Identité nationale et racisme, le faux débat

Le premier ministre François Bayrou s’est dit prêt le 7 février 2025 à l’ouverture d’un « débat public » sur l’identité française. Rappelons-nous Éric Besson, Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire du gouvernement François Fillon de janvier 2009 à novembre 2010. Éric Besson avait déjà ouvert le débat sur l’identité nationale le 2 novembre 2009.

En fait il n’y a pas débat à avoir, l’identité nationale n’existe pas sauf sur une carte d’identité.

Nous sommes membres en effet de la race humaine et notre territoire, c’est la Terre. L’identité « nationale », c’est au contraire le support d’une communauté d’intérêt. Le débat introduit par le 1er ministre sur « l’identité nationale » ne peut qu’être un sac à merdes. Voici quelques éléments pour s’y retrouver.

Michel Agier :Des politiciens s’appuient sur la pensée raciste pour naturaliser l’altérité et construire une espèce de noyau national. Alors que le monde a considérablement changé depuis les décolonisations et que nous vivons dans un univers cosmopolite, ils se montrent incapables de répondre à la question de savoir comment nous pouvons nous entendre à l’échelle planétaire. Ils ont tendance à rendre toujours responsable les mêmes personnes – l’autre, que ce soit « l’étranger étranger » ou « l’étranger de l’intérieur ». La naturalisation de la domination peut aller jusqu’à l’indifférence à la mort de l’autre, voire jusqu’au meurtre dans des cas d’extermination ou de génocide.

Les égalitaires – c’est-à-dire qui ont l’universel par l’égalité sociale pour horizon – doivent prendre en compte la dimension raciste de l’inégalité. Toute libération de l’opprimé libère l’oppresseur.

L’approche du racisme dans le dictionnaire des apparences

Voir dans les autres un autre soi-même est un comportement que les autres nous rendent bien difficile à accomplir…

Nous avons tous besoin d’une identité sociale, elle se crée le plus souvent par opposition aux autres, par rapport à l’étrange, l’étranger. En 1925, une illustration classait ainsi les femmes aux yeux des écoliers français : la Blanche, harmonieuse et progressiste ; la Jaune épuisée par son passé ; la Noire, brutale et bestiale ; la Rouge sauvage et en voie d’extinction. La xénophobie rampante peut encore s’afficher aujourd’hui car on la pense conforme à nos intérêts, l’extrême droite nationaliste ou la résurgence régionaliste sont toujours présentes aujourd’hui, y compris en Europe. Ce rejet de « l’étranger » se retrouve partout, dans les pays riches comme dans les pays pauvres, européen contre arabe, hutu contre tutsi. Le Nigeria pousse au départ 1,5 millions de ressortissants de pays de l’Afrique de l’Ouest en 1983 ; l’Afrique du sud expulse en 1994 environ 90 000 ressortissants africains ; l’Ethiopie fait de même en 1998 pour 50 000 Erythréens. Quand les autochtones ne trouvent plus de travail en période de crise économique, le sort des allogènes qui restent dans un pays se dégrade : c’est la concurrence pour l’accession à l’emploi ou même à la terre dont on postule qu’elle appartient aux ancêtres. La Côte d’Ivoire lance par exemple en 1999 le concept d’ivoirité, les étrangers ne peuvent qu’exploiter les terres et ne peuvent en devenir propriétaire, des boutiques burkinabés sont brûlées, des Maliens pourchassés. Le racisme est en effet l’utilisation d’un sentiment d’appartenance ethnique cristallisé par la protections de ses intérêts particuliers. Dans les pays développés, l’ethnocentrisme caractérise surtout les catégories socialement et culturellement défavorisées ; la dureté et la précarité des conditions d’existence déclenchent des mécanismes de frustration/agression et on déplace alors son hostilité sur des boucs émissaires. C’est aussi l’ignorance, liée à l’isolement social et culturel, qui conduisent les milieux les plus déshérités à garder des stéréotypes.

L’abandon des théories raciales est liée à la disqualification des apparences anatomiques au profit de la biologie, plus explicative, et de la génétique, très démonstrative. Les anthropologues d’aujourd’hui n’étudient plus les caractéristiques visibles de l’humain, mais des marqueurs biologiques. Les premières études sur les groupes sanguins (A ; B ; 0) menées en 1914-18 montrèrent que leur répartition en Europe n’obéissait à aucune logique raciale. Génétiquement parlant, on qualifie en effet de race une population qui se définit par des marqueurs absolus, autrement dits par des caractères biologiques présents chez tous les individus de cette population et pas chez les autres. Or, qu’elles concernent les groupes sanguins, les groupes d’histocompatibilité ou les facteurs enzymatiques, les analyses effectuées un peu partout dans le monde depuis un demi-siècle ont démontré que les caractères génétiques de l’espèce humaine sont présents dans la totalité des populations. Du point de vue biologique, on ne doit parler ni d’égalité, ni d’inégalité car une telle conception relève d’une définition d’ordre social, politique ou juridique. Blanc ou Noir ? Une proportion différente de mélanine qui pigmente notre peau, pas plus. La dispersion géographique de notre ancêtre commun homo sapiens n’a commencé qu’il y a 150 000 ou 200 000 ans, pas assez de temps pour se diversifier naturellement de manière significative. La fréquentation de l’école, l’ouverture sur le monde grâce à la lecture, l’exposition aux médias et à la vie associative sont les meilleurs atouts de l’ouverture d’esprit. Ce n’est que dans une société qui commence à être culturellement éclatée et économiquement intégrée que la reconnaissance de l’autre peut être vécue sur le mode de la compréhension.

Les gènes n’ont pas de race, nous sommes tous parents, tous différents. Du point de vue biologique, il n’existe qu’une race humaine. Dans le discours des racistes modernes, ce ne sont plus les races qui sont déclarées incompatibles ou inégales, ce sont les coutumes et les croyances : le racisme n’a pas besoin d’une réalité biologique pour sévir. Mais notre statut de citoyen du monde unifie les individus, qu’ils soient homme ou femme, blanc ou noir, palestinien et israélien. Si nous n’en prenons conscience, malheur à nous !

En savoir plus grâce à notre blog biosphere

identité nationale, contrôle d’identité

extraits : L’identité nationale est une réalité construite qui rassemble. Grâce à un bourrage de crâne, il y a « nous » et il y a « eux », mon ethnie et les étrangers, les inclus et les exclus. Si l’expression ne date que des années 1980, son origine est plus ancienne. Se réclamer de l’identité nationale, c’est la formule modernisée pour inciter encore et toujours à l’amour de la patrie, au nationalisme. Que de crimes n’a-t-on commis en son nom : le choc des nations et toutes ses guerres sur deux siècles, le colonialisme et son cortège d’atrocités, le culte du drapeau et ses flots de sangs « impurs ». Je suis en total accord avec Claude Lévi-Strauss, « J’ai connu une époque où l’identité nationale était le seul principe concevable des relations entre les Etats. On sait quels désastres en résultèrent »….

racisme, sexisme, anthropocentrisme

extraits : Racisme, sexisme et anthropocentrisme ont la même base culturelle, cette capacité trop humaine de concevoir des êtres comme étrangers parce que différents, cette tendance à en tirer prétexte que ces êtres sont des subalternes : une ethnie l’emporte sur une autre ethnie, un sexe est plus fort que l’autre, l’être humain domine l’ensemble des formes vivantes. Il n’est pas encore venu le moment où nous aurons posé comme principe culturel qu’il y a égalité entre les hommes, qu’il y a égalité entre les hommes et les femmes, qu’il y a égalité entre l’espèce homo sapiens et les autres formes membres de notre biosphère. Nous partageons tous le même royaume, et nous devons apprendre à vivre ensemble…

esclavagisme et spécisme

extraits : En 1846, Dred Scott intentait une action en justice pour ne plus être considéré comme un esclave noir. Le 6 mars 1857, la Cour suprême des États-Unis lui refuse sa liberté et affirme dans son arrêt que les Noirs ne sont que des objets de propriété, totalement inaptes à devenir citoyens (cf. Le Monde du 15 août 2009). Il faudra la guerre de Sécession (1861-1865) et 600 000 morts pour que les Noirs ne soient plus considérés comme des objets. La marche vers l’égalité à l’intérieur de l’espèce homo sapiens a été une longue lutte récemment gagnée dans la loi, mais pas partout ni pour tous. Alors la marche vers l’égalité entre notre espèce et les autres espèces (les non humains) sera une longue, très longue marche contre nos sentiments de domination….

Droit du sol, donc devenir Terrien, enfin !

extraits : Nous sommes Français, Ivoiriens ou Japonais par un hasard qui nous a fait naître ici plutôt que là. Droit du sol ou droit du sang ne sont que constructions humaines, sans fondement réel d’appartenance à une patrie déterminée. En fait nous sommes avant tout Terriens puisque habitant la Terre, Humains mais nous aurions pu aussi bien naître fourmi, politiquement cosmopolites puisque concernés directement par tous les événements sur la surface du globe. Normalement nous sommes des nations unies, et pas des espaces territoriaux qui revendiquent bêtement leur suprématie sur d’autres. Mais pour comprendre cela, il nous faudrait d’autres dirigeants et une tout autre éducation que celle que nous recevons habituellement….

le nationalisme à Copenhague (2009)

extraits : Eric Besson estime qu’il faut « réaffirmer la fierté d’être français », Nadine Moreno veut qu’un jeune musulman « se sente français lorsqu’il est français »… Ce n’est pas ainsi que nous préparons le monde de demain à l’heure de Copenhague avec la COP/climat. Parce que les uns se sentent plutôt Français pendant que d’autres se veulent Américains, ou Brésiliens, ou ethnocentrés, nous n’arriverons jamais à conclure quelque conférence internationale que ce soit. Car les quelque 120 chefs d’Etat et de gouvernement ne sont pas au Danemark pour résoudre les problèmes de la planète, ils ont été élus pour  représenter d’abord les intérêts de leur nation particulière. On va donc promettre un peu d’argent, mais surtout ne pas baisser ses propres émissions des gaz à effet de serre car «  maintenir le niveau de vie de nos nationaux est primordial. »….

15 réflexions sur “Identité nationale et racisme, le faux débat”

  1. – Roger Martelli : « Être français relève d’un fait juridique : on est français par le droit du sang ou du sol. Le reste – le sentiment d’appartenance, le patriotisme – ne relève que d’un choix. »
    – Rémi Lefebvre : « “Identité”, c’est un mot fourre-tout qui amalgame et un signal envoyé par la droite pour trianguler avec l’extrême droite. »
    – Selon le Baromètre de la confiance en politique, établi par l’institut OpinionWay pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), et publié le 11 février, 49 % des personnes interrogées pensent que la France doit aller « vers un modèle multiculturel qui permet à chaque communauté d’affirmer son identité », soit une progression de 10 points en un an.

    1. esprit critique

      Rémi Lefebvre rejoint ce que dit Mélenchon dans sa première phrase à 19:32. Sauf qu’il n’est qu’un homme de gauche… qui de plus a appelé à voter Mélenchon au premier tour de la présidentielle 2022. Pour certains c’est donc largement suffisant pour mettre tout ce qu’il raconte à la poubelle. Ces mêmes seront certainement réjouis de voir la dite gauche continuer de se fracturer. Faudra qu’ils pensent à dire merci à Bayrou.
      – Le débat de l’identité nationale, nouvelle fracture au sein de la gauche
      (Le MONDE 11 février 2025)

      Quant la confiance, sans laquelle tout s’écroule, finalement cette étude nous dit qu’il y a encore de quoi espérer un peu :
      – En qu[o]i les Français ont-ils confiance aujourd’hui ? ( sciencespo.fr février 2025)

  2. Jean-Luc Mélenchon

    Pourquoi ce « débat » sur l’identité française ? Qu’est-ce qui le justifie ? Rien, sinon la volonté d’un gouvernement sans majorité d’en trouver une en draguant sur les territoires les plus nauséabonds de l’extrême droite.
    C’est un prétexte coûteux. Car il porte en lui une brutalisation extrême du débat public. En effet, il touche à l’intime. L’identité est un ressenti personnel qui distingue le « moi » du « non moi ». Tout débat à ce sujet est d’abord une mise au pied du mur de soi-même, pousse au sentiment d’appartenance dans ce qu’il a de plus grégaire et stéréotypé. Mais rien n’est moins naturel que cela en France. [etc. etc.]
    ( melenchon.fr/2025/02/13/identite-moi-non-plus/)

    1. Qu’est ce qu’il ne dirait pas Monsieur Mélenchon pour récupérer le vote communautaire, même si cela doit entraîner la fin de son pays ! On a rarement vu traîtrise plus manifeste à l’égard de la culture et de la nation qui lui a tout donné.

      1. Que vous ne puissiez pas le voir en peinture… que l’entendre vous soit insupportable, ingérable et tout ce que vous voudrez… ça je comprends. Mais que vous ne puissiez pas faire abstraction de son nom, de son image, de sa carte d’identité… pour vous con centrer seulement sur ce que ce type écrit là, et développe plutôt bien … ne fait que me con forter dans ce que je pense de vous, Monsieur Barthès.
        Imaginez seulement que ce soit un pseudo, ou Trump … qui ait écrit ça …

        1. Je réponds à ce qui est écrit ici en son nom, Mélenchon.
          Mais comment pourrais-je faire abstraction des propos de cet homme qui il y a quelques jours encore citait une maxime de Mao Tsé Toung, (« la révolution n’est pas un diner de gala ») l’homme qui a commis le plus de crimes de tous les temps ?
          Que penseriez-vous Michel C si un homme politique citait Adolf Hitler ?
          Oui il développe bien, il développe bien l’horreur de ce que serait un monde sous sa gouvernance, on a vu l’extrême gauche au pouvoir, demandez aux peuples concernés
          Et puis si vous pouviez arrêter de mettre le mot « con » dans toute vos phrases, cela serait plus poli, n’enlèverait rien à vos propos et les rendrait juste plus respectueux

  3.  »

    En effet, on sait que la gauche, cette création abo-minable, use de ce langage égalitaire
    vivreensembliste faux cul pour chloroformer les populations d’ Europe et laisser des gens de sac et de corde y pénétrer en masses inombrables , populations totalement incompatibles avec la population originelle, mais si importantes pour sa survie politique : attendons avec impatience avec un sourire goguenard , le moment où ces gens vont créer un parti muzz siphonnant les voix de leurs chers immigrés .
    Rien ‘ est pire que la gauche au pouvoir car les portes des enfers économiques , sociaux et démographiques s’ ouvriront pour les infortunés primohabitants d’ Europe .
    Puisse lise lame tailler et retailler dans la gauche
    Gauche se traduit en latin par sinister : quelle belle langue que le latin

    1. N’ oublions pas non plus la terreur judiciaire et financière (procès inquisitoriaux en racisme, discrimination,…) que fait règner cette gauche infâme sur une population qui se plaint à juste titre d’ une invasion
      de peuples agressifs , haineux et incultes : les spécialistes gauchos du prêt – à-porter plainte , petis et minables commissaires du peuple abondent .
      Comme Caton l’ ancien à l’ endroit de Carthage , je dis : DELENDI SUNT SINISTRI

    2. michel c antifa

      Depuis le temps que vous nous en parlez … c’est qui cette Lise Lame ?
      Quant l’origine de tel ou tel mot, vous ne devriez peut-être pas trop faire le malin :
      – « Marcel : Ce prénom est d’origine arabe et latine. Dans sa langue d’origine, il vient de « marcus », et il veut dire « dédié à Mars, dieu romain de la guerre ». » (magicmaman.com/)
      Votre coté guerrier latin… c’est bon tout le monde a compris que vous en étiez fier.
      Par contre votre coté arabe… faudra nous dire.

  4. Esprit critique

    Ce « débat » sur cette fumeuse identité nationale ne fait que soulever les passions. Rien qu’ici :
    – 24 réflexions sur “Droit du sol, donc devenir Terrien, enfin !” (Biosphère 9 février 2025)
    – “Comment devenir un citoyen éclairé“ (Biosphère 9 février 2025) =˃ Zéro réflexion. Nada !

    Sauf que réflexions c’est vite dit, il faut plutôt dire réactions. Tout le monde sait que les passions et les émotions ne font pas bon ménage avec la réflexion. Dans ce genre de «réflexion» ce n’est plus le cerveau qui mouline, mais les tripes. Parler à des tripes… c’est le propre du populisme. Faire dans le sensationnel… voilà le truc. Quand ON préfère croire au wokisme plutôt qu’en l’intelligence collective… ON finit par voter Trump.

  5. Tout cela est bien théorique et ne peut être compris par tous ceux qui souffrent très concrètement de ces mélanges de cultures et de l’envahissement qu’ils vivent et qui les exclut de leur propre pays.
    Ce n’est pas en vantant un monde bisounours théorique que nous réglerons les problèmes.
    Il faut admettre que les hommes sont de quelques part et sont attachés à leur culture qu’ils veulent défendre. Il faut admettre aussi qu’ils veulent aussi être respectés sur leurs territoires. Il y a enfin des comportements statistiquement très différents qui ne peuvent être niés.
    Curieusement d’ailleurs, ceux qui reprochent aux occidentaux de défendre leur propre territoires sont les premiers à vanter la chose quand ce sont des peuples d’ailleurs qui le font. Asymétrie habituelle du jugement bien pensant.

    1. A propos de comportements à ne pas nier, il serait bon de rappeler qu’il n’y a pires racistes que ceux que nous accueillons justement ! Beaucoup d’entre eux veulent la nationalité française, non pas parce qu’ils aiment nos habitants autochtones nos coutumes et nos lois, mais parce qu’ils veulent des droits sociaux (Caf, sécurité sociale, logements sociaux, factures électricité et gaz payés par les assistantes sociales soit nos impôts, en plus des bons d’achats alimentaires). A noter qu’une fraction substantielle d’entre eux aiment aussi notre justice laxiste afin de trafiquer de la drogue en toute impunité ! N’ayons pas peur des mots pour énoncer les faits !

      1. Esprit critique

        Beaucoup d’entre eux … une fraction substantielle !!??
        Mais combien au juste… et selon quelles sources ? N’ayons pas peur des chiffres, pour énoncer les faits ! Sinon ON ne fait que raconter son petit ressenti personnel.
        Comme quand le toubib vous demande si ça vous grattouille plus que ça ne vous chatouille, ou vice versa. Et très vite ON en vient alors à raconter n’importe quoi.
        C’est ainsi que dans le Wok ON mélange la culture et le territoire.
        ON peut aussi y rajouter la religion et le cassoulet. Tout et n’importe quoi.
        Ne reste plus alors qu’à touiller et ratatouiller, à feux doux ou à feu vif (ça ne dépend que de l’appétit des con vives), jusqu’à ce que la merde prenne.

  6. – « … il n’y a pas débat à avoir, l’identité nationale n’existe pas sauf sur une carte d’identité. »

    C’est également comme ça que je vois les choses. Sauf que ce point de vue est très loin de faire con sensus, comme ON dit. ( Les animaux malades du consensus – Gilles Châtelet )
    Ne serait déjà qu’ici même, sur ce blog… ON dira (9 février 2025 à 13:27) qu’une large part de la population ne supporte plus la tolérance à l’immigration (sic). Tout comme le wokisme (?).
    Et puis la démocratie (démocrassie) et patati et patata !
    Et bien sûr d’autres sinistres personnages trouveront là l’occasion de se défouler, de cracher toute leur haine. Et d’appeler carrément au meurtre… des «rats-cailles ; afromuzz ; gauchiasses ; antifas » et j’en passe. Misère misère !

    1. Parti d’en rire

      Déjà rien qu’avec cette affaire de tolérance… à laquelle s’ajoute ce problème de woke dont ON a paumé la notice d’utilisation, auquel s’ajoute la perte du dictionnaire et des lunettes… je vous laisse entrevoir la gueule du «débat».
      Déjà c’est quoi cette « large part de la population» ? Je suppose qu’ON veut parler des Michel Blanc, Pierre Leblanc, Antoine Dupont, Marcel Ducon et Jean Passe, tous ces bons Français dits «de souche», reconnaissables entre mille grâce à leur béret et leur slip Petit Bateau. Pour tous ces braves gens, bien-pensants et éclairés, par les lumières de Voltaire et de Biosphère… eh ben voilà que la tolérance leur est donc devenue… intolérable ! Insupportable, ingérable, invivable et tout et tout et en même temps !

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