Édouard Philippe devient plus vert que vert

Quelques réactions au discours de politique générale d’un premier ministre qui annonce l’« accélération écologique » :

Jean-Patrick : « accélération sur l’écologie » déjà les termes choisis montrent que c’est mal parti. Pour l’écologie on a avant tout besoin de faire l’éloge de la lenteur : train (au lieu de l’avion), vélo et piétons (à la place des voitures), slow food.…

Jane : Une accélération verte de 80 à 90 km/heure ?

Gorgone : les promesses politique ne valent rien.Si ils ne font pas de lois, ca ne vaut même pas le papier sur lequel son discours est écrit.

Noodle : Bla bla bla… Il n’y aura aucune accélération en ce domaine et il faut être un sacré naïf ou un fieffé menteur pour le croire ou l’affirmer. Quelques mesurettes dans le bon sens feront office de spectacle pour amuser la galerie. Pas de normes strictes dans la construction, des aides limitées et surtout facultatives pour les déplacements travail maison… pas de projet d’ampleur sur le renouvelable, sur le ferroutage…rien pour corriger les échecs de la loi alimentation… bref de beaux discours creux et peu d’action réelle. En matière environnementale ce gouvernement procrastinateur n’est qu’une perte de temps… une de plus malheureusement. Mais comme c’est le cas dans de nombreux pays très pollueurs il vaut mieux expliquer au enfants et aux jeunes en général qu’ils vont sérieusement en baver et qu’ils doivent se préparer à un certainement forme d’attrition… et chercher des trèfles à 4 feuilles, on sait jamais.

Bibi de Bordeaux : J’ai beau chercher, je ne vois rien qui soit à la hauteur des menaces qui se profilent l’horizon. On nous annonce une extinction massive des espèces animales et végétales, une montée inéluctable des températures avec son cortège de catastrophes en tous genres et, alors qu’on attendrait un effort colossal pour isoler nos logements-passoires, inventer le moteur non polluant (hydrogène ?), mettre des millions de camions sur le rail, etc, on se contente de mesures cosmétiques alliées à un discours ronflant.
Bien entendu aussitôt salué par le ramasse-miettes de service, tout le monde aura reconnu de Rugy.

HK : Du vent une nouvelle fois ! On ne peut pas concilier croissance et écologie, espérons que les verts vont résister aux appels, il n’y aura que la compromission et la soumission au bout de la route si EELV va gouverner avec LREM.

Michel SOURROUILLE : en fait Edouard Philippe souffre de dissonance cognitive : il sait ce qu’il faudrait faire, une écologie radicale, mais il choisit la voie de la facilité, faire comme d’habitude. Il voudrait concilier l’inconciliable, « la force de la croissance » et l’impossibilité d’une croissance dans un monde fini dont on a déjà dépassé les limites. Il choisit donc le marché, c’est-à-dire la préférence pour le court terme. Il ne faut surtout pas envisager le dévoiturage, on préfère aider un million de familles à acheter un véhicule grâce à « la prime à la conversion pour l’achat d’un véhicule moins polluant ». On ne sort pas des oxymores « croissance verte » et « moteur propre ». A l’heure où la décision sur la montagne d’or en Guyane n’est pas encore tranché, il ose le lyrisme : « En finir avec un mode de consommation dans lequel les mines sont toujours plus profondes et les montagnes de déchets toujours plus haute ».

2 réflexions sur “Édouard Philippe devient plus vert que vert”

  1. Ben oui, logique à ce que les automobilistes réclament à rouler plus vite, toujours plus vite, je dirai même que l’effet est mécanique. En effet, des voitures bolides sont vendues, et ces bolides sont capables d’atteindre 160-180 voir même 240-260 km/heure et sans doute plus encore, alors il est logique et mécanique à ce que les enfants veulent à ce que lois soient adaptées à l’usage de leurs jouets. Honnêtement, et en faisant appeler au bon sens, pensez-vous l’inverse possible ? C’est à dire, est-ce que vous pouvez concevoir à ce qu’un électeur achète un véhicule capable de rouler à 250 km/heure et voter pour un programme qui limite la vitesse à 80 km/heure juste derrière ? La réponse est non ! Si un acheteur de voiture aspire à rouler à 80 km /heure maximum et estime cette vitesse suffisante alors il ne va pas acheter un bolide, or vous en connaissez vous des automobilistes qui aspirent à rouler à 80 km/heure maximum ? Moi pas, tous les automobilistes que je connais achètent une voiture excédent largement cette vitesse. Pour qu’un gouvernement puisse limiter la vitesse sur les routes, alors ça passe mécaniquement aussi par la loi mais en ne ciblant pas l’automobiliste, ça ne sert à rien, mais il faut plutôt cibler les constructeurs automobiles en leurs disant qu’ils n’ont pas le droit de vendre des voitures roulant à plus de 80 ou 100 km /heure par exemple. Donc, s’il n’y a plus de bolides en vente sur le marché, et que les automobilistes ne disposent que de voitures roulant qu’à 100 km/heure grand maximum (pour juste pouvoir doubler et s’élancer afin d’anticiper une remontée) ben rouler à 80 km/heure ça ne dérangera plus grand monde. Si ces voitures n’existent plus sur le marché, alors il n’y a même plus besoin de voter de lois pour limiter la vitesse en ciblant les automobilistes, puisque de faits ce seront les jouets qui cette fois seront adaptées à la limitation de vitesse dont on a besoin. En l’occurrence, tant que les dirigeants politiques ne ciblent pas les constructeurs automobiles pour limiter la vitesse, alors ce n’est que de l’hypocrisie, et que ça sera sans effet…

  2. Il faut bien essayer de con tenter l’électorat écolo, on dira tout bonnement que c’est de bonne guerre. Alors même si ça ne trompe personne, le premier sinistre nous refait le « bon » vieux coup du « virage », de l’ « accélération » et de la « détermination » écologiste. Blablabla !
    De toute façon dans quelques jours on aura oublié, vive le Tour de France. Adieu les gilets jaunes, vive le maillot jaune. Et vive le maillot vert, of course !

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