faillite américaine, faillite planétaire

Il y a un très gros type qui me menace d’un revolver. Il m’oblige à accepter en paiement de toutes ses dettes un bout de papier qu’il a lui-même fabriqué. C’est la justification que nous présente l’agence de notation Moody’s pour noter les Etats-Unis d’un AAA : « Pour des raisons qui prennent leurs racines dans l’importance de l’économie et, finalement, de la puissance militaire des Etats-Unis, le gouvernement américain est confronté à très peu de risques de liquidités. (LeMonde du 7 octobre) » Mais comme je n’ai pas d’actions, si  ce n’est celle que j’ai donné à la Société des lecteurs du Monde, la bulle financière peut exploser en plein vol, je m’en fous. Je me préoccupe plutôt de la situation environnementale de notre Biosphère, beaucoup plus dangereuse à terme.

 Dans les pages Planète, LeMonde nous indique que les dernières  décennies ont été les plus chaudes depuis mille ou deux mille ans. Le réchauffement climatique a déjà commencé. Face à ce risque systémique, les USA ne veulent pas dépasser mille milliards de dollars comme pour la planète finances, ils croient encore ceux qui n’y croient pas. Il n’y a que quelques militants de Greenpeace pour se menotter au volant de voitures émettrices de gaz à effet de serre lors du Mondial de l’automobile. De son côté mon quotidien préféré se contente de consacrer une page entière à ses coups de cœur pour quelques marques de bagnoles exposée à ce Mondial… Il n’y aura de salut que pour les plus forts si on continue ainsi.

Une seule solution, financer Greenpeace.