Covid-19 va fermer durablement les frontières

Grâce au Covid-19, le discours sur les limites de la mondialisation et le retour aux frontières s’est imposé, mais il reste flou. L’intrication des chaînes de production au niveau mondial est devenue dangereuse ; il est donc obligatoire de penser une stratégie de production plus locale, plus autonome. Mais la machinerie économique existante, complexe et mondialisée, nécessite toujours la poursuite des importations de marchandises et d’énergie. Les frontières se ferment aux personnes pour éviter les cas de virus importé, certains envisagent même une fermeture durable des frontières à tout non-résident et l’interdiction du tourisme. Mais le ministre français de l’économie assure déjà son plein soutien à Air France après la crise.

« Le retour de la limite, c’est la manière de contrôler ce qu’on fait de nous-mêmes et où on décide de ne pas aller. La demande de frontières est humaine », explique Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’économie et du redressement productif. La frontière est redevenue tendance, la démondialisation est en marche ; cela correspond à la philosophie écologiste de ce blog biosphere :

24 mars 2020, Après le Covid-19, vers une démondialisation

27 février 2019, Le yin du protectionnisme contre le yang du libre-échange

2 septembre 2014, Démondialisation, pour un retour au protectionnisme

17 juin 2011, tout est écolo, y compris le protectionnisme

Commentaires complémentaires sur lemonde.fr du 8 avril :

K.P. : Le vrai problème de ce sujet c’est qu’on a voulu faire dans l’idéologie des frontières ouvertes, et maintenant on a les opposants aux frontières humaines qui contre-attaquent. La réalité aujourd’hui, c’est qu’on est en quelque sorte entouré de frontières : on ne peut pas sortir de chez soi sans avoir son « passeport », et on a vu la semaine dernière que le périphérique parisien constituait également une frontière particulièrement fermée.

Pelayo Decovadonga : « La demande de frontières est humaine . » Voila la phrase la plus sensée de l’article. L’homme est une espèce grégaire et territoriale. Il a besoin de vivre en tribus sur un territoire défini qu’il doit protéger. Le « nous et eux » est essentiel à la psychologie humaine. Le reste c’est l’écume des jours produite par une société suicidaire ouest-européenne, à bout de souffle, et qui a un long passé mais peu d’avenir.

Micélium : je n’ai pas d’opinion sur le sujet mais bon il y a bien une frontière entre chez moi et mon voisin .. ouverte seulement quand on le veut bien

17 réflexions sur “Covid-19 va fermer durablement les frontières”

  1. La Covid-19 a mis entre parenthèses l’Europe sans passeport. L’espace Schengen, déjà mis à mal durant la crise migratoire en 2015 et 2016,  connaît des perspectives sombres. la situation actuelle est totalement chaotique, le « déconfinement » des frontières s’apparente à un redoutable casse-tête, tant la mise en place des contrôles sanitaires et des restrictions de passage a été improvisée .
    L’Elysée se dit conscient qu’« il ne sera pas possible d’aller vers une harmonisation parfaite entre les Etats membres, en raison des cycles différents de la pandémie sur leur territoire ». Le 6 avril, le gouvernement allemand avait décidé que toutes les personnes arrivant en Allemagne seraient dorénavant soumises à un isolement de quatorze jours. A l’est, la fermeture pure et simple, avec des exceptions pour les seuls nationaux ou les étrangers dotés d’un statut de résident, est devenue la règle. Etc.
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/10/en-europe-le-casse-tete-de-la-reouverture-des-frontieres_6036209_3210.html

  2. Fabien Niezgoda : « Se contenter d’inciter les Européens à réduire leur fécondité sans remettre en cause les flux migratoires en provenance des zones à forte pression démographique ne contribue guère à résoudre le problème global, bien au contraire ; un Malien qui s’installe en France multiplie en quelques années son empreinte carbone par cent : ce déracinement n’est-il pas une aberration écologique ? D’autre part, ce jeu de vases communicants a un double effet néfaste sur les pays ainsi connectés. Pour les pays récepteurs, l’apport migratoire réduit à néant les amorces de stabilisation voire de décrue démographique. Quant aux pays émetteurs, la perspective migratoire leur offre comme un bassin déversoir qui a pour effet de retarder les mesures de régulation interne. Le bilan global en terme de pression démographique et écologique n’est donc en rien amélioré par l’ouverture migratoire.
    Pourtant, selon le secrétaire national d’EELV David Cormand (en 2018), l’annonce de la candidature européenne du maire de Grande-Synthe Damien Carême, actif dans l’accueil des migrants, « illustre en quoi la question écologique est intrinsèquement liée à la question migratoire et européenne ». Diagnostic exact, du moins pour ce qui concerne les réfugiés climatiques, mais prescription charlatanesque. Un écologiste immigrationniste n’est pas seulement coupable d’un « hors-sujet » en délaissant son domaine pour des préoccupations sociétales, mais il commettrait même un contresens. « Les écologistes devraient dire que l’immigration maintient ou accroît la pression humaine sur le milieu naturel dans des pays où, de par le recul de la natalité, cette pression pourrait s’y stabiliser sinon régresser. Ainsi il n’y aura pas de répit. L’homme va continuer à saturer l’espace planétaire à la fois par la croissance démographique et par les transferts de population. »[1]
    Réaffirmons-le : la prise en compte de la démographie est une absolue nécessité écologique. Les paramètres de la population et des ressources n’ont guère de sens si on les examine « hors-sol », en dehors des milieux (n’oublions pas le sens étymologique du mot « écologie », la science de l’habitat). La dimension géographique, territoriale, géopolitique ne doit pas être évacuée de l’analyse. « Alors que les humains ont atteint les limites de toutes les frontières, y compris celles de la planète, ils devraient dorénavant se contenter du territoire où peuvent s’exprimer leurs solidarités de proximité. Les problèmes économiques, sociaux et éthiques qu’entraînent les migrations devraient être une motivation supplémentaire pour agir au niveau de la maîtrise de la fécondité, pour élaborer collectivement une démographie responsable. »[2]
    L’humanité prise dans sa globalité a déjà dépassé la capacité de charge de la planète, entraînant un déséquilibre accru de la biosphère (le climat et la biodiversité en étant les aspects les plus préoccupants, mais il y en a d’autres : changement d’affectation des sols, acidification des océans, cycles du phosphore et de l’azote, pollution chimique…). Dans une planète saturée, il est indispensable d’envisager le compartimentage de l’écoumène entre des communautés politiques ayant la maîtrise de leur territoire, et donc de leurs frontières. .
    [1] René Monet, Environnement, l’hypothèque démographique, cité par Michel Sourrouille, « La problématique des migrations dans une planète close et saturée », in Moins nombreux, plus heureux. L’urgence écologique de repenser la démographie, Sang de la Terre, 2014.
    [2] Michel Sourrouille, « La problématique des migrations dans une planète close et saturée », in Moins nombreux, plus heureux, op. Cit.
    Source : Ecologie et démographie, le nécessaire compartimentage d’une planète saturée

    1. C’est sûr, l’historien Fabien Niezgoda se démarque des autres écolos. De toute manière il y autant d’écologies (et/ou d’ «écologies»), disons plutôt d’écologismes, qu’il y a de gens qui se disent et/ou se pensent écolo.
      Fabien Niezgoda a été un certain temps sur la ligne de Waechter, aujourd’hui je ne sais pas, vu que l’écologie politique est un énorme foutoir. C’est sûr il n’est pas sur celle d’EELV, ni même sur celle de Greta, qu’il aimerait bien pouvoir «dépasser».
      En attendant, comme pour bon nombre d’écolos (et/ou d’ «écolos») l’écologie permet à Fabien Niezgoda d’occuper les antennes me(r)diatiques, de vendre des livres, disons sa marchandise.

      1. @ Michel

        Enfin Fabien Niezgoda gène Michel parce qu’il dit = «  »Fabien Niezgoda : « Se contenter d’inciter les Européens à réduire leur fécondité sans remettre en cause les flux migratoires en provenance des zones à forte pression démographique ne contribue guère à résoudre le problème global, bien au contraire ; un Malien qui s’installe en France multiplie en quelques années son empreinte carbone par cent : ce déracinement n’est-il pas une aberration écologique ? » »

        Et moi j’aimerai bien que Michel nous explique en quoi ça serait écologique de recevoir de plus en plus de migrants en France ? Puisque c’est bel et bien la ligne que tu défends….. Alors vas y Michel, explique nous en quoi des QE bref des Quantitative easing de migrants déversés en Europe est écologique ?

        1. BGA, depuis le temps je sais à quel point tu as du mal à comprendre ce que tu lis, et ce qu’on te dit. Toutefois dis-toi que ce n’est pas grave, dis-toi que tu comprends vite, à condition qu’on t’explique longtemps. Personnellement ça ne me gène pas, en tous cas pas plus que ce que raconte Fabien Niezgoda. Mais vois-tu, même si j’aime beaucoup discuter (échanger), il y a des fois où je préfère aller gratter la guitare.

        2. Honni soit qui … Mali pense !
          N’ oublie pas les terrrrrrrrribles crimes commis par nos anciens au Mali ou en France coloniale : le fardeau de leurs crimes doit être transmis intégralement à leurs héritiers !
          Hommes blancs , vous méritez d’ être submergés , violés , massacrés et agressés par des migrants africains vu les innombrables crimes et pillages dont vous vous êtes rendus coupables là – bas .😜😜
          Blancs, vos crimes sont inexpiables😒😒😒😒😒😒

          Voilà que je parle comme un gauchiste maintenant !😎

        3. Ah oui, dans la liste des misères du monde j’avais oublié la gôôôchistomanie. Mea culpa mea culpa. 😒 😜

  3. Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce : « La crise du Covid-19 va accélérer la reconfiguration des chaînes de valeur au nom de la précaution. Je ne vois pas de démondialisation, mais plutôt une reconfiguration de la mondialisation. Aujourd’hui, ce qu’une entreprise dépense en moyenne pour ajuster sa production à la réglementation du pays dans lequel elle exporte représente de l’ordre de 15 % du prix du produit ou du service final. Avec le « précautionnisme », ce coût, va augmenter, c’est une certitude. L’objectif n’est plus d’aligner les droits de douane à zéro, mais d’harmoniser la précaution. Compliqué, car cela dépend de préférences collectives d’ordre idéologique ou culturel. »
    C’est vrai Pascal, il était très facile de baisser les droits de douane de façon générale comme tu l’as fait avec l’OMC, il est beaucoup plus difficile de savoir quoi importer et quoi exporter qui soit compatible socialement et écologiquement. Mais si on réfléchit bien, on a besoin de très peu de choses pour vivre et une communauté de résilience locale pourrait nous apporter l’essentiel…

  4. Philippe Bernard : « Le mode de transmission d’une maladie aussi contagieuse que le Covid-19 veut qu’il suffit d’une personne pour contaminer un pays entier. Aucun bouclage réaliste des frontières ne peut durablement l’arrêter. Présenter l’immigration, la multiplication des échanges et des voyages, voire la « mondialisation » comme la cause de la pandémie actuelle tient donc de la duperie si l’on considère que la peste et les autres grandes pandémies ont ravagé la planète pendant des siècles, bien avant que les déplacements soient devenus faciles et courants. » Les commentateurs sur lemonde.fr réagissent :
    le sceptique : Ce propos est factuellement douteux, il faut laisser parler les épidémiologistes et non les moralistes quand on parle des faits : le principe même du confinement est de multiplier les frontières, déjà entre individus, alors a fortiori entre régions et nations (nous n’allons pas confiner les Français et faire venir des millions de touristes, migrants ou gens d’affaires de zones infectées !).
    nico49 : Les frontières sont une solution, comme fermer la porte chez soi est une solution, comme confiner les gens chez eux est une solution : à chaque fois c’est mettre une barrière pour mieux filtrer, contrôler……..pour protéger les gens qu’on aime (sa famille, son pays…) Les mêmes bobos anti-frontière (car en réalité « no border ») sont les premiers à habiter derrières des frontières financières (centre ville à 5 000 ou 11 000 € /m2) et des frontières physiques (derrière 2 digicodes et une porte blindée)…et à mettre leurs gosses dans le privé…Pour eux, ils cumulent les frontières plus ou moins visibles …… mais pour les autres ils les enlèvent pour les laisser seuls face aux vicissitudes du monde.
    I. Real : L’idéologie ne peut gagner contre le pragmatisme… Le seul pays qui a maîtrisé cette épidémie, c’est-à-dire le seul pays où l’épidémie n’a pas pris de l’ampleur, Taïwan, a pourtant commencé par filtrer les arrivés aux aéroports en provenance de Chine dès le 31 décembre. Et il s’avère que c’est la clef du succès. On appelle ça la fermeture de frontière ou non, aux sémanticiens de trancher. On peut tout aussi considérer cela simplement comme une intervention humaine sur des points opérants afin de perturber le libre cours de la propagation du virus.
    Un Suisse : Ce n’est fermer la frontière qui est en soi efficace mais la réduction des déplacements depuis des régions touchés. Donc la fermeture peut être efficace à condition qu’elle ait lieu très tôt et qu’elle corresponde à une réalité sanitaire sans faire intervenir la géo-politique.

    1. Je suis totalement d’accord avec Philippe Bernard pour dire qu’aucun bouclage réaliste des frontières ne peut durablement arrêter une pandémie. Pas plus qu’un nuage radioactif. Par contre je comprends que la suite fasse polémique.
      – «Présenter l’immigration, la multiplication des échanges et des voyages, voire la mondialisation comme la cause de la pandémie actuelle tient donc de la duperie.»
      Je ne dirais pas ça comme ça. Je dirais tout simplement que la multiplication des échanges et des voyages, voire la mondialisation, comme d’autre part les guerres (mouvements de troupes), et les migrations tant qu’à faire (pour ne pas déplaire à certains) … que tout participe à accélérer la propagation des épidémies et pandémies. Maintenant on ne peut pas dire que la cause soit là, puisque les épidémies font partie de notre Histoire. Un peu d’histoire.

      Au Moyen Age la peste noire a tué de 30 à 50 % des Européens en 5 ans (1347-1352) faisant environ 25 millions de victimes. D’autre part cette première vague est considérée comme le début de la deuxième pandémie de peste qui dura jusqu’au début du XIXe siècle. Les rapports entre la guerre et la peste s’expliquent de diverses façons selon les historiens. Et il n’est pas toujours facile de distinguer entre les causes et les conséquences.
      On raconte que la grippe espagnole s’est répandue de 1918 à 1919 (causant entre 50 et 100 millions de morts). Seulement on ne sait pas exactement à quel moment elle a réellement démarrée. «Certains pays seront encore touchés en 1919 et 1920 ; le dernier cas est signalé en juillet 1921, en Nouvelle-Calédonie» (Wikipédia). Nul doute que la guerre a favorisé sa propagation.
      La grippe asiatique (virus grippal de type A) a duré de 1956 à 1958, elle aurait tué 1,1 million de personnes, l’OMS avance le chiffre de 2 millions. «Le virus suit les routes terrestres et maritimes et gagne la totalité du monde en six mois. […] En France, et selon les évaluations de l’époque, elle aurait causé environ 15.000 morts. Plus récemment, certains médias évoquent des évaluations beaucoup plus élevées, allant jusqu’à un chiffre de 100.000 morts en 1957, mais sans préciser ni leurs sources, ni la méthodologie qui pourrait être à l’origine de tels chiffres. » (Wikipédia).
      Ah les merdias !! Déjà à l’époque… Tiens, qui donc se souvient de 1968 ? Hors mis la révolution manquée, bien sûr.
      – «La grippe de 1968 ou grippe de Hong Kong était une pandémie de grippe qui a eu lieu dans le monde entier à partir de l’été 1968 et jusqu’au printemps 1970. Elle a tué environ 1 million de personnes […] En France, l’épidémie est largement minimisée par les médias en France et sous estimée par les autorités sanitaires […] il faut attendre 2003 avec les recherches de l’épidémiologiste Antoine Flahault pour connaitre le nombre de victimes en France: 31.226 morts en deux mois» (Wikipédia).

      En attendant, une chose est certaine. Si celle de 1968 a été largement minimisée par les médias en France, ce n’est pas le cas de celle-ci .

  5. « Selon de nombreux experts, la fermeture des frontières est une mesure inefficace pour lutter contre l’épidémie. De toute manière, à moins de construire sur des milliers et des milliers de »

    Sûrement des experts gorgés d’ idéologie mondialiste pour lesquels les frontières sont une abomination qui les empêche de noyer à terme des populations européennes gavées de vivre ensemblisme , de politiquement correct et autres débilités, par une immigration (afro)muzz lapiniste et arriérée pour la plupart (pléonasme : consanguinité et islam font bon ménage).
    Messieurs les experts mandatés par l’ oligarchie mondialiste (Gates / Soros / patrons et actionnaires du CAC 40), on vous emm…e !!!!!!

    Au fait , les Chinois pour se protéger des envahisseurs mongols ont bâti une muraille de 6000 km de long ; les pays communistes se sont retranchés derrière le rideau de fer et le moins qu’ on puisse dire est que leurs frontières étaient plutôt hermétiques .
    Faisons de même pour nos frontières terrestres (cfr Hongrie – Croatie) avec chiens , miradors et tirs à balles réelles pour les envahisseurs agressifs , venus déverser leur trop plein démographique en Europe .
    Même dureté pour les frontières maritimes (renvoi des migrons ad Africam
    Alors , les experts de carnaval , ?😜😜😜😜😜😜😜

    1. Un peu de sérieux MARCEL, juste un peu de temps en temps, quoi !
      Ne vous faites pas plus idiot que vous l’êtes, vous avez compris que je parlais d’experts en épidémies. Moi je n’en suis pas un, et vous non plus. Vous n’êtes même pas spécialiste des murs, vous avez oublié celui de l’Atlantique. Vous auriez pu aussi nous dire que celui de Berlin avait même permis d’arrêter le nuage de Tchernobyl. Plus sérieusement, les murs n’ont jamais arrêté grand chose, en tous cas bien longtemps.
      Ceci dit j’espère que vous ne trompez pas grand monde ici sur ce blog, où les quelques pelés qui s’y promènent connaissent depuis longtemps vos idées. Vous aussi, vous ne faites que vous servir de cette crise pour propager votre idéologie plus que douteuse. Je dirais même nauséabonde, en restant poli.

      1. On n’ en serait peut-être pas là si ,rapidement , les autorités des pays de Schengen avaient verrouillé les frontières terrestres , aériennes et maritimes et empêché le virus de se répandre aussi vite et aussi fort !
        Les Italiens, par exemple , ont été contaminé par des chinois venus en touristes ou travaillant dans des ateliers clandestins de confection .
        Le verrouillage des frontières fait partie de mon idéologie pseudo nauséabonde (terme olfactif qui révèle dans le chef de celui qui l’ utilise un gauchisme maladif) et est une mesure de bon sens , ne vous en déplaise !😎

        Je ne répands rien du tout sur ce site : j’ ai tout de même le droit d’ être en total désaccord sur vous au sujet de l’ immigration .
        Faire preuve d’ humanité ne signifie pas être humaniste au sens gauchiste du terme (amour immodéré de l’ être humain d’ où qu’ il vienne) et non celui issu de l’ Antiquité et de la Renaissance .

        1. – « On n’ en serait peut-être pas là si , rapidement [blablabla] »
          Oui, et si ma tante en avait… je l’appellerais mon oncle.
          – « Les Italiens, par exemple , ont été contaminé par des chinois venus en touristes ou travaillant dans des ateliers clandestins de confection».
          Mais qu’en savez vous ? Ateliers de confection de quoi ? Avouez plutôt que cette version vous arrange bien. Et les Français, par qui ont-ils été contaminés ? Par des «afromuzz» en vacances peut-être ? N’importe quoi !

          Depuis le temps, je le sais que le verrouillage des frontières fait partie de votre idéologie. Je fais seulement remarquer que tous ceux qui comme vous tiennent ce discours se gardent bien de nous expliquer comment un pays comme la France pourrait parvenir à tenir, à vivre, en étant «hermétiquement fermé». Ne serait-ce que pour les besoins en matières premières, l’énergie. Comment YACA faire pour fermer réellement les frontières ? Même la Corée du Nord commerce avec l’extérieur, notamment avec la Chine et la Russie. Et même la Corée du Nord n’a pas pu empêcher le Covid.19 de rentrer. Ou de sortir, eh qui sait…
          Mais bien sûr ceux qui tiennent ce discours se gardent bien d’avouer que ce n’est que la xénophobie qui les anime. La xénophobie, le racisme, l’homophobie etc. ce n’est que la peur de l’Autre, l’étranger, celui qui est différent, l’inconnu quoi. Parce que l’inconnu fait peur, c’est bien connu. La peur est salutaire lorsqu’elle nous fait éviter le danger, mais lorsqu’elle brouille les esprits, alors elle devient délétère. Là encore c’est une question de juste mesure. Encore faut-il avoir les idées claires pour trouver le juste milieu. En attendant, la xénophobie, comme la haine en général, est une grave maladie. Pour ne pas dire une tare.

        2. @ Michel
          On installerait 20 millions d’européens en Afrique t’appellerais ça la colonisation….
          On installe 20 millions d’africains en Europe t’appelles ça la migration, halte au sketch !

  6. – « Le retour de la limite, c’est la manière de contrôler ce qu’on fait de nous-mêmes et où on décide de ne pas aller. La demande de frontières est humaine ». (Arnaud Montebourg)
    – « Un peuple, c’est une population, plus des contours et des conteurs. » (Régis Debray, Eloge des frontières)
    – « La propriété, c’est le vol» (Proudhon)

    Durant des millénaires et des millénaires les hommes se sont fort bien passés de frontières. Les seules frontières avec lesquelles ils devaient composer étaient les montagnes, les mers et océans, les déserts. Et nous savons comment il s’en sont arrangés. Pour autant, ceci ne veut pas dire qu’il n’y aurait aucune limite, que tout serait permis. Ce ne sont pas les lois des hommes qui empêchent les hommes de franchir les limites, les interdits, les frontières. Nos véritables limites sont pour commencer les lois de la nature. Et ensuite ce sont celles que chacun de nous se trace en toute conscience. Mais pour ça, encore faut-il être un homme, ou une femme, libre.
    Les clôtures apparaissent au néolithique, lorsqu’un Sapiens avec un gros gourdin a eu un jour la triste idée de décréter : « Ceci est MA terre, ceci est MA chèvre, ceci est MA femme. Et ça c’est MON gros gourdin !»

    Que cette pandémie soit l’occasion de revoir notre copie, nos valeurs, notre système économique, la mondialisation etc. qu’elle soit l’occasion de redéfinir l’Essentiel… OK ! Mais attention à ce qu’elle ne soit pour certains l’occasion de renforcer toujours plus leur domination, le contrôle sur nos vies, nos façons de penser, l’occasion de nous pousser toujours plus loin vers un monde déshumanisé.
    Selon de nombreux experts, la fermeture des frontières est une mesure inefficace pour lutter contre l’épidémie. De toute manière, à moins de construire sur des milliers et des milliers de kilomètres des murs de 5 mètres de haut, cette idée ne tient pas la route. Et puis, comme nous sommes dépendants d’un tas de choses qui viennent de chez les Autres, faudra m’expliquer comment YACA faire pour fermer réellement les frontières.
    Cette idée de fermeture de frontières est dangereuse. De toute manière cette épidémie est dangereuse dans le sens où elle est en train de porter un sale coup à ce qui fait notre humanité. Le Coromachin fait peur, et bien plus que de raison. Que cette peur soit entretenue volontairement ou pas, dans tel ou tel but, peu importe. Quoi qu’il en soit la peur brouille les esprits. Résultat, nous devenons de plus en plus fous, toujours plus. Actuellement des Français sont victimes d’insultes et de crachats dans des zones transfrontalières avec l’Allemagne, ce n’est là qu’un exemple. Bien sûr les autorités allemandes condamnent ces actes imbéciles. En attendant tout ça sent mauvais. Très mauvais !

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