humanisme en berne

Les rapports entre humains sont d’abord des rapports de force. Prenons l’exemple de l’Australie. Aujourd’hui le gouvernement australien refuse son aide aux réfugiés tamouls (LeMonde du 23 octobre). Mais ce gouvernement n’est que le représentant des immigrés du passé. Les aborigènes présents dans ce pays depuis l’origine (selon l’étymologie du mot) avaient trouvé un équilibre durable avec la biosphère ; ils mobilisaient toute leur énergie mentale et organisaient leurs activités pour laisser le monde dans l’état où il était. Ils ne pouvaient se défendre. Parqués ou éliminés par les Blancs, les Aborigènes ne représentent plus que 1 à 2 % de la population australienne. Alors que tout le territoire australien leur appartient,  ils n’ont obtenu le droit de vote que depuis 1967. Aujourd’hui près du quart des vingt millions d’Australiens est né à l’étranger, et les violences raciales se succèdent entre nouveaux arrivants. Les « Aussies », ceux qui se revendiquent Australiens (de fraîche date !), pourchassent  les individus basanais ou arabes, les communautés s’affrontent à coup de battes de base-ball… Il est donc logique que les réfugiés tamouls ne soient pas les bienvenus.

           Il en est de même pour les réfugiés climatiques Dans la zone d’influence de l’Australie, des villageois ont déjà été contraints d’évacuer leurs îles (Tuvalu par exemple) en raison de l’élévation du niveau de la mer. Le gouvernement australien a refusé d’accueillir ces réfugiés climatiques sur son sol : priorité aux Aussies. Quand on sait que le nombre de réfugiés climatique dépassera sans doute 200 millions en 2050, on mesure l’ampleur du problème et le peu d’importance qu’auront les critères d’humanité. Selon un rapport du Pentagone, « les humains se battent dès que la capacité d’accueil de leur milieu naturel devient insuffisante ; les Etats-Unis et l’Australie seront enclins à bâtir des forteresses défensives autour de leur pays parce qu’ils ont les ressources et les réserves pour assurer leur autosuffisance ».

Comme on ne s’attaque pas aux causes des migrations, il n’y a de solutions que dans les rejets ou les massacres. Telle est l’humanité des humains, inhumaine.

6 réflexions sur “humanisme en berne”

  1. @ vert-de-gris, auteur de ce blog :

    Puisque vous reprenez à votre compte les affirmations débiles des futuristes du pentagone, veuillez donc en recevoir les palmes sans fausse modestie.

    En ce qui concerne la qualité et la probité des planificateurs et chercheurs du Pentagone, il n’y a plus grand chose à dire depuis longtemps. Qu’une faction impérialiste dans l’establishment militaire US endosse la doctrine de l’Empire Britannique et planifie une nouvelle « guerre de cent ans » en utilisant des prétextes malthusiens n’est ni nouveau, ni surprenant.

    Vous ne devriez pas vous en servir, pourtant, car leurs fadaises + vos histoires à dormir debout, cela ne fait pas une vérité.

    Le développement mutuel est l’ennemi de la guerre. Pour vivre en paix, prospérons ensemble.

    Bien à vous,
    Jean-Gabriel Mahéo

  2. @ vert-de-gris, auteur de ce blog :

    Puisque vous reprenez à votre compte les affirmations débiles des futuristes du pentagone, veuillez donc en recevoir les palmes sans fausse modestie.

    En ce qui concerne la qualité et la probité des planificateurs et chercheurs du Pentagone, il n’y a plus grand chose à dire depuis longtemps. Qu’une faction impérialiste dans l’establishment militaire US endosse la doctrine de l’Empire Britannique et planifie une nouvelle « guerre de cent ans » en utilisant des prétextes malthusiens n’est ni nouveau, ni surprenant.

    Vous ne devriez pas vous en servir, pourtant, car leurs fadaises + vos histoires à dormir debout, cela ne fait pas une vérité.

    Le développement mutuel est l’ennemi de la guerre. Pour vivre en paix, prospérons ensemble.

    Bien à vous,
    Jean-Gabriel Mahéo

  3. “les humains se battent dès que la capacité d’accueil de leur milieu naturel devient insuffisante”. Ce serait là une affirmation « prétentieuse et péremptoire » !? Monsieur Mahéo devrait dire cela aux experts du Pentagone. Voici la même phrase dans son contexte, un rapport du Pentagone (éditions Allia, 2006) :

    « Comme les humains se battent dès que la capacité d’accueil de leur milieu naturel devient insuffisante, les Etats-Unis et l’Australie seront enclins à bâtir des forteresses défensives autour de leur pays parce qu’ils ont les ressources et les réserves pour assurer leur autosuffisance. Essayons aussi de nous représenter le Pakistan, l’Inde, la Chine, disposant tous de l’arme nucléaire, en conflit larvé à leurs frontières à propos des réfugiés, de l’accès à des rivières communes et aux terres arables. Les troubles et les conflits seront alors des traits permanents de la vie sur terre. Les nombreux décès engendrés par la guerre, la famine et la maladie réduiront la taille de la population totale. Ce qui, avec le temps, équilibrera le nombre de personnes sur Terre avec la capacité d’accueil de la planète ! »

    Le rapport conclut : « Nous ne prétendons pas prédire la manière dont le changement climatique va se produire. Notre intention est de rendre parlants les effets que celui-ci pourrait avoir sur la société si nous n’y sommes pas préparés. Les sociétés les plus combatives sont celles qui survivent ».

  4. “les humains se battent dès que la capacité d’accueil de leur milieu naturel devient insuffisante”. Ce serait là une affirmation « prétentieuse et péremptoire » !? Monsieur Mahéo devrait dire cela aux experts du Pentagone. Voici la même phrase dans son contexte, un rapport du Pentagone (éditions Allia, 2006) :

    « Comme les humains se battent dès que la capacité d’accueil de leur milieu naturel devient insuffisante, les Etats-Unis et l’Australie seront enclins à bâtir des forteresses défensives autour de leur pays parce qu’ils ont les ressources et les réserves pour assurer leur autosuffisance. Essayons aussi de nous représenter le Pakistan, l’Inde, la Chine, disposant tous de l’arme nucléaire, en conflit larvé à leurs frontières à propos des réfugiés, de l’accès à des rivières communes et aux terres arables. Les troubles et les conflits seront alors des traits permanents de la vie sur terre. Les nombreux décès engendrés par la guerre, la famine et la maladie réduiront la taille de la population totale. Ce qui, avec le temps, équilibrera le nombre de personnes sur Terre avec la capacité d’accueil de la planète ! »

    Le rapport conclut : « Nous ne prétendons pas prédire la manière dont le changement climatique va se produire. Notre intention est de rendre parlants les effets que celui-ci pourrait avoir sur la société si nous n’y sommes pas préparés. Les sociétés les plus combatives sont celles qui survivent ».

  5. Article nul, puéril et ridicule.
    La réflexion sur la culture aborigène et l’environnement est à mourir de rire, et les affirmations prétentieuses et péremptoires – « les humains se battent dès que la capacité d’accueil de leur milieu naturel devient insuffisante », « Telle est l’humanité des humains, inhumaine.  » – achèvent de ridiculiser leur auteur.

  6. Article nul, puéril et ridicule.
    La réflexion sur la culture aborigène et l’environnement est à mourir de rire, et les affirmations prétentieuses et péremptoires – « les humains se battent dès que la capacité d’accueil de leur milieu naturel devient insuffisante », « Telle est l’humanité des humains, inhumaine.  » – achèvent de ridiculiser leur auteur.

Les commentaires sont fermés.