notre Terre-mère Pachamama

Il y a des jours où nous sommes heureux : LeMonde fournit l’information que nous aimerions donner ! Ainsi la chronique d’Hervé Kempf « Pachamama » (27-28 décembre) mérite d’être diffusée à tous les internautes de notre Biosphère. Quelques extraits :

La mère nature semblait inépuisable, aujourd’hui les géologues parlent d’anthropocène. Ce n’est pas par la voie technique que nous trouverons la solution à la  crise écologique. Elle est une crise civilisationnelle qui appelle une analyse spirituelle. Evo Moralès, président de la Bolivie, milite pour la reconnaissance de Pachamama, nom de la Terre mère dans les cultures indigènes. La Terre, dit-il, ne peut pas être considérée comme une simple ressource naturelle, elle est la maison de tous les êtres vivants.

Pour guérir Mère Terre, continue Moralès, il est nécessaire de comprendre que sa maladie a un nom : le système capitaliste mondialisé. Il n’est pas suffisant de dire que le changement climatique est le résultat de l’activité humaine. Il est nécessaire de dire que c’est un système, une façon de penser et de sentir, une façon de produire la richesse et la pauvreté, un mode de « développement » qui nous conduisent au bord de l’abîme. Afin de préserver la planète, la vie, et l’espèce humaine, nous devons en finir avec le capitalisme.

Il est heureux de voir qu’un politique, Président d’un pays, a la même orientation spirituelle que les auteurs de ce blog. Il faut féliciter le journaliste qui relate les propos d’Evo Moralès. Le fait que LeMonde permette la critique du capitalisme et l’expression d’une philosophie de l’écologie témoigne peut-être qu’un autre monde est possible …

22 réflexions sur “notre Terre-mère Pachamama”

  1. erratum :

    Ce que je ne pratique pas, c’est le positivisme « comtiste », bien sûr.
    Et « eu égard à », c’est mieux que « eût égard à », bien sûr aussi.

    Désolé, encore une relecture miteuse.
    Jean-Gabriel Mahéo

  2. erratum :

    Ce que je ne pratique pas, c’est le positivisme « comtiste », bien sûr.
    Et « eu égard à », c’est mieux que « eût égard à », bien sûr aussi.

    Désolé, encore une relecture miteuse.
    Jean-Gabriel Mahéo

  3. @ léopard des neiges,

    Votre insistance m’étonne. je dis bien : “Mais le monde a une cause, des lois, un ordre et un but, et les ignorer coûte très cher”, mais cette phrase n’est pas qu’un produit d’une « lecture » humaniste du monde.
    Cette phrase, cette affirmation, est un peu le fondement du questionnement de l’individu conscient doué d’un peu de bon sens, de la société dans laquelle il vit, et de l’humanité en général.
    Et ces trois « individus », s’interrogeant ainsi sur la nature de leur relation au Monde, ne se contentent de tenter d’y « injecter du sens » : ils cherchent les moyens du perfectionnement de leur bonheur, de leur félicité.

    Si l’on regarde dans l’histoire du monde les réponses, les « lectures », qu’ont apportées les individus et les sociétés humaines à ce questionnement, l’on constate assez facilement que certaines sont mortes, ou se sont perdues, d’avoir fondées les leurs sur des axiomes erronés, tant sur la nature du monde que sur celle de l’homme.

    Tant que l’on est sur l’île de Laputa, n’importe quelle hypothèse se vaut, et l’on peut parler des heures des mérites comparés de tel système et telle idée, sans conséquence. Puis il faut bien un jour prouver ou infirmer ces hypothèses, ces idées, sous peine de passer pour un bavard inutile et coûteux.
    Prouver ou infirmer, dans le monde que je connais, c’est établir une expérience reproductible confirmant ou infirmant de manière décisive l’hypothèse d’origine. Pensez par exemple à Pasteur contre les tenants de la génération spontanée : la fiole ouverte de solution organique, vierge de toute vie depuis 1861, est toujours visible aux Arts-et-Métiers, je crois.

    Cette méthode vaut aussi pour la « philosophie politique », ou politique tout court : L’Histoire montre bien les résultats extraordinaires des différentes renaissances – qui sont des expériences reproductibles décisives – qui ont eu lieu dans plusieurs civilisations, en terme de perfectionnement du bonheur et de la félicité des peuples, (et s’étonne toujours devant les « réactions » à ces renaissances) ; de même, l’histoire montre aussi très bien les conséquences sinistres d’autres révolutions, d’autres expériences politique, qu’on ferait bien de ne pas reproduire.

    Je ne pratique pas le positivisme « contiste », et je ne crois pas que ce qui est nouveau est nécessairement mieux que ce que cela tente de remplacer. En l’occurrence, les théories matérialistes et empiristes qui sous-tendent les Lumières, le Libéralisme politique et le communisme, sont plus une réaction – assez violente – à la métaphysique de la Renaissance (Cuse, Képler, Bach, Leibniz, par ex.), qu’un développement des avancées révolutionnaires du Concile de Florence.
    De même, les « sciences humaines » du 20ième siècle n’ont pas encore fait le bilan des folies qu’elles ont admises, soutenues, et qu’elles perpétuent encore, comme l’a rappelé récemment le décès du vieux sorcier Levi-Strauss. Que n’entend-on pas encore aujourd’hui dans les facs et les universités ?
    De plus, on y acquiert, dans ces facs et ses universités, des réflexes langagiers pavloviens : par exemple, dès qu' »universel » apparaît, quelqu’un criera « impérialisme ».

    Enfin, étant bien convaincu qu’il n’existe qu’une seule race humaine, je ne vois pas comment admettre qu’il puisse se trouver quelque chose d’irréductible et de particulier à des civilisations non-occidentales : elles demeurent des créations de la psyché humaine, des fruits du libre arbitre, elles sont des tentatives de satisfaire à la soif de bonheur de tel ou tel peuple ;
    elles font partie en cela de l’expérience humaine universelle, et en tant que telles elles sont totalement réductibles les unes entre les autres, et toutes par rapport à la nôtre, et elles n’ont de particuliers que les raisons majeures de leurs réussites et de leurs échecs – eût égard à l’universelle recherche du bonheur, qui anime tous les hommes.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  4. @ léopard des neiges,

    Votre insistance m’étonne. je dis bien : “Mais le monde a une cause, des lois, un ordre et un but, et les ignorer coûte très cher”, mais cette phrase n’est pas qu’un produit d’une « lecture » humaniste du monde.
    Cette phrase, cette affirmation, est un peu le fondement du questionnement de l’individu conscient doué d’un peu de bon sens, de la société dans laquelle il vit, et de l’humanité en général.
    Et ces trois « individus », s’interrogeant ainsi sur la nature de leur relation au Monde, ne se contentent de tenter d’y « injecter du sens » : ils cherchent les moyens du perfectionnement de leur bonheur, de leur félicité.

    Si l’on regarde dans l’histoire du monde les réponses, les « lectures », qu’ont apportées les individus et les sociétés humaines à ce questionnement, l’on constate assez facilement que certaines sont mortes, ou se sont perdues, d’avoir fondées les leurs sur des axiomes erronés, tant sur la nature du monde que sur celle de l’homme.

    Tant que l’on est sur l’île de Laputa, n’importe quelle hypothèse se vaut, et l’on peut parler des heures des mérites comparés de tel système et telle idée, sans conséquence. Puis il faut bien un jour prouver ou infirmer ces hypothèses, ces idées, sous peine de passer pour un bavard inutile et coûteux.
    Prouver ou infirmer, dans le monde que je connais, c’est établir une expérience reproductible confirmant ou infirmant de manière décisive l’hypothèse d’origine. Pensez par exemple à Pasteur contre les tenants de la génération spontanée : la fiole ouverte de solution organique, vierge de toute vie depuis 1861, est toujours visible aux Arts-et-Métiers, je crois.

    Cette méthode vaut aussi pour la « philosophie politique », ou politique tout court : L’Histoire montre bien les résultats extraordinaires des différentes renaissances – qui sont des expériences reproductibles décisives – qui ont eu lieu dans plusieurs civilisations, en terme de perfectionnement du bonheur et de la félicité des peuples, (et s’étonne toujours devant les « réactions » à ces renaissances) ; de même, l’histoire montre aussi très bien les conséquences sinistres d’autres révolutions, d’autres expériences politique, qu’on ferait bien de ne pas reproduire.

    Je ne pratique pas le positivisme « contiste », et je ne crois pas que ce qui est nouveau est nécessairement mieux que ce que cela tente de remplacer. En l’occurrence, les théories matérialistes et empiristes qui sous-tendent les Lumières, le Libéralisme politique et le communisme, sont plus une réaction – assez violente – à la métaphysique de la Renaissance (Cuse, Képler, Bach, Leibniz, par ex.), qu’un développement des avancées révolutionnaires du Concile de Florence.
    De même, les « sciences humaines » du 20ième siècle n’ont pas encore fait le bilan des folies qu’elles ont admises, soutenues, et qu’elles perpétuent encore, comme l’a rappelé récemment le décès du vieux sorcier Levi-Strauss. Que n’entend-on pas encore aujourd’hui dans les facs et les universités ?
    De plus, on y acquiert, dans ces facs et ses universités, des réflexes langagiers pavloviens : par exemple, dès qu' »universel » apparaît, quelqu’un criera « impérialisme ».

    Enfin, étant bien convaincu qu’il n’existe qu’une seule race humaine, je ne vois pas comment admettre qu’il puisse se trouver quelque chose d’irréductible et de particulier à des civilisations non-occidentales : elles demeurent des créations de la psyché humaine, des fruits du libre arbitre, elles sont des tentatives de satisfaire à la soif de bonheur de tel ou tel peuple ;
    elles font partie en cela de l’expérience humaine universelle, et en tant que telles elles sont totalement réductibles les unes entre les autres, et toutes par rapport à la nôtre, et elles n’ont de particuliers que les raisons majeures de leurs réussites et de leurs échecs – eût égard à l’universelle recherche du bonheur, qui anime tous les hommes.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  5. Quant au discours de Morales, c’est toujours la même antienne des envieux, des jaloux et des paresseux. Si nous sommes pauvres, c’est la faute aux riches, taxons leur richesse et nous serons moins pauvres. Ce genre de discours n’a d’effet que sur les imbéciles qui n’ont rien retenu de l’histoire.

  6. Quant au discours de Morales, c’est toujours la même antienne des envieux, des jaloux et des paresseux. Si nous sommes pauvres, c’est la faute aux riches, taxons leur richesse et nous serons moins pauvres. Ce genre de discours n’a d’effet que sur les imbéciles qui n’ont rien retenu de l’histoire.

  7. pour un humanisme élargi

    Evo Morales, comme tous les présidents d’une République, défend d’abord les intérêts de son pays, la Bolivie. Mais son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU le 24 septembre 2008 transcendait les égoïsmes nationaux :

    « Sœurs, frères présidents et chefs d’Etat, le monde est saisi de la fièvre du changement climatique et la maladie porte le nom de modèle de développement capitaliste. Devant ce sombre futur, les intérêts des transnationales imposent de poursuivre comme si de rien n’était et de peindre la machine en vert alors que nous consommons en un an ce que la planète produit en un an et trois mois. Devant cette réalité, la solution ne peut être le maquillage environnemental.
    Face à cette situation, nous, les habitants humbles de cette planète, nous croyons qu’est arrivé le temps de stopper pour renouer avec nos racines, avec le respect dû à la mère Terre. Aujourd’hui, nous les peuples indigènes sommes convoqués par l’histoire pour devenir l’avant-garde de la défense de la nature et de la vie. Il faut que soit appliqué de forts impôts sur la superconcentration de la richesse et que soient adoptés des mécanismes effectifs de redistribution équitable. Les Etats-Unis et l’Europe consomment 8,4 fois plus que la moyenne mondiale. Il est nécessaire qu’ils baissent leur niveau de consommation et reconnaissent que nous sommes tous les hôtes de la planète Terre. Je sais que réaliser le changement dans le monde est beaucoup plus difficile que dans mon pays. Même dans mon propre pays, je souffre avec ce sabotage permanent pour que soient maintenus les privilèges. Mais j’ai une absolue confiance en l’être humain, dans sa capacité d’apprendre de ses erreurs, de forger un monde divers, équilibré et harmonieux avec la nature. »

    conclusion: retenons des propos des êtres humains ce qui nous permet d’envisager un avenir meilleur, laissons le reste dans les poubelles de l’histoire.

  8. pour un humanisme élargi

    Evo Morales, comme tous les présidents d’une République, défend d’abord les intérêts de son pays, la Bolivie. Mais son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU le 24 septembre 2008 transcendait les égoïsmes nationaux :

    « Sœurs, frères présidents et chefs d’Etat, le monde est saisi de la fièvre du changement climatique et la maladie porte le nom de modèle de développement capitaliste. Devant ce sombre futur, les intérêts des transnationales imposent de poursuivre comme si de rien n’était et de peindre la machine en vert alors que nous consommons en un an ce que la planète produit en un an et trois mois. Devant cette réalité, la solution ne peut être le maquillage environnemental.
    Face à cette situation, nous, les habitants humbles de cette planète, nous croyons qu’est arrivé le temps de stopper pour renouer avec nos racines, avec le respect dû à la mère Terre. Aujourd’hui, nous les peuples indigènes sommes convoqués par l’histoire pour devenir l’avant-garde de la défense de la nature et de la vie. Il faut que soit appliqué de forts impôts sur la superconcentration de la richesse et que soient adoptés des mécanismes effectifs de redistribution équitable. Les Etats-Unis et l’Europe consomment 8,4 fois plus que la moyenne mondiale. Il est nécessaire qu’ils baissent leur niveau de consommation et reconnaissent que nous sommes tous les hôtes de la planète Terre. Je sais que réaliser le changement dans le monde est beaucoup plus difficile que dans mon pays. Même dans mon propre pays, je souffre avec ce sabotage permanent pour que soient maintenus les privilèges. Mais j’ai une absolue confiance en l’être humain, dans sa capacité d’apprendre de ses erreurs, de forger un monde divers, équilibré et harmonieux avec la nature. »

    conclusion: retenons des propos des êtres humains ce qui nous permet d’envisager un avenir meilleur, laissons le reste dans les poubelles de l’histoire.

  9. Sneeuw Luipaard

    @Jean-Gabriel.

    J’insiste. Vous dîtes : “Mais le monde a une cause, des lois, un ordre et un but, et les ignorer coûte très cher”, comme si le sens du monde pouvait se résumer à la lecture humaniste que vous en avez. Elle est certes intéressante mais n’est pas la seule possible; vous ne pouvez faire l’économie de l’histoire et des systèmes de pensée du XVIIIè siècle à aujourd’hui (Lumières, Révolution industrielle, Existentialisme, Libéralisme Politique, Communisme, etc) qui à leur manière tentent d’injecter, avec plus ou moins de réussite, du sens.

    La réponse à ces questionnements ne s’est pas arrêtée à l’humanisme.
    Par ailleurs, par-delà l’humanisme, l’anthropologie du XXè siècle, de Ruth Benedict à Levi-Strauss, vous permettrait d’éviter le sociocentrisme qui consiste à lier la grandeur et la décadence de civilisations autres à un système de valeur qui leur est étranger. En leur appliquant votre filtre humaniste, par une universalisation quelque peu impérialiste, vous occultez ce qu’elles ont de particulier et d’irréductible à une conception bien occidentale et bien datée du sens du monde qui ne pourra jamais leur rendre justice.
    met vriendelijke groetjes van de sneeuwluipaard

  10. Sneeuw Luipaard

    @Jean-Gabriel.

    J’insiste. Vous dîtes : “Mais le monde a une cause, des lois, un ordre et un but, et les ignorer coûte très cher”, comme si le sens du monde pouvait se résumer à la lecture humaniste que vous en avez. Elle est certes intéressante mais n’est pas la seule possible; vous ne pouvez faire l’économie de l’histoire et des systèmes de pensée du XVIIIè siècle à aujourd’hui (Lumières, Révolution industrielle, Existentialisme, Libéralisme Politique, Communisme, etc) qui à leur manière tentent d’injecter, avec plus ou moins de réussite, du sens.

    La réponse à ces questionnements ne s’est pas arrêtée à l’humanisme.
    Par ailleurs, par-delà l’humanisme, l’anthropologie du XXè siècle, de Ruth Benedict à Levi-Strauss, vous permettrait d’éviter le sociocentrisme qui consiste à lier la grandeur et la décadence de civilisations autres à un système de valeur qui leur est étranger. En leur appliquant votre filtre humaniste, par une universalisation quelque peu impérialiste, vous occultez ce qu’elles ont de particulier et d’irréductible à une conception bien occidentale et bien datée du sens du monde qui ne pourra jamais leur rendre justice.
    met vriendelijke groetjes van de sneeuwluipaard

  11. @ léopard des neiges flamand (amusant pseudo) :

    En quoi l’article que nous commentons fait-il partie du « débat scientifique sur l’écologie » ? C’est un article religieux, bien sûr, et c’est de ce point de vue qu’il faut l’examiner.
    D’ailleurs, dans ce sens, le monde n’a-t-il pas « une cause, des lois, un ordre et un but », même selon les écologistes radicaux ?

    Ma foi (hi, hi), que représente donc pour vous la pensée écologique radicale des auteurs de ce blog, léopard ? Moi qui l’examine depuis quelque temps, je peux vous dire qu’elle constitue un corpus axiomatique dense et cohérent, fondamentalement romantique, nietzschéen, quasi-animiste et en tous cas radicalement anti-judaïsme et anti-christianisme, en ce que l’appel à la justice universelle et à la liberté humaine de ces deux dernières exigent une philosophie de la recherche de la vérité totalement incompatible avec la mythologie délirante et génocidaire « PachaMamesque ».

    Cela fait à peu près deux mille à deux mille cinq cent ans (si l’on inclus Socrate, Pythagore ou Confucius, par exemple) que l’on a répondu à « certains questionnements », ce qui a donné à l’humanité l’élan et la liberté dont elle dispose aujourd’hui.
    Il y a un peu plus de cinq cent ans, alors que la civilisation européenne se remettait à peine d’un effondrement économique et sanitaire sans précédent, le concile de Florence lui a proposé une nouvelle hypothèse de développement et de civilisation, que l’on a appelé « Humanisme Classique », perfectionnement de la pensée et de la philosophie judéo-chrétienne helléniste, et qui a guidé le progrès et la liberté de l’Europe, puis du monde, depuis.

    Il est des régions où ces « certains questionnements » n’ont pas été abordés ou mal résolus, comme dans le cas des civilisations précolombiennes, ou africaines sub-saharienne, ou australiennes pré-britanniques. Cela s’est traduit par des rites et mœurs cauchemardesques, la stagnation et l’effondrement socio-économique, voire la disparition totale de la civilisation en question. Et il me semble bien, selon le principe « même cause, même conséquence », que l’écologisme radical nous menace des mêmes catastrophes.

    Ce n’est pas moi qui vous rend triste, léopard, c’est la rhétorique que vous vous permettez grâce à votre « Grosso Modo », qui vous permet de vous inventer une image fallacieuse de ma personne, facile à classer dans vos petites cases.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  12. @ léopard des neiges flamand (amusant pseudo) :

    En quoi l’article que nous commentons fait-il partie du « débat scientifique sur l’écologie » ? C’est un article religieux, bien sûr, et c’est de ce point de vue qu’il faut l’examiner.
    D’ailleurs, dans ce sens, le monde n’a-t-il pas « une cause, des lois, un ordre et un but », même selon les écologistes radicaux ?

    Ma foi (hi, hi), que représente donc pour vous la pensée écologique radicale des auteurs de ce blog, léopard ? Moi qui l’examine depuis quelque temps, je peux vous dire qu’elle constitue un corpus axiomatique dense et cohérent, fondamentalement romantique, nietzschéen, quasi-animiste et en tous cas radicalement anti-judaïsme et anti-christianisme, en ce que l’appel à la justice universelle et à la liberté humaine de ces deux dernières exigent une philosophie de la recherche de la vérité totalement incompatible avec la mythologie délirante et génocidaire « PachaMamesque ».

    Cela fait à peu près deux mille à deux mille cinq cent ans (si l’on inclus Socrate, Pythagore ou Confucius, par exemple) que l’on a répondu à « certains questionnements », ce qui a donné à l’humanité l’élan et la liberté dont elle dispose aujourd’hui.
    Il y a un peu plus de cinq cent ans, alors que la civilisation européenne se remettait à peine d’un effondrement économique et sanitaire sans précédent, le concile de Florence lui a proposé une nouvelle hypothèse de développement et de civilisation, que l’on a appelé « Humanisme Classique », perfectionnement de la pensée et de la philosophie judéo-chrétienne helléniste, et qui a guidé le progrès et la liberté de l’Europe, puis du monde, depuis.

    Il est des régions où ces « certains questionnements » n’ont pas été abordés ou mal résolus, comme dans le cas des civilisations précolombiennes, ou africaines sub-saharienne, ou australiennes pré-britanniques. Cela s’est traduit par des rites et mœurs cauchemardesques, la stagnation et l’effondrement socio-économique, voire la disparition totale de la civilisation en question. Et il me semble bien, selon le principe « même cause, même conséquence », que l’écologisme radical nous menace des mêmes catastrophes.

    Ce n’est pas moi qui vous rend triste, léopard, c’est la rhétorique que vous vous permettez grâce à votre « Grosso Modo », qui vous permet de vous inventer une image fallacieuse de ma personne, facile à classer dans vos petites cases.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  13. Sneeuw Luipaard

    Cher Jean-Gabriel Mahéo,

    Vous dîtes : « Mais le monde a une cause, des lois, un ordre et un but, et les ignorer coûte très cher. »
    C’est intéressant, grâce à vous le débat scientifique sur l’écologie se résume à un débat sur le dedans et le dehors de la théologie judéo-chrétienne. Les écologistes auraient tort a priori car mécréants. C’est bel et bon de parler des progrès technologiques des 500 dernières années quand dans le même temps vous nous proposez un bon en arrière philosophique et politique de la même amplitude.
    Grosso modo, vous nous dîtes qu’étant donnée votre lecture de certains livres sacrés, certains questionnements n’en valent pas la peine, n’ont même pas lieu d’être, sont dépourvus de sens ? Face à cette étroitesse d’esprit, accueillez l’expression de mon infinie tristesse.
    Sneeuw Luipaard

  14. Sneeuw Luipaard

    Cher Jean-Gabriel Mahéo,

    Vous dîtes : « Mais le monde a une cause, des lois, un ordre et un but, et les ignorer coûte très cher. »
    C’est intéressant, grâce à vous le débat scientifique sur l’écologie se résume à un débat sur le dedans et le dehors de la théologie judéo-chrétienne. Les écologistes auraient tort a priori car mécréants. C’est bel et bon de parler des progrès technologiques des 500 dernières années quand dans le même temps vous nous proposez un bon en arrière philosophique et politique de la même amplitude.
    Grosso modo, vous nous dîtes qu’étant donnée votre lecture de certains livres sacrés, certains questionnements n’en valent pas la peine, n’ont même pas lieu d’être, sont dépourvus de sens ? Face à cette étroitesse d’esprit, accueillez l’expression de mon infinie tristesse.
    Sneeuw Luipaard

  15. Messieurs les rédacteurs de ce blog,

    Il n’y avait aucune crise écologique en 1967, sauf aux yeux des rapaces de la de la Courone, de la City, de Wall-Street et du Pentagone, qui voyaient dans la croissance démographique exponantielle des PVDs une menace à leur maîtrise mondiale des gisements de matières premières.
    Dans cet objectif, Rachel Carson avait déjà lancé depuis 1962 sa frauduleuse campagne mondiale d’interdiction du DDT, et un peu plus tard, en 1974, Henry Kissinger, suivant en cela le Limit to Growth du Club de Rome, rédigera et fera adopter par Gerald Ford en 1975 le National Security Study Memorandum 200: Implications of Worldwide Population Growth for U.S. Security and Overseas Interests (NSSM200), préconisant la croissance zéro pour l’Afrique, l’Asie, et l’Amérique du Sud. Cela est encore une politique officielle des USA, malheureusement.

    Et puisque je ne vois aujourd’hui aucun évènement courant auquel on pourrait attribuer le qualificatif de « crise environnementale » (à part la prolifération du sous-développement, des banquiers et des écologistes), j’en conclu que, selon votre habitude génocidaire, vous voulez parler aussi de l’explosion démographique du XXième siècle.

    Pourtant, celle-ci n’est que le fruit de la joie et de la gratitude de la Terre, notre mamelle, puisque les enfants qu’elle a sous sa responsabilité ont su si bien faire prospérer en son sein le Talent qu’ils ont reçu – à part égale – du Père.
    Car c’est bien le Père qui a mis sur Terre toutes matières et toutes créatures, afin que l’homme leur donne à chacun un nom (qu’il les connaisse et s’en rende maître). Non ?

    Par exemple :
    Qui a créé le blé nourrissant ?
    Qui a créé la terre cultivable ?
    Qui a créé certaines créatures dressables et comestibles ?
    Qui a créé les éléments chimiques ?
    Qui a créé le penicillium ?
    Qui a créé la force de l’eau mêlée à la chaleur ?
    Qui a créé les gisements de carbone et d’hydrocarbures ?
    Qui a créé la puissance de l’atome que l’on brise, et celle de ceux qu’on fusionne ?
    Etc., etc…
    Bref, qui a créé tout ce dont nous nous servons ?

    En tout cas, ce n’est pas nous, humanité. Nous ne pouvons que découvrir ce qui été déposé là pour nous. Oui, pour nous ! et pour personne d’autre, car nous sommes les seuls à pouvoir les découvrir et nous en servir, pour lui obéir (cf: Croissez et Multipliez).

    C’est là le Talent que le Père a offert à chacun de ses enfants, pour faire prospérer l’univers qu’Il offre à leur liberté.

    Et vous-autres, les verts-de-gris, vous voudriez que, contre toutes évidences, nous rendions au Père son Talent avec mépris, pour aller nous rouler dans la boue avec les autres créatures ? Que nous échangions les joies de la paix, du progrès et de la prospérité contre les douleurs du manque, de la faim, de la maladie et par dessus tout du mensonge ?

    Car hors l’hypothèse humaniste de la Renaissance, qui est la cause principale des raisons de la croissance exponentielle de la population humaine sur Terre ces 500 dernières années, et qui constitue en termes modernes une « hypothèse de croissance auto-développante » – seule garantissant à toute l’humanité l’opportunité d’un meilleur futur – ne restent que les hypothèses de croissances nulle et négative, qui sont nécessairement des folies génocidaires inutiles, puisque reste toujours disponible l’hypothèse auto-développante.

    C’est bien joli, chers biosphéreux, de faire joujou avec des chimères d’esprits pervers tel que celui de Calicott, ou du Prince de Galles. Mais le monde a une cause, des lois, un ordre et un but, et les ignorer coûte très cher.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  16. Morales a une orientation spirituelle ? Première nouvelle ! Une orientation dictatoriale, imbécile, incompétente, qui mène son peuple à la catastrophe et à la guerre civile, oui. Il faut reconnaitre une vérité à cet article de Monsieur Biosphère, c’est bien son orientation à lui aussi.

  17. Lynn White imputait en 1967 les racines historiques de notre crise écologique à la vision du monde judéo-chrétienne. Selon la Genèse les êtres humains, seuls de toutes les créatures, furent créés à l’image de Dieu. Il leur fut donc donné d’exercer leur supériorité sur la nature et de l’assujettir. Deux mille ans de mise en œuvre toujours plus efficace de cette vision de la relation homme/nature ont abouti aux merveilles technologiques et à la crise environnementale du XXe siècle.

    Cette analyse n’est qu’une interprétation particulière de la Bible. D’un autre point de vue, le statut singulier des êtres humains, entre toutes les créatures de Dieu, leur confère des responsabilités singulières. L’une est de prendre soin du reste de la création et de le transmettre aux générations futures dans le même état, voire en meilleur état qu’ils ne l’ont reçu. Nous sommes les « intendants » de Dieu sur la création – nous sommes chargés d’en prendre soin – et non ses nouveaux propriétaires.

    Mais qu’on souscrive à l’interprétation despotique ou à celle de l’intendance, on se place dans les deux cas dans la perspective d’une position dominante de l’homme à l’égard de la nature. John Baird Callicott propose une troisième interprétation des textes controversés. Dans la lecture de la Genèse qu’il suggère, les êtres humains sont conçus comme des membres à part entière de la nature et non plus comme ses maîtres tyranniques ou comme ses gestionnaires bienveillants.

  18. Je rappelle aux penseurs génocidaires de ce blog d’écologie « profonde » la parole du Père, vers lequel la « MamaPacha » nous amène constamment par sa tendresse sans cesse renouvelée :

    Croissez et multipliez !

    « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-là ; ayez autorité sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, sur tout ce qui est vivant et qui remue sur la terre (Genèse 1,28) ».

    C’est la Création toute entière qui est ainsi offerte à l’Homme, pour qu’il la perfectionne constamment. L’Homme n’est pas une des créatures de l’univers, il en est le maître, par la volonté de son Père, et par sa nature libre.

    Messieurs de Biosphère, la Chute de Copenhague a signé la mort de vos idéologies morbides. La roue a tourné, vous allez bientôt vous retrouver dans une drôle de situation.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  19. Vite, tous dans les grottes!
    Incroyable que l’auteur de ce blog gaspille de l’electricite (sale) produite par des infames societes capitalistes qui ne pensent qu’au profit, juste pour ecrire son blog.
    Un peu de coherence que diable!

  20. Ah, si la Terre pouvait parler ! Elle vous dirait, ô pauvres égarés :

    « Je ne suis pas votre mère, mes petits. Je ne suis qu’une mamelle, toute ma puissance vient du Soleil, des étoiles, et je ne suis qu’un organe obéissant à la volonté d’un plus puissant que moi : votre Père, mon créateur, et créateur de toutes choses !
    C’est à lui que vous devez obéir, si vous voulez me plaire et m’aider. Connaissez ses voies, comprenez sa volonté et acceptez-la, faites selon sa loi, et vous ferez de moi et de mes sœurs les plus belles et les plus heureuses des planètes. »

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