Alain GRAS, universitaire et décroissanciste

Alain Gras, professeur des universités, est aussi un contributeur régulier au contenu du mensuel « La décroissance ». Il a publié en 2007 un livre qui devrait rester sur les tables de chevet des politiciens, « Le Choix du feu ». Il a participé au livre collectif « Moins nombreux, plus heureux (l’urgence écologique de repenser la démographie) ». Voici le chapitre dont il est l’auteur :

La surchauffe de la croissance

En reprenant, ce titre à François Meyer, je rends hommage à l’un des premiers auteurs à avoir mis le problème de la surpopulation sur le devant de la scène. Cela se passait dans les années soixante-dix, sa mise en garde n’eut que peu d’écho et ses thèses furent vite condamnées par l’Académie bien pensante, et du coup oubliées. Je vais donc les reprendre et les développer avec une argumentation assez différente de la sienne. En effet, après un black-out général en raison de l’accusation immédiate de malthusianisme dès que l’on parle de risque majeur démographique, les critiques du laissez faire sont revenus avec de nouveaux arguments liés aux autres problèmes de « croissance », notamment dans le champ de la technologie et de l’écologie.

Je ne suis pas plus que François Meyer démographe, mais tout comme lui je considère que la question de la population est un phénomène social total, qui interfère avec toutes les couches du social. Du reste, le terme de « surchauffe » lui même est déjà polysémique. Il est métaphorique en indiquant un risque majeur d’explosion, tel qu’il existait dans les chaudières des moteurs à vapeur, mais il prend aujourd’hui un nouveau sens qui il y a cinquante ans était encore peu conceptualisé. Car l’on sait maintenant que la société industrielle « réchauffe » au sens propre du terme l’atmosphère de la planète, et cela depuis le début lorsque l’énergie fossile a commencé à faire bouillir les marmites des machine à vapeur, dans les usines du nouveau capitalisme « thermo-industriel ». Il faudra, par conséquent, étudier les relations entre les deux types de surchauffe -ce que n’avait pas vraiment fait François Meyer- pour envisager les modalités du futur de la planète.

Perspective historique

La thèse la plus iconoclaste de Meyer consiste à soutenir la thèse d’une croissance exponentielle non pas de la croissance de la population mais de son taux, ce qui donne évidemment à la courbe démographique une allure sur-exponentielle. Meyer sur ce point fait quelque peu figure de vitaliste. Il semble défendre l’idée que la vie s’est développée ainsi, et s’appuyant sur d’autres statistiques utilisées dans un ouvrage important plus ancien « Problématique de l’évolution », tels l’indice céphalographique des vértébrés pour la biologie ou l’énergie maximum disponible pour la technologie, il voudrait croire à un mouvement général depuis l’aube des temps dont l’être humain serait un aboutissement. Cette notion de tendance est difficilement acceptable car elle suppose une transcendance qui, en l’absence d’une référence à Dieu, reste incompréhensible. De ce point de vue Teilhard de Chardin est plus cohérent que Meyer, mais ceci est un autre problème.

Pour Meyer, l’accélération du taux de croissance est continue, la machine ne s’emballe pas vraiment aux XXe siècle mais les effets secondaires deviennent visibles, par exemple dans la densité urbaine qui devient étouffante. En réalité, l’analyse du « trend » parait correcte jusqu’à une époque récente, les années 2000. Ensuite les taux n’augmentent pratiquement plus ou baissent. Toutefois, on voit combien le mode de calcul peut biaiser les statistiques : dans les très longues période au début on ne peut inclure les discontinuités or depuis l’ère chrétienne il y eut d’évidentes discontinuités. Par exemple, les grandes invasion, les grandes guerres ou la peste noire : une estimation environ 50 ans après le début de cette épidémie, en 1400, aurait laissé croire à un fort ralentissement démographique et invalidé la thèse, au moins pour l’Europe. Par conséquent si l’on prend la période 1970-2000 peut-on la considérer comme significative par rapport à celle qui précède d’une durée de 320 ans ou à celle qui suit de 12 ans ? Il reste que l’accroissement ces deux derniers siècles est littéralement fantastique .

La principale contestation légitime de la thèse de Meyer loge en son coeur: si on la suit chaque individu aurait en 2025 un espace nul ! Il reste que l’autre aspect de la thèse, le caractère sur-accéléré devient bien visible à partir de l’époque (thermo-)industrielle, que l’on nomme aussi depuis peu anthropocène. Si Meyer avait « un peu » raison, c’est à dire que le mouvement viendrait du fond des temps, l’hypothèse haute de l’ONU serait la plus probable qui donne une population de plus de 10 milliards en 2050. Pourtant, l’hypothèse faible de 8 milliards d’habitants est déjà problématique face aux difficultés qu’éprouvent les humains de l’an 2013. En particulier, l’incapacité à se mettre d’accord pour enrayer le réchauffement climatique et l’obsession de la croissance économique, qui nous met sur la voie de la destruction massive de la planète.

Il convient donc de croiser la perspective de Meyer avec celle environnementale qui nous avertit de l’imminence d’un désastre, puisque l’empreinte écologique est déjà de trois. Ceci veut dire qu’il faudrait trois planètes pour une humanité qui, dans sa totalité, aurait atteint le confort occidental. Et pour nous aider le modèle mathématique de Lotka-Volterra des équilibres de population proies-prédateurs me parait bien utile si, au delà de l’équation, on en tire un sens socio-anthropologique.

Ce modèle, qui décrit les équilibres entre proies et prédateurs montre comment, lorsqu’un déséquilibre se produit – par exemple quand la proie est affaiblie dans sa défense pour des raisons conjoncturelles ou au contraire, ce qui revient au même, qu’elle augmente de manière inattendue -, la population des prédateurs tend à se multiplier et à croître jusqu’à ce que la population des proies passe un seuil puis s’effondre. Ceci engendre une pénurie brutale de ressources, et par conséquent l’affaissement brutal de la population de ces prédateurs avec un temps de retard , l' »overshoot » (dont la longueur dépend du temps propre du phénomène). On entre ensuite dans un nouveau cycle…version optimiste.

Je voudrais, à ce moment, élargir la question démographique afin de la relier aux problèmes écologiques actuels. On peut, en effet, transposer le modèle de Lotka dans le domaine technique. Jusqu’au XIXe, la recherche de l’énergie par les sources naturelles trouvait une limite fixée précisément par cette nature. L’usage de l’énergie fossile a complètement modifié la situation en faisant sauter tous les verrous, mais cela n’est pas vrai seulement pour l’énergie, toutes les extractions de matière première ayant été ainsi rendues possibles par les machines qui consommaient le carburant fossile. Une boucle de rétroaction s’est mise en place, autrement dit un cercle vicieux : en simplifiant, la locomotive apportait le charbon à la mine de fer, et le fer permettait la construction de la locomotive. Aujourd’hui il en va de même pour le nickel, le cadmium, le lithium, le coltan, le cobalt … et tous les autres métaux rares – causes de si nombreuses guerres en Afrique principalement – qui rentrent dans la composition des machines en quantités de plus en plus importantes, en raison de l’accroissement des besoins de l’électronique informatique.

Or, l’exploitation éhontée des ressources minières vaut tout autant pour les ressources agricoles et accompagne la montée de la pression démographique. Ce mouvement correspond à la phase de croissance des prédateurs : dans le cas présent, celui de notre humanité. La pression du confort et l’obsession de la croissance économique provoquent une hallucination de la conscience. Le mouvement semble posséder une inertie propre: lorsque le point de non retour est dépassé, le prédateur ne le sait pas car, fasciné par sa puissance, il est alors à la recherche d’autres proies/matières premières/énergie/aliments mais la quête devient de plus en plus difficile, il se trouvera, n’ayant plus rien à se mettre sous la dent, face à l’effondrement irréversible et total.

Cette inconscience n’est toutefois pas radicale puisque ce livre tente de rompre le sortilège. Le club de Rome avait bien tenté cette rupture en 1972 mais ce fut l’échec et l’oubli. Pourtant tout était encore possible car l’empreinte écologique n’était alors que de un, une planète suffisait pour ses habitants (3, 6 milliards à l’époque). L’ouvrage The limits to growth traduit brutalement en français « Halte à la croissance » a été suivi de deux mises à jour, et d’une troisième en 2012 par une série de conférences faites par l’un des auteurs, Dennis Meadows. Toutes ont confirmé la pertinence dans ses grandes lignes du modèle initial fondé sur les interactions systémiques entre six variables: espace disponible, pollution, agriculture, ressources naturelles, investissement en capital et population.

Selon les hypothèses avancées, par exemple maîtrise la de la pollution, augmentation de la capacité alimentaire, épuisement des ressources naturelles ralenti grâce au progrès technique, etc… les variables ont des comportements bien différents . Toutefois un fait est remarquable : quelle que soit l’hypothèse avancée, la population est la dernière variable à s’effondrer. Je donne ci-dessous, pour revenir à la question de l’article, le graphe de deux modèles, l’un malthusien, l’autre ricardien. Dans le premier cas, la capacité alimentaire accompagne la montée démographique grâce à l’usage d’intrants efficaces, mais les terres deviennent alors de plus en plus médiocres, or l’inertie de la variable population empêche l’adaptation, du coup il y a dépassement des limites (« overshoot ») ,l ‘effet est retardé mais violent.

Dans le second cas, il n’est pas tenu compte des ressources limitées, car il est supposé que les investissements seront tels qu’ils compenseront les baisses de rendement. Mais alors ils absorberont à un certain moment toutes les ressources disponibles et l’expansion économique sera arrêtée net. Là encore l’inertie de la variable population lui fait subir le contrecoup avec retard.

L’auteur construit sur cette base un modèle mathématique avec deux options. L’une ne prend en compte que la raréfaction des ressources, l’autre, sans la nommer, ajoute l’hypothèse Lotka-Volterra qu’il nomme « excès de capacité de charge » dans l’éco-système. Entre autres : déficits alimentaires régionaux massifs, maladies non soignées en raison du démantèlement des services médicaux et sanitaires dans les villes, mortalité accrue due aux aléas climatiques, affaissement de la durée de vie, etc.

Dans le premier cas, la population commence à décroître à partir de 2020, et redescend à 5 milliards d’habitants en 2050, passant au-dessous de la barre des deux milliards en 2100. Dans le second, le phénomène de baisse s’amplifie, les chiffres sont alors de 4 milliards en 2050 et 1 milliard en 2100.

Cette perspective est aussi celle de Joseph Tainter selon lequel les systèmes hyper-complexes dont nous sommes dépendant, ont atteint un niveau de rendements décroissant. Cette spirale vers le bas devient difficile à combattre car toute nouvelle production s’inscrit dans un système qui est lui-même un sous ensemble d’un autre plus vaste, composés d’autre systèmes complexes (le Ipad n’existe que par l’ensemble: Internet, satellites, téléphone, électricité, énergie de diverses sortes, nouvelle métallurgie, etc…). Pour lutter contre les rendements décroissants, il faut donc tout faire avancer plus ou moins en même temps, et le problème se complique alors considérablement. A tel point que la fragilité globale change totalement de nature: alors qu’un système en réseaux isolé peut dépérir d’une manière relativement lente durant laquelle on peut avoir le temps de réagir , dans l’hyper macro-système le blocage de quelques noeuds d’un réseau peut entraîner l’effondrement chaotique et quasiment instantané de l’ensemble. Le modèle de l’implosion d’un système isolé est fourni par la dernière crise financière, mais ce n’est qu’un modèle réduit au monde de la finance, de même que la grande panne du nord des Etats-Unis en 2003 se limita au système électrique. En revanche si, par exemple, la crise de la monnaie se combinait avec une crise énergétique et un accident type Fukuyama il en irait tout autrement. L’hypothèse « excès de charge » est semblable à celle de Tainter sur les rendements décroissants.

Toujours dans ce courant, où il est facile de traiter ces Cassandre de marginaux, on remarquera que la même revue Nature a publié récemment une étude d’un groupe de chercheurs (pas moins de vingt trois !) qui va dans le même sens : Approaching a state shift in Earth’s biosphere, « Approche en cours d’un changement d’état dans la biosphère terrestre ». Là encore, les limites sont atteintes et un « state shift », changement d’état, se produit . Ici l’approche est différente, d’une certaine manière encore plus malthusienne, car c’est essentiellement la diminution de la surface agricole rongée par les artefacts du progrès (les ouvrages d’art, les infrastructures, par exemple : routes, voies ferrées, surfaces bétonnées, etc.) qui, selon les auteurs constitue la principale menace : « En raison des activités humaines, des contraintes au niveau local sont devenues, en s’accumulant, des contraintes d’échelle globale de changement. La contrainte directe inclut la conversion de 43% de la terre en paysages agricoles ou urbains, avec beaucoup d’espaces naturels transformés en réseau de routes. Ceci dépasse la transformation physique à échelle du monde lors de la dernière transition critique, quand 30% de la surface de Terre alors gelée s’est lentement libérée de la glace. La modélisation suggère que toujours pour 30% de l’espace terrestre, cette fois la vitesse à laquelle la flore devra migrer pour s’adapter au changement climatique sera plus grande que lorsque la Terre passa de l’âge de glace à la période interglaciaire. En outre cette migration sera ralentie par des espaces fortement morcelés. Il est prévu que sur 10 à 48 % de la planète, les climats actuels vont disparaître dans un siècle et que des climats que les organismes contemporains n’ont jamais connus vont probablement couvrir de 12 à 49 % de la surface de la planète. On atteindra dès 2070, mais sans doute des dizaines d’années plus tôt, des températures que jamais l’espèce humaine n’a connues au cours de son évolution ».

Les auteurs « attendent l’inattendu » pour les mêmes raisons que précédemment, parce que la saturation ne va donc pas tarder et qu’il y aura un effet de seuil non linéaire, selon eux plus tardif mais plus brutal que dans les modèles précédents en 2045.

Le cas de la peste noire

Une digression vaut la peine d’être faite, à ce propos, car un événement s’est produit dans l’histoire européenne qui a entraîné un effondrement provisoire et a valeur d’illustration dans notre passé récent, même s’il est incomparable avec les cinq extinctions qu’ont connu les espèces vivantes. Ce n’est autre que l’épidémie de peste noire qui éclata en 1347. On passe vite sur cet événement, qui vit disparaître les deux tiers de la population européenne (avec toutefois des différences notables selon les régions) parce que la cause est toute trouvée, ce sont les rats qui ont transporté le bacille de Yersinia pestis, peste bubonique, après que les Génois l’ont rapporté de Crimée. Mais en y regardant de plus près on s’aperçoit que dans les deux siècles qui précédent l’épidémie, une expansion fantastique des villes avait eu lieu, sans que soient préservées les nécessités hygiéniques minimales dans un espace au peuplement dense. En outre, la relation ville-campagne s’était modifiée rapidement et l’alimentation d’une population urbaine en rapide croissance rencontrait de plus en plus de difficultés avec les moyens de transport, inchangés, de l’époque. Le bacille de la peste trouva ainsi un terrain favorable dans une situation de saturation urbaine. L’événement « rats » fut l’effet de seuil qui déclencha la catastrophe. Le grand philosophe Ibn Khaldoun, qui commente cette épidémie dans les Muqaddima fait preuve d’une lucidité extraordinaire (bien qu’il ne mentionne pas les rats) lorsqu’il constate que le seuil était atteint dans l’écosystème, « Elle (la peste) se montra lorsque les empires étaient dans une époque de décadence et approchaient du terme de leur existence… La culture des terres s’arrêta, faute d’hommes ; les villes furent dépeuplées, les édifices tombèrent en ruine, les chemins s’effacèrent, les monuments disparurent ; les maisons, les villages, restèrent sans habitants ; les nations et les tribus perdirent leurs forces, et tout le pays cultivé changea d’aspect. » Or l’on se réjouit de nos jours, d’une population urbaine qui atteindra bientôt plus de 80% sur l’ensemble de la planète, avec des mégalopoles de plus de 20 millions d’habitants. Pourtant, ne peut-on penser que nous sommes, au niveau mondial, dans une situation assez proche de celle du XIVe siècle en Europe ?

Conclusion

La question démographique ne se réduit pas à des problèmes de natalité, de nombre de centenaires, de pyramide des âges. Et que les prévisions de l’ONU soient hautes ou basses, cela ne change pas grand chose face au danger qui vient d’être évoqué. Il ne s’agit plus en effet, d’un risque – un amusement statistique que les experts aiment bien manier pour nous montrer qu’ils maîtrisent la situation – mais bel et bien d’une éventualité catastrophique dont l’obsession de la croissance économique a créé les conditions de son avènement. La régulation de la population passe d’abord par une régulation de notre comportement envers la planète. L’obsession folle du progrès conduit à une accélération de la prédation, qui est une surchauffe d’un autre type que celle de la démographie, mais qui, combinée avec elle, rend l’avenir invivable. Les pays en cours de rattrapage ont droit au confort, mais ne pourrions nous nous contenter de ce que nous avons obtenu après deux siècles de progrès technique continu ? Les machines déferlent dans l’espace humain et elles viennent encore plus encombrer l’espace où les vivants sont de plus en plus a l’étroit. L’invocation continue du dieu croissance confine à la psychose collective, la pensée économique souffre d’un délire obsessionnel, la technoscience avance hagarde sur des chemins toujours plus éloignés de nos besoins essentiels et toujours plus proches des exigences du capital, comment dans ces conditions résoudre le problème de la population ? La surchauffe de la croissance n’a pas de solution dans le seul cadre de la démographie, le problème est global et je ne sais s’il a une solution.

10 réflexions sur “Alain GRAS, universitaire et décroissanciste”

  1. En attendant, cette analyse d’Alain Gras nous change des habituelles jérémiades.
    Pour une fois, rien de ce dégoût ou de cette haine de notre espèce, rien qui ne laisse entrevoir cette terrible souffrance que les malheureux ont besoin de nous imposer. De partager.
    Mais qu’ils se le gardent leur leur mal de vivre, merde ! Qu’ils en rêvent la nuit si ça peut leur faire du bien, mais qu’ils ne m’imposent surtout pas leur misère ! Misère misère !

    1. – « […] comment dans ces conditions résoudre le problème de la population ? La surchauffe de la croissance n’a pas de solution dans le seul cadre de la démographie, le problème est global et je ne sais s’il a une solution.»

      Telle est la conclusion d’ Alain Gras. Conclusion que je ne peux bien sûr que partager.
      ( Notez le : le 08/04/2022 Michel C est devenu malthusien ! )

      Mais si je dis que de mon point de vue il n’y en a pas, de solution… là rien ne va plus.
      Et si je rajoute que s’il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème… alors là j’vous dis pas ! Faut juste en conclure qu’un vrai malthusien (un bon, un pur un dur etc.) n’a pas le droit de s’encarter au Parti d’en Rire. 🙂

      1. Mentir en disant qu’il n’y a pas de solution, c’est dissimuler tes intentions cachées sur le fait que tu veuilles laisser pondre de manière débridée ! Elle est là la vérité ! Les solutions existent puisqu’en Europe, en Chine et en Amérique du nord on a su les mettre en œuvre ! Donc raconter que ce n’est pas possible d’appliquer les mêmes mesures en Afrique, au Maghreb, en Asie, c’est clairement du mensonge !

  2. Misérable démo

    Selon ce pauvre BGA… Michel veut rétablir les pontes à 6 enfants / femme minimum !
    La moindre des choses serait déjà de citer le passage où cela est dit clairement, pour un champion de l’argumentation de son niveau cela ne devrait pas poser problème.
    Le 5 AVRIL 2022 À 00:02 (sur “Didier Barthès, un associatif malthusien”) BGA prétendait (tout le monde peut vérifier) que Michel trouverait judicieux de multiplier la natalité en Afrique par x4 minimum (sic). Ce qui veut dire que Michel trouvait (ou trouverait) judicieux de booster ce taux à 18 enfants (4,5 x 4). Minimum !
    Aujourd’hui Michel serait un peu plus raisonnable, il n’en serait plus qu’à 6. Minimum !
    Sur ce coup c’est le minimum qui sauve encore une fois notre pauvre BGA.
    La suite logique se déduit facilement : Misère misère !

    1. Quand on voit comment tu t’agites comme une vieille poule mouillée dès lors qu’on aborde le sujet des réductions des naissances, et surtout comment tu deviens aigri et acerbe, je pense que tout le monde a compris. Voir tes commentaires sur Corine Meier.

  3. Rio de Janeiro = 13,458,075 hbts (5400 / hbts km2), Tianjin, Chine = 13,589,078 hbts, Manille, Philippines = 13,923,452, Kinshasa, République démocratique du Congo = 14 342 439 hbts, Lagos, Nigéria = 14,368,332hbts, Kolkata, Inde (anciennement Calcutta) = 14,850,066 hbts, Buenos Aires, Argentine = 15,153,729 hbts, Istanbul, Turquie = 15,190,336 hbts, Chongqing, Chine = 15,872,179 hbts, Karachi, Pakistan = 16,093,786 hbts, Osaka, Japon = 19,165,340 hbts, Mumbai, Inde (anciennement Bombay) = 20,411,274 hbts, Beijing, Chine = 20,462,610 hbts, Le Caire, Égypte = 20,900,604 hbts, Dhaka, Bangladesh = 21,005,860 hbts, Mexico = 21,782,378 hbts, Sao Paulo, Brésil = 22,043,028 hbts, Shanghai, Chine = 27,058,480 hbts, Delhi, Inde = 30,290,936 hbts, et Tokyo, Japon = 37,393,128 hbts.

    1. Bon comme vous l’aurez tous compris (sauf Michel qui veut rétablir des pontes à 6 enfants / femme minimum) que ce mode de vie ultra urbain n’est pas durable ! Toutes ces vies ne dépendent que d’énergies fossiles encore abondantes pour le moment, mais dès que ça s’épuisera sérieusement tout ce beau monde va crever direct ! A noter que la liste ci-dessus n’est pas exhaustive hein ! Il est évident que ce mode de vie n’est pas naturel, il n’est lié qu’à des approvisionnements artificiels grâce aux transports qui permettent de siphonner les ressources à distance et cela de manière inter-continental. Bon comme on peut voir à 13 millions d’hbts on a une densité de 5400 hbts au km2, mais pour une ville comme Tokyo on obtient le triple quasiment autour de 15000 hbts/km2. Ce qui est naturel et surtout durable c’est de pouvoir vivre de ressources au niveau local.

    2. Là il est évident que ces mégalopoles sont des bombes à retardement, ce sont des populations baby-sittées aux énergies fossiles ! Mais quand il n’y aura plus une goutte de pétrole… la suite logique se déduit facilement… (sauf pour Michel qui malgré les fumées neuronales qui sortent par les oreilles ne parvient toujours pas à comprendre)

    3. Oui Bga80, vous avez raison de rappeler ces chiffres et ces ordres de grandeur, car aucune politique ne pourra faire l’impasse sur l’ordre de grandeur.
      Au-dessus de tout il y a le nombre, et personne ne pourra finasser avec ces réalités. Une conurbation de 10 millions d’habitants c’est, à terme, la promesse de drames effroyables, aucune résilience en cas de crise.

      1. Mon cher Didier, bienvenu au Débat. Vous tombez bien, j’aimerais bien savoir.
        Dites-moi, dites-nous… qui, sur ce blog, prétend que 10 millions c’est formidable, qu’il y a encore de la marge, qu’on peut en rajouter à n’en plus finir etc. etc. ?
        Allez, pas de langue de de bois, pas de tabou entre nous, des noms SVP !
        Et à côté de ça, qui tient des propos plus que douteux, plus que limites… et qui raconte n’importe quoi, notamment pour me faire passer pour un menteur, un demeuré, un affreux etc. ? Là encore, des noms SVP !
        Bref, qui c’est qui finasse, hein ? ( Finasser : User de finesses et de subterfuges )
        Je vous le redis mon cher Didier, vous n’êtes pas clair. Mais alors, pas du tout !
        Toutefois, et ça aussi je vous l’ai déjà dit, si le hasard voulait qu’un jour je tombe sur une de vos conférences, je n’hésiterais pas venir vous dire bonjour. Soyez assuré que je ne vous agresserais pas et que je ne saccagerais pas votre stand. 🙂

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