des gens effondrés car on finit par partager leur désir d’enfant. Mais nous sommes parfois confrontés à des projets délirants, comme cet homme de 84 ans qui est venu me voir avec un projet d’enfant. L’enfant n’est pas un droit absolu et nous avons une loi en France qui fixe des règles. Je pense cependant que certains sont tentés d’établir des critères qui me semblent dangereux, tels que les conditions de ressources.Il reste heureusement des satisfactions immenses : recevoir un test de grossesse positif, c’est un grand bonheur, il y a quelque chose de jouissif à réussir. Chaque faire-part ou photo envoyée me fait bondir de joie ».
Lire, Infertilité volontaire… ou subie
Nos articles antérieurs sur ce blog biosphere
Février 2021 : PMA, ce n’est pas l’affaire du siècle !
Le Sénat a rejeté [dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 février 2021] la possibilité des couples de femmes homosexuelles et des femmes seules d’accéder à la procréation médicalement assistée (PMA). Le gynécologue obstétricien François Olivennes défend son gagne-pain : « Certains de nos élus restent ratatinés dans leurs certitudes vieillottes. La composition du Sénat, avec seulement 30 % de femmes et un âge moyen de 61 ans, explique peut-être cette décision incompréhensible… Depuis quatre-vingts ans, les groupes conservateurs, l’Eglise catholique en tête, s’opposent à toutes les avancées scientifiques dans le domaine de la procréation… L’Eglise catholique refuse toujours le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) qu’elle qualifie d’« eugéniste », alors que cette technique permet d’éviter que des couples aient des enfants atteints de mucoviscidose… On ne peut que souhaiter que la liberté l’emporte sur l’intolérance, et que ces femmes puissent enfin arrêter d’aller à l’étranger pour bénéficier à prix d’or de la PMA interdite en France. Ces opposants dénient à des individus le droit d’avoir un enfant, désir humain universellement partagé, au nom de postulats moralisateurs dénués de toute preuve scientifique. »
Michel SOURROUILLE (10/02/2021 – 22h38) : La procréation médicalement assistée est une technologie systémique, cloisonnée, réalisable uniquement dans une société complexe. Elle n’est pas durable parce qu’elle repose sur des moyens médicaux importants, liés à un taux d’échec non négligeable, et donc seulement à la portée de couples riches ou pris en charge par le reste d’une société très développée. Ce n’est pas ce type de société que l’écologie désire. La PMA ne devrait pas être à l’ordre du jour d’une société consciente des limites de la technique et de la convivialité nécessaire entre ses membres. En toutes choses, il faut savoir raison garder, c’est-à-dire respecter les limites que nous donnent la nature. Et si on éprouve absolument le besoin d’avoir un enfant, l’adoption d’un enfant déjà fait est à disposition des femmes et des hommes en détresse.
françois olivennes (11/02/2021 – 10h52) : Monsieur, contrairement a ce que vous dites la PMA ne concernent pas que les pays riches. Il y a des centres en Inde, en Chine, en Afrique et partout dans le monde car le désir d’enfant est le même partout et pour tous les couples riches ou pauvres Contrairement a ce que vous dites adopter un enfant n’est pas simple et n’est pas équivalent a faire en un enfant. Si l’on « respectait la nature » notre espérance de vie serait de 50 ans… car la médecine passe sa vie à aller contre nature. Le type d’écologie (sic?) que vous semblez souhaiter, n’est pas la société que souhaite beaucoup de gens et en tout cas pas moi !
Février 2014. Est-ce vraiment rétrograde que d’accepter sa stérilité ?
François Olivennes, spécialiste des traitements de l’infertilité, milite dans les médias* pour la fécondation in vitro (FIV), le don d’ovocytes, la possibilité généralisée pour les femmes de congeler leurs ovocytes et l’AMP (assistance médicale à la procréation) pour les femmes seules. Il se croit donc respectueux du désir d’enfant à tout prix. Être contre son avis, c’est vouloir que
« Notre pays reste un petit village gaulois campé sur ses positions rétrogrades mais surtout hypocrites, car des milliers de femmes se rendent à l’étranger, parfois à une heure de Paris, pour bénéficier de ces techniques ».
commentaires sur lemonde.fr
Hadrien : Taxer la France de rétrograde et hostile aux femmes stériles pour défendre sa boutique me semble misérable, et on se demande ce qu’un article de ce niveau fait dans les débats du Monde. Des personnes qu’on ne peut soupçonner d’intégrisme ou d’étroitesse d’esprit débattent depuis des années de la légitimité de la science à imposer ses progrès sans réflexion éthique et des enjeux pour notre société. On ne peut balayer tout cela de son mépris tout en se plaignant d’un « débat minimal » !
Jacques Louys : Croire que le « désir » va être satisfait par son objet, ici avoir un enfant, est un leurre éternel…
Chandernagor : Autant je suis fermement attaché aux droits des enfants, autant je suis réservé sur le droit « À l’enfant ». Cela mérite discussion et débats. La stérilité ne tue pas, que je sache.
Shakleton : Le désir d’enfant travesti en dû est une pure construction sociale. Il n’y a strictement aucun argument qui fait de la PMA une nécessité, sauf la pression sociale, le désir de normalité absolue. Pourquoi devrait-on financer un mythe social ? A choisir, je préfère que l’argent de la Sécu aille à ceux qui en ont vraiment besoin … Mettez une femme en mal d’enfant en face de quelqu’un de trop pauvre pour se payer une correction visuelle et qui y a laissé son travail : qui a priorité ? Avec une FIV, on finance combien de prothèses auditives et de lunettes ?
Gbouvier : François Olivennes semble ignorer la différence entre ce que l’Humanité sait faire et ce que l’Humanité s’honore de faire. Et là, c’est moi qui ait peur. Il faudrait qu’il sorte un peu de son petit monde, ce petit docteur. Tout ne tourne pas autour de son petit business ! Un mec stérile et qui aime ça : non, je veux pas être père-porteur, bien que ce soit mon droit.
La murène : Les femmes ne sont pas que des reproductrices, elles doivent pouvoir se réaliser autrement qu’en faisant des enfants.
Yoyo : Pourquoi avoir un enfant ?
– « En toutes choses, il faut savoir raison garder, c’est-à-dire respecter les limites […]
Modération à Michel C
Bien dit pour une fois !
Suite à l’agressivité dont vous faites régulièrement preuve à l’égard de ce blog
vos commentaires sont soumis à lecture préalable avant parution.
Nous rappelons que sur notre blog,
tout écologiste peut donner directement son point de vue
pour améliorer notre intelligence collective…
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