Covid-19, le « droit à la vie » est relatif

« En France, les personnes âgées  sont plusieurs millions et les plus exposées au risque de mourir du coronavirus. Une immense hécatombe menace, se résigner à cette issue est humainement inacceptable, et les moyens de lutter efficacement existent. C’est pourquoi nous rappelons le principe éthique du droit à la vie de toute personne humaine. Que chaque personne âgée prenne en toute liberté la décision de donner la priorité aux plus jeunes, libre à elle ! Mais que l’État le fasse est une perspective insupportable. Il faut s’assurer de la distribution effective d’équipements de protection individuelle aux soignants, donner des tests de dépistage, que les soins palliatifs soient pleinement assurés... » (tribune collective dans LE MONDE*, Pascal Bruckner, Axel Kahn, etc.)

Commentaire : cette très courte tribune parle du « droit à la vie »  comme un droit absolu alors que sa perception varie selon l’époque et le lieu. A l’origine, c’est une simple réprobation générale de l’homicide qui se résumer au « Tu ne tueras point » du décalogue ; elle été reprise dans la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Si ce principe avait été bien respecté, il n’y aurait aucune guerre, tout le monde serait objecteur de conscience (pour le droit de ne tuer personne et de ne pas être tué). Par la suite, le « droit à la vie » a été invoqué en matière de peine de mort, ce qui ne dit rien du respect des personnes en fin de vie ni du droit des victimes. Le « droit à la vie » est aussi invoqué paradoxalement pour promouvoir l’euthanasie, le droit de mourir certes, mais seulement si c’est une vie digne d’être vécue n’est plus possible. Le « droit à la vie » est aussi utilisé comme droit à naître, il est particulièrement, utilisé par les opposants à l’avortement ; c’est l’opposition pro-vie contre pro-choix. En clair, les signataires de cette tribune ne justifient nullement leur position de principe, garder nos vieux le plus longtemps possible. Autre manque flagrant à la rigueur intellectuelle, ces signataires du haut de leurs gradins partent du présupposé que les moyens de soigner actuellement nos innombrables contaminés, jeunes ou vieux, sont accessibles, « il suffit de demander ». Ils n’ont donc jamais lu un seul article sur le manque criant de personnel et de matériel (masques, respirateur artificiel…). Y’a qu’à, faucon., c’est pas une analyse, c’est une prière. Bruckner, Kahn et consorts devraient savoir que nous vivons une médecine de guerre, tout n’est pas possible dans de telles circonstances. On a mis en place parce qu’on ne pouvait faire autrement un triage médical, on détermine concrètement un score de fragilité, que le patient soit jeune ou moins jeune. Quelques commentaires complémentaires sur lemonde.fr :

F. P. : Les malades seraient tous soignés, tous ne pourront être sauvés. Faute de moyens. Comment décidera-t-on ? Dans le tourment d’avoir à le faire, les médecins le disent, c’est-à-dire d’avoir à choisir. Selon quels critères ? L’âge en sera un, c’est incontestable. Est-ce barbare ? Donnons un exemple. Il se trouve que ma mère vit dans l’un de ces EHPAD. Vendredi dernier, elle a déclaré une fièvre assez forte pour qu’elle soit testée, ce dont mon frère, médecin généraliste retraité, m’a informé, non sans me rappeler que si elle était testée positive, elle ne serait pas hospitalisée. Est-ce barbare ? Eu égard à son grand âge, 94 ans, il ne nous l’a pas semblé.

Philippe Rizzo : Je tente de lever le masque sur ce qui sous-tend la théorie du « Herd Immunity » chère aux anti-vax et aux demi-malins, à savoir laisser mourir les personnes faible pour que le reste de la population soit immunisée. Elle n’est ni plus ni moins que le vieil eugénisme si cher aux nazis.

nicoca nicola : Les signataires sont tous éminents et fort sympathiques mais ils sont en moyenne bien plus proches de l’Ephad que de la maternelle. Nous sommes en crise et il faut faire des choix : faisons le choix de l’avenir, pourquoi sacrifier notre belle jeunesse et l’empêcher de vivre pour préserver les petits vieux et leur permettre de continuer à regarder BFM TV 15 heures par jour ?

Pessicart : les signataires, Agid, 80 ans, Cyrulnick 83 ans, Bruckner 72 ans, Pol droit 71 ans, Jeandel 66 ans, Kahn 76 ans, Sicard 82 ans, Tiercelin 67 ans… ils ont peur qu’on les euthanasie ?

* https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/25/coronavirus-combattre-cette-barbarie-insidieuse-qui-porte-a-s-imaginer-que-les-plus-vieux-seraient-moins-a-defendre_6034421_3232.html

16 réflexions sur “Covid-19, le « droit à la vie » est relatif”

  1. Faut-il relativiser la mortalité Covid 19 par rapport à celle de la grippe classique. Les 99% des morts italiens sont porteurs de 1 à 3 maladies graves type diabète, cholestérolémie, cardio-vasculaires, Près de 50% des morts en avaient 3. C’est donc une sous-population sensible et fragile qui tombe la première lors d’une contamination virale. 
    Certains en tirent la conclusion qu’il faut dire NON au confinement général, OUI au dépistage. Non, on peut aller marcher sur les plages, à la campagne, avec les mesures de précaution basiques : 2m de distance, à 2 ou 3 (maximum. On devrait même pouvoir aller (re)travailler au plus vite…

    1. Bien sûr qu’il convient là aussi de relativiser ! Regardons déjà les chiffres au sujet de cette dite «grippe saisonnière» (causée par 4 types de virus. A+B+C+D = grippe saisonnière).
      Selon l’OMS cette grippe cause la mort d’environ 650.000 personnes chaque année dans le monde. Santé-Publique-France estime que durant la saison 2018-2019 cette grippe a causé le décès de 8.117 personnes dans l’Hexagone. Elle précise toutefois que la grippe a favorisé le décès, mais sans en être forcément la cause première (Ah oui… la cause première… la poule ou l’œuf ?? ) De son côté le CépiDc/Inserm (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de Décès) comptabilise un peu plus de 430 décès officiellement liés à la grippe. (Ah… si c’est officiel… alors là c’est autre chose !)
      Bref, pour raconter l’histoire de la grippe saison 2018-2019, je peux donc dire 8.117 comme je peux dire 430. C’est comme ça m’arrange. Nous voyons déjà là que les chiffres doivent être manipulés avec précaution, nous savons bien qu’on peut leur faire dire n’importe quoi, ou presque, nous savons que nous ne pouvons pas mélanger des carottes et des navets, sauf pour faire de la soupe.
      Au sujet du Covid.19, nous savons que le nombre des «cas confirmés» correspond au nombre des personnes testées positives, or nous savons aussi qu’en France nous testons bien moins qu’en Allemagne, par exemple. Quoi qu’il en soit nous savons que le nombre des personnes contaminées par ce virus est beaucoup plus élevé que le nombre qui nous est martelé en direct par les merdias, et pour rajouter un peu de piquant à la soupe, nous savons maintenant que les morts dans les EPHAD ne sont pas comptabilisés.
      Au moment du bilan final… nous verrons bien si nos cuisiniers compteront, ou pas, les victimes du confinement. Le nombre de morts suites aux violences conjugales, le nombres de suicides etc. etc.

  2. Il est inadmissible qu’on ait à choisir qui soigner! Jeunes et vieux, tous ont le droit légitime à la vie!

    Il faut fortement multiplier les moyens des hôpitaux, multiplier par mille le nombre d elits…

    1. @ Invite2018. Inadmissible, dites-vous. Oui mais… c’est comme quand on dit que c’est intolérable, insupportable ou inacceptable. Une fois qu’on a dit ça on est bien obligé d’admettre, de supporter, voire d’accepter. Sinon bonjour les dégâts, ne serait-ce que les ulcères à l’estomac.
      De toute façon, c’est bien ce que nous faisons depuis des lustres, non ? Rouspéter, défiler etc. oublier et supporter, voire accepter. Alors pourquoi serait-ce différent aujourd’hui ? Tout simplement parce que sur le moment ça fait mal. Mais avec le temps ça passe. Jusqu’à la prochaine.
      Alors oui, bien sûr, yaca (et faucon) multiplier les moyens des hôpitaux ! Et ceux des pompiers, des flics, et des profs etc. Mais pas par mille tout de même. Et heureusement.
      La France dispose de 6 lits d’hôpitaux pour 1000 habitants. Vous n’allez quand même pas me dire qu’on a besoin de 6 lits d’hôpitaux par habitant, si ? La juste mesure là aussi, non ?
      Pour comparer l’Allemagne en dispose de 8 (pour 1000 hab), la Corée du Sud de 12, le Japon de 13, Monaco de 14 … l’Espagne et l’Italie de 3 environ, l’Inde de 0,5 etc.

      1. Bonsoir @ Michel C.
        J’ai du mal à interpréter votre usage de l’expression « yaca faucon » autrement que comme le fait que vous tourniez en ridicule le fait de refuser le fatalisme et le statut quo. Protester c’est faire sa part du colibri.
        Et justement, je dis qu’il ne faut pas accepter les oppressions. Je suis constamment cohérent(e) et à aucun moment je ne tolère l’intolérable! Avoir six lits par habitants n’est pas excessifs, et encore moins en temps d’une pandémie d’un coronavirus encore inconnu des anticorps des humains. Théoriquement un lit par habitant suffirait, mais il faut aussi prévoir les aléas (lits qui s’usent, besoin de transférer le patient dans un autre lits le temps de nettoyer les draps du premier lit…).
        Le record que vous avez cité (quatorze lits par millier d’habitants) risque d’être ultra insufisant.

        1. Bonsoir Invite2018. Ce n’est qu’à l’instant que je lis votre commentaire.
          Faire sa part du colibri, je veux bien, ça ne peut pas faire de mal, quoi que. En tous cas ça permet déjà de se mettre en paix avec sa petite conscience, et c’est déjà ça. Refuser le fatalisme c’est une autre histoire. Je pense là au cri qu’avait lancé Stéphane Hessel en 2010, «Indignez-vous !» Expliquez-moi en quoi je serais plus avancé après avoir crié : «C’est inadmissible, intolérable, inacceptable, insupportable, révoltant… je suis indigné !»
          Ceci dit, bien sûr qu’il faut s’indigner, se révolter etc. Mais pour de vrai ! Pas seulement faire semblant. Or que voyons-nous? Que faisons-nous? On rouspète, on défile dans les rues (en marchant sagement dans les clous, en parlant dans les micros de la Voix de son Maître), on signe des pétitions, on balance des yaca-faucon etc. Et puis c’est tout. Une fois qu’on a pigé que tout ça ne fait qu’alimenter le Grand Cirque, le Barnum, le Show (The Show must go on !) que faire ? Eh bien il ne reste plus que deux solutions.
          1) Celle que vous préconisez quand vous appelez à saboter les usines d’armement (au fait, combien en avez-vous à votre compteur ?) On peut aussi faire sauter les banques (après avoir pris soin de faire sortir tout le monde) et Jean Passe. Cela s’appelle la lutte.
          2) Ou alors, quand on sait que cette lutte est perdue d’avance, il ne reste que la fuite. (lisez donc Henri Laborit) Il y a mille façons de fuir. Sur une autre planète ce n’est pas possible, sur une île déserte, bof…
          Quand on sait que continuer à faire semblant ne sert (à la limite) qu’à se mettre en paix avec petite con science, et qu’on sait qu’il n’y a aucune solution, et que quoi qu’on fasse on va dans le mur … que faire ? Hein ?
          Accepter ne veut pas dire approuver. Accepter c’est faire le deuil, c’est la seule issue pour se sauver (des ulcères à l’estomac 😉 )
          Lisez donc Henri Laborit.

        2. Bonjour @Michel C.
          Je vous signale que récemment, ont été menées des actions protestataires très concrètes : la grève à la SNCF, grève qui s’est étendue à d’autres secteurs.
          Quel sont les arguments qu’envoie votre Henri Laborit et que vous faîtes vôtres (en dehors de ceux que vous m’avez déjà lancés)?

  3. L’épidémie fait des ravages en Europe, qui compte à ce jour plus de 13 000 morts (Le Monde avec AFP du 25 mars 2020).
    En France, la canicule en 2003 a fait 15 000 victimes, la plupart des personnes âgées. Bien sûr le coronavirus suit une courbe exponentielle, demain il y aura beacoup beacoup plus de victimes. Mais avec le réchauffement climatique, il y aura après-demain encore plus de morts, mais cela on ne le sait pas encore.

    1. – «Mais avec le réchauffement climatique, il y aura après-demain encore plus de morts, mais cela on ne le sait pas encore. »
      Qu’il faille le répéter et le répéter encore et encore je veux bien, mais il n’empêche qu’on le sait. Et depuis longtemps. Maintenant qu’on ne veuille pas le croire, c’est autre chose.
      Si nous voulons comparer l’urgence à lutter contre cette épidémie avec celle pour lutter contre le réchauffement, nous devons partir du fait que le Covid-19 on le voit. On voit sa progression en direct, ses effets etc. bref on voit clairement la menace, disons l’ennemi. Nous nous trouvons donc dans une situation où nous sommes obligés de RÉAGIR et de suite. Dans ce genre de situation il n’est plus question de blablater, de YACA et autres FAUCON, et pour une fois là dessus tout le monde est d’accord. Et c’est d’ailleurs ce que nous faisons, ici et là, nous réagissons. Peu importe ici la façon dont s’organise cette réaction (ou ces réactions), au diable les polémiques, personne ne pourra dire qu’il n’y a pas eu de réaction.
      Par contre, et toute la différence est là, pour le problème du climat (réchauffement) nous ne sommes pas du tout dans même situation d’urgence (ou de guerre). Là encore, nous pouvons donc dire qu’il y a urgence ET urgence.

  4. « faisons le choix de l’avenir, pourquoi sacrifier notre belle jeunesse et l’empêcher de vivre pour préserver les petits vieux et leur permettre de continuer à regarder BFM TV 15 heures par jour ? »

    C’ est vrai , il serait par trop inhumain de sacrifier notre belle jeunesse afromuzz , Rom et métèque si utile au pays , si « enrichissante »🤢 et si reconnaissante au pays d’ accueil au profit de vieux ayant cotisé toute leur vie et s’ étant comportés en citoyens modèles ! Salauds de vieux qui passez votre temps sur BFMWC , un scandale , ma bonne dame !
    Marcel , un citoyen indigné😎

    1. « les signataires, Agid, 80 ans, Cyrulnick 83 ans, Bruckner 72 ans, Pol droit 71 ans, Jeandel 66 ans, Kahn 76 ans, Sicard 82 ans, Tiercelin 67 ans… ils ont peur qu’on les euthanasie ? »

      Absolument et je suis en mesure de citer les noms de gros nuisibles à kakothanasier mais je ne le puis vu que biosphère enverrait mon à la corbeille et ceux – là mériteraient leur sort funeste !

    2. – «Marcel , un citoyen indigné😎»
      Je suis trop content d’apprendre que vous faites maintenant partie du mouvement des Indignés 🙂

  5. Le «droit à la vie» ?
    Ce n’est évidemment pas en quatre ou cinq lignes, ni même sur une tribune d’une page, fusse t-elle rédigée par un collège d’intellectuels, qu’on pourrait faire le tour du sujet.
    Et il en serait de même s’il était question d’expliquer la barbarie, d’autant plus si on la juge insidieuse. Cette tribune est titrée : « Combattre cette barbarie insidieuse qui porte à s’imaginer que les plus vieux seraient moins à défendre ».

    En attendant, il y a de quoi réfléchir et même de quoi s’inquiéter, ne serait-ce qu’en lisant certains commentaires. Notamment un qui fait quatre lignes, un autre deux seulement. Misère misère !

    1. Michel C., vous êtes aussi un chaud partisan de la chloroquine, voici en quelques lignes ce qu’en écrivait LE MONDE récemment :
      « Didier Raoult, un charlatan qui prône la chloroquine, un maniaque du buzz à l’égal de Claude Allègre. Dans sa chronique au Point, il a annoncé la fin du changement climatique à plusieurs reprises ! En 2013 (« Les prédictions climatiques sont absurdes ! »), puis en 2014 (« La Terre ne se réchauffe plus ! »), avant d’enchaîner sur plusieurs textes climatosceptiques. Il a aussi revisité de façon toute personnelle la question du trou dans la couche d’ozone, assurant que celui-ci était la cause d’un… refroidissement du climat.
      Le 21 janvier, alors que les autorités chinoises s’apprêtent à boucler la province du Hubei, il déclare sur la chaîne YouTube que l’inquiétude à propos du Covid-19 est « délirante ». « Il y a trois Chinois qui meurent et ça fait une alerte mondiale, l’OMS s’en mêle, on en parle à la télévision et à la radio. Tout cela est fou, il n’y a plus aucune lucidité. »C’est par une vidéo postée aussi sur YouTube qu’il défraie la chronique, quelques jours plus tard, en prophétisant la « fin de partie » du Covid-19 grâce à la chloroquine. Il n’y a, alors, aucune donnée probante publiquement disponible pour étayer une telle affirmation.Plus grave, notent certains, dans le cas du chikungunya, la molécule avait même aggravaé la maladie.
      Les données n’existent pas encore : il faut donc en produire. En un temps record, c’est fait : critères d’enrôlement du panel peu clairs, témoins trop différents pour être comparables, hiatus inexpliqués entre les courbes présentées en vidéo et celles publiées…l’épidémiologiste Philippe Ravaud lui a demandé le 22 mars les données brutes de son essai sur l’hydroxychloroquine, il n’a rien reçu. Et là encore, le premier critique de Didier Raoult n’est autre que Didier Raoult lui-même, qui écrivait, en 2015 dans Le Point : « Pour redonner confiance dans les études scientifiques », il faut « mettre plus systématiquement les données brutes à disposition de tous ». Ses meilleurs soutiens sont politiques… »

      1. Ecolomaniak, «un chaud partisan de la chloroquine»… je ne le dirais pas comme ça, et là aussi je pourrais en écrire des pages.
        En attendant il paraît que nous sommes en… guerre. Or dans ce genre de situation j’estime déjà qu’il n’y a pas lieu de chipoter, de pinailler et de perdre du temps. On se doit de faire avec ce qu’on a, avec les moyens du bord, avec ce qu’on sait ou croit savoir. Mais pour autant, il n’est pas question non plus de faire n’importe quoi. Et je ne pense pas que le Professeur Raoult non plus, soit «un chaud partisan» du grand n’importe quoi.
        Cette affaire au sujet de Raoult et de la chloroquine n’est certainement pas aussi simple que certains le pensent, ou se plaisent à le penser. Déjà parce que ce type (atypique) n’est pas un charlatan mais un expert du plus haut niveau. Maintenant c’est sûr il dérange, il y a les POUR et les CONTRE, même le milieu médical est partagé sur l’utilisation de la chloroquine, etc.
        Je suppose que comme moi, et comme l’immense majorité des scribouillards et autres blablateurs qui commentent (sur LE MONDE ou ailleurs), vous n’êtes pas virologue ni même simple toubib. Alors nous n’avons que notre esprit critique pour nous faire notre opinion. Rappelons-le, une opinion vaut ce qu’elle vaut, mais toutes les opinions ne se valent pas, loin de là. Tirer de phrases de leur contexte, ça c’est facile. Faire preuve d’esprit critique l’est beaucoup moins, ça demande du temps et surtout des efforts. Et dieu sait combien nous avons tendance à être fainéants !
        Quoi qu’il en soit cette polémique au sujet du Professeur Raoult est à mettre avec le reste, ces scandaleux manques de moyens (masques, gel, tests de dépistage, appareils de réanimation, lits etc.), les positions à géométrie variable de nos politiques (à commencer par Agnès Buzin), le rôle ainsi que le comportement et l’influence des me(r)dias et autres réseaux sociaux, etc. etc.
        Cette crise aura au moins eu le mérite de nous faire voir où nous en sommes. Nous sommes à la ramasse ! Aussi bien en haut qu’en bas. Misère misère !

        1. Merci Michel.
          En effet, le professeur Raoult est je pense loin d être un charlatan.
          Seulement derrière cette polémique se cache sûrement des conflits d intérêt.

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