Des chiffres, rien que des chiffres, à faire peur

le bétail et les humains représente 97% de la la biomasse des vertébrés de la terre ( il y a 10.000 ans les humains et leurs bétails représentaient seulement 0,01% de la biomasse des vertébrés terrestres .) 

99% des Rhinocéros ont disparu depuis 1914. 
97% des Tigres ont disparu depuis 1914. 
90% des Lions ont disparu depuis 1993. 
90% des tortues marines ont disparu depuis 1980.
90% des papillons monarques ont disparu depuis 1995.
90% des gros poissons marins ont disparu depuis 1950. 
80% des gorilles ont disparu depuis 1955. 
60% des éléphants de forêt ont disparu depuis 1970. 
50% des barrières de corail mondiales ont disparu depuis 1985.
50% des poissons d’eau douce ont disparu depuis 1987.
40% du phytoplancton des océans a disparu depuis 1950
30% des oiseaux marins ont disparu depuis 1995. 
28% des animaux terrestres ont disparu depuis 1970. 
28% de la totalité des animaux marins ont disparu depuis 1970. 
Les terres cultivées et les pâturages ont causé la perte de 80% de toutes les extinctions d’espèces de vertébrés terrestres. 
Les humains et le bétail mangent 40% de la production annuelle de la chlorophylle terrestre.
Nous devrons produire plus de nourriture au cours des 50 prochaines années que depuis les 500 dernières années. Pour ce faire nous avons besoin de 6 millions d’hectares de nouvelles terres agricoles chaque année.
Le cycle de l’azote est tellement corrompu par nos engrais chimiques qu’il tue la vie des fleuves et des rivières et la vie des océans.
Nous pulvérisons tellement d’herbicides et de pesticides que nos terres agricoles sont devenus de veritables «déserts verts».  
3 graines traitées aux néo-nicotinoïdes infusées dans un verre d’eau tuent un oiseau. les Nicotinoides sont solubles dans l’eau. 
Les monocultures provoquent la perte des insectes par un manque de bio-diversité et des sources de pollen. 
la moitié de tout le soja cultivé en Amérique du Sud dans les anciennes forets tropicales sert a nourrir les porcs consommés en Chine. 
50% des espèces de vertébrés restantes sur terre va disparaître dans les 40 prochaines années. 

http://naturealerte.blogspot.fr/2015/09/02092015monde-bon-voyons-des-chiffres.html

6 réflexions sur “Des chiffres, rien que des chiffres, à faire peur”

  1. Bonsoir Didier Barthès
    Pour moi aussi la mort d’un ver de terre est moins importante que celle d’un éléphant. Les vers comme les insectes, comme le phytoplancton sont à la base de la chaîne alimentaire de nombreuses espèces et nous avons tout bouleversé.
    Je suis d’accord avec vous pour dire que nous en savons maintenant suffisamment quant aux effets délétères de cet homme dit « moderne » qui se comporte comme le pire des prédateurs. De la biovidersité au climat, en passant par les continents de plastiques, les stocks de ressources qui se tarissent, sans oublier notre santé ainsi que les inégalités et les injustices aux quatre coins de la planète… nous en savons maintenant assez pour conclure que nous avons tout faux. La fameuse prise de conscience… c’est bon, ça y est ! Passons alors à l’étape suivante : agir concrètement, protéger, changer de comportement ! Hélas, pour ça les mots ne suffisent pas.
    Ceci dit la science doit toutefois continuer à chercher à comprendre le Monde… que ce soit au niveau du climat, des différents équilibres biologiques, les écosystèmes… tout ça n’étant rien d’autre que l’écologie (la connaissance de la Maison). Mieux nous comprendrons tous les mécanismes sur lesquels nous devons agir (à supposer que nous décidions d’agir…) plus nos actions pourront être efficaces.

    En tous cas dès à présent, nous ferions mieux de mettre un terme à toutes ces recherches aussi bien absurdes qu’inutiles (pourquoi vouloir absolument aller sur Mars ou vivre 1000 ans ?), de faire notre deuil de ce temps « béni » qui se termine, de retrouver de vrais valeurs et d’apprendre à vivre beaucoup plus simplement.

  2. Bonjour Michel C,

    Pour ma part je ne suis pas un fan du comptage en nombre d’espèces car les choses sont tout à fait déséquilibrée à causes du nombre d’espèces d’insectes. Il y en a tant de millions que la disparition d’une seule espèces ,si elle est certes ennuyeuse, n’a pas la même impact que la disparation d’une espèce de mammifères dont il n’y a qu’un peu plus de 4 000 je crois. De plus beaucoup d’espèces d’insectes sont évidemment très proches les une des autres.

    Je ne dis pas en cela que seuls comptent les animaux emblématiques, je parle bien là de la question du nombre d’espèces, je sais le poids (en masse comme en rôle) des vers de terre et ne prétends pas qu’ils sont moins importants que les éléphants (même si au titre d’un individu je pense évidemment que la mort d’un ver de terre est moins importante que celle d’un éléphant).

    D’autre part les chiffres évoqués dans l’article faisaient bien référence à des espèces non médiatiques, comme le plancton qui est très riche et à la base de tant d’autres choses.

    Bref l’état de la planète est dramatique et malgré mon amour sincère pour la science je crois que nous n’avons pas spécialement besoin (je vais choquer) de plus savoir aujourd’hui, nous en savons bien assez pour mesurer l’ampleur des interactions comme des dégâts, nous avons besoin de protéger.

  3. Bonsoir
    Loin de moi l’idée de minimiser ces chiffres tragiques qui parlent d’eux même. Je tenais juste à apporter quelques compléments d’information.

    Des chercheurs estiment à 8,7 millions le nombre des d’espèces vivantes sur Terre, dont 86 % nous seraient encore inconnues. 7,77 millions d’espèces animales, seulement 298 000 espèces végétales et 611 000 espèces de champignons et moisissures. Aujourd’hui, seulement 1,23 million d’espèces sont connues et recensées.
    Cette année, d’autres chercheurs ont avancé que la Terre pourrait porter près de 1000 MILLIARDS d’espèces ! Autant dire que nous ne connaissons presque rien à la diversité du vivant.

    Bien entendu, lorsqu’on pense à la biodiversité, à la faune sauvage… on pense de suite aux éléphants, aux ours blancs, aux baleines, aux oiseaux, aux thons … bref à toutes ces espèces en train de disparaître et que tout écolo pourrait énumérer.
    Aujourd’hui, on dénombre environ 50 000 espèces de vertébrés. En effet les populations de vertébrés dans le monde ont sérieusement chuté depuis 1970. D’un tiers à deux tiers, selon les diverses sources…

    D’après les spécialistes la biomasse des vertébrés ne représenterait que 10% de la biomasse des espèces animales sur Terre. Les vers de terre représenteraient 60 à 80% et les fourmis entre 15 et 25 % . Les 485 milliards de kilos d’humains (moy 65kg) viennent loin derrière.
    Bien évidemment … les plus nombreux ne sont pas les plus gros. Et les plus petits n’intéressant pas forcément autant que les gros.

    Il faut environ 4,5 millions de fourmis pour égaler le poids d’un humain.
    Petite réflexion sur ce passage de Bernard Werber dans Les Fourmis :
    « Pendant les quelques secondes qui vont vous être nécessaires pour lire ces 4 lignes:
    – 40 humains et 700 millions de fourmis sont en train de naître sur Terre.
    – 30 humains et 500 millions de fourmis sont en train de mourir sur Terre.
    Humain: Mammifère dont la taille varie entre: 1 et 2 mètres. Poids entre 30 et 100 kilos. Gestation des femelles 9 mois. Mode de nutrition: omnivore. Population estimée : plus de 5 milliards d’individus.
    Fourmi: Insecte dont la taille varie entre: 0,01 et 3 centimètres. Poids: entre 1 et 150 milligrammes. Ponte: à volonté selon le stock de spermatozoïdes. Mode de nutrition: omnivore. Population probable: plus d’un milliard de milliards d’individus. «

  4. Il en reste une seule d’espèce, elle a 7,5 milliards de représentants et en ajoute 225 000 de plus chaque jour ! Le seul chiffre que même 95 % des écologistes ne veulent surtout pas évoquer !

  5. Je connaissais cette liste affreuse mais à l’avant veille de Noël, elle est presque indécente, surtout en rouge.
    Très peu de personnes sont réellement conscientes de la vitesse à laquelle tout cela se déroule. Dans mes présentations orales, j’ai utilisé cette liste quelque fois au moment d’aborder la biodiversité, avant de la remplacer par une page blanche, plus sobre. « Voyez-vous encore des espèces sur cette dia ? quoi ? non ? rien ? … « 

  6. Jamais je ne comprendrai que ces chiffres ne soient pas en permanence à l’esprit de tous ceux qui se disent écologistes.
    Jamais je ne comprendrai que dans ce cadre-là, certains puissent encore appeler à la croissance de nos effectifs et de nos activités, qu’on nous vende encore de la croissance verte et du développement durable.

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