Climat : des fous dangereux au pouvoir aux États-Unis

« La guerre contre le charbon est finie », claironne M. Pruitt*, usant des mêmes mots que Donald Trump. Scott Pruitt est le patron de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA). Il abroge le plan pour une énergie propre (Clean Power Plan) engagé par Obama et qui prévoyait la fermeture des centrales à charbon les plus vétustes et les plus polluantes. Le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre continue donc de faire la guerre à la planète pour 80 000 salariés travaillaient en 2016 dans les centrales à charbon. Voici quelques réactions sur lemonde.fr :

edouard : La politique Américaine reprend de la main droite ce qu’elle a donné de la main gauche, ça fait 30 ans que ça dure.

Alium : C’est bien triste de voir le destin de l’humanité et la vie des générations futures, ainsi soumis aux caprices d’un homme profondément égocentrique et inculte. Élu à la faveur d’un système électoral archaïque, par une société civile sous-éduquée où la démarche scientifique est moquée, Trump est bien le digne représentant d’une Amérique malade de ses vices et de ses turpitudes. Non contente d’aller droit dans le mur, elle emmène le monde tout entier avec elle.

Bern : Frederick Wiseman, le grand documentariste américain disait récemment: « Trump est le résultat de ce que sont devenus les Etats-Unis et de l’idéologie technocratique qui y prévaut, qui élimine tout ce qui n’est pas profitable et maintient délibérément le peuple dans l’ignorance. Henry Louis Mencken, un journaliste à la pensée très aiguisée, le disait déjà dans les années 1920 : il est impossible de sous-estimer la stupidité du public américain. »

CYNIQUE DU BON SENS ET RAISON : Le crétin peut faire ce qu’il veut, le dégel du permafrost emportera sa crétinerie et l’humanité avec.

Guy Fauzate : Bisque, bisque, les écolos ! Leur idéologie n’est pas partagée par tous et certains chefs d’Etat ne veulent pas sacrifier des branches industrielles pour elle. Il leur faudrait peut-être revoir leur approche du problème et se souvenir que les travailleurs des énergies fossiles fournissent de l’énergie, et les écologistes rien du tout, sauf des pétitions en ligne.

Ekolo @ Guy Fauzate

peut être cela vous réjouit-il, parce que vous ne portez pas les écolos dans votre cœur… mais, désolé pour vous, il ne s’agit ni de croyance ni d’opinion, mais de faits scientifiquement établis. Rendez vous dans 10-15 ans…

Obéron @Ekolo : Dans 10-15 ans, avec des idéologies telles que celle de Trump et autres @Guy Phosate, nous aurons juste perdu 10 ou 15 ans de plus, et le résultat se comptera en millions de décès, de sinistrés, de réfugiés climatiques, avec tous les conflits que ça ne manquera pas d’engendrer en supplément. On pourra peut-être alors mesurer les dégâts, mais il sera trop tard pour réagir efficacement et assurer un futur enviable à nos enfants. Il sera même trop tard pour en vouloir aux anti-écolos !

GUERRE ROLAND : Un désastre annoncé ! La mobilisation des Américains s’impose pour faire reculer cette administration. Les parlementaires ouvriront-ils la procédure d’empêchement attendue…

Alium : Malheureusement, cela fait plus de 20 ans que les Etats-Unis menacent progressivement la paix mondiale et la vie des générations futures à force de louvoiements, de turpitudes, de positionnements stratégiques tordant le cou de toute considération éthique et morale.

XieFeiYan : Aujourd’hui, le seul prédateur de l’homme, c’est l’homme. Les seuls moyens de faire décroitre la démographie, ce sont les guerres et la pollution. Laissons donc faire. Quant à la Nature, elle s’en remettra.

* LE MONDE du 10 octobre 2017, L’administration Trump va abroger la mesure phare d’Obama sur le climat

1 réflexion sur “Climat : des fous dangereux au pouvoir aux États-Unis”

  1. La cour fédérale de Columbia a jugé le 3 juillet 2017 que Scott Pruitt a agi illégalement lorsqu’il a suspendu une loi exigeant le contrôle des fuites de méthane lors de nouvelles exploitations pétrolières. La cour d’appel a jugé que l’action de Pruitt était non autorisée par le Clean air Act, déraisonnable, arbitraire et constituait un abus d’autorité statutaire.
    in L’Ecologiste numéro 50, octobre-décembre 2017, Ecologie, quel est le réel pouvoir de Donald Trump ?

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