Fonds des Nations Unies pour la population, surpopulation ne veut pas connaître ! Son rapport 2023 pose le problème entre deux lignes : Selon une enquête YouGov à laquelle ont participé près de 8 000 personnes dans huit pays (le Brésil, l’Égypte, les États-Unis, la France, la Hongrie, l’Inde, le Japon et le Nigeria), l’opinion prédominante considère que la population mondiale est aujourd’hui trop importante.
Mais ce n’est pas son avis, voici toutes les conneries qu’il débite.
Le problème des discours sur la « surpopulation »
Selon certains commentateurs et commentatrices, notre monde serait « submergé », au bord de l’explosion. Des responsables politiques, des expert(e)s des médias et même certain(e)s universitaires affirment que les problèmes internationaux comme l’instabilité économique, le changement climatique et les guerres liées aux ressources sont imputables à la surpopulation, laquelle créerait un excès de demande pour une offre insuffisante. Leurs discours brossent le tableau d’une natalité irrépressible et hors de contrôle, pointant généralement du doigt les communautés pauvres et marginalisées, depuis longtemps accusées de procréer à outrance alors que ce sont les moins responsables de problèmes tels que la destruction de l’environnement. Ces discours, qui simplifient à l’extrême des questions complexes, sont réellement néfastes.
– Ils présentent la survie de l’humanité comme un problème plutôt qu’une réussite.
– Ils détournent l’attention des vrais enjeux urgents auxquels nous sommes confrontés et nous empêchent de demander des comptes aux personnes responsables.
– Ils laissent entendre qu’il faudrait neutraliser la liberté de choix des femmes en matière de procréation pour résoudre le problème de la « surpopulation ».
Or l’augmentation attendue de la population mondiale d’ici 2050 sera due en majorité à la dynamique de la croissance passée. Autrement dit, les nouvelles mesures que pourraient prendre les gouvernements pour réduire la fécondité ne parviendraient guère à ralentir cette évolution d’ici là.
…La moitié des émissions de carbone sont produites par les 10 % d’individus les plus riches du monde. On aurait donc tort de confondre l’augmentation des émissions avec la croissance démographique.
…La conséquence la plus préoccupante des discours sur la « surpopulation » est sans doute que rejeter la responsabilité des problèmes mondiaux sur la croissance d’une population donnée revient à insinuer que la vie de certains individus serait plus importante que celle d’autres ; que certaines personnes mériteraient de survivre et de procréer, mais pas d’autres.
…L’histoire nous enseigne que ce raisonnement peut nous conduire sur une pente dangereuse.
…Il décourage en outre l’action politique, puisqu’il invite les citoyen(ne)s à déplorer une surpopulation perçue comme « inévitable » et à abandonner l’optimisme nécessaire au changement.
Rien ne nous oblige à adhérer aux discours selon lesquels le corps des femmes et leur liberté de choix en matière de procréation seraient à la fois la cause de la « surpopulation » et la solution à ce problème. Au contraire, nous pouvons insister sur l’importance de nos choix individuels et aborder la question sous l’angle de la justice sexuelle et reproductive en favorisant toutes les formes de progrès humains. Pour ce faire, il convient d’investir dans l’éducation, la santé, les énergies propres et abordables et l’égalité des genres plutôt que de s’efforcer de réduire le nombre d’habitant(e)s de la planète.
ECOLOGIE SANS FRONTIERE
11 juillet 2023 : Journée mondiale de la surpopulation. Depuis le passage aux 8 milliards, le 15 novembre 2022, l’espèce humaine s’est encore accrue de 50 millions d’individus !
Or, la famine n’est pas éradiquée, elle devrait frapper en 2023 plus de 4 % de la population mondiale. Surtout, la biodiversité s’effondre. La principale cause en est l’augmentation de la population humaine : déforestation et réduction de l’habitat animal, artificialisation des sols, surpêche…
Pour la France, nous réclamons l’arrêt immédiat des politiques natalistes, la restauration de la souveraineté alimentaire et la création de bio-régions autonomes.
(Communiqué de presse adressé à un certain nombre de médias (l’AFP, Le Monde, le Figaro, La Croix, le Parisien, Reporterre) à l’occasion du 11 juillet, sans le moindre résultat.
Stop le mélange des genres !
– 11 juillet : Journée mondiale de la POPULATION (nuance !)
Le thème retenu cette année est « libérer le pouvoir de l’égalité des sexes : faire entendre la voix des femmes et des filles pour libérer les possibilités infinies de notre monde ». ( Voir rapport UNFPA – FNUP 2023 )
– 8 mars : Journée Internationale pour les Droits des Femmes.
– 22 mai : Journée internationale de la biodiversité.
– 15 juin : Journée mondiale contre la faim.
– 5 décembre : Journée mondiale des sols.
Selon vos propres dires, Michel C.,
il faut donc que les femmes attendent le 8 mars pour qu’on parle égalité….
Le 11 juillet, c’est la fête du malthusianisme, rien d’autre …
En d’autres termes, il faut selon les objectifs de l’UNFPA
améliorer les moyens du planning familial,
ce qui est une tâche gigantesque
que certains s’acharnent à minimiser,
si ce n’est à ignorer ou pourfendre,
pour le plus grand plaisir des pro-life.
@ BIOSPHERE :
C’est fou ce besoin que vous avez de faire dire aux autres ce qu’ils ne disent pas.
Vous savez très bien ce que je pense de ces «grandes» journées.
Le 13 février c’est la journée mondiale du préservatif. De la radio et en même temps. Et c’est comme ça toute toute l’ânée !
– 11 juillet : Journée mondiale de la population !
– 15 juillet : Journée mondiale des compétences des jeunes
– 18 juillet : Journée internationale Nelson Mandela
– 20 juillet : Journée internationale de la Lune. Des échecs et en même temps !
Pour moi, le 11 juillet c’est la fête des Benoît, rien d’autre !
Pensée du jour : Pour Saint Benoît, le coucou chante aux bons endroits.
Fonds des nations unis pour la population !
Cette officine au service de la bien-pensance à la mode, au contraire de ses objectifs de planification familiale, se lance en 2023 dans une condamnation de tous ceux qui constatent objectivement la réalité de la « surpopulation ».
C’est donc une instance qui est devenue idéologiquement nataliste, pour un accroissement de la population, alors que notre nombre dépasse 8 milliards et, comme l’exprime les études scientifiques, outre-passe la capacité de charge de la planète Terre.
Qu’est-ce qui permet à Biosphère de dire que le FNUP serait en faveur de la surpopulation ? Qu’elle serait même une instance devenue idéologiquement nataliste, pour un accroissement de la population (sic) ? Là encore ce n’est que l’interprétation de Biosphère.
Là encore Biosphère ne retient que ce qui l’arrange, ce qui va dans son sens. Et toujours cette fichue vision binaire, si t’es pas POUR c’est que t’es CONTRE, choisis ton camp camarade !
Surpopulation OU … Dépopulation ?
Encore une fois, les choses ne sont pas si simples (simplistes et simplettes) que ça.
( à suivre )
– « Il peut être déconcertant de voir s’installer la crainte d’une « crise de dépopulation » alors que la population mondiale a plus que doublé en à peine 50 ans et que le taux de fécondité mondial reste supérieur au « seuil de renouvellement de la population » fixé à 2,1 enfants par femme. […]
Selon une enquête réalisée par YouGov auprès de quasiment 8 000 personnes dans huit pays (le Brésil, l’Égypte, les États-Unis, la France, la Hongrie, l’Inde, le Japon et le Nigéria), les hommes sont plus nombreux que les femmes à trouver la population de leur pays trop faible [etc. etc.] » ( UNFPA – FNUP 2023 )
Tiens donc … le FNUP serait-il en faveur de la dépopulation ? Serait-il même une officine malthusienne ? Non bien sûr. Comme chacun peut le voir cette officine analyse aussi bien les discours des POUR et des CONTRE.
Et invite les uns et les autres à changer de … discours.
– Le problème des discours sur la « surpopulation »
– Le problème des discours sur la « dépopulation »
Avec des guillemets sur les deux pour ne pas faire de jaloux.
Alors après ça c’est qui qui débite des conneries, hein ?
C’est Kiki bien sûr ! 🙂
Rappelons ce pour quoi le FNUP existe. L’Assemblée générale des Nations Unies avait décidé, par sa résolution 45/1216 (décembre 1990), de continuer à célébrer la Journée mondiale de la population pour renforcer la sensibilisation aux problèmes de population, y compris leurs relations avec l’environnement et le développement. Le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) milite en faveur de politiques de planification familiale. Il garantit aussi un approvisionnement constant et fiable de contraceptifs de qualité, contribue à renforcer les systèmes nationaux de santé et recueille des données en vue d’étayer ses interventions. Le Fonds assure également un leadership mondial sur l’amélioration de l’accès à la planification familiale.
Nous ne voyons aucune trace de ce pour quoi l’UNFPA existe dans ses déclarations en 2023.
Cette officine au service de la bien-pensance à la mode, au contraire de ses objectifs de planification familiale, se lance en 2023 dans une condamnation de tous ceux qui constatent objectivement la réalité de la « surpopulation ».
C’est donc une instance qui est devenue idéologiquement nataliste, pour un accroissement de la population, alors que notre nombre dépasse 8 milliards et, comme l’exprime les études scientifiques, la capacité de charge de la planète Terre face à notre surnombre.