Climat : le plus et le moins de Nicolas Hulot

Nicolas Hulot avait été nommé « envoyé spécial pour la planète » par François Hollande. Une façon de mettre Hulot dans sa poche pour ne pas avoir en face de lui le seul candidat écolo crédible en 2017. Il n’empêche que Nicolas fait ce qu’il peut pour sauver le climat, avec de bonnes et de mauvaises idées.

Le moins
– Ne pas voir que des réunions entre chefs d’Etat empêchent les citoyens de se sentir directement responsables des émissions de gaz à effet de serre.
– Penser que le nec plus ultra des négociations est d’aboutir à des « financements innovants » dans les pays du Sud alors que l’égoïsme national prédomine.
– Croire que rééquilibrer la part du nucléaire et la part des énergies renouvelables peut se substituer à la nécessaire réduction de nos besoins énergétiques.
– Miser sur une réduction volontaire des émissions de CO2 par les pays les plus émetteurs. Même si on mettait en place des normes contraignantes, les pays puissants comme La Chine ou les USA s’en dispenseraient.
– Miser sur la création d’une organisation mondiale de l’environnement : l’OME est une Arlésienne !

Le plus
– Critiquer l’expression écologie punitive employée par Ségolène Royal : « Le mot punitif n’avait rien à faire en matière d’écotaxe. »
– Dire que l’écotaxe n’est pas un impôt additionnel si on soulage par exemple la fiscalité sur le travail.
– Dire que le système climatique peut s’emballer.
– Engager un dialogue avec les autorités religieuses… Le Pape fera un discours sur le climat à l’AG de l’ONU.
– Retrouver le schéma de Malthus selon lequel des déséquilibres prononcés entraînent guerres, famines et épidémies.
– Souligner que si on avait écouté les écolos il y a vingt ans, nous n’en serions pas là.

Source : propos de NH dans metronews du 5 juin 2015

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