Branson ou Musk, l’idiotie de la conquête spatiale

Folie humaine, une Tesla rouge cerise envoyée dans l’espace par le milliardaire (à crédit) Elon Musk pour un vol d’essai. Un type à enfermer, une info qui prend pourtant une page du MONDE*. La conquête spatiale, mais pour quoi faire ? L’ambition ultime d’Elon Musk est l’installation sur Mars. En attendant on prépare des trucs ridicules comme multiplier les petits satellites autour de la terre et un vol privé autour de la Lune. Même dans ces projets démesurés, il y a concurrence entre la société SpaceX d’Elon Musk et Blue Origin du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos. Sans compter Boeing dont le patron « pense fermement que la première personne qui mettra les pieds sur Mars arrivera là-bas grâce à une fusée de Boeing. » Le Space Launch System (SLS) de la NASA, dont le premier vol est prévu en 2019, pourra emporter 130 tonnes ; le Big Falcon Rocket (BFR) d’Elon Musk est attendu pour 2020 et pourra transporter jusqu’à 150 tonnes. Arianespace s’inquiète pour son avenir de lanceur. Pour l’internaute Richard Kutry, c’est l’euphorie : « Passionnant ! voila un type qui fait avancer la conquête spatiale, et du coup, les technologies et sciences associées avec sa fortune. » Comme si la fortune privée devait continuer à financer n’importe quoi. Tourisme spatial ! N’oublions pas le milliardaire Charles Branson et l’explosion du vaisseau suborbital SpaceShipTwo. Ce sont les riches qui propagent un style de vie destructeur pour la planète : palais, yachts, avions privés, saut spatial, etc.

Nous faisions déjà le point sur ce blog il y a quelques années sur la conquête spatiale dans objectif lunaire ! L’espèce homo sapiens a essaimé dans l’espace géographique tout en améliorant ses capacités de déplacement. Autrefois les migrations à pied, puis à cheval ou en pirogue, hier les avions et aujourd’hui les fusées. On a même marché sur la lune ! Les humains préfèrent la conquête à la stabilité, le déséquilibre plutôt que la vie en harmonie avec un territoire déterminé. Vive la con-cu-rrence et le conflit. La fusée a d’abord été inventée pour la guerre, ainsi des V2 mis en œuvre par les Allemands à la fin de la seconde guerre mondiale. Il s’ensuit une compétition entre nations : comme l’URSS socialiste a lancé le premier spoutnik dans l’espace en 1957, l’Amérique capitaliste a voulu poser le premier homme sur le sol lunaire le 21 juillet 1969. Tintin dans l’espace se retrouve en BD. On a besoin de rêve, on nous vend du rêve !!! En fait la guerre des nations a été remplacé par le goût de l’exploit techniciste au prix d’une débauche de ressources non renouvelables. Les humains croient encore qu’ils pourront aller sur mars, mais ils n’iront jamais sur la plus proche étoile, Alpha du centaure : la masse de carburant pour parcourir 40 000 milliards de kilomètres nécessiterait une masse de carburant équivalente à deux fois la masse de l’univers connu. L’humanité a atteint les frontières de son monde, il n’y a plus d’expansion possible. Il faut maintenant reconnaître que nous n’avons qu’une Terre et qu’elle est bien trop petite pour assurer nos fantasmes de nouvelles frontières perpétuelles.

Que les humains gèrent au mieux leur propre territoire, qu’ils se contentent pour le reste de contempler la lune et les étoiles. Et à chacun ses rêves dans son propre sommeil, cela ne coûte rien.

* LE MONDE du 6 janvier 2018, SpaceX s’apprête à lancer la Falcon Heavy, sa fusée ultrapuissante

PS du 8.08.2021

Louis d’Hendecourt, astrophysicien  : « Le but avoué d’Elon Musk n’est autre que la planète Mars à des fins de colonisation… Or sans eau (ou si peu), sans atmosphère (ou si peu), sans champ magnétique protecteur d’un rayonnement cosmique féroce et avec des températures qui feraient prendre le sommet de l’Everest pour un sauna tropical, Mars est par définition une planète inhabitable, En d’autres termes, « terraformer » Mars prendrait des millions d’années avec un résultat connu à l’avance : avec sa faible gravité, Mars est tout simplement incapable de retenir une atmosphère et personne, ni M. Musk ni le pape n’y pourra rien changer. »

 

17 réflexions sur “Branson ou Musk, l’idiotie de la conquête spatiale”

  1. Que les écolos soient contre l’établissement de bases permanentes sur Mars est un comble. Sur Mars, pas de pétrole ni de charbon, donc on est obligé de faire avec des énergies renouvelables. Sur Mars, pas de rivière, un peu de glace, certes, mais pas assez pour la consommer sans regarder, donc obligation de recycler. Sur Mars, on vivra dans des habitats fermés, donc obligés de contrôler de près la pollution de l’air. Sur Mars, pas de quincaillerie au coin de la rue et le prix du kilogramme amené de la Terre sera exorbitant. Et donc, obligés de faire attention au cycle de vie des objets et à la réutilisation. Bref, moi qui suis écolo, je ne peux qu’espérer que les Terriens s’inspireront des Martiens, parce que sur Terre, on a tout faux.

  2. Bonjour Invite2018
    Je vous accorde que mon exemple était peut-être mal choisi et que le votre passe mieux, mais restez dans le contexte de ce que tentais d’expliquer à Didier Barthès. Je voulais juste dire que ce qui était « intéressant » aux yeux de certains ne l’était pas du tout aux yeux des autres. La preuve, je ne suis pas au courant de «l’affaire d’adultère supposé de François Hollande », et je vous avoue que je n’en ai rien à foot.
    Par contre, les « exploits » de Branson ou Musk, là ça m’intéresse. Mais pas du tout pour les mêmes raisons que ces millions d’andouilles qui rêvent en regardant ce genre d’idioties. Si je trouve intéressants les commentaires de certains illuminés, qui par exemple rêvent de pouvoir, un jour… se débarrasser des déchets nucléaires en les envoyant dans l’espace pour pas cher… ce n’est certainement pas parce que je partage leurs rêves, mais tout simplement parce que j’aimerais bien comprendre ce qui les perturbe. Et si je vous dis que je n’ai pas besoin de fusée pour voyager dans les étoiles, j’espère que vous me comprendrez.

  3. La non-affaire Hulot est triste. Profiter de sa notoriété pour baiser à la Weinstein ou en style promotion canapé, tromper ses amis et sa femme, est possible. Mais cela montre que l’écologie aujourd’hui est plus que du greenwashing c’est la carte magique de la bienpensance. On se fait aimer en étant écolo. on est dans le camp de la bienpensance comme tous ces gens qui volent en helicoptere pour sauver la planete. Quelle tartufferie!

  4. Bonsoir @Michel C.

    Dans l’affaire Hulot, quelqu’un a peut-être été violé. Or, être violé, c’est une souffrance épouvantable qui peut laisser d’horribles séquelles psychologique.

    N’avoir rien à foutre du fait que monsieur Hulot fût ou non coupable de l’immonde crime dont il est accusé est malvenu.

    Il vous faut trouver quelque autre exemple. Vous pourriez par exemple dire : « certaines personnes trouvent une jouissance dans le fait de savoir ce qui s’est réellement passé dans l’affaire d’adultère supposé de François Hollande, alors que pour ma part je n’en ai rien à foot ».

  5. @Didier Barthès
    Vous savez bien que ceux qui se passionnent pour le foot, ou/et pour les potins, les jeux du cirque, bref pour des débilités, sont bien plus nombreux que ceux qui se passionnent pour la connaissance. De mon côté je suis comme vous, le simple fait de découvrir et de comprendre me procure un certain plaisir. Un plaisir plus ou moins grand selon les domaines, mais ça je pense qu’il en est de même pour tout le monde. (Je t’aime… un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… ou pas du tout.) Ainsi par exemple, certains éprouveront une véritable jouissance en apprenant la vérité, ou pseudo vérité, sur l’actuelle « affaire Hulot »… alors que de mon côté je n’en ai rien à foot.
    Autant je souhaiterais qu’on mette un terme à bon nombre de recherches appliquées, autant je reste un défenseur de la recherche fondamentale. Bien entendu je ne souhaite pas l’abandon de la recherche en astronomie, je sais bien que ce n’est pas celle-là qui cause le plus de dommages, qui représente le plus de risques, et qui coûte le plus cher.
    Le seul problème (si je puis dire) avec la recherche fondamentale, c’est la façon dont ces découvertes sont ensuite présentées, non pas seulement par les chercheurs, mais par les médias. Le problème plus exactement, c’est ce que le vulgum pecus va faire de ces nouvelles connaissances. Si elles doivent l’amener à rêver de nouvelles conquêtes, toujours plus, de colonisations d’exo-planètes, à le conforter dans sa croyance dans la toute puissance de la technoscience … il y a quand même là un problème.
    Je reste convaincu que la plus grande découverte scientifique, celle qui marquerait le plus grand virage pour notre espèce, parce qu’elle la sauverait, ce serait la découverte du neurone qui déconne. Imaginons que nous l’ayons enfin localisé et que nous inventions le remède qui va bien.

  6. Bonjour Michel C

    Même pour la protection de la nature, nous en savons déjà largement assez pour agir, si nous ne le faisons pas, ce n’est pas par manque de connaissances. nous n’avons pas besoin de savoir plus pour mieux agir, nous savons déjà que nous massacrons tout.

    Donc si je défends les sondes spatiales ce n’est pas dans un but utilitaire c’est vraiment pour le plaisir de découvrir et de comprendre et je crois qu’il y a une certaine noblesse à cela. Mais pas pour le seul plaisir de comprendre de ceux qui y participent (là je suis d’accord avec vous, ce serait injustifié) mais bien parce qu’ensuite ce savoir est partagé. Et cela je le trouve passionnant.

    D’autre part les activités de recherche spatiales ne coûtent pratiquement rien au niveau planétaire, nous dépensons 100 fois plus pour le foot ou les jeux olympiques; alors je trouverais dommage de les mettre en cause quand tant d’autres choses plus vulgaires et moins intéressantes mobilisent infiniment plus de ressources.

  7. Bonjour Didier.
    Moi aussi j’applaudis cette science qui nous permet de mieux comprendre, d’en apprendre, de savoir, toujours plus…
    Toutefois l’heure est à faire des choix, l’heure est à définir un véritable projet de société. Or choisir c’est aussi renoncer. Par exemple, à quoi peut bien nous servir de cartographier notre galaxie ? D’autant plus quand nous savons que nous sommes condamnés à rester sur notre petite planète. N’oublions pas que de la même manière que le voyageur, le sportif, l’ « aventurier »… les chercheurs sont animés par le plaisir que leur procure leurs travaux de recherches. (Pour se faire plaisir ! Nous en avons déjà parlé.)
    L’heure est donc à mettre un sens à ce que nous faisons, et ce dans tous les domaines. Je pense que nous avons encore d’énormes découvertes à faire sur notre fameuse nature… notamment sur le fonctionnement de notre cerveau. Mais je pense aussi que nous savons déjà suffisamment pour expliquer au plus grand nombre ce qui nous anime, et qui par conséquent nous amène à détruire notre environnement.

  8. La conquête de l’espace est vraiment un mot mal choisi en effet.
    Autant les sondes nous permettent de découvrir de nouveaux mondes, de mieux comprendre comment est agencé notre système solaire et même un peu l’univers, autant l’homme n’a pas sa place là-bas.
    J’applaudis des deux mains à la science pour comprendre et découvrir, je suis infiniment plus réticent envers la science pour conquérir.
    Michel C a de toute façon tout à fait raison, l’ordre de grandeur des distances est tel que tout cela relève du fantasme.
    Ajoutons aussi que notre corps est le résultat de près de 4 milliards d’années d’évolution des êtres vivants en adaptation avec les très exactes conditions terrestres (composition atmosphérique (même si elle changé depuis les premiers milliards), température (elle a un peu changé plusieurs fois aussi mais peu au regard de ce qu’on rencontre dans l’univers), densité de l’atmosphère, gravité, luminosité (intensité et composition du rayonnement) et bien entendu sous la pression de l’interaction avec tous les autres êtres vivants (microbes compris) présents sur la Terre.
    Bref, nous sommes scrupuleusement adaptés à notre planète. D’ailleurs il fallu dépenser au moins l’équivalent de 200 milliards d’euros pour faire passer quelques heures à 12 hommes sur la Lune (pendant que des dizaines de milliers gérait la choss sur la Terre), c’était une belle aventure, une fois sans doute, mais n’en faisons pas une perspective pour l’avenir.
    Notre avenir il est ici sur la Terre, c’est là que nous devons tenter de perpétuer un peu les choses. Ce n’est déjà pas gagné
    Pour ceux que l’astronomie intéresse, je me permets de signaler mon propre site :
    http://www.lesetoiles.over-blog.net

  9. @Charles Monneron
    L’argument de la masse de carburant est peut-être ridicule, mais si les dizaines de milliers de milliards de kilomètres ne sont pas assez parlants, je vous rappelle que notre étoile la plus proche, Alpha du Centaure, se trouve à 4,3 années lumière.
    Comme je sais que la croyance en ce dieu Progrès exige une grande imagination, je vous laisse imaginer la somme astronomique des tchalaindges techniques à relever. Déjà pour construire un engin capable de se déplacer à la vitesse de la lumière sans se désintégrer, capable ensuite d’abriter des passagers, ne serait-ce que des rayonnements cosmiques, etc. etc. Je vous laisse aussi calculer la masse de la nourriture et de l’eau nécessaire pour un équipage de 2 ou de 3 ou de X astronautes pour la durée de l’expédition, soit une petite dizaine d’années.
    Comme je sais que les curés et les fidèles de la religion scientiste ont réponse à tout, de mon côté j’imagine des tas d’explications aussi techniques que marrantes, du genre l’avion à pédales au dessus de l’Atlantique. Sur le petit détail de la nourriture, ils nous expliqueront peut-être que tout sera recyclé en interne. Cela s’appelle l’ « économie circulaire », qui comme chacun sait, découle du mouvement perpétuel.
    La nourriture entre d’un côté, tout à fait normalement, puis elle ressort de l’autre, tout à fait naturellement. Elle passe ensuite dans le BFR ( Big-Food-Recycler) de chez Mac Donald (sponsor de l’expé), puis elle re-rentre naturellement dans le cosmonaute, etc. etc. Et ceci pour des siècles et des siècles, amen.

  10. Monneron Charles

     » Les humains croient encore qu’ils pourront aller sur mars, mais ils n’iront jamais sur la plus proche étoile, Alpha du centaure : la masse de carburant pour parcourir 40 000 milliards de kilomètres nécessiterait une masse de carburant équivalente à deux fois la masse de l’univers connu.  »

    Avec ce type d’argument, il serait impossible de voler au dessus des oceans parce que les avions à pédales seraient trop lourds a cause de la nourriture nécessaire aux vaillants cycliste(s) pour le voyage…

    Plus sérieusement, dans quelques centaines de millions d’années, le soleil va grossir, et toute forme de vie, jusqu’à la dernière molécule d’ADN disparaitra de la planète Terre, qui a la fin, sera peut-être meme complètement absorbée par le soleil. Qui d’autre que l’homme peut sauver la biosphère – à tout le moins une partie – de ce funeste destin ? Personne ! Comment le faire sans coloniser l’espace ? Impossible !

    La vraie question n’est pas de savoir si on doit aller dans l’espace, mais quand. Personnellement, je suis pour que ce soit le plus tot possible. Au train ou vont les reductions de couts de lancement, on devrait pouvoir se débarrasser les déchets nucléaires pour moins cher que Cigeo avec les lanceurs du XXIIeme siècle. Et puis stocker des monolithes noirs de borosilicate sur la Lune, ce serait cool non ? 😉

  11. Cet après midi 2h de promenade dans la forêt pleine de neige !!!
    Mon luxe, c est d avoir la foret à 10 minutes à pieds de chez mois à mes yeux cela vaut toutes les breloques du groupe LVMH et tous les voyages spatiaux.
    Seule ombre au tableau de cette belle promenade forestière, une longue traînée de sang sur la neige qui m a rappelé que a saison des tueurs  » chasseurs » est ouverte .

    Saviez vous que depui le mois dernier le silencieux est autorisé pour la chasse ?
    Ce qui représente un danger pour les promeneurs et un piège pour les animaux qui ne pourrons plus entendre qu une action de chasse est en cours .

  12. Bonjour.
    Déjà, félicitations à Baumgartner, je vois qu’il a inspiré biosphère. Après le tourisme à la neige, le tourisme spatial ! Et tant qu’à faire, « écotourisme spatial », s’il vous plait ! Eh oui, on n’arrête pas le Progrès ! Toujours plus !

    Je ne sais pas si l’Homme ira marcher sur Mars, un jour … et à vrai dire je m’en fous. Je ne sais pas non plus si sa destinée est de peupler l’univers, tout simplement parce que je ne crois pas à tous ces contes de fées ou à dormir debout qui commencent comme commencent tous les contes, par « il était une fois ».

    Ainsi « il était une fois les cavernes… puis vint le silex… puis vint le bronze… » et patati et patata. Les bibliothèques sont pleines à craquer, et hélas nos pauvres têtes aussi, de ces contes mettant en scène la bonne fée Électricité, le dieu Progrès, et qui nous laissent croire aux miracles de la sacro-sainte Technoscience.
    Et je ne crois pas non plus à cet autre conte pour enfants qui raconte l’histoire de ce grand Créateur qui n’a laissé aucun place au hasard, et qui donc a tout tracé, tout programmé, sur son grand ordinateur, et qui cerise sur le cake a fait l’Homme à son image. De ce côté là, et si je me peux me permettre, je luis dis : « chapeau l’Artiste ! Plus con que ça, pas possible ! Plus con que ça, tu meurs ! »

    Ainsi je ne crois absolument pas que l’Homme s’affranchira, un jour… des lois de la nature, encore moins que le jour et l’heure du décollage de Clément Ader, ni l’alunissage de Neil Armstrong aient été programmés, ni que ma pomme fut destinée à penser et à écrire de telles conneries. Bref, en tous cas ce que je dis c’est que je n’en sais rien, et que je me contente de croire.
    Mais ceci dit, j’espère bien … parce que c’est plutôt l’espoir qui fait vivre, et non le rêve … j’espère bien disais-je, que l’Homme n’ira jamais dégueulasser l’univers, il ne manquerait plus que ça.

     » Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. » (Albert Einstein)

  13. @ Jean Poussou, PHC2908 et P.Emmanuel Fega
    nous avons déjà dépassé les capacités durables de la planète d’entretenir l’activité humaine, aussi nous devons retrouver les limites de la Terre et de nos ambitions. Même si une technologie est possible à mettre en œuvre mais d’utilité médiocre, mieux vaut consacrer son argent à rétablir les équilibres sur notre petite planète. Que des super-riches qui contribuent déjà à la détérioration de notre milieu vital s’ingénient à péter plus haut qu’ils n’ont le cul devrait être condamné, pas salué.

  14. En psychiatrie cela porte un non : La mégalomanie
    Ce qui devient inquiétant c est que des fortunes privées accèdent à des choses qui étaient jusqu à présent réservées à des états .
    « le rêve spatial »
    personnellement je n est jamais été sensible à ce » rêvé » , le confinement « carcéral » d un vaisseau spatial pour aller sur une planète ou je ne pourrait sortir que dans un scaphandre , relève plus du cauchemar .
    Entre une promenade en foret et un voyage spatiale mon choix est rapide .
    Si les milliardaires veulent aller sur Mars, qu ils y aillent et surtout qu ils y restent …

  15. Pierre-Emmanuel FEGA

    Je suis d’accord avec Jean Poussou. De plus pour votre information l’espace ce n’est pas le vide bien rempli entre la Terre et la Lune. C’est un infini dont on peut imaginer, presque voir, les bords et qui est en expansion constante. De plus cette expansion s’accélère. Alors une bagnole de moins sur Terre, même électrique…

  16. « la masse de carburant pour parcourir 40 000 milliards de kilomètres nécessiterait une masse de carburant équivalente à deux fois la masse de l’univers connu »
    Quelles sont vos sources pour affirmer cela ? Comment juger de ce que sera l’avenir ? Il y a à peine plus d’un siècle, qui aurait imaginé faire voler des avions de plusieurs dizaines de tonne ou qu’on aurait été capable d’aller sur la lune ?

    On peut dénigrer la conquête spatiale et toutes les évolutions technologiques des dernières décennies mais encore faut il éviter les affirmations de ce genre.

    Tout ceci fait parti d’un « rêve » peut-être inaccessible actuellement mais n’oublions pas que ce sont les rêves de certains qui nous font bien souvent progresser… et surtout nous donne un but même s’il est lointain.

    Après tout, ne repproche-t-on pas à nos dirigeants leur manque de vision d’avenir ? En ce donnant pour objectif d’aller sur Mars, cela stimule la recherche et nombre d’appareils que nous côtoyons au quotidien découlent de recherches qui n’avaient rien avoir avec.

    Le jour où l’Humanité n’aura plus de rêve, elle disparaîtra.

  17. Et si c’était la destinée des humains d’explorer et peupler l’univers ?
    Pas pour tout de suite mais quelques siècles en arrière, aurait on pu imaginer l’état actuel des sciences et techniques ?

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