Arielle Dombasle, out !

Je ne lis jamais Figaro-madame. Mais celui du 29 mai donnait la parole à Yann Arthus-Bertrand : « On nous parle de la fin du pétrole, de la perte de biodiversité… Nous n’avons pas trente-six pistes à suivre. Il faut vivre avec moins. » On interviewe aussi des femmes qui défendent la protection de la planète. On converse avec Nicolas Hulot et Pascal Picq : « Il ne suffit plus de se dédouaner avec deux ou trois petits gestes écolos… »

Mais Figaro-madame reste avant tout la vitrine du superflu. Le supplément commence par une double page sur le parfum Dior, une autre double page sur les sacs Hermès, une double page sur le parfum Guerlain, etc. Le pompon du vide satisfait de lui-même revient sans contexte à Arielle Dombasle, cette icône glamour que la mode passionne puisqu’il faut oser être soi : « La mode est gracieuse parce que très éphémère. C’est en cela que je la trouve attachante. »… « Je ne peux pas imaginer la vie sans talons hauts. Il faut toujours s’élever au-dessus de soi-même »… « Je fais trop d’achats compulsifs, les petits flacons de parfum, les crèmes, les élixirs, irrésistibles ».

Sur notre planète, il va falloir vivre avec moins. Les icônes du type Arielle Dombasle doivent disparaître, et Figaro-madame avec. Je mets dans le même sac à jeter le supplément mensuel du Monde, M et son « styles à fleur de peau » (4 juin). Marre des bijoux et de la mode, marre des suppléments inutiles, place à la véritable information, place à la simplicité volontaire.

2 réflexions sur “Arielle Dombasle, out !”

  1. Qui va décider? Mais la nature tout simplement. La vrai, c’est-à-dire le monde physique. La question n’est pas « va-t-on décider ou non? », mais le ferons-nous volontairement et de façon contrôlée ou bien subirons-nous l’inévitable dans le désordre et (probablement et malheureusement) la violence?

  2. Très juste , mais,mais,mais… si nous mettons à la poubelle tout ce qui peut être considéré comme étant superflu ou allons-nous nous arrêter? Le superflu des uns n’est pas forcément celui des autres. Qui va décider ce qui est superflu? Ne risquons nous pas d’instaurer une nouvelle dictature, la dictature de l’essentiel?
    Vaste débat et bien malin celui qui peut répondre avec assurance.

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