Donnez à un idiot un drapeau à agiter, apprenez-lui un hymne à chanter et quelques âneries patriotiques à répéter frénétiquement, et il marchera vers la bataille pour tuer d’autres idiots marchant en chantant sous un drapeau adverse. Malheureusement beaucoup de pays sont en train de multiplier volontairement les idiots, y compris la France. François Bayrou veut aujourd’hui un débat « plus large » que le droit du sol, s’interroger sur « qu’est-ce que c’est qu’être français ». Une question sans réponse parce que biaisée par les parti pris (les préjugés) du citoyen moyen.
LE MONDE avec AFP : Le premier ministre François Bayrou a jugé, vendredi 7 février, « trop étroit » un débat portant sur le droit du sol comme suggéré par son ministre de la justice, Gérald Darmanin, et a souhaité, au cours d’un entretien sur RMC, un débat « plus large » sur « qu’est-ce que c’est qu’être français, en quoi ça vous engage à être membre d’une communauté nationale, à quoi croit-on quand on est français ? » Le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau a estimé que pour être français il « faut respecter le mode de vie » et « les principes républicains » du pays. Le 1er secrétaire du PS, Olivier Faure, a estimé que « le débat sur l’identité nationale n’est pas tabou » car « tout dépend ensuite de ce que l’on en attend ».
Le point de vue des écologistes plus qu’humains, terriens
Nous sommes Français, Ivoiriens ou Japonais par un hasard qui nous a fait naître ici plutôt que là. Droit du sol ou droit du sang ne sont que constructions humaines, sans fondement réel d’appartenance à une patrie déterminée. En fait nous sommes avant tout Terriens puisque habitant la Terre, Humains mais nous aurions pu aussi bien naître fourmi, politiquement cosmopolites puisque concernés directement par tous les événements sur la surface du globe. Normalement nous sommes des nations unies, et pas des espaces territoriaux qui revendiquent bêtement leur suprématie sur d’autres. Mais pour comprendre cela, il nous faudrait d’autres dirigeants et une tout autre éducation que celle que nous recevons habituellement.
En 1952, un chercheur en psychologie, Clare W. Graves, débute une recherche sur ce qu’il appelle la « théorie des niveaux d’existence humaine ». Son objectif est de comprendre pourquoi les réactions et les motivations des individus sont si variées . Lorsqu’on vit dans une culture, on n’a pas conscience de l’existence d’autres modes d’appréhension du réel que ceux qui y prédominent, ce qui fait qu’on a tendance à considérer ceux de sa propre culture comme universels et intemporels. C’est lorsqu’ils sont confrontés à des circonstances particulièrement pressantes que les hommes s’avèrent capables de développer un nouveau cadre d’appréhension du réel. Selon les mots de Graves : « La psychologie de l’être humain mature est un processus en spirale évolutif, émergent et oscillant, marqué par la subordination progressive des systèmes de comportement plus anciens à des systèmes plus récents et d’ordre supérieur à mesure que les problèmes existentiels de l’individu changent. »
En 1966, il publie une première ébauche de ses résultats, conceptualisant des niveaux de conscience organisés hiérarchiquement. Il continue à affiner son modèle et arrive en 1974 à une échelle en huit niveaux. Le passage au 7e niveau correspond à un changement radical, en raison notamment des urgences écologiques.
Le professeur de psychologie Don Beck concrétise par des statistiques cette approche du développement des valeurs culturelles : 75% des populations de la planète se situent encore au stade ethnocentrique, donc une manière de perception sociale générale correspondant à l’époque de la France sous Louis XIV et donc à un niveau de développement antérieur à celui de l’esprit des « Lumières »..
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Terrien, Humain, Européen, Polonais, apatride
extrait : Nous sommes cosmopolites par essence et d’une nationalité quelconque par nécessité temporaire. Il n’y a structurellement ni homme ou femme, ni noirs ou blancs, ni Palestiniens ou Israéliens, ni n’importe quelle autre ethnie, il n’y a que des humains. Nous sommes tous citoyens de l’univers, Terriens. Restera alors à appliquer la sagesse : « Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l’oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie, et qui fût préjudiciable à l’Europe, ou bien qui fût utile à l’Europe et préjudiciable au genre humain, je le regarderais comme un crime (Montesquieu) » Ajoutons : Si je savais quelque chose qui fut utile à l’humanité et préjudiciable aux conditions de vie sur Terre, je la regarderais comme un crime. » ….
Qu’est-ce qu’être français ? Réponse écolo
extrait : Du point de vue des écologistes, être Français n’a pas grande signification puisque nous habitons tous et toutes la même planète qui se fout des frontières. Mais qu’en pense Emmanuel Macron ? Lors d’un débat sur l’identité le 22 décembre 2020 :
« Qu’est-ce qu’être français ? Au fond, vous n’aimez pas la France si vous choisissez des prénoms qui ne sont pas vraiment français. Être français, c’est habiter une langue et une histoire. Nous renforcerons les cours de français et nos exigences en histoire, en particulier pour accéder à la nationalité. On a dit que j’étais un multiculturaliste, ce que je n’ai jamais été. Ma matrice intellectuelle et mon parcours doivent beaucoup à Jean-Pierre Chevènement et à une pensée républicaine. Nous avons la volonté farouche de reprendre le contrôle de notre vie intime et de la France comme nation. »….
Inventons un hymne et un drapeau pour Terriens
extrait : Plusieurs propositions ont été émises pour la création d’un « drapeau de la Terre ». Aucune de ces propositions n’a recueilli la reconnaissance officielle d’un quelconque État. Les deux seuls drapeaux approchant de cet idéal et ayant obtenu une certaine reconnaissance politique et morale à l’échelle planétaire sont le drapeau des Nations unies et dans une moindre mesure celui – non-officiel – du Jour de la Terre. Quant à un hymne à la planète, nous attendons encore notre Rouget de Lisle….
brûler le coran ET brûler le drapeau (septembre 2010)
extrait : Brûler le drapeau national est interdit dans certains pays, autorisé dans d’autres. Brûler le coran est autorisé quand le free-speech est reconnue, interdit dans les pays qui sacralisent un simple livre. Si on en croit le principe de libre expression, brûler le coran ET le drapeau devraient aller de soi. Faire à titre personnel un grand feu de joie où on se libérerait en brûlant des bibles et des corans, des drapeaux nationaux et des portraits de Sarko, quel soulagement… On appellerait ça le bûcher des illusions, et on y brûlerait toutes les excuses inventées par les hommes pour ne pas penser par eux-mêmes et ne jamais se prendre en main….
outrage au drapeau qui outrage la Terre (juillet 2010)
extrait : Nous appartenons symboliquement à la Terre, nullement à un morceau de terre. C’est pourquoi la pénalisation de « l’outrage au drapeau tricolore » (Le Monde du 25-26 juillet 2010) semble d’une incongruité totale. Un délit institué en 2003 punissait déjà de 7500 euros d’amende « le fait au cours d’une manifestation organisée ou réglementaire par les autorités publiques d’outrager publiquement l’hymne national ou le drapeau tricolore ». Tout cela parce que des supporters de l’équipe de foot algérienne eurent sifflé l’hymne national, acte compréhensible dans une manifestation sportive où les symboles nationaux n’ont rien à faire. Maintenant une contravention est créée par décret suite à la publication d’une photo représentant un homme qui s’essuyait les fesses avec le drapeau national : 1500 euros pour « Le fait de détériorer le drapeau ou l’utiliser de manière dégradante, dans un lieu public ou même commis dans un lieu privé »….
identité nationale et nombrilisme (février 2010)
extrait : Un drapeau national n’est qu’un chiffon coloré qui n’a de valeur que celle qu’on veut bien lui donner. C’est pourquoi le premier bilan du débat franco-français sur l’identité nationale qui a fait se réunir des ministres (Le Monde du 9 février 2010) ne peut déboucher que sur des symboles rebattus et dépassés : faut-il chanter la Marseillaise uniquement avant les matchs de foot, ou toutes les compétitions sportives, le tennis, le scrabble, la belote, etc. ? L’ineffable ministre Eric Besson n’a même pas entendu la suggestion du journaliste qui l’interrogeait à la radio : Quid de l’identité européenne ? Car tel est le débat de fond : sur quel support territorial devrait se fomenter le processus artificiel d’identification ?….
nous n’avons aucune identité nationale (décembre 2009)
extrait : La IIIe république a idéalisé des personnages historiques et mythifié un territoire aux frontières idéales. Les langues régionales sont sacrifiées, l’école devient obligatoire, les paysans arrachés à leur terres pour nourrir l’industrialisation. Tel est le vrai visage de la nation française. Les historiens-hagiographes ont extrait de la complexité épisodes et figures exemplaires qui sont devenues autant de modèles pour une mémoire collective. La géographie est fille de la défaite de 1870 ; c’est pour ancrer dans l’esprit des jeunes générations l’image d’un territoire national immuable qu’est née cette discipline. L’historien et le géographe forgent ainsi l’identité qui appelle le territoire, et du même coup les pulsions territoriales. Les trois peuples qui fondent la « France », les Gaulois, les Francs et les Romains, sont tous des envahisseurs….
Dans les années 1970, des biologistes, des épidémiologistes et des archéologues ont montré que la race n’était pas un concept scientifique. Au même moment, la sociologue Colette Guillaumin montrait que ce qui existait, ce ne sont pas les races mais un fait de domination, puis un discours qui naturalise cette domination. Des politiciens s’appuient sur la pensée raciste pour naturaliser l’altérité et construire une espèce de noyau national. Alors que le monde a considérablement changé depuis les décolonisations et que nous vivons dans un univers cosmopolite, ils se montrent incapables de répondre à la question de savoir comment nous pouvons nous entendre à l’échelle planétaire. Ils ont tendance à rendre toujours responsable les mêmes personnes – l’autre, que ce soit « l’étranger étranger » ou « l’étranger de l’intérieur »
Je n’ai jamais compris ce refus de la notion de race, je ne vois pas en quoi la proximité génétique de certains être humains ne pourrait constituer des groupes qu’on appelle race, que je sache un blanc ne naîtra pas tout seul au sein d’une population noire. il y a bien une raison génétique.
J’ai l’impression qu’on le refuse pour des raisons politiques.
D’ailleurs si on refuse le terme pour les humains alors il faut accepter de le refuser pour tous les animaux, il n’y a plus de race de chien scar les chiens comme les humains sont tous interféconds, sauf parfois en pratique pour des raisons de taille mais pas d’incompatibilité chromosomique.
Monsieur Barthès,
le consensus scientifique rejette l’existence d’arguments biologiques qui pourraient légitimer la notion de « race », reléguée à une représentation arbitraire selon des critères morphologiques ou liés à la couleur de peau. Penser différemment, c’est ouvrir la porte à des considérations d’extrême droite d’inégalités naturelles entre humains, par exemple l’invention de la race aryenne de triste mémoire et le racisme. La notion de race est pour la science une construction sociale et idéologique, une identité qui est assignée en se basant sur des règles artificiellement créées par la société. Il n’y a pas refus de la notion de race, mais souci de son ambivalence.
Pour les chiens « de race », rappelons qu’il s’agit de descendants des loups comme l’espèce humaine est Homo sapiens d’origine. Il y a une unité malgré la diversité. Il ne faut pas confondre inégalités et différences.
– « … Déjà, pourquoi pensez-vous que Biosphère nous offre cet article ?
Pour que nous réfléchissions un peu, bien sûr. Pour que nous décolonisions un peu nos imaginaires… pour faire progresser l’intelligence collective… » ( à 13:04 )
Eh ben ça ne marche pas. La Preuve, à l’écrasante majorité ON reste français et fier de l’être.
Et comme en France ON est en démocratie (démocrassie), alors les wokes n’ont qu’à aller se faire foot avec leur Cosmopolitisme. Et Kant aussi.
– « Se penser à la fois comme citoyen d’une nation et comme membre à part entière de la société des citoyens du monde est l’idée la plus sublime que l’homme puisse faire de sa destination et qu’on ne peut concevoir sans enthousiasme […] un devoir du genre humain envers lui-même ». (Kant)
SOURCE : Significations du cosmopolitisme kantien (cairn.info/revue-raison-presente-2017)
Toute façon réfléchir ça fait trop mal à la tête. 🙂
Il y a quelque chose qui échappe au sens commun : ces représentants européens d’un ultra-nationalisme très conservateur s’inspirent de Donald Trump qui, précisément, souhaite mettre tous les pays européens sous sa botte. Ces soi-disant patriotes laissent Musk s’ingérer partout en Europe, soutiennent (et sont financés par) Poutine…
Ah leur « bon sens » triomphant ! Se laver les poumons avec l’eau de javel pour soigner le covid, affirmer que 10 000 voix peuvent parfaitement se trouver au coin d’une urne, annexer des territoires voisins ou alliés pour leur propre bien, transformer Gaza en riviera…
« Le bon sens » d’extrême droite est pétri d’énormes contradictions. Ces irrationnels veulent faire l’Europe grande à nouveau, alors qu’elle s’est justement constituée contre les nationalismes porteurs des germes de la guerre.
Ben oui, le « bon sens » d’extrême droite est à géométrie variable. Et ces gens-là ne sont plus à une contradiction près. En plus rien ne les étouffe, ils oseront même soutenir que les champions du grand n’importe quoi c’est pas eux … mais vous. Et puis moi bien sûr.
C’est celui qui dit qui l’est ! 🙂
Associer Cosmopolitisme et Écologie c’est le pire des sophismes ! Il n’y a jamais eu autant de pollutions (au pluriel, j’insiste) depuis que l’on nous impose le Cosmopolitisme !! Le Cosmopolitisme a fait exploser le nombre de voyageurs par avion, par navire aussi (d’ailleurs les bateaux sont de plus en plus gros au point de devenir plus gros que l’équivalent de 6 immeubles de 4 étages), par cars, camping cars (exemple beaucoup de français vont au Maghreb en camping car) et voitures. OU encore l’usage de ces moyens de transports combinés (voitures et camping cars qu’on déplace par navire). Bref tous les moyens de transports sont utilisés à outrance pour le tourisme ou pour voir sa famille dans son pays d’origine, ou famille qui vient te rendre visite dans ton pays d’accueil. Déjà que les moyens de transports pour déplacer les humains sont déjà trop polluant mais c’est encore bien pire pour les marchandises !
biosphere à Bga80
On ne nous impose pas le cosmopolitisme, au contraire les États le rejettent. Essayez de vous déclare cosmopolite à une inscription en fac, c’est impossible, ce n’est pas reconnu comme statut.
Le cosmopolitisme (citoyen de l’univers) est la conscience d’appartenir à l’ensemble de l’Humanité et non pas à sa seule patrie d’origine. C’est un idéal à atteindre, et c’est tout le contraire d’avoir un esprit pollueur. Vous confondez cosmopolitisme et mondialisation du tourisme, une espère d’internalisation du comportement qui est bien loin d’ailleurs d’une célébration de l’Internationale.
Nous vous conseillons d’ouvrir Wikipédia si vous utilisez un mot que vous ne connaissez pas, merci.
Et moi je dis qu’il n’y a jamais eu autant de pollutions (au pluriel, j’insiste) depuis que tu es né. Depuis il n’y a jamais eu autant d’avions, de yachts et de bateaux de croisières, de camping cars, de satellites dans l’espace et j’en passe. Essaie donc de prouver le contraire !
Bref, je crois que tu con fonds un peu Cosmopolitisme et Tourisme.
Maintenant si tu cherches un lien entre Cosmopolitisme et Écologie… pense à ce type qui vivait dans un tonneau, se faisait plaisir en public, pour pas un rond… un certain Diogène.
Ben si on nous impose le cosmopolitisme ! Puis les français en grande majorité ne veulent pas autant de migrants et pourtant vous continuez d’en importer et surtout vous empêcher d’expulser des clandestins ! Rappelons que des clandestins sont des hors la loi qui n’ont pas migré dans le cadre juridique !
biosphere à Bga80
On ne nous impose pas le cosmopolitisme, au contraire les États le rejettent. Essayez de vous déclarer cosmopolite à une inscription en fac, c’est impossible, ce n’est pas reconnu comme statut.
Le cosmopolitisme (citoyen de l’univers) est la conscience d’appartenir à l’ensemble de l’Humanité et non pas à sa seule patrie d’origine. C’est un idéal à atteindre, et c’est différent d’expulser des clandestins. La chasse aux immigrés est d’un tout autre domaine.
Nous vous conseillons d’ouvrir Wikipédia si vous utilisez un mot que vous ne connaissez pas, ici « cosmopolitisme », merci.
Qu’est-ce qui vaut vraiment d’être sauvé … le cassoulet ou l’hospitalité ? Dans quels domaines pensez-vous que les nationaux-populistes polonais souhaitent avoir les pleins pouvoirs ?
( Terrien, Humain, Européen, Polonais, apatride – Biosphère octobre 2021 )
PS : Je rappelle que si on ne répond pas aux questions, aussi cons soient-elles, on n’avance pas.
Mais alors on fait quoi ? On laisse entrer tout le monde ?
Ces réflexions philosophiques généralistes sont déconnectées des réalités présentes, toutes les valeurs régulièrement évoquées ici seraient balayées en un instant.
Et pourquoi pas … laisser entrer tout le monde ?
Mais avant posez vous quand même quelques questions, Monsieur Barthès.
Déjà, pourquoi pensez-vous que Biosphère nous offre cet article ?
Pour que nous réfléchissions un peu, bien sûr. Pour que nous décolonisions un peu nos imaginaires… pour faire progresser l’intelligence collective… pour aller vers un monde de paix, une planète sauvegardée etc. etc. N’oubliez pas que tout est liè.
Pourquoi les gens émigrent-ils ? Ne croyez-vous que si ON leur foutait la paix… qu’ON leur permettait de vivre tranquillement «chez eux» (là où ils sont nés, etc.)… alors ils seraient peut-être beaucoup moins nombreux à vouloir faire du «tourisme» ?
Mais qui colonise qui ? Renversez vos imaginaires et regardez la vérité en face, je ne sais où vous habitez compte tenu de votre anonymat, mais je ne crois pas que ce soit dans les banlieues complètement détruites aujourd’hui par l’immigration. Il n’y aucune honte à vouloir défendre la culture de son pays, surtout quand elle a justement construit le modèle de société que nous envient les autres.
Mais arrêtez donc Monsieur Barthès. Pour commencer soyez sérieux, que vient faire là mon anonymat, en quoi cela change t-il quoi que ce soit à ce que je raconte, pourquoi celui des autres pelés ne vous dérange t-il pas ? etc. etc.
Bref… est-ce que j’ai parlé de colonisation ? Qui a vidé les campagnes, et construit toutes ces banlieues, et y a entassé tous les laissés pour compte ? Pas moi quand même, si ?
M. Barthes , votre contradicteur vit dans les Pyrenées , terre peu envahie par ces merveilleux migrants qui partout où ils sont améliorent grandement la vie des locaux . Il est donc bien placé pour critiquer vos propos frappés de bon sens .😁😁
La gauche est une grande moralisatrice mais partout où des populations la subissent , le désastre économique et identitaire ne sont jamais loin (endettement colossal , invasion migratoire , insécurité, multiplication de lois et reglementations repressives surtout à l’ endroit des vrais Français…°)
Eh ben alors qu’attendez vous pour venir vous y installer, dans «mes» Pyrénées ?
En plus je pense que vous n’y serez pas trop dépaysé. Les Pyrénées ne sont pas épargnées par la Connerie, dans certains coins si vous n’êtes pas né dans la vallée vous êtes un étranger. Comme «chez vous» il y a des vrais locaux, qui, pour parler d’eux… disent les «gens d’ici». Et puis il y a les étrangers.
Et depuis qu’ON capte la Télé au fin fond du trou du cul du monde, dieu sait s’ils sont nombreux, les Autres ! Les migrants… Les Zarabes et j’en passe !
Les Autres … les Zènemis de la Patri-illeu. Et de la Vallé-ée !
Les Patriotes pour l’Europe, groupe d’extrême droite créé en juillet au Parlement européen, a tenu son premier sommet à Madrid. Du premier ministre hongrois, Viktor Orban, à Marine Le Pen, tous voient dans le président américain l’annonciateur de victoires futures pour leur camp. Le slogan choisi, « Make Europe Great Again » (Rendons sa grandeur à l’Europe), faisait directement référence au « Make America Great Again » (MAGA) de Donald Trump.
Est-ce à dire que nous sommes dans la constitution de deux blocs de Patriots qui vont nécessairement s’affronter un jour ou l’autre : le patriotisme des uns est historiquement incompatible avec le patriotisme des autres. Ça commence par augmenter les droits de douane et çà finit sur un champ de bataille.
Le leader du parti d’extrême droite espagnol Vox définit Trump comme un « compagnon d’armes dans la bataille pour le bien, pour la vérité, le bon sens et la liberté ». Pour le vice-président du conseil italien, « Trump a montré que la révolution du bon sens est possible ». Les interventions des leaders populistes ont confirmé la même conviction non seulement d’être dans le vrai, mais de s’inscrire dans le sens de l’histoire. « Les gens pensaient que nous représentions le passé, aujourd’hui tous voient que nous sommes le futur », a lancé Victor Orban.
Dans le même temps ces patriotes refusent la lutte contre le changement climatique, contestent le Green Deal et ignorent la déplétion des ressources autant que l’extinction de espèces. Ils ne voient pas qu’un univers goudronné va à l’encontre des générations futures !
Faut pas non plus oublier l’autre :
– “Make Europe Great Again” : l’extrême droite européenne réunie autour d’Elon Musk à Madrid (touteleurope.eu)
Tous ensemble, toustes ensemble ouais ouais ! Sauf peut-être la notre …
– Le RN, entre fascination et méfiance vis-à-vis d’Elon Musk (Le MONDE 19 janvier 2025)
Ce qui serait bien… c’est que nos patriotes bleu-blanc-rouge, amoureux de Donald tout autant que de Vlad… s’entretuent à cause d’Elon.
Ben quoi… ON peut toujours rêver non ? 🙂
Tiens, il y avait longtemps. Comme s’il n’y avait pas d’autres priorités… notamment celle d’apaiser les esprits, et celle de faire progresser l’intelligence collective… voilà que le Béarnais-ministre relance ce vieux «débat» à la con. Question du jour : C’est quoi être français ?
Toustes à vos plumes, vous avez quatre heures et je ramasse les copies.
Moi Môssieur je sais je sais ! Même pas besoin de quatre heures. Être français, Môssieur, d’abord c’est s’appeler Durand, Dupont ou Ducon comme moi ! Se prénommer Pierre, Paul, Émile ou Victor. Et puis c’est porter un béret, un marcel et un slip Petit Bateau.
Hein Môssieur que j’ai bien retenu ma leçon, je peux aller en récré maintenant ?
Eh bien si justement, c’est une priorité et une large majorité de française voudrait stopper l’immigration et le droit du sol, c’est une réalité et leur demander s’appellerait la démocratie.
La démocratie n’est elle faite que pour la gauche ? Les gens qui ont d’autres opinion n’ont ils qu’à se taire ? »
C’est hélas la conception terriblement illustrée par un Jean-Luc Mélenchon dont les troupes niaient hier encore le grand remplacement mais qui aujourd’hui, non seulement l’admettent comme un fait heureusement accompli, mais appellent à le pousser au maximum.
Ceux-là pleureront demain de la société qu’ils construisent et qui ira même contre les valeurs (liberté, féminisme, laïcité…) qu’ils prétendent défendre mais dont en réalité ils préparent la fin. Hélas ils sera trop tard, pour eux comme pour tous ceux qu’ils auront condamnés.
Démocratie ??? Mais vous voulez rire Monsieur Barthès !!! Et puis que vient faire là Jean-Luc Mélenchon ? Son nom sonne pourtant bien comme saucisson… sa couleur ne laisse non plus aucun doute… bien franchouillard quoi.
Non, justement, je ne veux pas rire, c’est important la démocratie, et quand on nie de toute évidence la volonté majoritaire on fait un déni de démocratie et c’est bien la caractéristique de la gauche aujourd’hui.
Ce qu’il vient faire là Jean-Luc Mélenchon ? C’est que c’est justement lui qui défend ses idées de grand remplacement, par ses outrances, nous prépare la fin de notre pays et/ou favorise la montée des partis que vous détestez. Croyez bien que l’élection de Donald Trump n’est pas indépendante d’une réaction contre le wokisme (si je tiens à ce mot) et la tolérance à l’immigration que ne supporte plus une large part de la population.