Cent millions d’hectares OGM !

 

C’était hier, en 1994 seulement, que la tomate « flavour savor » est devenue le premier organisme génétiquement modifié. C’est en 1996 que les OGM commencent véritablement à être cultivées. Mais dix ans plus tard elles couvrent déjà 100 millions d’hectares, un chiffre en progression de 13 % par rapport à 2005. Quatre plantes représentent la totalité des OGM cultivés, le soja (57 %), le maïs (25 %) le coton (13 %) et le colza (5%). Quatre pays concentrent les cultures, dont principalement les Etats-Unis (53 %) et l’Argentine (18%). La France se contente pour l’instant de 4500 hectares. Les Amis de la Terre énumèrent les revers enregistrés par les cultures transgéniques, comme le refus en Europe ou l’abandon en Indonésie. Mais la principale critique, admise d’ailleurs par les biotechnologues eux-mêmes, consiste dans la montée irrépressible des résistances des insectes ainsi que des herbes adventices aux propriétés pesticides des OGM. De plus les études sont indécises et ne démontrent pas de meilleurs rendements ou une moindre consommation de pesticides. Enfin les OGM sont cultivés par environ 9 millions d’agriculteurs, soit moins de 1 % des paysans du monde. Mais ils accaparent quand même 7 % de la superficie arable mondiale !Ne mangeons pas des produits trans-naturels, ne dévorons pas des chimères qui transgressent la barrière des espèces : ces OGM n’ont pas meilleur goût, ils ne sont pas moins chers pour les consommateurs et c’est un coût supplémentaire pour l’agriculteur ! Les seuls avantages sont pour les multinationales productrices de semences… Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation. Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :http://www.biosphere.ouvaton.org/