la biomasse ne peut remplacer le pétrole

La biomasse devient une source d’énergie renouvelable importante pour les humains, il faut bien trouver un substitut aux énergies fossiles. LeMonde du 14-15 mars consacre donc sa page Planète aux appels d’offre pour soutenir l’émergence de grands projets qui vont brûler toujours plus de biomasse. La définition retenue par notre quotidien de référence est très restrictive, anthropocentrée : « La biomasse constitue la partie biodégradable des produits, déchets et résidus provenant de l’agriculture, de l’exploitation des forêts et des déchets industriels et ménagers. » Cette source d’énergie paraît indéfiniment renouvelable, à la manière d’une batterie qui se décharge et que le soleil recharge. Encore faudrait-il intégrer ses spécificités, par exemple la lenteur de la croissance végétale, et arbitrer avec les autres utilisations possibles des sols (aliments, fibres, bois d’œuvre, biodiversité…). Mais les humains préfèrent ne s’intéresser qu’aux humains ; cela entraîne un déséquilibre de la biomasse.

Si on ouvre un dictionnaire encyclopédique de l’écologie comme celui de François Ramade, la biomasse n’est pas anthropocentrée : « Terme désignant la masse totale de matière vivante présente à un niveau trophique donné dans un écosystème. On distingue la biomasse des autotrophes (producteurs primaires, les plantes vertes) et celle des consommateurs (les animaux). » L’espèce humaine est donc une simple partie de la biomasse, et un simple consommateur qui dépend entièrement des autotrophes. L’ensemble de la biomasse forme une chaîne alimentaire, chaque espèce dépend de la précédente, mais également de la suivante. A chaque passage d’un maillon de la chaîne trophique à un autre, il s’opère un transfert d’énergie. Quel que soit l’écosystème considéré, l’énergie transmise d’un niveau au suivant diminue considérablement. Cela explique la baisse d’individus dans les niveaux trophiques supérieurs : le nombre de sardines et plus important que celui des thons qui est lui-même plus important que celui des requins. Mathématiquement, pour que ça fonctionne, il faut donc beaucoup plus de non-humains que d’humains. Or non seulement les humains utilisent la biomasse pour leurs besoins alimentaires, mais aussi pour tous leurs autres besoins, chauffage, déplacement, etc. ; la surexploitation de la biomasse entraîne donc un déséquilibre structurel. La combustion de la biomasse devrait être l’exception, pas la règle.

26 réflexions sur “la biomasse ne peut remplacer le pétrole”

  1. En matière de biomasse, le problème est souvent l’approvisionnement, une site de vente en ligne de pellet existe, il livre dans toute la france à des prix très compétitifs : http://www.energie-biomasse.fr, il recence aussi tous les acteurs de la filières bois (combustible, materiel de chauffage, materiel forestier et services)

  2. En matière de biomasse, le problème est souvent l’approvisionnement, une site de vente en ligne de pellet existe, il livre dans toute la france à des prix très compétitifs : http://www.energie-biomasse.fr, il recence aussi tous les acteurs de la filières bois (combustible, materiel de chauffage, materiel forestier et services)

  3. Nous sommes effectivement bien d’accord sur le fond. Désolé pour la véhémence de la forme, la pondération n’est pas ma qualité première faut bien avouer.

  4. Nous sommes effectivement bien d’accord sur le fond. Désolé pour la véhémence de la forme, la pondération n’est pas ma qualité première faut bien avouer.

  5. D’accord avec toi sur le fond, Otarsick
    Ironiquement on pourrait dire que le bon militant va emprunter l’autoroute pour se rendre plus rapidement sur le prochain chantier d’autoroute qu’il combat ! Quant à l’utilisation des moyens de communication électronique, jamais Internet et le téléphone portable n’ont été autant utilisé que dans le monde associatif. Il faut dire que ces moyens ont démontré leur efficacité pour l’action en réseau. Or comme toute technique, ces nouveaux moyens ne sont pas innocents car ils participent à l’instauration d’un ordre social où les relations humaines sont médiatisées par la technique.

    L’homme moderne vit aujourd’hui avec une personnalité éclatée. Jamais la dissociation entre nos paroles et nos actes, nos idées et nos pratiques quotidiennes, nos sentiments les plus nobles et nos comportements n’a été aussi importante. En un mot, on peut dire que l’ensemble de notre société est frappée de schizophrénie. Le jeu de la mort hier soir à la télé est un signe décourageant.

    Mais de la prise de parole publique aux multiples choix qu’induit la vie quotidienne, il doit y avoir ce fil conducteur qu’est l’esprit de résistance au poids étouffant de l’ordre social.
    Simon Charbonneau

  6. D’accord avec toi sur le fond, Otarsick
    Ironiquement on pourrait dire que le bon militant va emprunter l’autoroute pour se rendre plus rapidement sur le prochain chantier d’autoroute qu’il combat ! Quant à l’utilisation des moyens de communication électronique, jamais Internet et le téléphone portable n’ont été autant utilisé que dans le monde associatif. Il faut dire que ces moyens ont démontré leur efficacité pour l’action en réseau. Or comme toute technique, ces nouveaux moyens ne sont pas innocents car ils participent à l’instauration d’un ordre social où les relations humaines sont médiatisées par la technique.

    L’homme moderne vit aujourd’hui avec une personnalité éclatée. Jamais la dissociation entre nos paroles et nos actes, nos idées et nos pratiques quotidiennes, nos sentiments les plus nobles et nos comportements n’a été aussi importante. En un mot, on peut dire que l’ensemble de notre société est frappée de schizophrénie. Le jeu de la mort hier soir à la télé est un signe décourageant.

    Mais de la prise de parole publique aux multiples choix qu’induit la vie quotidienne, il doit y avoir ce fil conducteur qu’est l’esprit de résistance au poids étouffant de l’ordre social.
    Simon Charbonneau

  7. Et bin puisque tout va bien pour toi aussi arrête de geindre et de donner des leçons sans queue ni tête. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué les fameux exclus sur lesquels tu t’apitoies avec tant de complaisance ont autre chose à faire que de pleurnicher en rêvassant d’un état de nature tout droit sorti des niaiseries dont on abreuve nos bambins pour soit-disant les protéger de la dureté de la vie.

    Ils se battent, qui pour sa survie qui pour celle de son mode de vie. Et ils sont avides des enseignements de la vie en acceptant le prix à payer. Tu rêves d’une objection de croissance ? T’inquiète pas, c’est la planète qui va nous la flanquer dans la tronche son objection de croissance. Et ça ne sera pas du blabla de bobo comblant son oisiveté en tapotant sur son beau laptop (ou son vieux rogaton de récup’, ça ne change rien au problème.).

    Tu te crois amoureux de la nature ? Alors éteins ta télé et va la savourer pour de bon. Tu as de la chance, tu peux encore pour quelques décennies apprendre à vivre la vie des Touaregs, Aborigènes, Inuits et autres peuples nomades. Cela n’engage que moi bien sur mais je ne connais pas de culture sédentaire vraiment respectueuse des autres formes de vie. Pourtant j’ai farfouillé de mon mieux.

    Déjà commence par apprendre à te passer de tout ce que tu ne peux pas emporter. Puis habitues-toi à l’idée de perdre ce que tu trimballes, un jour ou l’autre ça arrivera. Tant qu’à faire déleste-toi de tout ce que tu ne pourras pas remplacer en chemin (à commencer par le PQ, apanage des pays riches. Te bile pas: Après une petite semaine de tourista tu auras chopé le truc, comme tout le monde. Enfin comme tous ceux qui n’abrègent pas leur ballade.)
    C’est seulement après ces premiers pas que tu seras prêt à communier avec
    Mère Nature, que tu découvriras que LeMonde n’est pas La Vie et que la réponse à ton spleen est ailleurs que dans le verbiage.

    Bonne continuation, en direct live tu verras c’est mille fois meilleur.

    (Un peu ras le bol des faiteskejdipasskejfais)

  8. Et bin puisque tout va bien pour toi aussi arrête de geindre et de donner des leçons sans queue ni tête. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué les fameux exclus sur lesquels tu t’apitoies avec tant de complaisance ont autre chose à faire que de pleurnicher en rêvassant d’un état de nature tout droit sorti des niaiseries dont on abreuve nos bambins pour soit-disant les protéger de la dureté de la vie.

    Ils se battent, qui pour sa survie qui pour celle de son mode de vie. Et ils sont avides des enseignements de la vie en acceptant le prix à payer. Tu rêves d’une objection de croissance ? T’inquiète pas, c’est la planète qui va nous la flanquer dans la tronche son objection de croissance. Et ça ne sera pas du blabla de bobo comblant son oisiveté en tapotant sur son beau laptop (ou son vieux rogaton de récup’, ça ne change rien au problème.).

    Tu te crois amoureux de la nature ? Alors éteins ta télé et va la savourer pour de bon. Tu as de la chance, tu peux encore pour quelques décennies apprendre à vivre la vie des Touaregs, Aborigènes, Inuits et autres peuples nomades. Cela n’engage que moi bien sur mais je ne connais pas de culture sédentaire vraiment respectueuse des autres formes de vie. Pourtant j’ai farfouillé de mon mieux.

    Déjà commence par apprendre à te passer de tout ce que tu ne peux pas emporter. Puis habitues-toi à l’idée de perdre ce que tu trimballes, un jour ou l’autre ça arrivera. Tant qu’à faire déleste-toi de tout ce que tu ne pourras pas remplacer en chemin (à commencer par le PQ, apanage des pays riches. Te bile pas: Après une petite semaine de tourista tu auras chopé le truc, comme tout le monde. Enfin comme tous ceux qui n’abrègent pas leur ballade.)
    C’est seulement après ces premiers pas que tu seras prêt à communier avec
    Mère Nature, que tu découvriras que LeMonde n’est pas La Vie et que la réponse à ton spleen est ailleurs que dans le verbiage.

    Bonne continuation, en direct live tu verras c’est mille fois meilleur.

    (Un peu ras le bol des faiteskejdipasskejfais)

  9. @ helvète
    Que dire du soleil ?
    Le soleil brille parce que son entropie augmente. Le soleil qui ne doit rien à personne est donc condamné à mort par sa propre entropie, même si son espérance de vie est encore de quelques 4,5 milliards d’années. Si la biomasse n’accumule pas d’entropie, c’est parce qu’elle utilise celle du soleil. L’espèce humain, partie de la biomasse, a bien entendu une espérance de vie plus limitée que celle de son soleil. Mais elle continue de rêver à des lendemains de croissance continue…

    @ Otarsick
    Pour nous aussi, tout va bien, merci. On ne peut pas en dire autant de tous les exclus qui n’exploitent pas pas les ressources fossiles, mais qui survivent de la biomasse quand ils ne l’ont pas épuisée.

  10. @ helvète
    Que dire du soleil ?
    Le soleil brille parce que son entropie augmente. Le soleil qui ne doit rien à personne est donc condamné à mort par sa propre entropie, même si son espérance de vie est encore de quelques 4,5 milliards d’années. Si la biomasse n’accumule pas d’entropie, c’est parce qu’elle utilise celle du soleil. L’espèce humain, partie de la biomasse, a bien entendu une espérance de vie plus limitée que celle de son soleil. Mais elle continue de rêver à des lendemains de croissance continue…

    @ Otarsick
    Pour nous aussi, tout va bien, merci. On ne peut pas en dire autant de tous les exclus qui n’exploitent pas pas les ressources fossiles, mais qui survivent de la biomasse quand ils ne l’ont pas épuisée.

  11. Rien ne se perd, rien ne se crée : Tout se transforme.
    La grande merveille du progrès technologique tel que nous le concevons consiste à permettre à tout un chacun de faire toujours plus au sein d’un système toujours aussi limité, notre pauvre petite planète.

    A partir de là je ne vois que 3 issues possibles :
    *L’humanité épuise le système à force de puiser dans ses ressources (à lui) pour soutenir sa croissance (à elle), c’est ce vers quoi nous tendons aujourd’hui.
    *L’humanité limite ses appétits en fonction des capacités de régénération du système, ce qui revient à dire qu’il faudrait ramener la population mondiale et son niveau de vie à ce qu’ils étaient avant la révolution industrielle (et encore, il me semble que les soucis de pollution existaient déjà au moyen-âge, bien que limités à la périphérie des grandes agglomérations).
    *L’humanité apprend à aller satisfaire ses besoins ailleurs que sur sa planète d’origine et on déplace le problème à l’échelle du système solaire, de la galaxie, de l’univers ! (Rappelons que d’après A.Einstein 2 choses seulement sont infinies dans l’univers : L’univers lui-même et la bêtise humaine. Avec certaines réserves quand à l’univers…)

    Et la planète dans tout ça ? Elle fait ce qu’elle peut, et la Vie aussi. NOUS sommes le maillon faible. Jusqu’à preuve du contraire nous avons bien plus besoin de la planète qu’elle de nous. La crise d’extinction massive des espèces que nous avons provoqué n’est pas la première, la Vie se débrouillera très probablement pour refleurir dès que l’élément insupportable sera éliminé.
    Ca prendra sans doute un peu de temps mais perso je ne suis pas pressé, et en plus je n’ai pas de gamins à propos de l’avenir desquels m’inquiéter. Pour moi tout va bien, merci.

  12. Rien ne se perd, rien ne se crée : Tout se transforme.
    La grande merveille du progrès technologique tel que nous le concevons consiste à permettre à tout un chacun de faire toujours plus au sein d’un système toujours aussi limité, notre pauvre petite planète.

    A partir de là je ne vois que 3 issues possibles :
    *L’humanité épuise le système à force de puiser dans ses ressources (à lui) pour soutenir sa croissance (à elle), c’est ce vers quoi nous tendons aujourd’hui.
    *L’humanité limite ses appétits en fonction des capacités de régénération du système, ce qui revient à dire qu’il faudrait ramener la population mondiale et son niveau de vie à ce qu’ils étaient avant la révolution industrielle (et encore, il me semble que les soucis de pollution existaient déjà au moyen-âge, bien que limités à la périphérie des grandes agglomérations).
    *L’humanité apprend à aller satisfaire ses besoins ailleurs que sur sa planète d’origine et on déplace le problème à l’échelle du système solaire, de la galaxie, de l’univers ! (Rappelons que d’après A.Einstein 2 choses seulement sont infinies dans l’univers : L’univers lui-même et la bêtise humaine. Avec certaines réserves quand à l’univers…)

    Et la planète dans tout ça ? Elle fait ce qu’elle peut, et la Vie aussi. NOUS sommes le maillon faible. Jusqu’à preuve du contraire nous avons bien plus besoin de la planète qu’elle de nous. La crise d’extinction massive des espèces que nous avons provoqué n’est pas la première, la Vie se débrouillera très probablement pour refleurir dès que l’élément insupportable sera éliminé.
    Ca prendra sans doute un peu de temps mais perso je ne suis pas pressé, et en plus je n’ai pas de gamins à propos de l’avenir desquels m’inquiéter. Pour moi tout va bien, merci.

  13. @biosphère. Merci de faire la part des choses. La présentation ne parle pas du problème de la surexploitation de la biomasse, mais de l’utilisation de cette dernière.

    La surexploitation est un problème, mais est-ce que la non-exploitation est une solution ? A moins de prétendre que la seule solution est le contrôle drastique de la population avec élimination du surnombre (dans ce cas, merci de commencer pour vous-même, rien ne vaut l’exemple) ou le maintien de la majeure partie de la population dans des conditions de sous-développement, il est temps d’imaginer une solution basée sur une diversification des sources d’énergie.

    La biomasse est une source d’énergie qui offre la possibilité de réduire drastiquement l’usage des énergies fossiles pour des usages déterminés. A l’heure actuelle, on importe du pétrole que l’on raffine pour produire du mazout pour pouvoir chauffer des maisons en campagne alors qu’à moins d’un kilomètre de ces dernières, il existe des chutes de bois que l’on laisse pourrir en forêt. Voilà la réalité. La biomasse n’est pas LA solution au problème énergétique, mais permet de réduire la consommation de carburants fossiles pour les chauffages des villages et des petites villes situées à proximité de sources de biomasse (forêts, champs,…).

    Ensuite, il est possible de produire de la biomasse hors-sol (notamment via les algues pour la production d’agrocarburants) et en incluant l’amélioration du procédé de photosynthèse de ces algues (génie génétique), il est envisageable de booster la production de la biomasse pour la production de produits directement utilisable par l’activité humaine (cf. lien ci-dessous). Cela est de la musique d’avenir, mais cela est plus crédible que d’annoncer que la biomasse n’a pas d’avenir en tant que source énergétique ou matière première.

    Si on en revient à l’utilisation de la biomasse comme moyen de chauffage dans nos villages et petites villes et que l’on couple cette source d’énergie avec une rénovation des bâtiments incluant un design « économie d’énergie », la biomasse pourra résoudre pas mal de problèmes.

    L’usage de la citation de Jean-Luc Coudray me paraît une belle bêtise: le fameux dieu soleil dont il parle envoie chaque année sur la Terre 8380 fois la quantité d’énergie utilisée par l’humanité (cf. lien wikipédia), ce qui revient à dire que l’on peut augmenter notre consommation si on est prêt à investir dans les bonnes technologies et de payer le juste prix de l’énergie.
    L’entropie n’est pas à mettre entre toutes les mains: le gaspillage est énorme du côté des humains, mais que dire du Soleil ?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Algocarburant
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Energie_solaire

  14. @biosphère. Merci de faire la part des choses. La présentation ne parle pas du problème de la surexploitation de la biomasse, mais de l’utilisation de cette dernière.

    La surexploitation est un problème, mais est-ce que la non-exploitation est une solution ? A moins de prétendre que la seule solution est le contrôle drastique de la population avec élimination du surnombre (dans ce cas, merci de commencer pour vous-même, rien ne vaut l’exemple) ou le maintien de la majeure partie de la population dans des conditions de sous-développement, il est temps d’imaginer une solution basée sur une diversification des sources d’énergie.

    La biomasse est une source d’énergie qui offre la possibilité de réduire drastiquement l’usage des énergies fossiles pour des usages déterminés. A l’heure actuelle, on importe du pétrole que l’on raffine pour produire du mazout pour pouvoir chauffer des maisons en campagne alors qu’à moins d’un kilomètre de ces dernières, il existe des chutes de bois que l’on laisse pourrir en forêt. Voilà la réalité. La biomasse n’est pas LA solution au problème énergétique, mais permet de réduire la consommation de carburants fossiles pour les chauffages des villages et des petites villes situées à proximité de sources de biomasse (forêts, champs,…).

    Ensuite, il est possible de produire de la biomasse hors-sol (notamment via les algues pour la production d’agrocarburants) et en incluant l’amélioration du procédé de photosynthèse de ces algues (génie génétique), il est envisageable de booster la production de la biomasse pour la production de produits directement utilisable par l’activité humaine (cf. lien ci-dessous). Cela est de la musique d’avenir, mais cela est plus crédible que d’annoncer que la biomasse n’a pas d’avenir en tant que source énergétique ou matière première.

    Si on en revient à l’utilisation de la biomasse comme moyen de chauffage dans nos villages et petites villes et que l’on couple cette source d’énergie avec une rénovation des bâtiments incluant un design « économie d’énergie », la biomasse pourra résoudre pas mal de problèmes.

    L’usage de la citation de Jean-Luc Coudray me paraît une belle bêtise: le fameux dieu soleil dont il parle envoie chaque année sur la Terre 8380 fois la quantité d’énergie utilisée par l’humanité (cf. lien wikipédia), ce qui revient à dire que l’on peut augmenter notre consommation si on est prêt à investir dans les bonnes technologies et de payer le juste prix de l’énergie.
    L’entropie n’est pas à mettre entre toutes les mains: le gaspillage est énorme du côté des humains, mais que dire du Soleil ?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Algocarburant
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Energie_solaire

  15. Solaire ou nucléaire ?

    « La civilisation occidentale se veut autonome, elle veut vivre au-dessus des moyens qui lui donne le soleil. Mais notre activité en constante augmentation fabrique du désordre (de l’entropie) d’une manière toujours plus importante. Autrefois les hommes croyaient au dieu soleil et craignaient le chaos. Aujourd’hui, nous ne croyons plus au dieu soleil et fabriquons le chaos. Nous devons faire décroître nos activités jusqu’à la soumission au dieu soleil pour éviter le chaos. »
    in L’avenir est notre poubelle de Jean-Luc Coudray (éditions Sulliver, 2010)

  16. Solaire ou nucléaire ?

    « La civilisation occidentale se veut autonome, elle veut vivre au-dessus des moyens qui lui donne le soleil. Mais notre activité en constante augmentation fabrique du désordre (de l’entropie) d’une manière toujours plus importante. Autrefois les hommes croyaient au dieu soleil et craignaient le chaos. Aujourd’hui, nous ne croyons plus au dieu soleil et fabriquons le chaos. Nous devons faire décroître nos activités jusqu’à la soumission au dieu soleil pour éviter le chaos. »
    in L’avenir est notre poubelle de Jean-Luc Coudray (éditions Sulliver, 2010)

  17. C’est pourquoi l’humanité doit pousuivre le développement de l’énergie nucléaire et les recherches sur les nouvelles technologie nucléaires.

  18. C’est pourquoi l’humanité doit pousuivre le développement de l’énergie nucléaire et les recherches sur les nouvelles technologie nucléaires.

  19. Les commentateurs de ce blog ne disent rien de la reproductibilité de la biomasse si les humains l’utilisent sans se limiter.

    De toute façon les possibilités de substitution de cette biomasse aux ressources fossiles que nous épuisons à vive allure sont minimes. Le biologiste Jeffrey Dukes avait calculé en 2003 que les combustibles fossiles que nous brûlons en une année correspondait à 400 fois la productivité primaire nette du biotope courant de la planète. En clair, cela signifie que nous utilisons chaque année quatre siècles d’équivalent plantes et animaux.

  20. Les commentateurs de ce blog ne disent rien de la reproductibilité de la biomasse si les humains l’utilisent sans se limiter.

    De toute façon les possibilités de substitution de cette biomasse aux ressources fossiles que nous épuisons à vive allure sont minimes. Le biologiste Jeffrey Dukes avait calculé en 2003 que les combustibles fossiles que nous brûlons en une année correspondait à 400 fois la productivité primaire nette du biotope courant de la planète. En clair, cela signifie que nous utilisons chaque année quatre siècles d’équivalent plantes et animaux.

  21. Pointeurdevide

    Avoir plus de biomasse sur Terre que d’humains ne paraît pas impossible…

    Mais combien de biomasse faut-il ? Avec des forêts et des broussailles, la France ne couvre pas ses besoins. Avec du maïs, le Brésil (20hab/km2) couvre les siens, et à un prix convenable. Avec des algues, poussant plus vite sans concurrencer les céréales alimentaires, y arrivera-t-on ?

    Un très gros obstacle à la biomasse est que le charbon, le pétrole et le gaz sont très bon marché, et la biomasse demandant plus de travail humain n’est compétitive que contre les taxes sur les énergies fossiles – donc les gouvernements n’en veulent pas.

    Ce qui explique les affirmations stupides des gouvernements et compagnies extractrices de fossiles, selon lesquelles un champ de maïs stocke moins de carbone qu’une prairie (la comparaison se fait pourtant à l’oeil) ou une palmeraie – donc une forêt – moins qu’une savane.

    Quand à l’essence consommée pour produire la biomasse : les tracteurs roulent volontiers à l’huile végétale. Mais les camions des mines d’uranium ne le font pas.

  22. Pointeurdevide

    Avoir plus de biomasse sur Terre que d’humains ne paraît pas impossible…

    Mais combien de biomasse faut-il ? Avec des forêts et des broussailles, la France ne couvre pas ses besoins. Avec du maïs, le Brésil (20hab/km2) couvre les siens, et à un prix convenable. Avec des algues, poussant plus vite sans concurrencer les céréales alimentaires, y arrivera-t-on ?

    Un très gros obstacle à la biomasse est que le charbon, le pétrole et le gaz sont très bon marché, et la biomasse demandant plus de travail humain n’est compétitive que contre les taxes sur les énergies fossiles – donc les gouvernements n’en veulent pas.

    Ce qui explique les affirmations stupides des gouvernements et compagnies extractrices de fossiles, selon lesquelles un champ de maïs stocke moins de carbone qu’une prairie (la comparaison se fait pourtant à l’oeil) ou une palmeraie – donc une forêt – moins qu’une savane.

    Quand à l’essence consommée pour produire la biomasse : les tracteurs roulent volontiers à l’huile végétale. Mais les camions des mines d’uranium ne le font pas.

  23. Oulala. Je crois que le soleil a tapé trop fort. Ce joli commentaire ressemble à un syllogisme de derrière les fagots.

    La présentation oublie que la biomasse croît, vit et meurt sans l’action des humains et que l’homme ne cause pas forcément un déséquilibre en détournant à son profit ce cycle naturel.
    On ne devrait pas brûler de la biomasse selon notre blogueur, mais cela nie le fait que le bois se décompose en libérant du CO2, donc que brûler ou laisser se décomposer revient au même (le procédé d’oxydation est le même dans les 2 cas, l’avantage de la combustion étant d’accélérer le processus). L’énergie libérée est la même dans les 2 cas, que l’homme brûle ou que la nature décompose, donc parler de pertes ou d’efficacité n’a aucun sens du point de vue globale.

    Merci de revoir vos cours de thermodynamique et notamment les fonctions d’états qui sont indépendantes du chemin utilisé (combustion ou décomposition dans ce cas).

    Tout cela pour dire que les principes de l’écologie animale ne sont pas applicables au problème énergétique.

  24. Oulala. Je crois que le soleil a tapé trop fort. Ce joli commentaire ressemble à un syllogisme de derrière les fagots.

    La présentation oublie que la biomasse croît, vit et meurt sans l’action des humains et que l’homme ne cause pas forcément un déséquilibre en détournant à son profit ce cycle naturel.
    On ne devrait pas brûler de la biomasse selon notre blogueur, mais cela nie le fait que le bois se décompose en libérant du CO2, donc que brûler ou laisser se décomposer revient au même (le procédé d’oxydation est le même dans les 2 cas, l’avantage de la combustion étant d’accélérer le processus). L’énergie libérée est la même dans les 2 cas, que l’homme brûle ou que la nature décompose, donc parler de pertes ou d’efficacité n’a aucun sens du point de vue globale.

    Merci de revoir vos cours de thermodynamique et notamment les fonctions d’états qui sont indépendantes du chemin utilisé (combustion ou décomposition dans ce cas).

    Tout cela pour dire que les principes de l’écologie animale ne sont pas applicables au problème énergétique.

  25. Comme d’habitude, article un peu inepte. Le monde évoque un phénomène précis qu’il prend le temps de définir. L’auteur récuse cette définition et analyse le dit phénomène à la lumière d’une définition n’ayant rien à voir avec ce qui est évoqué dans l’article.

    N’aurait-il pas été plus simple, et plus honnète intellectuellement, d’avouer que la biomasse en tant que « concept durable » n’est pas une mauvaise chose (comment récuser une amélioration de l’efficience énergétique) mais que, selon vous, la terre ne peut pas se contenter de rustines, l’utilisation de la Biomasse n’étant pas une solution miracle, puisque présupposant une activité humaine destructrice?

    Serait-ce trop vous demander d’apprendre à réfléchir? Je ne vous demande même plus d’abjurer vos idées malthusiennes et anti-humaines, juste de savoir les présenter sans erreurs de raisonnement majeures…

    Le Monde tombe bien bas en ce jour…

  26. Comme d’habitude, article un peu inepte. Le monde évoque un phénomène précis qu’il prend le temps de définir. L’auteur récuse cette définition et analyse le dit phénomène à la lumière d’une définition n’ayant rien à voir avec ce qui est évoqué dans l’article.

    N’aurait-il pas été plus simple, et plus honnète intellectuellement, d’avouer que la biomasse en tant que « concept durable » n’est pas une mauvaise chose (comment récuser une amélioration de l’efficience énergétique) mais que, selon vous, la terre ne peut pas se contenter de rustines, l’utilisation de la Biomasse n’étant pas une solution miracle, puisque présupposant une activité humaine destructrice?

    Serait-ce trop vous demander d’apprendre à réfléchir? Je ne vous demande même plus d’abjurer vos idées malthusiennes et anti-humaines, juste de savoir les présenter sans erreurs de raisonnement majeures…

    Le Monde tombe bien bas en ce jour…

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