la fin de la F1

Je suis soulagé, il n’y  aura pas de Grand Prix de France de F1 en 2009 ; Magny-Cours a été abandonné, on hésite encore sur le lieu de remplacement. Avec un peu de chance, le circuit dans l’hexagone reprendra en 2012, quand le pétrole sera redevenu hors de prix.

Pour faire face à la crise financière, la F a adopté de nouvelles règles. Ainsi on limite à 8 moteurs par pilote et par saison, exigence qui porte la distance d’utilisation des moteurs de 1100 km à 2100 km (LeMonde du 28 mars). C’est à de tels détails qu’on mesure le niveau de gaspillage que s’octroie la formule 1, un bon moteur devrait être capable de faire au moins 350 000 kilomètres.

Magnifier la F1, c’est valoriser le culte de la vitesse alors qu’on devrait faire l’éloge de la lenteur. Magnifier la F1, c’est choyer le spectacle télévisuel au lieu de marcher sur ses propres jambes. Magnifier la F1, c’est aller à l’encontre de l’urgente nécessité de laisser les dernières gouttes de pétrole sous la terre. LeMonde consacre trop d’articles aux bagnoles.

5 réflexions sur “la fin de la F1”

  1. Dernière info (LeMonde du 5 novembre 2009) : Toyota annonce son retrait immédiat du championnat du monde de formule 1 afin de réduire ses coûts face à la crise économique.

    Dommage que ce retrait ne soit pas effectué depuis 1973-74, date du premier choc pétrolier et de la suspension en France de ce genre de compétition par le premier ministre français de l’époque. Nous ne devrions pas être les victimes d’une crise, mais au contraire prévenir des crises qui sont somme toute très prévisibles.

  2. Je pense que quelqu’un qui tient un blog, ce qui engendre une consommation phénomènale d’électricité, donc de déchets nucléaires et de pollution, n’a pas de leçons à donner en matière d’écologie. Tenir un blog, c’est magnifier la lenteur d’esprit, c’est encourager à rester le cul sur une chaise au lieu de sortir s’oxygéner (en allant par exemple sur un circuit assister en direct à une course de F1), c’est faire oublier aux autres les vrais problèmes de ce monde.
    Ceux qui villipendient la F1 comme un sport polluant sont des hypocrites. Ce n’est pas 20 voitures qui tournent en rond pendant deux heures toutes les 2 semaines qui vont changer grand-chose à l’atmosphère. Commençons déjà par parler de l’impact polluant généré chaque jour par 500 voitures dans une ville de petite taille. S’attaquer aux petits avant de s’attaquer aux grands relève d’un esprit mesquin.
    Quant à « magnifier » la F1, c’est un droit propre à la liberté d’expression. Communiquer sa passion n’est pas un crime, on n’a pas à se sentir coupable pour ça. Chacun est libre d’apprécier ou non, les gens sont assez grands pour penser par eux-mêmes. Vous n’êtes pas d’accord ? Vous avez le droit, c’est ça qu’est bien avec la liberté d’expression.
    Amicalement.

  3. Il est vrai qu’une consultation de google, c’est déjà 7 grammes de CO2.
    Il est vrai que la perturbation climatique va s’amplifier.
    c’est pour cela que l’industrie aéronautique disparaîtra un jour, et le tout numérique aussi :
    plus de pétrole, épuisé, et presque plus d’électricité….

  4. Oui, c’est un peu vrai, mais ne faudrait-il pas également rappeler que ce qui nous permet de consulter ce blog, c’est à dire l’informatique, rejette chaque année autant de COx que l’ensemble de l’industrie aéronautique ?

    Je suis un passionné de courses automobiles, comme d’autres le sont du foot, il en faut pour tous les goûts. Et quand je calcule la somme de COx rejettée à chaque match (déplacements, retransmissions, etc…), je me dis que la F1 rejette à peine plus que le FOOT !

    Ceci n’engage que moi.

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