Ecoterrorisme, les écologistes sont-ils coupables ?

Il y a certains « penseurs » qui ne comprennent rien à l’évolution culturelle en cours et qui condamnent ce qui devrait être valorisé. Ils appartiennent à la phase trois des opposants à l’écologisme : d’abord ils nous ignorent, ensuite ils instillent le doute, puis ils nous combattent pour enfin reconnaître leurs erreurs passées et agir avec nous. Ainsi dans le livre* d’Eric Denécé et Jamil Abou Assi, il suffit d’approuver ce qu’ils condamnent (phase 3) pour mieux appréhender notre futur commun :

p. 53, Malgré leur caractère contestable, les idées des animalistes ont séduit de nombreux militants dont beaucoup défendent des idées pour le moins simplistes : nous mangeons trop de viande ; les élevages produisent trop de CO2 ; la faune et la flore doivent être protégées, quelles que soit les espèces ; il n’y a aucun mammifère, ni aucun insecte nuisible ; la vie humaine ne vaut pas mieux que la vie animale ; etc.

p. 69, Les écologistes ont fait de environnement une religion assez analogue aux religions socialistes. Tout un ensemble d’axiomes domine une pensée unique relayée par les médias : transports et déplacements doivent être limités au rigoureusement indispensables ; la ville doit être compacte et le péri-urbain éliminé ; le CO2 est l’ennemi numéro 1 de la planète ; le réchauffement climatique est à 100 % anthropique ; l’eau doit être économisée quel que soit le lieu géographique ; l’expansion économique doit désormais être strictement limités aux besoins vitaux de la population ; la société de consommation ne peut pas être généralisée aux pays émergents ; etc.

p.70, Ils estiment que l’humanité devrait revenir à une population « naturelle » mondiale de quelque 100 millions d’habitants pour ne pas « déranger » plus longtemps l’équilibre écologique. Pour Ronnie Lee, une baisse de la population mondiale de 90 % signifierait la fin de la pollution environnementale, la fin de la voiture individuelle, la fin des méthodes de culture intensive basée sur les pesticide et autres poisons, la fin des villes et des conurbations géantes qui créent des déserts pour les animaux sauvages… Le philosophe norvégien Arne Naess déclare également que « l’épanouissement des cultures et de la vie humaine est compatible avec une substantielle diminution de la population humaine ».

p.126, Les casseurs de pub considèrent que le contre-pouvoir de la société civile repose sur la figure du consommateur. A tout moment, celui-ci peut refuser d’acheter. Ce qui est frustrant pour les entreprises…

p.156, Aux États-Unis, le congrès a adopté en 1988 une loi anti-cloutage (des arbres) qui permet des sanctions sévères si quelqu’un est blessé, même légèrement, de ce fait.

p.239, Jeffrey Luers a été condamné à 22 ans de prison pour avoir incendié trois véhicules. Ainsi l’extrémisme de certains membres radicaux des mouvances animaliste et écologiste s’est retourné contre eux.

Pour conclure, cette autre phrase de ce livre : « Le terrorisme dont sont accusés ces militants radicaux n’est, selon eux, que la réponse au véritable terrorisme que commet quotidiennement et à grande échelle la civilisation industrielle. Leur slogan traduit parfaitement leur philosophie extrémiste : « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. »

* Écoterrorisme, de la contestation à la violence (Altermondialisme, écologie, animalisme) éditions Tallandier 2016, 368 pages pour 21,50 euros

9 réflexions sur “Ecoterrorisme, les écologistes sont-ils coupables ?”

  1. Bonjour Invite2018
    Bien entendu je fais la différence entre démolir une cabane et démolir un chasseur. Seulement si vous vous en prenez à la cabane et que le chasseur est là, alors ça finit à coups de pelles (en slip ou pas). Enfin je préfère en rigoler.
    Bien entendu toute action visant à s’opposer au système vient en complément des autres. Je ne condamne pas les actions de Dinero Gratis, je disais que je les trouvais amusantes. Heureusement que nous pouvons rire avec des choses très sérieuses.
    Peu importe le type d’action, non violente j’y tiens ! (bien que la violence ait plusieurs formes…) il faut seulement être certain qu’on s’oppose bien au système, il faut toujours se demander si l’action n’est pas contre-productive, et il faut aussi essayer d’être cohérent. (Penser global , agir local)
    On ne peut pas, par exemple, d’un côté souhaiter faire des économies énergétiques et de l’autre dépenser ces gains sur d’autres besoins dont on se passait fort bien jusque là (effet rebond).
    On ne peut pas d’un côté s’opposer au nucléaire, prôner les « énergies renouvelables » , déplorer les nuisances faites à l’environnement et à la biodiversité… et de l’autre souhaiter avoir une maison et une voiture toujours plus grandes et plus « modernes », davantage d’écrans et d’appareils, pouvoir faire toujours plus de voyages à l’autre bout de la planète, promouvoir « l’écotourisme » , chercher par tous les moyens à payer toujours moins cher… afin finalement de pouvoir consommer plus. Toujours plus.
    Pour défendre correctement notre environnement, pour combattre efficacement le système, faut-il déjà les connaître. Et pour cela les étudier. Par exemple et pour finir, il faut au moins avoir compris que « développement durable » et « croissance verte » n’étaient que des leurres et des oxymores inventés par le système, pour lui permettre de tourner encore un certain temps.

  2. Bonsoir @ Michel C,
    1/Je suis d’accord pour dire que ce n’est pas en s’en prenant physiquement à quelque aficionados ou à un quelconque chasseur qu’on amènera quiconque à prendre conscience de l’importance de la défense de l’écologie.
    Mais j’espère que vous n’insinuez pas que démolir des installations de chasse revienne à s’en prendre violemment aux chasseurs. Démolir les installations de chasse, c’est une action parfaitement qui n’est ni violente ni contre-productive.
    2/Vous me rappelez que vous m’avez citer des exemples pour s’opposer au système. Et moi je vous rappelle que je ne crache pas sur les méthodes que vous avez proposés.
    Je disais simplement que ces mêmes méthodes avaient vocation à venir, non pas en remplacement, mais en plus des actions illégales.
    3/Vous dîtes qu’à ce que fait le groupe « Dinero Gratis » vous préférer inviter gentiment les consommateurs à réfléchir. Mais je vous signale que l’un n’empêche pas l’autre.
    Partir le caddie plein sans payer est une action consistant à exproprier les sociétés de grande distribution de richesses qu’elles ont mal acquises et étant nécessaire à toute résolution de cette double crise à la fois sociale et écologique. J’espère donc infiniment que vous ne tournez pas cette même action en ridicule et que vous ne la présentez pas comme quelque mal.
    D’ailleurs, le fait de faire ce que fait Dineros Gratis est justement le fruit d’une réflexion, de celle sur la nécessité de ne pas donner d’argent aux supermarchés, et donc de ne pas encourager le système dont ces derniers bénéficient économiquement.

  3. @Invite2018
    Bonjour.
    Je ne rentrerais pas dans une polémique au sujet de la chasse. La chasse est légale, très réglementée et contrôlée. La chasse est le genre de sujet qui soulève trop de passions chez les écolos. Et nous ne pouvons pas réfléchir sérieusement sous l’emprise de telles émotions.

    Je préfèrerais que nous réfléchissions calmement à cette chose que nous appelons « terrorisme ». J’ai pourtant essayé d’aiguiller le débat là dessus dans mon premier commentaire (29 novembre 2016 à 14:14)
    Le mot « terroriste » vient de « terreur ». L’histoire de la terreur comme arme politique remonte à la Rome antique. Les mots « terrorisme » et « terroriste » apparaissent au XVIIIe siècle durant la Révolution française pendant le régime de la Terreur. Le mot « terroriste » a plus tard évolué pour désigner les actions des résistants durant l’occupation et aujourd’hui les actions violentes visant spécifiquement les populations civiles.
    J’ai dit que nous ne pouvions pas mettre dans le même panier, un fou de Dieu bardé d’explosifs, avec le ou les saboteurs de caténaires de 2008, encore moins avec un démonteur de panneaux publicitaires, un faucheur volontaire ou un casseur de cabanes de chasses.
    J’ai parlé du dogmatisme, cette idéologie qui a la prétention de détenir des vérités indiscutables… autrement dit l’aveuglement. Selon moi, c’est ça qui mène au terrorisme. J’ai dit que le dogmatisme existait également dans l’écologisme. Je le vois sur divers sujets. Il y a une multitude de sortes d’écolos… je pense que les plus répandus sont les « écotartuffes ». (lire le journal La Décroissance)

    Parfois la violence est l’unique moyen de mettre un terme à la violence , notamment lorsqu’il s’agit de neutraliser des fous furieux. Seulement c’est bien connu, la violence engendre la violence. Ce n’est pas en s’en prenant violemment à des aficionados, ou des chasseurs, qu’on les amènera à changer leur façon de penser.
    Je ne crois pas que le capitalisme aime que les gens réfléchissent trop… il préfère que ses sujets agissent simplement guidés par leurs émotions. L’esprit critique est selon moi, la seule arme pour se défendre contre la propagande, la publicité, les idées reçues… et se protéger du dogmatisme.

    Je vous ai cité quelques exemples pour s’opposer au système, il y en a d’autres. Je ne sais pas si le groupe Dinero Gratis en Espagne est toujours actif, ils entraient à plusieurs dans un magasin, remplissaient les caddies et partaient sans payer… Je trouve ça amusant… Faites-le si ça vous chante, moi je préfère inviter gentiment les cons-ommateurs à réfléchir.
    Après je sais bien qu’il est difficile de se défaire des mauvaises habitudes, et encore plus d’une drogue, et aussi qu’on est paresseux, et qu’on a peur, et que d’un âne on ne fera jamais un cheval de course… Et je sais aussi que ce que je dis là, le système le sait encore mieux que moi, et s’en sert parfaitement.

  4. @Michel C,
    1/Les notions de justice, de moral et d’étique ont certes une part de subjectivité, mais cela ne signifie nullement qu’aucune évidence objective n’existe.
    Et en l’occurrence, saboter les activités de chasse appartient à la catégorie des actions objectivement légitimes.
    2/Vous vous ra tachez à la désobéissance civile. C’est également mon cas.
    Mais cela ne fait qu’emboîter le pas de ce dont nous débattons. En effet, démolir des installations de chasse constitue justement un acte de désobéissance civile.
    3/Je n’ai pas tout à fait compris le sens de votre référence à la Seconde Guerre Mondiale, mais dans l’hypothèse où vous sous-entendez que ça prouve quelque impossibilité d’établir objectivement ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas, sachez qu’il n’en est rien.
    En effet, concernant chaque action, la question n’est pas de savoir si elle est perçue ou non comme légitime, ni de savoir par qui elle est considéré comme légitime ou non, ni de savoir par combien de personnes, ni de savoir en quelles circonstance, mais de savoir si elle est réellement et objectivement légitime ou illégitime.
    Il n’y a aucune difficulté à savoir si les purges hitlériennes et staliniennes étaient légitimes, il est évident que la réponse est non. Il n’y a aucune difficulté à savoir si le bombardement d’Hiroshima était légitime, il est évident que la réponse est non (et que les médias, les politiciens et la majorité des citoyens affirme le contraire ne change rien à la chose). Il n’y a nulle difficulté à savoir si quelque intervention militaire étant ou ayant été menée à un quelconque moment est légitime, il est évident que la réponse est non.
    4/ Quand vous dîtes que le capitalisme convient à une majorité de gens, il faut préciser ce que vous entendez par là.
    Le capitalisme convient à l’ensemble dans le sens où, hélas, la grande majorité des citoyens sont favorables à ce système, et donc soutiennent les oppressions qu’eux-mêmes subissent. Mais pour ce qui est de bénéficier économiquement du capitalisme, ce n’est le cas que pour une infime minorité de la population, à savoir les grands patrons milliardaires.
    5/Que nous ne manquions pas de formes d’actions aussi bien légales que légitimes ne remet en cause rien que j’aie dit, pas même l’absolue nécessité d’entrer dans la l’illégalité.
    En effet, ces actions à la fois légales, légitimes et non-violentes, ne sont efficace que si elles viennent non pas en remplacement mais en plus des actions qui sont légitimes et non-violentes mais illégales.
    Voter pour un candidat qui soit anti-système ne peut être que purement symbolique, dans la mesure où ni les chefs d’Etat ni les gouvernements ni aucun autre dirigeant politique n’ont le moindre pouvoir sur les actionnaires des grandes entreprises, lesquels actionnaires sont les seuls véritables décideurs et sont non-élus.
    Refuser d’aller dans les magasins les dimanches et jours fériés est assez délicats, vu que les gens ont tendance à n’avoir guère d’autres moments pour s’approvisionner. La solution éco-citoyenne serait plutôt d’aller dans les magasins, de remplir son caddie à soi, mais de partir avec la marchandise sans payer, ce qui nous conduit à une action légitime et non-violente mais illégale.

  5. @Invite2018
    Je vous accorde ce que vous dites au sujet de « légal » et « légitime ». J’aurais dû effectivement écrire « légal ».
    Le droit est écrit, il fixe ce qui est légal ou pas. La justice, sensée être la norme du droit, reste subjective. L’éthique et la morale, idem. C’est un autre débat à mon sens, que je rattacherais plutôt à la désobéissance civile, ou civique. Et là, nous refaisons le lien avec notre sujet. Rien d’étonnant puisque tout est lié.
    En 1945 ont été reconnus comme des héros, des gens qui quelques années plus tôt étaient désignés « terroristes » par l’occupant. Si l’histoire s’était déroulée différemment… ils seraient probablement restés des terroristes dans les livres d’histoire. Leurs actions n’ont pas été pour rien dans la libération, mais toutefois n’ont pas été déterminantes à elles-seules. Les exemples de résistances ignorées, muselées ou écrasées sont nombreux.
    D’une manière générale les lois sont là pour maintenir un certain ordre établi. Depuis un moment cet ordre est le capitalisme. Il nous faut tout de même reconnaître que ce système convient à une grande majorité. Plus ou moins, certes. Nous savons pourtant, et même si nous ne voulons pas toujours le croire… que ce système est absolument incompatible avec la sauvegarde de l’environnement. Il n’est pas possible d’avoir le beurre et l’argent du beurre. Tant que nous n’aurons pas compris et accepté cette évidence, il est vain de vouloir changer les choses.
    Nous ne manquons pas de formes d’actions, aussi bien légales que légitimes et non violentes, pour résister et combattre le système.
    Quelques exemples : voter pour un candidat anti-système, quoi qu’il en soit refuser de choisir entre la peste et le choléra… refuser d’aller dans les magasins les dimanche et jours fériés, consommer nettement moins, consommer local, passer ses vacances à proximité, refuser la publicité et la propagande, laisser tomber les jeux du cirque , développer son esprit critique…

  6. Bonjour @Michel C,
    L’adjectif qui correspond au sens « conforme à la loi » n’est pas le mot « légitime » mais le mot « légal ».
    La chasse est une activité parfaitement légale (hélas), mais parfaitement monstrueuse, indéfendable et illégitime.
    Concernant le droit de démolir les cabanes de chasse, je ne l’ai pas légalement, mais je l’ai légitimement.
    Les installations dont nous parlons sont conformes à la loi tel qu’elle est, mais ne sont pas conformes à ce que l’éthique et l’urgence écologique impliquent que la loi devienne.
    Si vous recourrez à ces actions illégales mais légitimes, vous serez accusé(e) de délinquance, mais vous le serez à tord, et non pas à raison. Et si alors je vous accuse à tord de délinquance, Ce sera, non pas votre attitude, mais ma mauvaise foie, qui sera fautive de mon accusation calomnieuse à votre encontre.
    Ni vous ni moi n’ignorons que nulle baisse de la pollution n’est possible sans qu’aucune action illégale soit menée. Cette impossibilité découle de l’incompatibilité des lois protégeant le capitalisme avec toute défense vraiment efficace de la biosphère.

  7. @ Invite2018
    Bonjour.
    J’entendais le mot « légitime » uniquement dans le sens « conforme à la loi ».
    Les installations de chasseurs n’étaient qu’un exemple, elles ne sont pas au coeur du sujet, ni la chasse d’ailleurs.
    La chasse est une activité encadrée par la loi, très réglementée et contrôlée. Vous avez le droit d’être opposé à la chasse et de le manifester, mais vous n’avez pas le droit de démolir des cabanes de chasses (par exemple), d’autant plus si ces installations sont conformes à la loi. Si vous le faites et que vous vous faites prendre, vous risquez non seulement de payer cher en dommages et intérêts, mais également d’être assimilé à d’autres sortes de délinquants, voire criminels, qui n’auraient rien à voir avec vous.

  8. Démolir des installations de chasseurs est parfaitement légitimes, car la chasse est une activité meurtrière inacceptable.

    Bloquer la chasse est totalement différent du fait d’assassiner des gens au nom de l’écologie, et cette différence n’en est pas uniquement une de degré, mais également de nature.

  9. Encore une fois je ne saisis pas le message que cherche à faire passer cet article.
    Bien entendu si je lisais ce livre d’Eric Denécé et Jamil Abou Assi, peut-être comprendrais-je mieux…

    Le 15 nov 2016 j’ai posté un commentaire sur « Les écoterroristes, une invention des anti-écolos ». Je disais principalement qu’il fallait se méfier du mot « terroriste » et réfléchir aux diverses formes de violences.
    Nous ne pouvons pas mettre dans le même panier des écolos qui démontent gentiment et à visage découvert des panneaux publicitaires illégaux ou qui fauchent des plantations d’OGM plus ou moins légales… avec d’autres écolos déjà moins calmes qui démolissent des installations de chasseurs dans leur plein droit… avec tous ceux aussi disparates soient-ils, qui défendent et occupent des ZAD… et encore moins avec tous ces exaltés probablement en manque d’adrénaline et d’action, comme ceux qui suivent aveuglément leur gourou Paul Watson après lui avoir juré de donner leur vie pour sauver une baleine… et ne parlons même pas de ces fous furieux qui assassinent pour  » La Cause « .

    Comme chacun d’entre-nous, tous ces gens n’ont pas la même histoire, le même parcours, et leur adhésion à telle ou telle croyance (idéologie) n’est que le résultat d’un long cheminement, plus ou moins laborieux mais en tous cas hasardeux.
    Je pense qu’il est vain de chercher à dégager un fil conducteur entre militantisme et terrorisme.
    Comme toute idéologie (système d’idées) l’écologisme peut mener à tous les excès, au dogmatisme comme au terrorisme sous leurs formes les plus abjectes. Même si cet extrémisme ne concerne qu’une minorité il n’en demeure pas moins un grave problème.
    C’est avant tout du dogmatisme qu’il faut se protéger. Et pour commencer au niveau personnel. Le dogmatisme étant une idéologie qui prétend détenir des vérités indiscutables, il se retrouve partout : dans les religions comme dans l’économie et la politique. Il n’a logiquement pas sa place dans l’écologie, puisqu’elle est une science, par contre nous le trouvons évidemment et malheureusement dans l’écologisme.

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