avenir sans futur

La Biosphère nous rappelle ce cri d’alarme lancé en 1969 par U.Thant, alors secrétaire général de l’ONU : « Il reste à peine dix ans aux nations membres de l’ONU pour oublier leurs anciennes querelles et s’associer pour sauver l’environnement et pour freiner l’expansion démographique ; au-delà, les problèmes auront pris une telle ampleur qu’il sera devenu totalement impossible de les surmonter ». Bien plus tard en 2005, le rapport « Planète vivante 2004 » du World Wildlife Fund veut réduire la dette écologique, c’est-à-dire le retour à la vie sur la base d’une seule planète, et esquisse quatre scénarios pour 2050 :

Augmenter la biocapacité grâce à un réseau de zones protégées incluant tous les écosystèmes (terrestres d’eau douce, marins), restaurer les écosystèmes dégradés, protéger le sol contre l’érosion et la dégradation (notamment les terres arables contre l’urbanisation), protéger les bassins de rivière et les zones humides et cesser l’utilisation de produits chimiques toxiques ;

Réduire la population mondiale, en offrant aux femmes une meilleure éducation, des opportunités d’emploi et des soins de santé ; en accompagnant les foyers qui choisissent d’avoir moins d’enfants ;

Réduire la consommation par personne ; ceci ne peut être attendu des populations en survie ; par contre les habitants de pays ou de villes riches peuvent bien souvent réduire leur empreinte écologique sans compromettre leur qualité de vie ;

Améliorer l’efficience des systèmes de production qui transforment l’énergie et les matières premières en biens de consommation

 

Nous sommes en 2007 et les humains n’ont pratiquement rien fait pour sauver la planète… Au contraire ils ne croient toujours pas au malthusianisme et à la simplicité volontaire car ils se refusent à voir la réalité d’une Biosphère surpeuplée. 

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://biosphere.ouvaton.org/