Johnny Halliday, symbole de la société du spectacle

Pauvre civilisation malade qui chérit comme idole un chanteur parmi tant d’autres saltimbanques. Des dizaines de milliers de fan(atique)s pour voir passer un corbillard. Bientôt des pèlerinages pour aller voir une tombe parmi tant d’autres sépultures. Un hommage populaire qui n’est pas mérité. Johnny Hallyday n’est pour un écologiste que le symbole de la démesure, de la futilité et de l’oubli des réalités. Figure régulière du classement annuel des chanteurs français les mieux payés – deuxième en 2016, avec 16 millions d’euros de revenus, et pourtant ! Train de vie dispendieux, dettes et démêlés fiscaux : les questions d’argent ont poursuivi Johnny Hallyday toute sa vie. Amateur de voitures et de motos de collection, menant grand train, Johnny voyageait au gré des saisons entre ses résidences de Gstaad (station huppée des Alpes suisses), Saint-Barthélemy dans les Antilles, Marnes-la-Coquette (ouest de Paris) et Los Angeles. Il dépensait aussi sans compter pour ses innombrables « potes » invités de ses virées aux quatre coins du globe.

Le réchauffement climatique regrette l’empressement de Johnny à accélérer les déséquilibres planétaires, voyages en avions, dépenses superflues, gaspillage, participation intense à la société du spectacle. Normalement une idole doit se comporter comme un saint et œuvrer au bien commun. Johnny Hallyday n’en avait ni les pratiques, ni les discours. Il ne méritait pas une folie médiatique, encore moins le speech d’un président de la République…

9 réflexions sur “Johnny Halliday, symbole de la société du spectacle”

  1. Folie médiatique voulue, qui a entraîné des foules…attitudes surjouées des politiques ..
    Tout est excessif et tout a été , on dirait , organisé ainsi pour qu’on oublie tout le reste…
    Nous avons reçu notre dose d’opium.
    C’est grave. C’est même honteux. On nous enfume!
    Trop c’est trop.

    Et pourtant, dans les années soixante j’étais yé-yé et j’aimais bien Jhonny . Puis, il avait bien rebondi artistiquement parlant. et quelle présence sur scène!

  2. sur lemonde.fr : « Ce qui est à la fois comique et dramatique, c’est qu’en dépit de cette récupération lamentable et indécente du politique, dans un mois, on n’en parlera plus…« 

  3. Alexis Corbière : « Mais je n’oublie pas d’autres sujets sociaux qui me tiennent à cœur et qui me semblent grave…suis-je le seul ?  Alexis, n’oublie pas les sujets écologiques…

  4. Benoît Hamon : « ce matin, c’est un peu comme si Paris perdait sa tour Eiffel ». C’est un peu comme si Hamon en oubliait son résultat à la présidentielle…

  5. Nicolas Sarkozy en rajoute sur Twitter : « Johnny va laisser un vide que personne ne pourra jamais combler… » Vite Carla, console ton homme !

  6. Hommage d’une midinette, Emmanuel Macron : « On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday, il était le bad boy qui chantait l’amour, le rocker sentimental qui défiait Gabrielle ou Sarah, le cœur tendre allant de conquêtes en déchirures. Nous avons souffert et aimé avec lui […]. » 

  7. Hommage d’une midinette, Emmanuel Macron : « On a tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday, il était le bad boy qui chantait l’amour, le rocker sentimental qui défiait Gabrielle ou Sarah, le cœur tendre allant de conquêtes en déchirures. Nous avons souffert et aimé avec lui […]. » 

    1. sur lemonde.fr : « Fustiger la médiocrité de la télé publique le lundi soir et accueillir Johnny Hallyday au panthéon de la musique le mercredi matin : il ne fait pas un métier facile, notre président… »

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