Claude Allègre, out

Pour recenser tous les contre-sens que certains qui se disent écolos font sur l’écologie, il suffit de lire Claude Allègre.

Voici ma réponse à chacun de ses arguments :  

Allègre(ment) : Présentant la fondation que je suis en train de créer avec pour titre Ecologie productive, un journaliste s’est interrogé. Qu’est ce que l’écologie non-productive ? Il m’incombait donc d’éclairer sa lanterne. L’écologie productive est la démarche qui consiste à résoudre les problèmes écologiques en créant de nouveaux emplois et de nouvelles richesses. C’est ce que l’on appelle parfois la croissance verte.

Biosphere : Claude, ton point de vue est anthropocentrique et court-termisme, il s’agit d’emplois et de richesses pour l’homme et pour l’instant présent. Mais l’économie superficielle (dite par toi réparatrice) ne résout aucun des problèmes fondamentaux que connaissent les écosystèmes. A plus forte raison si tu soutiens l’idée d’une croissance perpétuelle du système tel qu’il fonctionne aujourd’hui. Un emploi nuisible à l’avenir des générations futures ne devrait pas exister ; la vraie richesse ne  repose pas essentiellement sur l’accumulation de biens, mais sur la richesse intérieure et la richesse relationnelle.

Soyons moins « productif », et nous travaillerons moins pour pouvoir avoir le temps de rechercher le plaisir de faire et le bonheur d’être. Le concept de croissance « verte » nous fait oublier l’idéal : plus de liens, moins de biens.

Allègre(ment) : Ma démarche s’oppose radicalement à la vision, hélas très répandue, qui a vu le jour dans les années 1970 avec le fameux rapport du Club de Rome «Halte à la croissance» et qui s’est prolongée plus récemment avec les concepts de décroissance et de frugalité prospective, qui constituent la base du livre de Nicolas Hulot le Pacte écologique aussi bien que le programme des Verts.

Biosphere : tu confonds « halte à la croissance », titre francisé du rapport du MIT qui présente The limits to growth. Aucune des prévisions de cette analyse scientifique de statistiques, qui dénonce les conséquences néfastes des évolutions exponentielles dans un monde fini, n’a été démentie par les faits.

Il est vrai que tu es cosignataire de l’appel d’Heidelberg (juin 1992) qui réunissait des « scientifiques » qui s’inquiétaient de « l’émergence d’une idéologie irrationnelle à l’aube du XXIe siècle » (l’écologisme !), ce qui a malheureusement occulté la prise en compte de l’écologie en France. Claude, un scientifique ne doit pas hurler au loup contre les objecteurs de croissance et encourager dans le même temps les prédateurs humains (cf. le programme des multinationales).

Allègre(ment) : A une écologie dénonciatrice et punitive, qui ne voit l’écologie que comme l’annonce de catastrophes, la multiplication de taxes, des interdictions diverses et l’arrêt du progrès, (« le progrès pose problème », écrit Hulot), nous souhaitons substituer une écologie de la création, de l’invention, du dépassement, de la réparation qui débouche sur la croissance économique en même temps que l’établissement d’une certaine harmonie entre l’homme et la nature mais dans laquelle l’homme n’est jamais sacrifié aux exigences écologiques.

Biosphere : Claude, tu as l’air de ne rien comprendre à cette pédagogie de la catastrophe qui nous présente un avenir en noir, terme inéluctable si on poursuit les tendances productives actuelles. Cette pédagogie n’est faite que pour nous inciter à réagir et empêcher la réalisation d’un tel futur. Tu sembles ignorer Le principe responsabilité d’Hans Jonas ou Pour un catastrophisme éclairé (quand l’impossible est certain) de Jean-Pierre Dupuy. Plus grave, tu déformes les propos (« l’arrêt du progrès » pour commenter « le progrès pose problème »).

Et puis, il y a humanisme et humanisme. Beaucoup d’humains sont actuellement sacrifiés aux exigences de la croissance. Pour retrouver une harmonie avec la nature, il faudrait sacrifier le mode de vie de la classe globale qui vit à l’occidentale, il faudrait choisir entre sauvegarder le niveau de vie des riches ou respecter les rythmes de la nature qui permettent aux pauvres de vivre. Tu  te situes pour l’instant du mauvais côté en défendant insidieusement le système capitaliste de protection des nantis, ces riches qui détruisent notre planète.

Allègre(ment) : Prenons trois exemples pour illustrer ma démarche. L’énergie nucléaire est à l’évidence une source d’énergie essentielle à notre développement futur et l’on ne dénoncera jamais assez les dommages créés à l’Europe par les verts allemands en interdisant à ce pays cette source d’énergie ! Mais peut-on, d’un autre côté, ignorer qu’avec la technologie actuelle nous produisons des déchets potentiellement dangereux et que les réserves d’uranium ne dépassent pas un siècle ? La solution ce n’est pas l’abandon du nucléaire, c’est de développer la technologie dite de «quatrième génération» qui utilisera 97 % de l’uranium multipliant les réserves par 100 et qui détruira les déchets à vie longue rendant cette filière plus sûre.

Biosphere : Sur le nucléaire, tu es donc sur la même ligne de pensées que Valéry Giscard d’Estaing et Nicolas Sarkozy, à savoir continuer dans l’erreur maintenant qu’elle a été commise. Mais c’est un changement de civilisation qu’on doit promouvoir, pas le prolongement des courbes exponentielles de notre consommation d’énergie.

Tu réponds à la question des réserves d’uranium et des déchets radioactifs pas le développement d’une improbable quatrième génération. Pourquoi diantre n’a-t-on pas construit ces monstres théoriques au lieu de persévérer dans le banal EPR ! Parce que la quatrième génération reste un mythe, comme ITER. La principale énergie à revendiquer est celle que nous ne consommons pas, la frugalité peut être heureuse.

Allègre(ment) : Second exemple, les pesticides, insecticides et engrais. Il est exact que le développement excessif de la «chimie agricole» a conduit à créer des problèmes de pollution alimentaire pour les humains, les animaux domestiques mais aussi les animaux sauvages. La décroissance des populations d’oiseaux, des rivières trouve sans aucun doute sa source dans la pollution. Faire semblant de l’ignorer n’est pas responsable pas plus qu’accuser les agriculteurs et leur interdire les moyens de continuer a être compétitifs sur un marché désormais international de plus en plus sévère. La solution, c’est de développer les plantes génétiquement modifiées qui permettront d’éviter les pesticides, les insecticides, en partie les engrais et qui permettront de minimiser les besoins en eaux ou les contraintes de salinité. L’avenir de l’agriculture est là !

Biosphere : Ah, la compétitivité ! Tu restes dans la vulgate libérale de la concurrence internationale au lieu de promouvoir l’agriculture de proximité et l’agriculture biologique. Tu donnes donc tort à Rachel Carson qui a montré dès 1962 que le printemps pouvait advenir sans oiseaux à cause de la nécessité pour la monoculture d’utiliser des pesticides.

Ah, les OGM ! Tu fais encore appel à l’innovation qui ne peut que nous sauver. Mais un scientifique ne doit pas être un croyant dans un éventuel saut technologique alors qu’on sait déjà que les OGM déstabilisent l’agriculture traditionnelle, n’ont pas un rendement supérieur aux semences classiques et ne font le profit que des multinationales de la semence.

Allègre(ment) : Troisième exemple, le contrôle du gaz carbonique. Laissons de côté la question des prévisions climatiques car elle sera réglée par les faits d’observations à condition de ne pas les masquer (pourquoi cache-t-on ces jours-ci le fait que la banquise arctique s’est reconstituée cet hiver comme elle était il y a douze ans ?). Faut-il le faire en organisant de grandes conférences internationales, fixer des quotas théoriques et palabrer sous la houlette dispendieuse de l’ONU ?

Biosphere : Comme d’habitude Claude, tu te crois plus fort que les centaines de scientifiques qui oeuvrent au sein du GIEC (groupe intergouvernemental d’études sur le  climat). Mais tu ne peux prendre un cas particulier, la banquise arctique, pour une analyse générale de l’effet de serre. Ton analyse n’est pas inductive, elle est volontairement tronquée. Tout cela n’est pas très scientifique.

Quant aux solutions, que propose-tu d’autre à la place des négociations internationales sur le climat ? Il ne suffit pas de pourfendre, il faut montrer des alternatives.

Allègre(ment) : Kyoto a été l’exemple de cette attitude incantatoire autant qu’inefficace : dix ans après, les émissions de CO2 ont augmenté de 50 % ! Et Copenhague s’annonce comme devant être du même tabac ! Croit-on qu’avec un tintamarre diplomatique ou médiatique l’Inde et la Chine vont abandonner leur développement fondé sur le charbon ?

Biosphere : Claude, pour une fois, je suis entièrement d’accord avec toi, les palabres diplomatiques de la mise en œuvre du protocole de Kyoto n’aboutissent pas à une action à la hauteur des enjeux.

Mais il ne suffit pas de constater, il faut se mettre au service de ceux qui oeuvrent pour changer nos modes de vie qui utilisent pétrole et charbon à profusion. Or tu te contentes de dénigrer. Ce n’est pas très « productif ».

Allègre(ment) : La solution, n’est-elle pas dans l’innovation ? Ne faut-il pas d’abord développer les technologies de capture et de stockage du CO2, les voitures électriques, hybrides ou à hydrogène et les technologies alternatives pour le chauffage comme le photovoltaïque, la géothermie et l’isolement ? Mais là encore en étant conscient des problèmes sachant par exemple que dans l’état actuel des choses les réserves mondiales d’indium, métal indispensable à la technologie photovoltaïque, sont inférieures à dix ans !

Biosphere : Tu rabâches, Claude, tu rabâches. Toujours ton antienne sur l’innovation qui va sauver (peut-être). Une attitude responsable serait de présenter des solutions à nos problèmes créés par la technique en utilisant les techniques actuelles. Comme on ne peut pas le faire, il faut se résoudre à prendre les problèmes à leur racine, et critiquer les techniques qui nous mènent au désastre.

Il ne faut pas rêver de voitures électriques, il faudrait condamner résolument l’utilisation de véhicules personnels, procès de déplacement qui n’a aucun avenir durable. Le fordisme a réussi, il couvre nos territoires d’autoroutes, il n’entraîne pas plus de bonheur et détraque les équilibres naturels. Mais le pic pétrolier est pour bientôt, il n’y a pas que l’indium qui viendra à manquer.

Allègre(ment) : L’opposition entre deux visions différentes de l’écologie marque un clivage fondamental à l’égard de la société et de l’homme. La vision positive et humaniste que je défends est celle d’une société de liberté, de libre entreprise et de progrès constant, pas de celle d’une réglementation pesante et d’un Etat omniprésent décidant à la place du citoyen. C’est surtout celle d’une vision optimiste de l’homme qui sait s’adapter à son environnement constamment changeant, et dont le ressort du progrès est dans l’innovation et l’optimisme et non la punition et la peur.

Biosphere : Claude, ne fait pas dire aux écologistes véritables ce qu’ils ne disent pas. Si certains prônent une planification écologique, d’autres sont partisans de l’action individuelle et de la simplicité volontaire. Mais en vitupérant l’Etat omniprésent tout en dénigrant l’écologie profonde, tu risques de provoquer ce que tu crains, un écolofascisme : quand nos problèmes seront avérés, quand il y aura des réfugiés climatiques à ta porte, tu seras sans doute comme d’autres pour un Etat plus fort.

Il y a deux visions de l’écologie, une écologie superficielle (réparatrice) dont tu es un des représentants virulents, et une écologie plus profonde, défendue avec modestie par Arne Naess et ceux qui veulent bien continuer dans la voie qu’il a philosophiquement prônée : la non-violence et l’amour de la vie sur Terre. Notre humanisme doit s’ouvrir à toutes les formes de vie.

Allègre(ment) : Je ne veux pas comme le dit Marcel Gauchet que « l’amour de la nature dissimule la haine des hommes ». Et tant pis si ce n’est pas à la mode, si je me réclame de la philosophie des Lumières et si, comme Luc Ferry, je refuse le Nouvel Ordre écologique.

Biosphere : Luc Ferry est bien plus  nuancé que tu ne veux le dire. Il avoue en fin de livre que le « nouvel ordre écologique » pose de vraies questions : « Personne ne fera croire à l’opinion publique que l’écologisme, si radical soit-il, est plus dangereux que les dizaines de Tchernobyl qui nous menacent. Et l’on pourra disserter tant qu’on voudra sur l’inanité des thèses anti-modernes agités par les nouveaux intégristes, il n’en reste pas moins insensé d’adopter aujourd’hui encore l’attitude libérale du « laisser faire, laisser passer ». Il faut, écrivait-il aussi, admettre que les écosystèmes sont mieux agencés par eux-mêmes alors que la plupart des constructions humaines s’avèrent le plus souvent si fâcheuses qu’elles requièrent la plus grande prudence. Il faudrait donc élaborer une théorie des devoirs envers la nature.

Comme tu le vois, Claude, ta copie sur l’écologie « non productive » est vraiment trop superficielle et mérite qu’on t’enlève ton statut de scientifique pour revêtir celui d’intégriste de la croissance. La preuve, ta capacité à faire parler de toi dans les médias montre bien que tu as les faveurs d’un système thermo-industriel qui est en train de saccager notre planète. Le journal Libération n’est plus tellement cet instrument de libération de l’homme qu’il voulait être à ses débuts.

Source des propos de Claude Allègre : http://www.liberation.fr/economie/0101580271-l-ecologie-non-productive-c-est-quoi

10 réflexions sur “Claude Allègre, out”

  1. Mais là encore en étant conscient des problèmes sachant par exemple que dans l’état actuel des choses les réserves mondiales d’indium, métal indispensable à la technologie photovoltaïque, sont inférieures à dix ans !

    savais vous que seule une technologie du photovoltaique utilisa de l’idium??? (Cellule a base de CIGSe) et qu’elle n’en consomme qu’une ifime quantité (couche mince de 2 microns soit 2/1000 000 m ?? et qu a l’heure actuelle on ne connait pas le reserve d’indium puisque qu’il n’est collecté que comme sous produit des mine de Zinc…
    Bref encore une belle connerie de notre ami allegre…

  2. Christian-Bernard Vidal

    Je persiste dans le fait que le GIEC n’est pas un organisme de recherche, ce n’est pas son rôle.
    Je persiste également en affirmant que ce n’est pas la main de l’homme qui est responsable des Ouragans, des Typhons, des Cyclones et autres tempêtes Tropicales, mais bel et bien la mouvance des plaques tectoniques. D’après les observations de la NASA, l’océan Atlantique s’élargi vers l’Ouest, donc ce qui ce passe de l’autre coté des deux Continents Américains, (Pacifique) est la suite logique de cet élargissement à moins que la NAZA ne se contredise au risque de se ridiculiser et de perdre toute crédibilité, ce qui est également une observation de cette même NAZA, c’est le recul du Gulf Stream qui modifie sa course périodiquement
    Depuis quelque temps on assiste à une focalisation mensongère sur les effets de serre qui s’ils sont bien réels, l’homme actuel n’a qu’une part infime dans le processus. (Jusqu’aux années 60, dans chaque ménage on utilisait le charbon comme principal combustible pour le chauffage ainsi que pour la cuisine, le bois ne servant que d’allume feux) ajouté aux cheminées d’usines cela faisait du monde. Le fait le plus mensonger c’est d’accuser l’homme d’être responsable des catastrophes climatique comme les ouragans Tropicaux, alors qu’ils sont tous associés à un séisme plus ou moins puissant. « C’est parce que l’homme utilise trop de pétrole qu’il y a des tremblements de terre ! Et des ouragans. Allons soyez sérieux »
    « Il se passe quelque chose au niveau de la planète, en cause la mouvance des plaques tectoniques, l’élargissement de l’Atlantique pourrait bien déboucher sur la séparation des deux continents Américains et laisser le passage au Gulf-Stream, ce qui aurait pour conséquence un refroidissement très profond du continent Ouest Européen, avec des hivers très froids ainsi que les rivières complètement gelées en hiver, il ne faut pas oublier que le froid est bien plus meurtrier que la chaleur.

    Pour en revenir aux gaspillages (à qui la faute ?) L’utilisation des énergies fossiles comme le pétrole les faiseurs de bonnes consciences ne sont pas les derniers à en user surtout en ville, alors qu’ils pourraient utiliser d’autre moyens de transports pour ce rendre à leur travail (même à pieds, un petit kilomètre ou deux cela n’a jamais tué personne) dans ma jeunesse je ne me suis jamais privé de la marche à pieds
    Quand au véritable danger qui nous guette, ce n’est pas la fin du fossile, mais la démographie galopante, d’ici les années 2050 la France devrait voir sa population augmenter de 20 millions d’habitants et à l’échelle de la planète c’est quelques 2,5 milliards d’individus en plus. Il va bien falloir les loger et surtout les nourrir, donc en résumer il va falloir plus de place, plus de nourriture, comme la terre est généreuse elle pourvoira mais jusqu’à quand ? Une chose est sure la fertilité de la terre s’amenuise à force de cultures toujours au même endroit à moins d’utiliser des engrais synthétiques, l’homme devra toujours aller plus loin, à la recherche de nouvelle terre fertiles.
    Le problème c’est que les citadins ne comprendrons jamais, ils sont forts pour donner des conseils ou critiquer, mais cependant ils sont incapable de faire pousser le moindre pied de salade, les algues vertes que l’on observe le long de la cote Bretonne ne sont pas que le fait des seuls éleveurs, les effluents des stations d’épurations qui se déversent dans les rivières le long de la cote Atlantique ne sont pas innocentes en la matière, mais voilà il est tellement plus facile d’accuser les paysans, les citadins eux ne rejettent que de l’eau propre exempte de tous défauts

    Autre point j’ai au moins le courage de ne pas me cacher derrière un pseudonyme anonyme, rassurez-vous je ne suis pas marier politiquement avec Claude Allègre

  3. « Les travaux des Astrologues sont tout aussi crédibles et même « plus sur » que les travaux du GIEC » ???

    Oui la désinformation est colossale, même le président des USA Bush est tombé sous le charme du lobby pétrolier.

    L’enjeu financier, c’est que les attaques contre le GIEC protègent toutes les branches productrices qui ont besoin d’utiliser de l’énergie fossile. Cela nous empêche de réagir comme il faudrait, on sait déjà que Copenhague sera un échec.

  4. Copie des questions et réponses envoyées à votre ami détesté, Nicolas Hulot, via la rédaction de M6

    Dénoncer le gaspillage est tout en votre honneur, mais êtes vous prêt à renoncer vous-même à vos habitudes de facilités et de bien-être ?
    Concernant les accusations rendant l’homme responsable des catastrophes climatiques tel que les Ouragans, relève de la focalisation mensongère, par contre les incendies criminels de nos forêts, c’est bien en majorité la main de l’homme
    Les cyclones tropicaux, aussi nommés ouragans dans l’Atlantique nord, le golfe du Mexique et l’est du Pacifique nord ou typhon dans l’ouest du Pacifique nord et la Mer de Chine méridionale, et dans l’océan Indien, se forment au-dessus des eaux chaudes des mers tropicales et puisent leur énergie dans la chaleur latente de condensation de l’eau.
    Plusieurs conditions sont nécessaires à la formation d’un tel cyclone :
    La température de la mer doit être supérieure à 26 °C, sur une profondeur d’au moins 50 mètres, à l’endroit de la formation de la dépression qui deviendra cyclone. (Ce n’est pas le soleil qui réchauffe les Océans à de telles profondeurs, mais les courants d’eau chaude qui parcourent les Océans en s’alimentant tout au long des failles des plaques tectoniques.) Par contre ce qui est vérifiable c’est le fait que chaque cyclone est accompagné ou précédé d’un séisme plus ou moins violant (exemple en 1970 au Bangladesh ex Pakistan Oriental ou les morts se comptent en dizaine de milliers, en 1928 en Guadeloupe (1300 morts) un autre exemple les catastrophes actuelles dans le Pacifique, la Mer de Chine et à l’Est de l’Océan Indien, les séismes ne peuvent pas être dissociés des ouragans, l’homme n’a rien à voir dans ce processus.

    Être suffisamment éloigné de l’équateur pour que la force de Coriolis puisse agir (5 à 10 ° de latitude). Autre point très important, le GIEC, n’est pas un organisme de recherche ce n’est pas son rôle, les travaux des Géologues, des Paléontologues, des Astrologues et autres organes de recherche sont tout aussi crédibles et même « plus sur » que ce que certains tentent de nous faire croire.
    Le problème est qu’il y a un enjeu financier colossal derrière tout ce tapage.

  5. Claude Allègre n’a pas tort sur tout, il n’y a que les gens bornés comme certains écolos, pour être aveugle à ce point, en occultant la véritable raison de l’emballement climatique observé depuis le début des années 90, il ne faut pas chercher ailleurs, la véritable raison de cet emballement se trouve à la suite d’un geste criminel de la part d’un seul homme qui a fait incendier 700 puits de pétroles (1991) au Koweït et dont il a fallut 9 mois pour en venir à bout. Après une année 91 ou la température globale du climat a chutée de 0,5°c avec les conséquences que nous connaissons des gelées très tardives et dévastatrices pour la vigne et les fruitiers. La cause en est généralement attribuée à la seule éruption du Pinatubo, qui elle a eu lieu en juin de la même année, ce qui est absolument faux ce sont les particules dues à ce gigantesque incendie et propulsée dans l’atmosphère, qui sont la véritable cause d’un hiver très tardif par la suite après dissipation des particules, ce sont les GES, Oxydes de Carbone et autre gaz qui ont fait ressentir leurs effets (il faut selon certains scientifique 100 ans à la nature pour absorber le CO2 émis par les puits de pétrole en feu. A cela s’ajoute le cycle de vie du soleil qui depuis environ (700 millions d’années au plus prés à environ 2 milliards d’années au plus loin a vu sa luminosité augmenter donc laquelle luminosité a, à ce jour augmenté de 25%, et en conséquence la température terrestre a augmentée d’autant. C’est la raison pour laquelle la terre n’est plus un glaçon comme elle l’était autrefois avec une température de l’ordre de -18°c à l’Equateur, ce qui fait que l’on trouve des traces de glaciation dans le Désert du Sahara, ainsi que des restes fossile d’animaux de toutes sorte qui y ont vécu à l’époque ou le Sahara était fertile, et je peux vous dire que l’homme n’a rien a voir dans le processus de réchauffement depuis la fin de la glaciation, de toute façon le réchauffement va se poursuivre en suivant le processus progressif de réchauffement qui est propre à la vie soleil.
    Il est vrai que certaines révélations interfèrent dans les données du GIEC qui je le rappelle n’est pas un organisme de recherche ce n’est pas son rôle et il n’est pas habilité pour cela, à chacun son métier
    Il y a bien d’autre choses plus intelligentes à faire que les taxes, qui de toutes façon ne résoudront pas le problème, il est possible également que le prochain cycle solaire de 22 ans celui là, ait un effet inverse, à savoir au lieu de voir la température suivre le processus normal d’augmentation sur un cycle de 11 ans, en suivant l’activité solaire, la température baisse, ce qui donnerait raison à des savants Russes qui disons le ne sont pas plus bête que d’autres ceci prédisant que dans les prochaines années à venir le soleil pourrait rester en phase de repos et hésiter avant de reprendre plus tard dans son processus de réchauffement. La taxe Carbone avec redistribution aux plus favorisés n’est qu’un leurre, il convient de se rappeler ce qui est advenu de la vignette automobile dont le produit était destiné aux vieux dans le besoin et qui a était détourné en 1984 par les socialiste au profit des Départements
    Autre point pour en finir, ce n’est pas parce qu’un tel ou une telle sont bardés de diplôme qu’ils sont pour autant plus intelligents que d’autres, la preuve du contraire existe.
    La véritable raison de tout le bruit qui est fait autour du climat, ce trouve dans le fait que cela nourrit beaucoup de monde c’est leur gagne pain

  6. Je n’écris pas le présent message pour qu’il soit publié, mais si vous le publiez ça ne me dérange pas.

    Et vous, êtes-vous climatologue ? En quoi auriez vous donc plus de raisons que moi d’avoir raison ?

  7. A ma connaissance, Laurent Berthod est ingénieur agronome, et pas climatologue. Mais il serait trop rapide de le classer parmi les négationnistes du climat pour cette simple raison. René Dumont était aussi ingénieur agronome, cela ne l’avait pas empêché dès les années 1970 de prévoir le réchauffement climatique d’origine anthropique et de vouloir politiser les écologiste autant qu’écologiser les politiques.

    Personnellement je ne suis ni ingénieur agronome, ni climatologue. Cela ne peut pas m’empêcher de penser que la situation que vont connaître nos générations futures seront épouvantables : le dérèglement climatique ne sera qu’un petit aspect des chocs écologiques et financiers qu’ils seront obligés de subir.
    Nier cet avenir probable, c’est rendre encore plus nécessaire ce futur prévisible…

  8. Pour ma part je soutiens les positions de Claude Allègre sur le climat.

    Je m’en explique dans : Mille fois répété un mensonge n’en devient pas une vérité
    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-34341953.html

    Par ailleurs je conteste fondamentalement les thèses des écologistes politiques. Je m’en explique dans :

    La nouvelle religion : l’écologisme (billet d’humeur, encore que…)
    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-33942888.html

    Les écologistes n’aiment pas l’humanité
    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-33412122.html

    À la faute morale, les écologistes ajoutent la faute intellectuelle
    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-33531217.html

    Culpabilité postmoderne :
    http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-30822348.html

  9. Les erreurs de Claude Allegre ne sont pas anecdotiques. Ces erreurs sont le symptôme de l’incapacité qu’a eu la social-démocratie à ce saisir correctement de la question écologique. Le soutien du PS à Claude Allegre a marqué la rupture entre les citoyens de gauche conscients des questions environnementales et la gauche traditionnelle. Le succès de la liste Europe Ecologie vient de cet écart, qui n’a fait que se creuser avec l’obsession présidentialistes des militants. La social-démocratie aurait mieux fait de penser la crise énergétique, climatique, écologique.. etc… plutôt que de se débarrasser du problème en soutenant implicitement les « idioties » de Claude Allegre.

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