Démocratie, guerre et/ou paix, le débat

1) existe-t-il une différence claire entre démocraties, régimes autoritaires et dictature au regard de la guerre et de la paix ?

Encore faut-il savoir définir ce concept flou qu’on appelle « démocratie ». Voici une première approche, celle d’un des fondateurs de l’écologie politique que bien sûr tout le monde connaît.

Définition de la démocratie selon Arne Naess

Arne avait rejoint le mouvement de résistance contre l’occupation allemande. Il a tenté de sauver des étudiants d’une déportation et choisi de mener des entretiens avec les tortionnaires au lendemain de la victoire alliée. C’était lié à sa conviction selon laquelle une résistance non violente d’inspiration gandhienne peut se révéler extrêmement efficace pour résoudre les conflits. Il n’est donc pas surprenant que l’UNESCO se soit tourné vers Arne à la veille de la guerre froide pour recueillir son avis sur la définition de la démocratie. Voici les propos d’Arne lors d’un entretien avec David Rothenberg.

« A l’école, on apprend que la Norvège est une démocratie. Imaginons que cela veuille dire que le peuple détient le pouvoir ; qu’en est-il alors des dictatures qui prétendent être, elles aussi, des démocraties ? A ce niveau, c’est une terminologie très superficielle. Des formulations aussi vagues et ambiguës ne visent qu’à endormir les gens – « liberté », « démocratie », et tous ces termes respectables. Ce sont des slogans rassurants. Ils favorisent les discussions oiseuses, et personne ne s’aperçoit de l’extraordinaire imprécision de ces propos. Les gens se contentent de certitudes faciles. Ils considèrent que la Norvège et les Etats-Unis sont des pays « libres », mais cela ne signifie pas grand chose. La plupart des gens répondront « Evidemment que la Norvège est une démocratie », sans même se donner la peine d’y réfléchir. C’est tellement pénible de réfléchir, tellement pénible d’accorder de l’attention aux choses, d’approfondir. Par réfléchir, j’entends aller plus loin qu’on n’est allé jusque-là. Les étudiants devraient apprendre que nous nous contentons le plus souvent d’employer des mots creux. (p.195)

« En 1948, j’ai été invité par l’UNESCO à diriger un projet scientifique sur la controverse entre l’Est et l’Ouest à propos de la définition de la démocratie. C’était au début de la guerre froide. Les Soviétiques disaient « Nous sommes démocrates » parce que, en vertu de l’usage établi par la Révolution française, la démocratie signifiait la prise du pouvoir par les défavorisés et les opprimés. Et l’Ouest disait : « Non, cela n’a rien à voir avec la démocratie. La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, dans lequel tous sont équitablement représentés. » Je suis donc allé à Paris, accompagné de l’un de mes étudiants les plus doués, Stein Rokkan. (p.207)

« Les patrons de l’administration de l’UNESCO n’étaient pas prêts pour quelque chose du niveau de la philosophie politique. Ils préféraient un questionnaire ; nous leur avons donc préparé un formidable questionnaire auprès de 400 personnes, en leur demandant ce que la démocratie signifiait pour eux. Mon nom n’a jamais été mentionné pour le livre qui en a résulté parce que j’étais membre à part entière du siège de l’UNESCO à Paris. Le livre indiquait que l’usage du mot « démocratie » par les Russes était bien antérieur à la Révolution française. Il révèle toute l’imprécision et l’ambiguïté de l’un des termes centraux de notre temps. En définitive, je ne pense pas qu’il soit possible de définir clairement le mot « démocratie ».  Un slogan comme « Démocratie » est en réalité un soporifique. Certains mots comme celui-là sont prononcés à tout-va, mais la « profondeur de l’intention » derrière ces mots n’est souvent pas bien grande. (p.208-209)

https://biosphere.ouvaton.org/de-1182-a-1999/131-1992-arne-naess-vers-lecologie-profonde-avec-david-rothenberg-?highlight=WyJuYWVzcyJd

2) Qu’est-ce donc qu’un Etat qui se dit démocratique et pratique la guerre régulièrement ?

Après Arne Naess, voici un auteur que tous les écologistes pacifistes connaissent, Howard Zinn.

2010 Désobéissance civile et démocratie d’Howard

Aucun animal, en dehors de l’homme, ne fait la guerre. Aucun ne se lance dans des violences organisées au nom de concepts abstraits. L’animal ne commet de violences que pour des raisons aussi précises qu’évidentes : pour se nourrir ou se défendre. La guerre entre humains implique l’institutionnalisation d’aptitudes individuelles telles que l’obéissance, la malléabilité et l’idéalisme. En résumé, la biologie ne condamne pas l’humanité à la guerre. Aucun de nos prétendus instincts n’est aussi dangereux que notre soumission émotionnelle aux valeurs culturelles.

Nous vivons dans une société où le catalogue des idées disponibles se trouve limité quand certaines autres dominent le débat. Ces idées sont privilégiées parce qu’elles sont inoffensives : elles ne menacent en rien les fortunes établies et les pouvoirs en place. Parmi ces idées, on trouve par exemple :

– La liberté d’expression est une bonne chose tant qu’elle ne menace pas la sécurité nationale.

– Il y a des guerres injustes mais aussi des guerres justes.

– Les armes nucléaires sont nécessaires si on veut éviter la guerre.

Etant donné l’inévitable domination exercée par un petit groupe de gens richissimes sur les médias et le système d’éducation, les idées subversives peuvent certes survivre. Elles sont néanmoins noyées sous un flot de critiques et discréditées comme ne faisant pas partie des choix acceptables. Ce que l’on constate au quotidien, c’est une domination tranquille de certaines idées. Il en résulte une communauté de citoyens obéissants, consentants et passifs, danger mortel pour la démocratie. La politique étrangère américaine obéit aux principes édictés par Machiavel. L’objectif de Machiavel était de servir le prince et la puissance de l’Etat, les conseillers des présidents aux USA ont le même. Machiavel ne se demandait pas si faire la guerre était bien ou mal ; il se contentait d’expliquer la meilleure façon de vaincre l’ennemi. De son côté, l’Eglise catholique a développé une doctrine sur les guerres justes et les guerres injustes ; massacrer pour la « bonne cause » est l’une des maladies de notre époque. A côté de ces deux attitudes, il en existe une troisième selon laquelle les guerres sont intrinsèquement mauvaises pour être jamais justes. Les tentatives d’humaniser la guerre en 1932 inquiétèrent au plus haut point Albert Einstein : « Il ne faut pas banaliser la guerre en y fixant des règles. La guerre ne peut pas être humanisée, elle ne peut qu’être abolie. »

Quand le gouvernement américain décida de se lancer dans la première guerre mondiale en 1917, il dut faire face à un grand mouvement de protestation qui obligea le Congrès à voter des lois contre les propos pacifistes. Il se lança aussi dans une gigantesque campagne de propagande. Le président Woodrow Wilson utilisa la rhétorique de la croisade, il s’agissait d’une guerre pour en finir avec toutes les guerres. On avait besoin d’un million d’hommes, mais six semaines après l’entrée en guerre officielle on ne comptait que 73 000 volontaires. Aussi le Congrès vota la conscription obligatoire. Mais pourquoi le  citoyen devrait-il nécessairement lier son destin à celui de l’Etat-nation qui n’hésite guère à sacrifier les vies et les libertés de ses propres citoyens pour assurer le profit et la gloire des politiciens, des dirigeants de grandes entreprises et autres généraux ?

En 1985 eut lieu le procès d’un groupe qui s’étaient introduits dans le silo d’un missile nucléaire et avaient commis quelques dommages. Le juge Hunter avait déclaré que la violence inclut l’atteinte à la propriété. L’accusé Holladay répondit : « La question est de savoir si une arme nucléaire peut être considérée comme un bien au même titre qu’un bureau. Aussi longtemps que ce pays considérera les armes nucléaires comme des biens à défendre et à protéger, plus sacrés que les vies humaines qu’elles sont destinées à détruire, on sera en droit de se demander ce qu’est exactement une propriété. Les fours crématoires allemands étaient-ils des propriétés privées ? » Holladay fut condamné à huit années d’emprisonnement pour « voie de fait » à l’encontre des engins de mort les plus abominables jamais construits.

La guerre entraîne inévitablement la restriction de la liberté d’expression. L’atmosphère est alors au patriotisme et les opposants à la guerre passent pour des traîtres. L’argument de Périclès, « Nous sommes une grande nation et elle mérite que l’on meure pour elle », reste toujours très apprécié. Les débats sur le budget militaire sont l’occasion de passes d’armes acharnées sur le montant des dépenses : 300 milliards de dollars ou 290 seulement. La possibilité de n’y consacrer que 100 milliards (dégageant de fait quelques 200 milliards pour financer les politiques sociales) fait défaut. Quant à celui qui proposerait de ne rien dépenser du tout, il se retrouverait immédiatement à l’hôpital psychiatrique. Pendant la guerre du Vietnam, le débat opposa longtemps ceux qui prônaient un bombardement généralisé de l’Indochine et ceux qui privilégiaient les bombardements ciblés. L’option du retrait pur et simple ne fut jamais envisagée. Quand les troupes américaines se retirèrent finalement du Vietnam en 1973, plus de 50 000 Américains étaient morts dans une guerre décidée par la présidence, soutenue par un Congrès à sa botte et par une Cour suprême particulièrement complaisante.

Il n’existe pas de guerre juste, l’exemple de la Seconde Guerre mondiale est le test suprême. Les nazis étaient des assassins pathologiques. Nous devions les arrêter et seule la force pouvait y arriver. Certes, Hitler était un dictateur hystérique et un conquérant frénétique, mais que dire alors de la Grande-Bretagne et de son empire, des guerres qu’elle avait livrées aux populations indigènes dans le seul but de les soumettre pour son plus grand intérêt. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis ne s’opposaient au fascisme que parce qu’il menaçait leur propre domination sur certaines ressources naturelles et sur certaines populations. Quant aux ingrédients du fascisme (le militarisme, le racisme, l’impérialisme, la dictature et le nationalisme exacerbé), ils survécurent sans problème à la guerre. Tant que nous nous en remettrons à la guerre pour régler les différends entre nations, nous devrons endurer les horreurs, la barbarie et les excès que la guerre porte en elle.

3) La participation de ce blog biosphere au débat

– Démocratie, un simple slogan (Arne Naess)

Encore faut-il savoir définir ce concept flou qu’on appelle « démocratie ». Marx faisait une distinction entre démocratie formelle (dans un pays aux mains des capitalistes) et réelle (dans un pays où s’exerce la dictature du prolétérait). Vu notre connaissance de l’histoire humaine, nous ne connaissons pas de démocratie réelle.

Aucune guerre n’est juste (Howard Zinn)

Je ne connais pas de guerre qui résulte d’une démocratie éclairée, c’est-à-dire formée de citoyens ayant une aptitude à envisager tous les tenants et aboutissant d’une décision. En clair, aucune guerre n’est juste en soi.

Voici quelques illustrations

– l’invasion de l’Ukraine est du seul fait du dictateur Poutine et pourtant les gens votent pour lui dans des élections présidentielles.

– l’anéantissement de la Palestine par Netanyahou est le résultat d’une propagande sioniste qui a convaincu tout un peuple que le grand Israël était un don de dieu aux juifs.

– la guerre civile au Soudan résulte d’un antagonisme entre deux chefs d’armée.

– la future guerre de la Chine contre Taïwan est envisagé par le grand leader Xi Jinping, soutenu par tout un peuple comme son homologue en Corée du Nord.

– les guerres qu’a mené la France en Indochine ou en Algérie sont des guerres coloniales décidées au nom d’un ethnocentrisme instillé dans les esprits depuis Jules Ferry. Pour lui, la France avait « le devoir de civiliser les races inférieures ».

– le complexe militaro-industriel formate les esprits pour promouvoir une seule idée : « si tu veux la paix, prépare la guerre ».

Voici l’antidote à la militarisation des esprits

– devenir objecteur de conscience

– former les citoyens à la défense civile non violente.

– combattre le nationalisme

– changer l’imaginaire social

– arrêter les exportations d’arme

– sortie unilatérale de la dissuasion nucléaire

– l’UE, passer d’un projet de puissance à un projet de paix

– sortir de l’OTAN

– confier les forces armées françaises à l’ONU

– renforcer les instances internationales

17 réflexions sur “Démocratie, guerre et/ou paix, le débat”

  1. Pour les friands d’un certain genre de scoops …
    – Pourquoi la militante allemande surnommée « l’anti-Gréta » demande l’asile politique aux États-Unis ? (tunisienumerique.com 2 novembre 2025)

    – « L’anti-Greta Thunberg » : qui est derrière l’ascension éclair de Naomi Seibt, la nouvelle égérie des climatosceptiques ? (tf1info.fr 7 mars 2020)

  2. Il y a bien un rapport, avec le paragraphe final avec les soit disant antidote dont les points suivants : combattre le nationalisme, changer l’imaginaire social, renforcer les instances internationales et former les citoyens à la défense civile non violente !

    Ces 4 points déjà sont d’une naïveté aberrante ! On comprend bien que vous voulez imposer des sociétés multiculturelles partout, alors que les populations qui reçoivent les migrants n’en peuvent plus ! Ne sont pas d’accord ! Et vous avez le culot de parler de démocratie ! Alors que les traités internationaux qu’on nous fait signer n’ont jamais été présentés aux programmes des élections présidentielles et législatives ! Tout ces traités internationaux sont signés dans le dos des populations et des électeurs !

  3. – « C’est tellement pénible de réfléchir […] Nous vivons dans une société où le catalogue des idées disponibles se trouve limité quand certaines autres dominent le débat. Ces idées sont privilégiées parce qu’elles sont inoffensives : elles ne menacent en rien les fortunes établies et les pouvoirs en place.[…] » (Arne Naess)

    Pour moi c’est tellement évident, que j’en arrive à désespérer que ce ne le soit pas pour tout le monde. Faisons surtout attention à ne pas en rajouter à la Grande Confusion… qui ne fait qu’entretenir le Système. Demandons-nous ce que nos articles, commentaires, points de vue (réflexions et autres «réflexions») apportent réellement à la Réflexion.
    Et/ou à l’intelligence collective (?). Et donc à la Démocratie, à la Liberté, à la Paix (ne serait-ce que celle des ménages), à la Planète, et en fin de compte à notre avenir.

    1. – « La guerre c’est la paix. La liberté c’est l’esclavage. L’ignorance c’est la force. »

      Tout le monde à entendu parler d’Orwell. Il y a 2 jours, alors que j’essayais de mettre ce grave problème à sa juste place … dans «La douloureuse question migratoire» (Biosphère 31 oct) … la Modération de ce blog a jugé que ce que je racontais était hors-sujet. J’ose espérer que ce que je raconte là ne sera pas interprété de la même façon.
      Le manque de réflexion, la grande fatigue, la peur, la confusion, les mauvaises idées, la guerre, la dictature, la propagande, la désinformation, la novlangue, le grand n’importe quoi… tout est lié. On appelle ça un cercle vicieux.

  4. – « Des formulations aussi vagues et ambiguës ne visent qu’à endormir les gens – « liberté »,
    « démocratie », et tous ces termes respectables […] En définitive, je ne pense pas qu’il soit possible de définir clairement le mot « démocratie ». Un slogan comme « Démocratie » est en réalité un soporifique. » (Arne Naess)

    S’il est impossible de définir clairement le mot «démocratie», et même «liberté» … que dire alors de «gauche», «droite», «esclavage», «woke» et j’en passe ? Sans oublier «bien» et «mal», «vrai» et «faux», «beau» et «laid», «clair» et «limpide» et «vaseux», «malade» et «bien portant», «éveillé» et «lucide» et «endormi»… et encore bien d’autres qualificatifs. Et sans parler de «débat», «échange», «communication», «fraternité», «égalité», «intelligence», «ignorance», «connerie» etc. etc. etc.
    (à suivre)

    1. (suite) En fait, pour beaucoup (trop) de gens, ce sont quasiment tous les mots du dictionnaire qui ne sont pas clairs. Du coup, aujourd’hui tout et n’importe quoi est sujet à interprétations.
      Et donc à affrontements, à la con, oppositions frontales si vous préférez.
      Et ce n’est là qu’un aspect de notre triste réalité.
      Tout le monde ici (trois pelés et un tondu) sait ce que je pense de la démocratie.
      Autant j’idéalise la Démocratie (avec un grand D), la vraie donc, celle avec de vrais citoyens, dignes de ce nom… autant je conchie ce système qui n’en est qu’une parodie.
      Ça pour moi c’est la démocrassie (avec 2 S, comme SS).

      Bien plus grave que la confusion autour du mot « démocratie »… celle autour de « liberté ».
      (à suivre)

  5. Ras le bol de lire autant de sottises !
    Il faut plutôt sortir les pays d’Europe de l’ONU !
    Onu qui veut organiser l’invasion de l’Europe par les migrations provenant du sud !

    1. Bga80,
      pourriez-vous nous dire quels sont les textes sur lesquels vous vous appuyez qui feraient pression sur l’UE de la part de l’ONU…
      merci

      1. @ Biosphère

        Alors tapez ONU migration; et vous tombez sur ce site :
        OIM Onu migration !

        Et vous avez un chapitre intitulé :  »
        Dialogue international sur la migration 2025″

        « Préserver les migrations bien gérées en tant qu’atout stratégique mondial permettant un développement favorable à tous  »

        Voici un des paragraphes : « Ce lien dynamique entre la migration et le développement a été consacré dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (Programme 2030) et ses objectifs de développement durable (ODD), ainsi que dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et notamment dans les examens quadriennaux de sa mise en œuvre, dont le prochain aura lieu en 2026.

      2. suite du paragraphe

        « Depuis, il a été réaffirmé à de nombreuses occasions, y compris, récemment, dans la déclaration politique issue du Sommet sur les ODD de 2023, dans Le Pacte pour l’avenir et dans l’Engagement de Séville, document final de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement, qui met en évidence les possibilités économiques qu’offre la migration. »

        Donc il y a bien des programmes qui sont organisés par l’ONU !
        Mais allez lire d’autres chapitres et d’autres paragraphes car vous ne serez pas au bout de vos surprises !

    2. Didier BARTHES

      Il semble en effet que l’ONU, et de manière générale les grandes organisations internationales, tout en clamant haut et fort leur amour de la diversité sont favorables à un mélange absolu, à un monde totalement homogénéisé.
      C’est à mon avis une grande erreur et même un crime contre l’humanité.
      Cela reviendra d’ailleurs, compte tenu des ratios démographiques actuels, et plus encore futurs, à éradiquer la culture occidentale qui est pourtant celle vers laquelle se dirigent toutes les migrations.
      Il ne sortira rien de bon de cette surdité aux réalités.

      1. esprit critique

        Comme s’il n’y avait que les grandes organisations internationales qui étaient sourdes aux réalités. Et comme si la réalité se limitait là.

    3. parti d'en rire

      Et si finalement Arne Naess n’était qu’un sot…
      Un sot, qui ne raconte donc que des sottises.
      Quelqu’un ici pourrait-il m’aider à définir ce concept flou qu’on appelle « sottise » ?

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