anthropisation

Des arbres, pour qui ?

              La Finlande montre l’exemple, elle possède la seconde couverture forestière européenne, derrière la Suède. Pour les Finlandais, les forêts n’ont pas pour seule fonction de produire du bois, elles servent aussi à la cueillette de baies sauvages, une tradition qui trouve son origine dans le droit accordé à tous d’utiliser la forêt à des fins récréatives. Plus de la moitié des Finlandais aiment cueillir des baies sauvages. De plus, on a défini un véritable programme d’exploitation durable des forêts avec le principe d’un arbre en croissance pour un arbre abattu. Enfin, le programme en faveur de la biodiversité préserve des zones qui couvrent 10 % du territoire de la Finlande. On multiplie également les sites Natura 2000, le réseau européen créé pour protéger les espèces et les habitas menacés. Dans ce cadre, 3,6 millions d’hectares de zones terrestres et 1,3 millions de zones aquatiques sont déjà protégées. La Finlande avait donc préparé un programme environnemental ambitieux pour son mandat de six mois à la présidence de l’UE (à partir du 1er juillet 2006). Les autres pays sont restés en retrait…

            Le néolithique a créé les villes et les rois, les religions et la révolution industrielle, la suprématie de l’homme sur l’homme et la surexploitation de la planète. La période de la chasse et de la cueillette était bien l’âge d’or, pense sans rien dire la Biosphère. Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://www.biosphere.ouvaton.org/

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Le veau sans la mère

Autrefois le veau tétait directement sa mère. Aujourd’hui en Europe, les veaux sont vendus à la naissance et certains élevages se spécialisent uniquement dans le lait. Les laiteries collectent le lait et en vendent une partie aux industries agroalimentaires. Les excédents sont écrémés, chauffés et transformés en poudre. La poudre de lait est vendue aux industriels qui la complètent en matières grasses peu coûteuses comme le suif. Le tout est vendu à un élevage industriel comme aliment pour veau. Le prix de cet aliment n’est pas trop élevé car il bénéficie des restitutions européennes à la poudre de lait, somme d’argent que reçoivent les producteurs européens lorsqu’ils exportent des produits agricoles vers le pays tiers à des prix inférieurs aux prix garantis européens. Comme le lait qu’aurait tété le veau sous la mère n’est pas subventionné, il est donc plus intéressant de vendre le lait et le veau séparément. Il serait pourtant intéressant de calculer le coût du transport du veau et du lait (liquide, en poudre) et des opérations de manutention et de transformation, puis d’y ajouter le coût des subventions reçues, ce qui donnerait le prix réel de ce circuit long. Il suffit d’un peu de bon sens pour savoir que le circuit court est le meilleur financièrement, sachant qu’on peut ajouter le bénéfice affectif du maintien d’une liaison mère/progéniture. Ainsi va l’espèce humaine qui sépare les veaux des mères et les enfants des parents (allaitement remplacé par le biberon, école obligatoire, recherche d’un métier hors de sa région, vie professionnelles aléatoire…).

Tout est fait pour que l’espèce homo sapiens et son alimentation coûte le plus cher possible à la planète. Aucun respect des lois de la Biosphère !

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://www.biosphere.ouvaton.org/

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survie de l’humanité

Cher homo sapiens,

Rappelle toi les accents prophétiques de Jean DORST en 1965,  «  L’humanité ne pourra survivre qu’en accord avec les lois biologiques qui régissent notre planète ».

Depuis plus de 40 ans, nous avons oublié son analyse fondamentale : « En dépit de tous les progrès de la technique et d’un machinisme devenu envahissant, en dépit de la foi que professent la plupart de nos contemporains en une civilisation mécanique, l’homme continue de dépendre étroitement des ressources renouvelables, et avant tout de la productivité primaire, la photosynthèse en représentant le stade premier. Ce fait fondamental lie l’homme d’une manière très étroite à l’ensemble du monde vivant, dont il ne forme qu’un élément. L’étude des maux dont nous souffrons actuellement et l’analyse détaillée de leurs causes nous montrent que l’homme a enfreint gravement certaines lois. Il est d’ailleurs symptomatique de constater que l’homme dépense de plus en plus de son énergie et de ses ressources pour se protéger contre ses propres activités et contre leurs effets pernicieux, à se protéger contre lui-même au fond. »

Humains, réveille-toi, il n’est que temps de prendre la défense de la Biosphère pour assurer ton propre salut !

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