Le nucléaire a-t-il un avenir ? Certainement pas !

Nous avons le choix entre la fermeture des centrales au bout de 40 ans, allongement de la durée de vie des centrales existantes ou la construction de nouvelles centrales EPR. Je vais montrer que la sortie du nucléaire doit se faire le plus rapidement possible. Au niveau national, l’électricité représente en énergie finale (= chez l’utilisateur), 22 % de l’énergie totale consommée, dont 75 % d’origine nucléaire ; consécutivement, la part de l’électronucléaire dans le bilan énergétique français, égale au produit des deux termes, vaut moins de 17 %, au demeurant record mondial. Au niveau international, les 453 réacteurs nucléaires en fonctionnement dans trente pays ne fournissent qu’un peu plus de 2 % de la consommation d’énergie finale de l’humanité. Rapportée à la seule production d’électricité, leur part ne dépasse pas 10 %. Doubler d’ici 2050 l’électro-nucléarisation de la planète n’amènerait qu’à moins de 5 % sa part dans le budget énergétique mondial, tout en nécessitant la mise en chantier de deux réacteurs par semaine.

La question nucléaire souffre trop souvent d’une simplification, on ne met en avant qu’un des aspects mais pas l’ensemble. Ainsi certains parlent du nucléaire comme non émetteur de CO2, d’autres du problème des déchets à Bure, d’autres de Fukushima, etc. Pour avoir une vue globale, mieux vaut analyser d’abord tout le cycle de vie du produit (ACV). Pour réduire l’impact sur l’environnement du nucléaire, il faut considérer non seulement l’extraction de l’uranium, construction mais aussi durée de vie des centrales, le processus de démantèlement et la gestion des déchets radioactifs.

1) extraction de l’uranium et matières fissiles

Il ne sort plus un seul kilo d’uranium du sol français. Depuis 1989, la consommation mondiale d’uranium est supérieure à la production. La consommation d’uranium est de 67.000 tonnes par an, la production est de 42.000 tonnes. La différence de 25.000 tonnes provient des stocks civils et militaires qui seront épuisés en 2015. Selon d’autres sources, les réserves prouvées d’uranium sont de 2,5 millions de tonnes, la production annuelle de 54 000 tonnes, nous aurions donc pour 46 ans seulement de réserves. Comme certains prévoient un doublement des capacités électronucléaires, le délai de pénurie se raccourcit d’autant ; les ressources seront entièrement consommées d’ici à 2035. Aucune découverte récente n’a été réalisée en dehors de l’extension de gisements déjà connus ; comme les teneurs en uranium sont de plus en plus faible, il faut de l’énergie, beaucoup d’énergie pour en produire. Or le pic pétrolier est dépassé, l’énergie sera un autre facteur limitant.

Dépendant des importations d’uranium, il faudrait aussi parler des conditions de production dans les pays pauvres ! Le Niger, un peuple pillé, une région menacée. Le sort des quatre employés d’AREVA capturés au Niger par AQMI en 2011 ne plaide pas en faveur de la sécurité de nos approvisionnements.

2) construction mais aussi durée de vie des centrales

En combien de temps une centrale nucléaire « rembourse-t-elle » ce qu’elle a coûté en énergie pour sa construction? En matière d’énergie grise le photovoltaïque ou l’éolien consomment 0,11 kWh pour mettre à disposition 1 kWh, alors que le nucléaire consomme 4 kWh, soit 36 fois plus !

Les travaux pour l’EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville, seul projet en cours en France, ont débuté en 2007, pas achevés en 2018. Les EPR ne sont que des réacteurs Westinghouse sophistiqués. Leur mise en œuvre sur divers chantiers s’est montrée plus que laborieuse, accumulant arrêts et retards, aussi bien en Finlande qu’en France. Où trouver le financement d’une deuxième génération électro-nucléaire fondée sur des EPR dont les prix ne cessent de dériver à la hausse, si ce n’est par l’augmentation du prix du kWh ?

La barrière des 40 ans est la durée de vie prévue des centrales anciennes lors de leur construction. Fessenheim a fêté ses quarante ans en 2018. D’ici 2028, 48 réacteurs sur 58 atteindront la limite des quarante ans d’exploitation, limite déterminée par Framatome (devenue Areva) lors de la fabrication des éléments essentiels. Dans un avis de novembre 2011, l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) estimait qu’« il n’est pas possible d’évaluer avec un degré de confiance suffisant » la robustesse des réacteurs pour des niveaux d’aléas supérieurs à ceux pris en compte lors de leur conception. Dix cuves (510 tonnes, 11 m de hauteur) de nos centrales sont fragilisées par des fissures et 3 atteignent déjà les limites de sûreté. L’accident devient probable. L’ASN étudie la question de la prolongation au-delà de quarante ans : elle ne cesse de repousser la décision, attendue maintenant pour 2021.

3) processus de démantèlement

Sur le démantèlement règne le « secret d’Etat », l’absence de transparence. La déconstruction complète du réacteur de Brennilis (mis en service en 1967, arrêté en 1985) n’a été envisagée qu’à partir de 2013. Des incertitudes subsistent encore quant à la marche à suivre. Aucune solution pérenne pour le cœur du réacteur ne serait mise en place avant…2025. Un réacteur fonctionne donc beaucoup moins d’années qu’il n’en faut pour essayer de le démolir ! Notons qu’il s’agit seulement d’une petite unité de 70 MW. Pour les six réacteurs UNGG (uranium naturel graphite gaz), l’opération de démantèlement est reportée entre 2050 et 2100 ! Pour l’ensemble du parc REP (réacteur à eau pressurisée) français, le démantèlement pourrait atteindre une facture de 72,5 milliards. La mise à l’arrêt définitif de Superphénix a été prononcée par décret du 30 décembre 1998. Aujourd’hui, en 2010,  les 5500 tonnes de sodium, dont la majorité est irradiée, ne sont pas encore traitées. Les ateliers nécessaires n’avaient pas été prévus à la construction de la centrale ! Le sodium primaire est donc maintenu depuis douze ans à la température de 180 °C pour rester à l’état liquide. Or le sodium liquide s’enflamme au contact de l’air et explose au contact de l’eau.

Les coûts du démantèlement sont sous-évalués et qui paiera quand EDF n’aura plus ses recettes du nucléaire pour y pourvoir ? Pour Philippe Bihouix, on ne démantèlera pas les centrales nucléaires : « Même si le « provisionnement », l’argent mis de côté pour le démantèlement de nos centrales nucléaires, est correct – ce qui fait largement débat -, cela n’a pas de réalité matérielle. Ce n’est qu’un droit de tirage sur les ressources matérielles et humaines futures. Je fais donc le pari que nous ne démantèlerons rien du tout. Tout au plus bricolerons-nous quelque peu les premières années, puis, avec la paupérisation en ressources de notre société, les centrales seront finalement laissées en place, devenant de futurs territoires tabous. »

4) gestion des déchets radioactifs

C’est en 1973 qu’un Conseil des ministres avalisera la construction d’une première tranche de 13 réacteurs nucléaires sans savoir ce qu’on ferait des déchets nucléaires. Chaque année, un Français produit, en volume de déchets radioactifs, l’équivalent d’une demi-brique de lait. Sur cette quantité, une cuillerée à café est composée de produits de haute activité ou à vie longue. Mais les images ont peu à voir avec la préparation d’un café au lait. Fin 2016, la France était à la tête d’un stock de 1,54 million de mètres cubes de déchets radioactifs, soit 85 000 m3 de plus que fin 2015. Au terme du fonctionnement et du démantèlement du parc actuel, le volume des déchets radioactifs aura été multiplié par trois ou par quatre.

Après la flambée des prix du carburant en octobre 1973, le gouvernement Messmer avait décidé unilatéralement la mise en route d’une filière électronucléaire. Mais on n’a commencé à s’intéresser aux déchets qu’en 1991 (loi Bataille). On devait tester trois axes, la transmutation, l’entreposage de longue durée en sub-surface et le stockage en profondeur. La transmutation reste du domaine des utopies technologiques. La loi du 28 juin 2006 « relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs » considère que le stockage réversible en couche géologique profonde est la panacée, les autres solutions reposant sur des prouesses technologiques incertaines. Au début de l’année 2006, le président de l’Andra (agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) avait envoyé aux députés français le « dossier 2005 Argile » (qui traite du centre d’enfouissement à Bure) en reconnaissant qu’il n’a pas été produit de seconde version du « dossier 2005 Granite » (centre de stockage dans le granite, projet qui a été abandonné). Il faut attendre juin 2008 pour que le ministère de l’écologie lance un appel à candidatures « afin d’identifier les sites volontaires » pour accueillir un centre de stockage de déchets radioactifs

Le centre industriel de stockage géologique (Cigeo à Bure) sera un gigantesque cimetière nucléaire de 15 km2 de galeries et d’alvéole. La facture du projet est passé de 14 milliards d’euros en 2010 à 40 milliards en 2016 selon le calcul de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire). Ségolène Royal a fait chiffrer à seulement 24 milliards, il faut bien que le provisionnement de ce coût soit politiquement acceptable ! Les déchets les plus radioactifs (HA) sont incorporés dans une matrice de verre qui piège les radioéléments, puis enfermés dans des conteneurs en acier spécial, eux-mêmes placés dans des surconteneurs, lesquels sont disposés dans des ouvrages de protection scellés (alvéoles), creusés dans la roche et revêtus d’un chemisage métallique. Un stockage en profondeur, complique infiniment toute forme d’intrusion humaine. C’est là un avantage décisif par rapport à l’entreposage en subsurface qui impose un engagement permanent de nos descendants pour la surveillance et la maintenance des installations abritant les déchets reçus en « héritage ». Les déchets resteront létaux pendant des centaines de milliers d’années. La radioactivité du neptumium 237 diminue de moitié au bout de deux millions d’années. En 2030, le volume des déchets à haute activité atteindra 5300 m3.

On sait que les sociétés humaines sont essentiellement fragiles sur le long terme. En un siècle passé, qu’a déjà connu la France ? Deux guerres mondiales, plusieurs chocs pétroliers, des crises financières… Comment répondre de la sécurité du Cigéo dans le siècle qui vient ? En permettant de ne pas intégrer dans le coût du nucléaire cette incertitude sur l’avenir, on crée une distorsion insupportable avec le coût des énergies renouvelables, lesquelles coûtent cher à l’investissement mais quasiment rien en fin de vie.

Conclusions

Notre volonté de confier notre destin à la fée électricité sans penser en termes d’économie circulaire (zéro déchets du berceau à la tombe) est le signe évident de l’impuissance française à nous mener sur les voies d’un futur acceptable… Il faudrait faire en sorte que la PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie) soit non seulement discuté en Assemblée nationale (ce qui ne sera pas le cas), mais fasse l’objet de plusieurs émissions de télévision à des heures de grande écoute.

Le problème de fond, c’est que la génération actuelle a toujours vécu dans un contexte d’abondance énergétique. Toutes les sources d’énergies possibles (nucléaire, charbon, gaz, hydraulique, éolien, etc.) se cumulent actuellement : un mix énergétique de rêve ! Cette génération n’est donc pas préparée à envisager, encore moins à subir un choc énergétique. Si elle était écolo-compatible, elle demanderait par exemple l’arrêt des voyages en avion et de la fabrication de bagnoles individuelles… C’est dans un tel contexte social, énergétiquement boulimique, que Nicolas Hulot avait été amené à parler de fin du moteur thermique pour les voitures, ce qui veut dire pour les citoyens passage aux automobiles électriques… et construction de nouvelles centrale nucléaires ! C’est dans ce contexte que les « gilets jaunes » on pu largement occuper le créneau médiatique.

Restons simple, on peut sortir du nucléaire, il suffit de consommer moins d’électricité…

7 réflexions sur “Le nucléaire a-t-il un avenir ? Certainement pas !”

  1. Bon d’accord, malgré toutes les difficultés, les choix possibles restent la diminution de notre consommation d’énergie. Mais pourquoi ne pas parler du gigantesque projet ITER ?
    Qu ‘en pensez-vous ?

  2. Gérard Weil

    « Notre société est telle prête à accepter qu’il n’y ait pas d’électricité quand il y a peu de vent ou de soleil ? La réponse est clairement non. »
    Et toi?
    « – Réduire la consommation énergétique signifie réduire le PIB ( forte récession économique) et donc le pouvoir d’achat, « .
    Et alors? N’y-a-t-il pas d’autre façon de vivre qu’acheter, consommer? Récession économique? Ah ben, la voilà la catastrophe, à côté de cela les déforestations, l’envahissement de la mer par le plastique, la pollution et la stérilisation des sols par l’agriculture intensive ne sont que roupies de sansonnet.
    « Si on divise par 3 la conso d’énergie primaire comme dans le scénario négawatt, alors c’est une approximativement une division par 2 du PIB et du pouvoir d’achat (et tout ce qui en est lié comme les système sociaux, éducation, santé, retraites, …) .  »
    Mais surtout, et c’est cela qui est grave, disparition des hypermarchés!
    « Combien de français sont ils OK pour défendre ce programme (en plus d’accepter quelques milliers d’éoliennes ‘industrielle’, de changer d’alimentation, de ne plus se déplacer en voiture individuelle, etc, etc )? »
    De plus en plus. Il est vrai qu’avec la pub qui envahit nos télés, ce n’est pas facile,  » Achetez cette superbe voiture, voyez comme la famille qui s’en sert est heureuse! »

  3. Je ne travaille pas au CEA, et j’ai aussi une vision de l’avenir. C’est justement pour ça que je pense, comme toi, qu’il va y avoir une descente énergétique forcée qu’il faut du nucléaire, pour limiter le taux de descente et limiter la casse.

    Car la « sobriété forcée » que tu appelles de tes vœux, elle se traduira par des régimes autoritaires comme on n’en a jamais vu, et des guerres civiles et entre états pour l’accès aux ressources.

    Cala s’ajoutera à famines monstrueuses provoquées par le réchauffement climatique, car d’autres vont continuer à exploiter les fossiles, puisque des ‘écologistes’ complices plus ou moins volontaires des lobbys du gaz et du pétrole, auront freiné le développement d’alternatives.

    Ce n’est personnellement pas l’avenir que je souhaite pour mes enfants et l’immense majorité des habitants de la planète.

    J’ai développé l’argumentaire ici : https://www.institutmomentum.org/nucleaire-et-effondrement-etude-de-collapsologie-appliquee/ (suivre le lien).

    Note qu’avec la surgénération (neutron rapide, thorium, travelling waves,…) le nucléaire peut être renouvelable, dans une certaine mesure. Et lis ce qu’écrit Philippe Bihouix sur l’aspect ‘renouvelable’ d’autres EnR High Tech.

  4. Encore un article qui, de facto, va contre la lutte contre le réchauffement climatique. Les « écologistes » ont une responsabilité importante, comme l’illustre l »Allemagne où 350 milliards d’euros investis dans le renouvelable n’ont pas permit de baisser les émissions de CO2, de réduire les consommations électrique et la dépendance au gaz russe et – bientôt – américain.

    Je ne vais pas reprendre les arguments présentés: ils sont tous biaisés. En voici quelques exemples:
    – Toutes les études de cycle de vie publiées dans des revues scientifiques montrent que le nucléaire émets dans le 10 à 20 gCO2/Kwh, soit 10 fois moins que le PV chinois, et 40 fois moins que le gaz si prend en compte les fuite de méthanes.

    – Comparer EnR et nucléaire n’a pas de sens si on ne prends pas en compte le problème de l’intermittence. Notre société est telle prête à accepter qu’il n’y ait pas d’électricité quand il y a peu de vent ou de soleil ? La réponse est clairement non. Donc une réduction du nucléaire conduirait nécessairement à une augmentation des émissions de CO2 sur la partie électrique, et réduirait nos capacités à sortir des énergies fossiles sur les autres postes.

    – Réduire la consommation énergétique signifie réduire le PIB ( forte récession économique) et donc le pouvoir d’achat, car il n’y a pas de découplage. Si on divise par 3 la conso d’énergie primaire comme dans le scénario négawatt, alors c’est une approximativement une division par 2 du PIB et du pouvoir d’achat (et tout ce qui en est lié comme les système sociaux, éducation, santé, retraites, …) . Combien de français sont ils OK pour défendre ce programme (en plus d’accepter quelques milliers d’éoliennes ‘industrielle’, de changer d’alimentation, ne ne se déplacer en voiture individuelle, etc etc )?

    – Une ou 2 centrales nucléaire sont suffisantes pour alimenter une dizaine de millions de véhicule électriques, ce qui permettrait de réduire fortement les émissions de CO2.

    On n’est pas pays de 60 millions de décroissants. Dans ce contexte, sortir du nucléaire signifie nécessairement augmenter nos émissions de CO2, et compter sur les autres pour s’occuper du climat.. ou subir les conséquences. Ça peut être un choix, que les Allemands et d’autres ont fait.

    Mais n’appelons pas cette position d’écologiste.

    1. ThierryC argumente par trois fois sur la non acceptabilité des durs temps à venir (électricité intermittente, division par 2 du pouvoir d’achat, croissancisme des mentalités).
      Or il ne peut ignorer les données biophysiques, le nucléaire n’est pas une énergie renouvelable, la descente énergétique des énergies fossiles s’amorce, beaucoup de ressources renouvelables commencent à manquer, etc. Qu’ils le veuillent ou non, les Français devront s’adapter à l’électricité intermittente, supporter la division par 4 ou 5 de leurs émissions de gaz à effet de serre, opter de toute façon pour la sobriété car elle sera forcée. Dans le discours de ThierryC, il n’y a aucune vision de l’avenir, seulement un regard tourné vers le passé et profondément nucléocrate. ThierreC travaillerait-il au CEA ?

  5. Il y a une erreur de jugement dans cet article ! Vous parvenez à rentabiliser un peu les panneaux solaires et les éoliennes mais vous oubliez de dire que c’est grâce aux énergies fossiles ! En effet, si on devait fabriquer des panneaux solaires à partir d’autres panneaux solaires, et si on devait fabriquer des éoliennes à partir d’autres éoliennes, ou encore des panneaux solaires à partir d’éoliennes et réciproquement des éoliennes à partir de panneaux solaires, alors les éoliennes et les panneaux solaires coûteraient beaucoup plus chers ! Bah oui, ces panneaux solaires et ces éoliennes, actuellement vous les fabriquez à partir d’énergies fossiles (uranium, pétrole et charbon), ce qui permet d’en réduire leur coût de production. Mais sans utilisation d’énergies fossiles vous ne pourrez pas diffusez à grande échelle les panneaux solaires et les éoliennes ! Alors utilisons le nucléaire, comme le rappelle Jancovici, comme amortisseur de la transition, utilisons le nucléaire pour fabriquer des éoliennes et des panneaux solaires en Europe.

Les commentaires sont fermés.