Le droit d’asile devient le droit de dire n’importe quoi

En guise d’argumentation pro-migration et anti-Macron, le professeur Jean-François Bayart* nous assène une litanie de mots injurieux : « A peine sortis de l’état d’exception, nous nous installons dans l’état d’abjection. L’état d’abjection nous conduira à l’Etat d’abjection, par acceptation générale de l’inhumanité sur laquelle il repose. En Libye, au Soudan, en Erythrée, nous sommes prêts à signer des accords infâmes avec des régimes infâmes. Nous acceptons la résurgence de l’esclavage sur les rives de la Méditerranée et rendons à leurs maîtres les fugitifs. Calais est devenu le visage hideux de la République. Cette politique est dangereuse en même temps qu’elle est abjecte… Le fonctionnaire doit faire valoir son devoir de désobéissance à des ordres anticonstitutionnels de nature à compromettre un intérêt public, et le citoyen son droit à la désobéissance civile. » Voici quelques commentaires sur le monde.fr :

Nardo : C’est de l’insubordination. Un appel à la désobéissance civile. Il faut mettre hors d’état de nuire ce dangereux anarchiste qui va bien au delà de la liberté d’expression. En plus il intervient de Genève… il ne manque vraiment pas d’air.

citoyen atterré : Et vive l’Etat de droit que M. Bayart piétine en bon démocrate !

JosieLaRelou : Un état d’abjection qui fait encore rêver bien du monde cherchant par tous les moyens à venir chez nous…

Sébastien : Tribune clivante et dangereuse. L’auteur pense que l’accueil de tous les migrants relève de la normalité. Or nous sommes nombreux à situer notre normalité dans la défense de notre territoire et de notre civilisation. L’auteur est arrogant et donc égoïste : il ne comprend pas qu’il peut aider cette population étrangement chère à son cœur en les assistant sur leur territoire, sans ennuyer les Européens ne demandant qu’à vivre leur culture sans culpabilisation d’être ce qu’ils sont.

CLAUDIE LESSELIER : Bien que engagée très activement pour les droits des personnes migrantes et exilées, je n’aime pas trop ce genre d’appel qui valorise surtout la belle âme de son auteur. Les causes de ces exils qui viennent des Etats faillis et corrompus, des sociétés injustes et des violences sociales sont ici occultés, comme souvent dans ce genre de propos…

CHRISTIAN WATERKEYN : Je n’ai pas compris ce qu’il propose! N’y aurait-il pas de problème ? Alors quelle solution? Cette tribune est simplement borgne…

Quelles solutions ? Cette prise de position assez radicale est peut-être justifiée, mais quelles solutions proposez-vous, M. Bayart ? On comprend entre les lignes qu’il faudrait augmenter l’immigration légale, mais selon quels critères, dans quelles proportions et avec quels moyens pour s’assurer que les immigrés vivent dignement chez nous ?

Marcel : notre « intellectuel » oublie tout simplement l’essentiel, la cause de tout ça, à savoir la démographie africaine incontrôlée : en 1950 200 millions d’Africains, 1 milliard en 2010, il est prévu 2 milliards en 2050 et 4 milliards en 2100. Il faut réaliser que nous n’en sommes qu’au tout début de la vague migratoire.

vivement demain : Entrer dans un pays illégalement, et vouloir y rester, c’est aussi une atteinte aux droits des habitants et citoyens déjà présents… Car travail, aides sociales, logement sont des ressources rares et les clandestins viennent peser sur l’économie. C’est une colonisation, et on m’a appris à l’école (de gauche…) que les colonisations, c’était très mal…

mdut : Cela faisait longtemps qu’un être supérieur, professeur à l’IHEID, ne nous avait pas gratifié de sa sagesse et sa haute élévation d’esprit. Je vais être heureux toute la journée grâce à cela…

* LE MONDE du 20 avril 2018, Migrants : Sortons de « l’Etat d’abjection ! »

5 réflexions sur “Le droit d’asile devient le droit de dire n’importe quoi”

  1. Je me fous du sort des peuples du 1/3 monde pourvu qu’ ils ne viennent pas nous envahir : je n’ approuve pourtant pas les menées impérialistes des Sarkozy , Hollande et Macrondelle , accès aux richesses minières de ces pays oblige
    D’ailleurs , j’ encouragerais bien dame nature à réduire leurs effectifs car ils vienne t toujours déverser leur trop plein démographique dans une préalablement surpeuplée Europe .

  2. Jean-François Bayart a raison, ce n’est pas une injure que de dire que nous sommes dans un état d’abjection, à moins bien sûr de ne plus voir ce qui est abject. Arrêtons donc de nous voiler la face.

  3. Didier Barthès

    Au-dessus de tout, il y a le nombre….il emportera tout, et nos bonnes consciences, et la civilisation, et la démocratie.

  4. Jubilatoire le blocage des « migrons  » au col de l’ échelle par des identitaires .
    Cette couille molle de Collomb , cette larve démocratique n’ a rien fait pour endiguer l’ invasion démographique afromuzz
    Les identitaires ont aussi bloqué les bateaux « humanitaires « pardon esclavagistes .
    Bravo , les gars , continuez ainsi !
    Incontestablement les libertariens mondialistes sont les pires vermines que la terre ait jamais portées

  5. Le degré de folie furieuse ët de perversion DES « esprits  » malades socialoliberalomondialistes de l’ « Oxydant  » est inouï : en voilà une preuve flagrante .
    Toute personne entrant en fraude dans ce pays est un clandestin ou un illégal et non un migrant : la novlangue fait des ravages .
    Je pense qu’ il n’ ya apas plus raciste qu’ un antiraciste : il abesoin des afromuzz pour les exploiter sans vergogne .
    Bien d’ accord avec le commentaire de marcel

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