Des étudiantes face à la surpopulation

Les enjeux de la surpopulation

Par Mélissa Gillot & Perrine Mornand,

étudiantes ESTA Belfort, 06/2020

(résumé) De nos jours, la population ne cesse d’augmenter avec aujourd’hui plus de 7.78 milliards d’habitants (UN.org 2020). Le nombre de naissances toujours supérieur au nombre de morts montre que la tendance mondiale ne va pas changer d’ici peu. Or, la planète possède un nombre limité de ressources et la surpopulation peut avoir de nombreux impacts sur celles-ci. Préserver notre environnement, notre planète, et les futures générations sont maintenant au cœur des discussions et il est nécessaire de trouver des solutions face à la surpopulation pour les années à venir.

Le premier effet majeur causé par la surpopulation est l’épuisement des ressources naturelles. Une des causes de l’épuisement, est, bien évidement la consommation. Si nous ajoutons à cela le facteur que notre démographie mondiale est amenée elle aussi à croître nous pouvons facilement imaginer l’épuisement total [des ressources] dans les années à venir. Le deuxième effet néfaste de la surpopulation est la dégradation de l’environnement. De façon apocalyptique nous pourrions dire qu’avec la surexploitation du charbon, du pétrole, du gaz naturel ainsi que l’augmentation du nombre de véhicules et du nombre d’industries, des effets graves et négatifs ont impacté notre environnement. Un troisième effet dû à la surpopulation peut avoir lieu : les conflits et guerres. Le manque de ressources est amené à se faire sentir et les conflits pour le partage des ressources va s’accroître. Un quatrième effet serait l’augmentation du chômage

Quelles solutions seraient à envisager ?

Le manque de sensibilisation du surpeuplement dans les pays développés ou en voie de développement est à prendre en compte. L’éducation est une des premières solutions bénéfiques à la surpopulation. Une deuxième solution serait de sensibiliser les gens au planning familial. Il faut communiquer sur les méthodes contraceptives disponibles pour éviter toute grossesse non désirée et ouvrir le dialogue sur l’avortement et la stérilisation volontaire.Une troisième solution peut être envisagée, les avantages fiscaux ou concessions. Cela pourrait consister à réduire les taux d’imposition pour les couples qui ont un ou deux enfants.

Ce sujet est très intéressant, mais également très compliqué. Qui sommes-nous pour interdire à un couple de fonder une famille ? Il ne s’agit pas de propagande « contre les naissances », mais de diffuser le message comme quoi la terre est en surpeuplement et les risques que cela engendre. C’est de la prévention. Grâce à des campagnes de prévention contre la surconsommation de viande, il est forcé de constater de plus en plus de gens réduisent ou suppriment cet aliment de leur quotidien. Or, aucune loi n’est en vigueur sur l’arrêt de consommation de viande et pourtant les chiffres et les faits sont là.

Pour conclure, la surpopulation est un phénomène non négligeable à résoudre pour que nous puissions vivre de manière correcte dans les années à venir. Celle-ci est encore trop peu évoquée que ce soit à l’école, dans les réunions des plus grands chefs d’état, dans les campagnes de sensibilisation au réchauffement climatique, dans les organisations écologiques.

source : https://laconsciencedesetudiants.fr/2020/05/27/demographie-quels-sont-les-enjeux-de-la-surpopulation/

5 réflexions sur “Des étudiantes face à la surpopulation”

  1. – « Quelles solutions seraient à envisager ? »

    Ben oui, si ON a un problème… notamment du genre GROS Problème, prioritaire, urgent à résoudre, et tout et tout… alors ON se doit de réfléchir aux solutions. Et si… à force de réfléchir, de tourner en rond, dans une impasse… il s’avère qu’il n’y en a pas, de solutions (ben quoi, ça peut arriver non ?), alors ON se doit d’admettre que finalement il n’y a pas de problème.
    Du moins qu’il s‘agit là de quelque chose de quelque peu diffèrent… de quelque chose dont nous devons nous accommoder («faire avec»)… comme la gravité, l’inertie, le fait que la Terre tourne, le fait que rien n’est éternel, et tout un tas de choses (réalités) de ce genre.
    ( Et ce n’est pas fini, bien sûr ! 🙂 )

    1. Esprit critique

      Comme tout est lié, je renvoie à un de mes commentaires (sur “Techno-discernement contre techno-lâtres” – Biosphère 15 nov 2025) dans lequel je citais cet extrait :
      – « Nous constatons aujourd’hui de manière criante, notamment dans les discours militants et, au sens large, en politique, que ni l’énergie de se battre, ni les idées, ni le savoir, ni les moyens de communication ne manquent. Ce qui manque, c’est la clairvoyance des priorités, la vision des étapes, le tri indispensable des combats perdus d’avance [etc.] » (Le discernement est une antichambre de la décision. Entretien avec François Bert – revueconflits.com 2 OCTOBRE 2023)

      Le problème, ici, c’est donc ce manque de… discernement.
      Notamment pour admettre que certains combats sont perdus d’avance.
      Et donc là encore nous retrouvons la même QUESTION :
      – « Quelle serait la solution pour y remédier ? »

    2. Mais revenons à nos deux étudiantes… inquiètes, comme ON se doit de l’être, à cause de cette satanée Surpop… et donc disposées à participer à trouver des solutions.
      Du moins en chercher… Leurs deux premières, solutions, portent sur l’éducation, la sensibilisation au planning familial, la communication sur les méthodes contraceptives. S’il ne s’agit que de ça, j’ai toujours dit que je n’étais pas CONTRE. Vous pouvez donc en déduire que je suis POUR. Notez au passage que je suis également POUR réduire notre consommation de viande. Mais n’allez pas pour autant me ranger dans la famille des Végétariens, et encore moins dans celle des Malthusiens. 🙂
      Quant à l’ouverture de ce dialogue… sur l’avortement et la stérilisation volontaire… pourquoi pas. S’il ne s’agit que d’un dialogue, d’un débat, je ne suis pas CONTRE.
      Par contre s‘il s‘agit d’un bourrage de crânes, là je ne suis plus d’accord.
      Je ne sais que trop ce qu’ON peut faire du Volontariat !
      (à suivre)

      1. (suite)
        – « Une troisième solution peut être envisagée, les avantages fiscaux ou concessions. Cela pourrait consister à réduire les taux d’imposition pour les couples qui ont un ou deux enfants. » (nos deux étudiantes)

        Taper sur les allocs… notamment celles qui encouragent (avec ou sans « ») à réarmer le pays, comme dit l’autre… là encore pourquoi pas. Seulement je veux juste savoir si le jeu en vaut la chandelle.
        1) Dites-nous (études et preuves à l’appui) ce que cette aide financière (les allocs) pèse réellement dans le choix d’avoir ou non un enfant de plus, ou de moins ?
        2) Admettons alors que cette mesure, que vous proposez et souhaitez, soit suivie d’une baisse de la natalité… de quel ordre serait-elle ?
        (Démographie Responsable fait un sondage – Biosphère 14 nov 2022)

        1. au risque de provoquer ...

          (et fin, OUF !)
          Dans leur article (laconsciencedesetudiants.fr) nos deux étudiantes exposent un graphique illustrant la baisse des cas de tétanos entre 1946 et 2015.
          ON peut évidemment étendre cette baisse (de mortalité) à d’autres maladies.
          Question : Pourquoi alors ne pas envisager une quatrième «solution» ?
          Cela pourrait consister à réduire les incitations à la Vaccination.
          Et tant qu’à «bien» faire… en finir de toutes celles qui permettent de sauver des vies.
          Comme le port de la ceinture de sécurité, celui du casque, et j’en passe !

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