Jacques Maret, un paysan malthusien

Jacques Maret est un paysan engagé, auteur en 2006 du livre « le Naufrage Paysan ou comment voir l’avenir en vert ». Il a contribué en 2014 au livre collectif « Moins nombreux, plus heureux (l’urgence écologique de repenser la démographie) ». Voici le contenu de son chapitre.

Population, alimentation, agronomie et famines

Ce chapitre est un condensé de l’ouvrage du même auteur, « le Naufrage Paysan » qui développe de façon plus explicite que l’agriculture est la première culture humaine, celle qui a permis le développement démographique de notre espèce.

Avant propos : Pour bien décrypter la pensée unique moderne, il nous faut tenter de comprendre comment les experts ont mis en place cette pensée unique. Pour les démographes officiels, les experts économistes et la quasi totalité des politiques, la croissance d’une population déclencherait sa dynamique économique. Leur credo est basé sur cette idée plus que simpliste, que tout doit toujours croître, un peu comme si les « paroles de la Génèse » étaient une vérité absolue, à savoir que l’homme devait croître et se multiplier, pour peupler la surface de la Terre. Les économistes, notamment pour un capitaliste libéral effréné, comme pour un marxiste productiviste, ont d’ailleurs la même idée fixe que la seule solution pour les sociétés humaines est de toujours croître et augmenter, quel qu’en soit le coût humain social et environnemental.

Nous ne sommes plus dans un monde illimité.

Si ces théories peuvent encore s’expliquer dans un monde sans limites connues, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Dans un monde fermé les flux de nourriture et d’énergie nécessaires à la (sur)vie humaine et de toute espèce vivante posent des problèmes de logistique, les limites de la Planète s’imposent. Les mêmes critères s’imposent d’ailleurs à toute espèce vivante ! Il est inutile de citer de nombreux exemples, mais la dynamique des populations, comme l’épuisement des ressources ne peut que réguler tout système vivant. L’espace vital d’une espèce a deux constantes : la nourriture qu’elle peut tirer de son domaine, et le maintien en état du milieu pour sa vie y reste possible. Mais l’histoire humaine diverge momentanément de cette dynamique lors de la fin du Paléolithique, lors du passage des tribus migrantes ou migratrices, vers les tribus « villageoises ». D’un animal « comme les autres », subsistant sur son milieu ou allant voir ailleurs si le milieu est plus propice à sa survie et à celle de sa progéniture en cueillant ce qu’il trouve, il devient chasseur. Et les reliefs de ses repas finissent par attirer un canidé sauvage, de moins en moins sauvage, et qui finit même par lui « rabattre » son gibier.

Pendant des millénaires, les connaissances paysannes ont permis le passage d’une économie de cueillette stricte à celle de l’éleveur puis au cultivateur.

L’espèce humaine, bien qu’étant une espèce animale parmi les autres, a au moins deux ou trois capacités très exacerbées en comparaison de celles des grands prédateurs ou des grands singes. Tout d’abord sa capacité à transmettre, même si de multiples espèces possèdent des phénomènes culturels, le genre Homo a très vite multiplié cette capacité, par la parole, le dessin, les cultes devant l’incompréhensible Nature. Mais surtout, la capacité à s’abstraire de notre espèce est très vite devenue une force pour notre survie et notre croissance démographique. Certes de très nombreux animaux utilisent des outils, tels que certaines loutres cassant les huîtres grâce à deux cailloux, les chimpanzés utilisant des bâtons pour « pêcher » les termites, deux cailloux de taille très différente pour casser des noix. Le groupe et sa coopération sont aussi une force de notre espèce. Tout comme est celle des grands prédateurs qui chassent en meute, certains rabattant, d’autres effrayant, enfin les derniers capturant le gibier, gibier partagé par la meute ensuite. Intervient ici aussi notre capacité à transmettre notamment lorsque nous posséderons l’écriture, ce qui en plus de la simple transmission orale, permet de transmettre aux générations futures les connaissances accumulées.

Au Néolithique, l’Homme a exacerbé les capacités des milieux par l’élevage puis l’agriculture.

On peut s’imaginer facilement la quête de nourriture pour les grands singes que nous sommes, vivants dans les milieux où sont encore nos proches cousins chimpanzés ou autres simiesques. Les saisons étant en règle générale toujours propices à la pousse végétale, le souci du lendemain le ventre vide est quasi absent. Quoique, dans le cadre de la préservation de la progéniture du groupe, il est probable que des prévisions durent se faire jour. Notamment dès que nous devînmes chasseurs, avec l’aide des canidés rabatteurs puis domestiqués. Cette coopération inter-spécifique fut certainement précieuse pour l’apparition des autres animaux d’élevage, certainement vite devenus une sécurité alimentaire miraculeuse. Plus besoin des risques de la chasse, de ses dangers et du retour les mains vides. La conception d’enclos, puis probablement de nurseries, permirent surement de stabiliser la croissance démographique des tribus profitant ainsi d’une certaine protection contre les disettes. C’est sûrement au début du Néolithique que notre espèce a compris l’imbrication paysanne entre un milieu, les animaux y vivant ainsi que les végétaux intéressants pour notre subsistance. Ainsi que le lien agronomique très fort entre l’accumulation des déjections dans les enclos et la pousse ultérieure des plantes. Notre « ingéniosité » et notre sens de l’observation ont certainement fait le reste, ce qui a permis encore d’augmenter pour une surface identique la sécurité alimentaire. Donc la possibilité de peuplement.…

Mais cette paysannerie avant l’heure restait encore très dépendante de la Nature.

Peu de chose pouvait faire basculer la tribu dans la précarité, la disette, voire la famine. Mais une migration vers un milieu vierge, ou régénéré, permettait sûrement de continuer à manger à sa faim, du moins tant que l’on est en climat « sans hiver »….On peut se demander quelle mouche a piqué Homo pour partir ainsi à la conquête de milieux a priori hostiles, voire très hostiles. D’extraordinaires stratégies d’adaptation ont été élaborées pendant des millénaires, mettant en place des régimes alimentaires totalement contradictoires, depuis le végétarisme quasi total, jusqu’au régime carnivore complet. Une interrogation très prégnante sur notre situation actuelle serait de savoir à quel moment de notre évolution historique nos divers groupes ont « choisi » de rester nomades ou de devenir de plus en plus sédentaires, au risque de devenir des combattants capables de tout pour défendre le territoire de survie de la Tribu, puis du Pays voire de la Nation…. La rupture entre notre espèce devenue sédentaire et son milieu, sa « Planète Mère » au sens des Amérindiens, s’est passée au moment du Néolithique, de façon certainement progressive. Et dans le contexte des climats continentaux, pour la survie de la tribu, il a fallu inventer toutes les façons possibles de stocker de la nourriture, parfois beaucoup de nourriture…. Même pour une tribu d’éleveurs, il faut nourrir les animaux l’hiver.… Cette hantise du stock de nourriture hivernale ne fait plus partie de notre quotidien de citoyen, mais bien encore de celui de paysan qui essaye d’être autonome…. Il s’agit là d’une interrogation, de stratégies permanentes, souvent simples, parfois difficiles, comparables à ce que peut mettre en place un éleveur dans le Sahel, toutes proportions gardées.Toutes sortes de techniques ont du être utilisées, depuis les échanges de savoirs, jusqu’aux échanges de reproducteurs ou de semences.

Cette paysannerie de subsistance va très vite évoluer sous la pression de notre ingéniosité…

Non seulement de notre ingéniosité, mais aussi de notre comportement nomade qui permit l’échange de marchandises, de nourriture également. De très nombreuses périodes de prospérité économique et politique ont souvent abouti à des densités de population très fortes en relation avec les moyens techniques de ces époques. Sans rechercher des dizaines d’exemples, on peut citer quelques cas emblématiques. L’agriculture gauloise était capable de nourrir une population très importante, d’où probablement la « Conquête des Gaules » par un Tribun comme César. Qui contrôle la nourriture peut prendre tout le pouvoir ! Les agricultures Aztèques ou Mayas ont aussi été au service d’états très peuplés, forts et puissants. La France des années précédant la « Guerre de cents ans » était aussi dans ce cas, les estimations démographiques dépassant largement les vingt deux à vingt quatre millions…. Plus proche de nous, les densités de certains départements français dans le courant du dix neuvième siècle ou du début du vingtième sont à proprement parler époustouflantes… grâce par exemple aux terrasses en demie montagne ardéchoise, la productivité était forte, mais très fragile et dépendante de nombreux éléments extérieurs aux territoires concernés. Ces lieux nécessitaient par exemple à certains de leurs travailleurs de migrer l’hiver pour nourrir la famille restée sur place pour entretenir le troupeau. Les « Auvergnats de Paris », les « petits savoyards » ramoneurs, les exemples abondent de ces équilibres humainement instables dans des territoires confinés.

Mais ces équilibres sont tous instables, dépendants de multiples facteurs.

Les autonomies étaient partielles, et des facteurs externes, économiques, politiques, de santé, de guerres peuvent voir s’effondrer ces structures. Il est parfois incompréhensible de voir fondre comme neige au soleil la population de villes comme Rome, ou les cités des civilisations précolombiennes. Les effondrements démographiques sont plus évidents quand on considère la « Grande Peste Noire » des années 1345 à 1350.Ou la disparition de nombreuses sociétés villageoises suite à la saignée de la Grande Guerre, ne permettant plus le renouvellement des générations et surtout la mise en place des techniques paysannes, souvent dévoreuses de temps et d’énergie humaine. Toutes ces civilisations ou organisations disparues, parfois corps et biens, montrent bien la fragilité de nos sociétés, notamment pour la stabilité de la nourriture…. Et pourtant, sans nourriture, pas de société humaine. Et sans agriculture, pas de nourriture pour la population de notre Planète. Depuis quelques dizaines d’années, la facilité des échanges à travers le monde entier a permis de gommer massivement les aléas climatiques et ou politiques. Ces échanges se font grâce aux énergies fossiles et aux techniques modernes. Mais depuis ce même laps de temps, notre nombre a plus que quadruplé, ce qui fait que plus aucune terre vierge ne peut être occupée par notre espèce, pour que nous puissions nous nourrir, même en partielle autonomie…

Cette longue présentation du monde Paysan peut être résumée en quelques phrases.

La « Révolution Néolithique » a permis une relative abondance locale, fragile certes, mais modulable et de nature régénérable. Cette Révolution n’en en fait pas une, juste l’évolution d’une espèce qui a fortement utilisé ses milieux de vie… jusqu’à les modeler de façon extrêmement fine, à développer des symbioses, des milieux totalement anthropiques…Toute espèce vivante interagit avec son biotope, quelle qu’elle soit…!!! Depuis la sédentarisation rendue possible par la Révolution du Néolithique, notre espèce fait plus qu’interagir, elle modèle, bouscule, transplante, modifie même les espèces qui lui sont utiles. Mais tout ceci se faisait selon des règles identiques aux autres espèces, sans que les milieux ne puisent se régénérer…. Ce qui a mené parfois à certaines désertifications, mais souvent au ré équilibrage spontané des densités de populations.

Ce qui a changé depuis quelques millénaires, c’est l’empreinte parfois indélébile laissée par certaines pratiques, notamment en terme de dépendance globale de nos communautés. Et lorsque les pratiques humaines dégradaient un milieu au point qu’il ne puisse se régénérer ou se ré équilibrer, notre possibilité d’y vivre en disparaissait. Entrainant peut être parfois de terribles catastrophes écologiques, comme le chamois déclenchant une avalanche de neige ou de pierraille en ratant un saut…!

Jusqu’aux « révolutions vertes », un paysan était en relative autonomie avec son voisinage.

Mais nous avons vu en quelques exemples que tout ceci peut disparaître très brutalement, par des ruptures imprévisibles. Un des exemples les plus flagrants serait la « Grande Peste » des années 1345 qui vit la population du royaume de France être divisée par deux en moins de cinq ans, suite à des échanges accélérés par la cupidité humaine… On voit donc bien que malgré cette autonomie partielle, des événements démographiques colossaux peuvent émerger. Et détruire rapidement un équilibre apparemment solide !

Mais aujourd’hui, l’autonomie paysanne n’existe plus, l’interdépendance est poussée à son comble sur quasiment tous les secteurs de chaque ferme. Fertilisants, traction, semences (végétales comme souvent animales..!), matériels, même souvent les techniques, tout ou presque dépend de l’extérieur Parfois de l’autre bout de la Planète, comme le fuel ou les protéines végétales telles que le soja. La productivité pondérale par hectare a certes crû de façon vertigineuse, mais les calculs sont totalement faussés, puisqu’on ne compte pas dans les surfaces et les rendements par hectare les flux d’énergie fossile, ni les équivalents en surfaces importées….Mais au final, ce qui importe vraiment c’est notre empreinte écologique en terme de surface disponible, et en terme de régénération équilibrée de la dite surface !

Aujourd’hui chacun habitant dispose d’un gros hectare de surface cultivable, deux tiers d’hectare pour 9 milliards d’habitants en 2050.

Les quelques exemples historiques mis en évidence ci-dessus, avec une population infiniment plus faible qu’aujourd’hui, montrent bien que celle ci peut imploser sous le coup d’événements imprévus. Tous ces exemples sont pris à des époques pendant lesquelles la population était au moins cinq fois plus faible que maintenant… les surfaces disponibles étaient donc infiniment plus grandes que ce modeste hectare..… Cette surface ridicule doit être située dans une zone idyllique alliant en permanence beau temps, bon état agronomique, disposer de la main d’œuvre qualifiée pour produire sans pétrole et permettre une alimentation saine.

Le caractère étriqué de cette surface, la surpopulation, montrent que ce sera une gageure.

Nous avons vu ci dessus que sans agriculture, pas de société humaine telle que nous l’entendons et la vivons aujourd’hui, avec une organisation fortement axée sur l’urbain, les « campagnes » ayant été laissées pour compte depuis environ cinquante ans. Cette urbanisation couplée à l’industrialisation forcenée de notre économie a eu pour la ruralité deux conséquences majeures. Tout d’abord une désertification sociale qui rend parfois les lieux inhospitaliers pour les jeunes, qui abandonnent encore plus vite ces territoires.… Mais un autre phénomène induit est encore plus prégnant, il s’agit de l’état biologique des terres. Celui-ci est tellement dégradé que certains sols sont quasi stérilisés, et que seules y poussent les agro-fournitures engraissées et protégées par la chimie. Il n’est pas rare de voir des parcelles où même les « mauvaises herbes » ne poussent plus… Force est de constater que la capacité de l’agriculture biologique à nous nourrir semble compromis sur ces terres « brûlées par la chimie » qui représentent la quasi totalité des terres disponibles. Certes une régénération est possible avec des savoirs-faire paysans, mais tout cela demande parfois beaucoup de temps et de patience !

Comment envisager de nourrir plus de monde dans ce contexte ?

Peut-on de façon réaliste envisager de produire plus, de meilleure qualité sanitaire qu’aujourd’hui, alors que nous savons que l’énergie indispensable à la traction mécanique, aux engrais et à la chimie de synthèse va manquer ou du moins décupler ses prix ? Peut on de façon réaliste envisager de produire plus, alors que l’état agronomique de la plupart des terres est fortement déficient, que le climat se réchauffe de façon apparemment très rapide ? Peut on de façon réaliste envisager de produire plus, alors que la diversité biologique, sauvage comme domestique, s’effondre ?

En outre, même en bouleversant notre mode alimentaire occidental trop carné, peut être même beaucoup trop, il n’en reste pas moins que la surface attribuable à chaque individu humain devient très exiguë, au maximum un carré d’environ cent mètres de côté. Ce simple aspect peut permettre d’évoquer la répartition des ressources et la nécessité de ne pas gaspiller les biens rares et/ou communs, l’eau, l’air, la nourriture…

Comment envisager un entassement pareil sur TOUTE la Planète sans implosion sociétale ?

C’est probablement un des aspects de la promiscuité qui est la plus décalée par rapport à l’alimentation, mais on ne peut pas ne pas l’évoquer. Si l’agriculture est la première culture humaine, il n’en est pas moins vrai que notre vie sociale présente un caractère incontournable, car la seule alimentation ne suffit à aucune espèce vivante animale, ni peut être même végétale. En dehors de l’aspect purement social, l’entassement et la promiscuité peuvent et vont provoquer des conséquences sanitaires probablement dramatiques en terme de mortalité… Le vieillissement de notre population est aussi un aspect dont les conséquences peuvent être imprévisibles, tant en terme de croissance ou décroissance démographiques, mais aussi en terme de dynamisme social.

La nécessité de décroître énoncée par Malthus (1766-1834) est donc incontournable.

Dans la perspective de l’alimentation, de la consommation d’énergie et des matières premières, nous sommes devant un constat assez simple, la quasi totalité de ces facteurs sont à la limite de la rupture. Il est donc certain que, de fait, la population ne peut plus augmenter, au risque évident d’un effondrement de nos moyens de nourriture… Homo « Sapiens » (!) pense pouvoir maîtriser les lois de la nature (procréation in vitro, OGM, biologie synthétique etc). Mais la nature sera toujours la plus forte. Il faut qu’elle puisse reprendre ses droits car l’homme a oublié qu’il en était lui-même issu. Y compris et surtout pour notre alimentation, car sans agronomie et sans paysan, pas de société humaine…. Malthus avait donc probablement « mis le doigt là où ça fait mal », en expliquant il y a deux cents cinquante ans que Homo Sapiens Occidentalis avait les yeux trop gros pour le ventre de « notre Planète-Mère ».

3 réflexions sur “Jacques Maret, un paysan malthusien”

  1. L’histoire du monde paysan, la situation actuelle, les bonnes questions… je crois qu’il n’y a pas grand chose à redire. Je dirais donc que c’est intéressant.
    Sauf … que je reste sur ma faim. En quoi la conclusion nous avance t-elle ?
    Jacques Maret nous dit que Malthus avait raison et que la nécessité de décroître (en nombre) est incontournable. Très bien, et alors ? D’autant plus qu’il n’est ni le premier ni le dernier à le dire. Alors admettons. Seulement COMMENT ?
    Eh oui, on en revient toujours à ça. Et je reste sur ma faim…

    1. Suite et faim

      Au sujet des sols dégradés, Jacques Maret dit qu’une régénération est certes possible, avec des savoirs-faire paysans, mais tout cela demande parfois beaucoup de temps et de patience ! Très bien.
      Et pour faire décroître la population mondiale, de je ne sais combien de milliards… ne faudrait-il pas aussi beaucoup de temps et de patience ?
      DONC je repose la question : Sachant qu’il est désormais trop tard, pour éviter l’implosion, ou l’explosion, et/ou l’effondrement, et que du coup ça va décroître salement… en quoi le discours malthusien nous avance t-il ?

      1. Parti d'en rire

        Si Malthus a «mis le doigt là où ça fait mal»… que faut-il alors dire de ces empêcheurs de tourner en rond qui osent demander COMMENT et POUR QUOI ?

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