Fin de vie, démographie et écologie

Nous répondons à la question d’un de nos commentateurs, Michel : « Que viennent faire les écologistes (qui veulent en finir avec la vie) dans le débat politique sur le suicide assisté ?

Réponse : Le droit à la vie n’est pas un principe intangible, il est modulable selon l’évolution de la conscience sociale et écologique. Sur une planète de 8 milliards d’êtres humains, surpeuplée, on peut s’interroger aussi bien sur les conditions de donner la vie comme sur les modalités de sa mort. Le mouvement gink (pas d’enfant pour des raisons écologiques) est une option de départ. L’interruption volontaire de vieillesse (ou de maladie) une autre en fin de course. L’essentiel dans les deux cas est de respecter la liberté de choix des personnes. Mais si on ne limite pas la population en proportion des ressources disponibles, alors il y a mortalité non désirée, famine, guerre ou épidémie comme l’a montré Malthus et l’histoire humaine.

Le commandement « tu ne tueras point » est d’ailleurs mis à mal de tous temps sur des champs de bataille. Il s’agit en fait de suicide sur ordonnance « patriotique ». La guerre sert d’infanticide différé, ce n’est pas le choix de notre blog qui combat aussi pour le pacifisme…

Question : Pour sauver la planète… et bien entendu dans les règles de la Démocratie, et évidemment sur la base du Volontariat, ce qui est selon vous l’Essentiel … êtes-vous favorable à un référendum qui porterait sur un « Plan 75 » comme au Japon?

Réponse : Le film « Plan 75 », présenté mi-mai 2022 à Cannes  émet hypothèse que dans un futur proche et face au vieillissement, le gouvernement japonais estime que les seniors deviennent une charge trop lourde pour la société. Il met en place le programme « Plan 75 », lequel permet aux plus de 75 ans de se faire euthanasier s’ils le souhaitent pour ne plus être un « fardeau » pour la société.

Une démocratie véritable repose sur le positionnement de citoyens éclairés. Un référendum en France sur un « Plan 75 » est certes toujours possible dans un avenir lointain. Comme le montre le débat parlementaire sur la fin de vie, on commence à faire en sorte que l’aide à mourir soit facilité. D’autres pays sont déjà allés beaucoup plus loin dans le libre choix que la France.

En savoir plus grâce à notre blog biosphere

La vraie tragédie, ce serait que l’humanité survive

extraits : « Faudra-t-il demain exterminer totalement l’espèce humaine pour préserver la Terre ? Nous avons enquêté dans les méandres de ces « fous » de Gaïa. L’ Eglise d’Euthanasia (The Church of Euthanasia – COE) est le groupe antihumain le plus influent. Elle a son siège social à Somerville (USA) et revendique officiellement un statut religieux. Elle est implantée depuis 1991 aux Etats-Unis, en Allemagne, en Belgique, en Angleterre, etc.… Son premier service « religieux » s’est tenu, en octobre 1995, sous un portrait du « bon » docteur Kevorkian, connu aux Etats-Unis pour être le champion du suicide assisté puisqu’il fournit aux « candidats » une « machine à suicide ». La COE ne propose cependant pas (contrairement à d’autres groupes) l’extinction totale de l’Humanité, sauf si les efforts entrepris pour restaurer rapidement l’équilibre devaient finalement échouer (sic)….(Paul Ariès, texte de 2002)

Les deux associations prenant pour objectif une limitation drastique de la population.

– Le Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité, ou VHEMT (de l’anglais Voluntary Human Extinction Movement), est un mouvement écologiste qui appelle tous les humains à s’abstenir de se reproduire. Le VHEMT prône l’extinction de l’être humain principalement parce qu’il estime que cela permettrait d’éviter la détérioration de l’environnement. Le VHEMT est fondé en 1991 par U. Knight, un militant américain qui s’engage dans le mouvement écologiste dans les années 1970. Une étude de 1995 révèle que 36 % des adhérents du VHEMT se considèrent également membres de l’organisation Earth First! 

Knight indique que l’idéologie de son groupe va à contre-courant du natalisme de la société contemporaine. Il pense que cette pression a empêché de nombreuses personnes de soutenir, ou même de débattre du contrôle démographique. Il reconnaît que les chances de succès de son groupe sont maigres, mais maintient qu’essayer de réduire la population de la planète est la seule option morale.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_pour_l%27extinction_volontaire_de_l%27humanit%C3%A9

– L’Église de l’Euthanasie (Church of Euthanasia) est un groupe religieux fondé par Chris Korda en 1992. Il prône la réduction de la population humaine dans le but de préserver l’environnement. Son unique commandement est « Tu ne procréeras point » (« Thou shalt not procreate »). Il prône entre autres le suicide et l’avortement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_de_l%27Euthanasie

Nos textes antérieurs sur la fin de vie

janvier 2025, Fin de vie : François Bayrou dit non

juillet 2024, Éducation thérapeutique et fin de vie

mars 2024, Fin de vie, un historique synthétique de wiki

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mars 2024, Fin de vie, Emmanuel Macron en décide seul

février 2024, Fin de vie, Macron invite encore les religions

janvier 2024, Fin de vie, le choix de Jacqueline Jencquel

janvier 2024, Fin de vie, le lobbying religieux

décembre 2023, Fin de vie, la procrastination de Macron

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septembre 2023, Fin de vie, Emmanuel Macron procrastine

juin 2023, Blocage palliatif sur la fin de vie

avril 2023, Convention sur la fin de vie, le manifeste

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février 2023, Fin de vie, débat au dîner, lobbies acceptés

février 2023, La zone grise tragique de la fin de vie

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décembre 2022, Fin de vie et arrêt des soins palliatifs

octobre 2022, L’ADMD et la Convention « fin de vie »

octobre 2022, Fin de vie et suicide, un débat actuel

octobre 2022, Fin de vie, le débat confisqué

octobre 2022, Débat «Fin de vie», noyé dans les parlottes

septembre 2022, Dilemme, mettre fin à la vie d’un proche

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mai 2021, 297 députés veulent choisir leur fin de vie

avril 2020, Covid-19, comment gérer la fin de vie

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décembre 2014, Fin de vie, encore une mesurette de François Hollande

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juin 2014, Acceptons la fin de vie, par nature notre lot commun

janvier 2014, Vincent Lambert, qui peut décider de sa fin de vie ?

21 réflexions sur “Fin de vie, démographie et écologie”

  1. Emmanuel Macron déclare le 13 mai sur TF1, qu’il pourrait organiser un référendum sur la fin de vie. Paradoxe, en octobre 2022 dans l’avion qui le ramenait Rome où il s’était entretenu avec le pape François, Macron avait estimé que « constitutionnellement, la fin de vie n’est pas un sujet de référendum ». De toute façon l’article 11 de la Constitution dispose qu’un référendum peut porter « sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent. » La réforme de la fin de vie a trait aux droits et libertés individuelles, elle n’entrerait donc pas dans le champ de l’article 11. Dès lors qu’il n’existe aucune jurisprudence en la matière, ce sera au Conseil constitutionnel d’en juger.

  2. « Liberté individuelle », « droit ultime », « avancée sociale » : la proposition de loi actuellement réexaminée, qui vise à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté, est aujourd’hui portée par une partie de la gauche comme un combat progressiste. Et si elle relevait plutôt d’une fiction libérale, celle d’un individu autonome jusqu’à sa mort ? La « liberté individuelle » est vaine sans les conditions socio-économiques qui permettent de choisir. Un « choix » posé dans la précarité, l’isolement, le manque de soins n’est pas un vrai choix. Il est induit, parfois intériorisé. Des conditions de vie dégradées ou des représentations sociales délétères biaisent fondamentalement le prétendu choix libre et éclairé. Plutôt que d’ouvrir la porte à la mort médicalement administrée, consacrons nos moyens à nos services publics à combattre les inégalités d’accès au soin et à l’accompagnement.

    1. Michel SOuRROUILLE

      Sara, permettre l’aide à mourir n’est pas incompatible avec l’idée de donner des moyens aux soins palliatifs. Au contraire, ceux qui décident d’abréger leur vie laisse plus de moyens financiers pour ceux qui veulent finir comme des grabataires. Quant à ton argument d’une liberté de choix sous contrainte, rappelons qu’il n’y jamais de liberté absolue, mais de choix socialement orienté. Tu as l’air de défendre l’extension de clientèle pour alimenter ton job de psychologue en service de soins palliatifs, nous aimerions aussi savoir explicitement si ce sont des conceptions religieuses qui te poussent à vouloir nous empêcher de choisir notre mort ? Google nous indique que tu es chrétienne.

      1. Je suis tout à fait d’accord avec Sara, et beaucoup moins avec Michel Sourrouille.
        Son argument selon lequel ceux qui décident d’abréger leur vie laisse plus de moyens financiers pour ceux qui veulent finir comme des grabataires (sic)… me semble plutôt léger. Voire déplacé. Combien coûtent les soins palliatifs ?
        Combien vaut une vie humaine (un mois, une semaine, une heure etc.) ?
        Combien coûte la Pub, l’armée, les grands projets inutiles etc. etc. ?
        Quant au reste de son « argumentation »… je trouve ça encore plus déplacé.

        1. michel sourrouille

          Bonjour Michel
          Comme annoncé récemment par la ministre Vautrin, on mettra un milliard d’euros supplémentaire en dix ans pour passer le budget alloué aux soins palliatifs de 1,6 milliard à 2,7 milliards en 2034.
          En situation d’endettement démesuré de la France, ce n’est pas rien. Il faut donc déterminer politiquement à qui et à quoi doit servir toute dépense supplémentaire, l’armée, la retraite, le chômage, les grabataires… Vaut-il mieux consacrer ses moyens à l’urgence de la transition écologique ou à préserver la vie des humains qui ne servent plus à rien. Vaste débat, douloureux, mais c’est ainsi que fonctionne une démocratie… loin des diktats moraux. (à suivre)

        2. michel sourrouille

          (suite) Il est toujours délicat de donner une valeur à la vie humaine, tout dépend d’une élaboration socio-politique.
          Autrefois un esclave ne valait rien si ce n’est quand il était vendu aux enchères. Dans le catéchisme pour adultes des évêques de France, on ne trouve que des présupposés, «  Puisque l’homme est créé à l’image de Dieu, la vie revêt un caractère sacré » ou des contradictions « La vie terrestre n’est pas un absolu, comme en témoignent les martyrs ». Quant aux Évangiles,  ils ne disent rien sur l’avortement et l’euthanasie. Alors, quelle valeur donner à une vie inutile à soi-même ? La vraie conviction, c’est celle qui respecte la vie des humains et des non-humains, celle qui sait que pour permettre une vie conviviale, il faut savoir parfois choisir d’abréger sa propre vie. Les directives anticipées sont légales en France, les miennes sont enregistrées par l’ADMD.

        3. – « Vaut-il mieux consacrer ses moyens à l’urgence de la transition écologique ou à préserver la vie des humains qui ne servent plus à rien […] »

          Non, je suis désolé Monsieur Sourrouille, mais je refuse de vous suivre sur ce terrain là ! D’abord les soins palliatifs n’ont pas pour but de préserver la vie. Ensuite je ne dirais jamais qu’il y a des humains qui ne servent plus à rien.
          Par contre, même si je refuse de mettre un prix sur une vie humaine, je n’hésite jamais à dire qu’il y a des humains qui ne valent rien.
          Et puis, et même si le sujet ne s’y prête pas, un milliard d’euros supplémentaire en dix ans… laissez-moi rire !

  3. Un sondage commandé à l’Ifop par l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité révèle les chiffres de l’adhésion des médecins français à la légalisation de l’aide active à mourir.
    – 74 % des médecins souhaitent la légalisation de l’aide active à mourir
    – 71 % des médecins considèrent que l’aide active à mourir est compatible avec les soins palliatifs
    – 58 % des médecins accepteraient, en ayant un rôle actif, de participer à une aide active à mourir

    1. esprit critique

      Ce même sondage nous dit :
      – 68 % des médecins se déclarent favorables, à titre personnel, à la légalisation de l’euthanasie pour des personnes arrivées en fin de vie et qui la demandent expressément et de manière réitérée ;
      – 60 % des médecins se déclarent favorables, à titre personnel, à la légalisation du suicide assisté pour des personnes arrivées en fin de vie et qui le demandent expressément et de manière réitérée.

      Comme quoi, selon comment est posée la question, le choix des mots, les résultats ne sont plus les mêmes. Quoi qu’il en soit le Pôple veut et exige cette loi. Et peu lui importe les mots. Offrons-lui alors ce qu’il demande.

  4. « Euthanasie ou avortement, il ne faut pas lier ces sujets à la question démographique », nous écrivent des commentateurs sur ce blog.
    Nous leur rappelons que la démographie implique une étude à la fois de l’accroissement naturel, c’est-à-dire la considération des naissances mais aussi des décès (ainsi que le solde migratoire). Il est donc par définition impliqué que pour les naissances on puisse analyser l’IVG et pour la mortalité l’aide à mourir. Par exemple ce constat de l’INED : « Avec la diffusion de la contraception, le nombre d’avortements a d’abord diminué jusqu’au début des années 1990, puis a oscillé autour de 220 000 par an pendant 30 ans. Il augmente sensiblement depuis les années 2020… »
    Pour l’analyse globale de l’INED, lire :
    https://www.ined.fr/fr/publications/editions/population-et-societes/l-avortement-50-ans-apres-la-loi-veil-un-recours-et-des-methodes-qui-varient-sur-le-territoire/

    1. (suite) Quant au rapport entre démographie et écologie, nous rappelons cette phrase de notre post : « Si on ne limite pas la population en proportion des ressources disponibles, alors il y a mortalité non désirée, famine, guerre ou épidémie comme l’a montré Malthus et l’histoire humaine. »
      La natalité, la mortalité (la démographie) et les ressources naturelles (l’écologie) sont indissociablement liées. Manger pour survivre nécessite obligatoirement le fait d’avoir à manger. En clair, tout point de vue qui refuse de rentrer dans ce débat sur l’équilibre favorise l’arrivée des mortalités subies par les lois de la nature.
      Malthus en 1798 était un écologiste avant la lettre dans le sens qu’il liait le niveau de population à son équilibre (ou non) par rapport aux ressources.

    2. Les décès entrent bien évidemment en ligne de compte dans la démographie.
      Sauf que (même si les deux reviennent à opérer une soustraction) vous ne pouvez pas mettre l’IVG et l’IVV dans la même équation.
      L’IVG supprime un être qui devait naître (venant ainsi en rajouter au Surnombre)… l’IVV supprime un être qui de toute façon va mourir prochainement.
      Le «client» de l’IVV n’apporte finalement rien de positif à son bilan carbone total, ou global. Sauf bien sûr si vous considérez que les quelques jours ou semaines de rab (de «gagnés») grâce aux soins palliatifs ne sont pas négligeables.
      Reste alors à dire combien vaut une vie humaine. En euros, dollars, tonnes de patates ou de CO2 peu importe.

  5. Esprit critique

    @ Biosphère
    Que vous soyez POUR l’euthanasie (suicide assisté etc.) est une chose, dont nous pouvons débattre. Par contre Mr Barthès et moi refusons ce lien que vous faites avec l’écologie, et notamment la question démographique. Déjà, le débat sur l’euthanasie ne peut pas faire l’impasse des dérives, observées ici et là. Raison de plus pour ne pas en rajouter.
    Mettre le doigt là dedans, c’est ouvrir la porte au Plan 75. Vous pouvez bien sûr m’objecter que j’use là du sophisme de la pente glissante.
    Je vous rappelle que dans cette fiction (film Plan 75) il n’y a pas d’obligation. C’est donc ni plus ni moins que ce vous demandez… le libre choix.
    C’est ni plus ni moins que ce que nous avons eu avec ce fumeux Vaccin, qui a divisé les familles, qui a donné à certains l’idée de laisser crever les non- vaccinés, et à l’autre celle de les emmerder jusqu’au bout (sic). Souvenez-vous … ON nous expliquait que le Vaccin et le Pass c’était la liberté, et patati et patata. Et ON faisait la queue aux vaccinodromes.
    (à suivre)

    1. Esprit critique

      (suite) Bref, vous savez comme moi ce que pèse la pression sociale.
      Votre fameux «libre choix», finalement c’est du bidon.
      Et tout ça… pour sauver la planète croyez-vous ?
      Croyez-vous que ce soit le problème du Surnombre qui motive ces fous furieux qui rêvent de voir crever les migrants, les rouges et j’en passe ?

  6. Didier BARTHES

    J’ai déjà exprimé mon désaccord sur la majorité des idées exprimées ici.
    Certes, chacun (écologistes ou pas, c’est indifférent) a le droit de s’exprimer sur ces terribles sujets.
    Mais, tout en étant favorable à une diminution très importante de la population – condition sine qua non des équilibres de la biosphère et aussi de la survie de l’humanité, (pour ceux que la première raison ne toucherait pas) -, j’estime qu’il faut absolument déconnecter cette question de celle de l’euthanasie.
    L’idée du plan 75 est évidemment une ignominie absolue. Nous devons absolument (et je le répète au nom de l’association Démographie Responsable) nous désolidariser de tout ce qui s’approche de cette idéologie.
    C’est uniquement sur la réduction du nombre de naissances, de façon douce et incitative que nous devons agir.

    1. Didier BARTHES

      Pour ceux, là aussi, que cette vision morale des choses laisserait indifférents, je rappelle aussi que l’élimination (appelons les choses par leur nom) des plus vieux d’entre nous ne changera rien. Les personnes âgées ont peu de temps à vivre (et donc occuperont peu d’années hommes sur la planète) et ne se reproduisent pas, donc, on agit-là à la marge.
      Tout cela est évidemment un détail, comment peut ont imaginer de favoriser (même si ce n’est pas obligatoire mais on voit venir les dérives) d’inciter les gens à mourir ?

      1. Merci Monsieur Barthès pour ce rappel de votre position sur ce point.

    2. methode duterte

      Plan 75 : une horreur qui fait penser à un film de 1976 « l’ âge de cristal  » où la durée de vie des habitants est fixé à 30 ans avec une horloge de vie placée dans la paume de la main de chacun sous la forme d’ un cristal .
      Une idée qui devrait plaire à Schwab , Soros ou Attali , 3 personnes monstrueuses .

    3. Mr Barthès, notre société ne possède plus de références partagées, alors c’est le débat politique qui tranche dans notre démocratie. La fin de vie est en débat au parlement, mais on entend surtout médiatiquement le point de vue de la religion et des spécialistes en soins palliatifs. On devrait surtout entendre le point de vue de ceux qui demandent le libre choix de ceux qui veulent mourir. C’est là l’essentiel de notre argumentation sur ce blog, sachant que la liberté de choix est un fondement de la démocratie. En terme clair, ceux qui sont d’un avis contraire se réfèrent à un discours d’autorité, pas à la recherche de ce qui est le mieux pour la société humaine.

      Permettre l’interruption volontaire de grossesse ou l’interruption volontaire de vie relève du même principe politique, respecter la liberté individuelle. A une époque on allait en Suisse pour avorter, aujourd’hui les Français vont en Suisse pour obtenir une aide à mourir. La France n’est pas à l’avant-garde…

      1. Didier BARTHES

        Mais je n’ai pas pris parti contre l’euthanasie (même si je crains des dérives) j’ai juste dit qu’il ne fallait pas lier ce sujet à la question démographique, il en est de même pour l’avortement.

        Quant l’argument d’autorité, non, je ne vois pas pourquoi ma position relèverait d’un argument d’autorité plus que la position opposée, moi aussi, par mes positions, je recherche ce qui est le mieux, selon moi, pour la société humaine

      2. – #FRANCE – L’euthanasie : que nous dit la loi.. Une loi historique au même titre que l’abolition de la peine de mort ? (Publié par Brujitafr 11 Mai 2025 – brujitafr.fr/2025/05)

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