le retour de Malthus

Quant aux enjeux environnementaux, Al Gore lie  dans son dernier livre la lutte contre la consommation effrénée et la maîtrise de la croissance démographique. LeMonde du 11 novembre remarque que sur le premier point, les lobbies de l’énergie, défavorables à une législation contraignante pour lutter contre les gaz à effet de serre, rivalisent pour ne pas inquiéter le chaland.

Sur le second point, la limitation volontaire des naissances, j’entends déjà les cris d’orfraie des repopulateurs et autres natalistes. Pourtant Al Gore ne dit que des choses qui me semblent incontestables ; il prône l’éducation des jeunes filles, le renforcement du rôle des femmes dans les communautés, la lutte contre la mortalité infantile et le planning familial. Cet ensemble doit être considéré à juste titre comme « sujets environnementaux ».

Biosphere n’a presque rien à ajouter, sauf répondre à un commentaire de ce blog : « Ne pensez-vous pas que l’homme fait partie de la nature et que sa population s’autorégulera (comme toute population animale) ». Le problème, c’est que l’animal humain sait modifier son milieu pour l’épuiser au maximum et donc proliférer sans commune mesure avec les possibilités de son écosystème. La régulation naturelle intervient bien sûr à un moment ou à un autre, mais pas de façon raisonnée. La nature ne raisonne pas…

18 réflexions sur “le retour de Malthus”

  1. « Je pense effectivement que l’instruction et la culture sont les deux seuls bras de levier dont on puisse disposer ». Et le développement, bon sang ?

    Pour votre remarque sur le nucléaire et le solaire, lisez donc ceci : http://www.solidariteetprogres.org/article5349.html

    En ce qui concerne l’implantation du nucléaire civil dans les PVDs, il ne pourra se faire que grâce à un programme de développement infrastructurel « à marche forcée » permettant la construction, le contrôle et la maintenance des réacteurs. Inutile de pousser des cris d’adolescent hystérique.
    De plus, ce programme devra aider les PVDs à passer de l’économie de comptoir impérial, qui les détruit, au système national d’économie politique, seul forme d’économie politique permettant de garantir la pérennité des infrastructures.

    Enfin, vous vous demandez : « Je ne comprends juste pas pourquoi souhaiter une baisse de la population fait de moi un atroce misanthrope » . C’est parce que vous comprenez mal le rôle de l’homme dans la biosphère, et que ce que vous proposez est une catastrophe pour la Vie sur Terre. L’homme n’est pas le problème, mais la solution.
    Dans un autre fil, j’écrivait :

    « Les idées, ce sont ces processus mentaux particuliers qui, quand vous les découvrez, vous permettent d’agir de manière nouvelle, meilleure, sur le monde – à condition qu’il ne s’agisse pas de chimères -. La découverte par l’individu humain d’une idée véritable, vérifiée, constitue pour la psyché humaine une mutation équivalente à la mutation biologique qu’une espèce animale produit sur ses individuations, en ce qu’elle transforme et étend le champ d’action de l’humanité : elle apporte la liberté.
    Chaque homme ainsi est une espèce précieuse et rare, en quelque sorte, et la disparition d’un seul est une perte tragique pour la biodiversité, au même titre que la disparition d’une espèce animale ou végétale. »

    Car il suffit d’un seul pour tout changer.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

    PS : « Mais la destruction annoncée n’est pas un fantasme, elle pour le coup c’est un fait… L’impact de l’homme sur les milieux nous rends déjà responsable de ce que l’on considère comme la 6° crise biologique “majeure” de l’histoire de la planète. »
    Dans votre tête, et pas ailleurs.

  2. « Je pense effectivement que l’instruction et la culture sont les deux seuls bras de levier dont on puisse disposer ». Et le développement, bon sang ?

    Pour votre remarque sur le nucléaire et le solaire, lisez donc ceci : http://www.solidariteetprogres.org/article5349.html

    En ce qui concerne l’implantation du nucléaire civil dans les PVDs, il ne pourra se faire que grâce à un programme de développement infrastructurel « à marche forcée » permettant la construction, le contrôle et la maintenance des réacteurs. Inutile de pousser des cris d’adolescent hystérique.
    De plus, ce programme devra aider les PVDs à passer de l’économie de comptoir impérial, qui les détruit, au système national d’économie politique, seul forme d’économie politique permettant de garantir la pérennité des infrastructures.

    Enfin, vous vous demandez : « Je ne comprends juste pas pourquoi souhaiter une baisse de la population fait de moi un atroce misanthrope » . C’est parce que vous comprenez mal le rôle de l’homme dans la biosphère, et que ce que vous proposez est une catastrophe pour la Vie sur Terre. L’homme n’est pas le problème, mais la solution.
    Dans un autre fil, j’écrivait :

    « Les idées, ce sont ces processus mentaux particuliers qui, quand vous les découvrez, vous permettent d’agir de manière nouvelle, meilleure, sur le monde – à condition qu’il ne s’agisse pas de chimères -. La découverte par l’individu humain d’une idée véritable, vérifiée, constitue pour la psyché humaine une mutation équivalente à la mutation biologique qu’une espèce animale produit sur ses individuations, en ce qu’elle transforme et étend le champ d’action de l’humanité : elle apporte la liberté.
    Chaque homme ainsi est une espèce précieuse et rare, en quelque sorte, et la disparition d’un seul est une perte tragique pour la biodiversité, au même titre que la disparition d’une espèce animale ou végétale. »

    Car il suffit d’un seul pour tout changer.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

    PS : « Mais la destruction annoncée n’est pas un fantasme, elle pour le coup c’est un fait… L’impact de l’homme sur les milieux nous rends déjà responsable de ce que l’on considère comme la 6° crise biologique “majeure” de l’histoire de la planète. »
    Dans votre tête, et pas ailleurs.

  3. « Enfin, la baisse de la fécondité souhaitée par vous et d’autres ne me semble honnêtement accessible que par le développement, l’instruction et la culture, et encore. La simple idée que l’on veuille obliger les gens à renoncer à leur droit à faire venir au monde de nouveaux êtres me semble être la chose la plus perverse, la plus contre-nature imaginable. »

    Ais-je jamais parlé d’obliger qui que ce soit ? Je pense effectivement que l’instruction et la culture sont les deux seuls bras de levier dont on puisse disposer. Encore faut-il les utiliser. Et eux en priorité absolue.

    « la simple généralisation mondiale de l’usage des réacteurs de fission, ainsi que leurs perfectionnement et l’utilisation de surgénérateurs, suffira bien à garantir à l’humanité toute l’énergie dont elle aura besoin pour les deux ou trois prochain siècles, au minimum. »
    Mais bon sang mais c’est bien sûr ! que n’y ais-je pas pensé plus tôt ! Allons donc construire des réacteurs dans des pays qui n’ont pas les moyens logistiques d’entretenir une autoroute. Le solaire à concentration me semble plus prometteur (zéro risque, coûts ridicules).
    Pour le reste de l’argumentaire, je suis plutôt d’accord. Je ne comprends juste pas pourquoi souhaiter une baisse de la population fait de moi un atroce misanthrope.

    « ce qu’il y a de plus beau autour de nous » : effectivement il en reste des zones préservées ! Ce qui est une excellente raison de faire en sorte qu’elles le restent (si elles avaient disparue, personne ne chercherait à les protéger…). Mais la destruction annoncée n’est pas un fantasme, elle pour le coup c’est un fait… L’impact de l’homme sur les milieux nous rends déjà responsable de ce que l’on considère comme la 6° crise biologique « majeure » de l’histoire de la planète.

  4. « Enfin, la baisse de la fécondité souhaitée par vous et d’autres ne me semble honnêtement accessible que par le développement, l’instruction et la culture, et encore. La simple idée que l’on veuille obliger les gens à renoncer à leur droit à faire venir au monde de nouveaux êtres me semble être la chose la plus perverse, la plus contre-nature imaginable. »

    Ais-je jamais parlé d’obliger qui que ce soit ? Je pense effectivement que l’instruction et la culture sont les deux seuls bras de levier dont on puisse disposer. Encore faut-il les utiliser. Et eux en priorité absolue.

    « la simple généralisation mondiale de l’usage des réacteurs de fission, ainsi que leurs perfectionnement et l’utilisation de surgénérateurs, suffira bien à garantir à l’humanité toute l’énergie dont elle aura besoin pour les deux ou trois prochain siècles, au minimum. »
    Mais bon sang mais c’est bien sûr ! que n’y ais-je pas pensé plus tôt ! Allons donc construire des réacteurs dans des pays qui n’ont pas les moyens logistiques d’entretenir une autoroute. Le solaire à concentration me semble plus prometteur (zéro risque, coûts ridicules).
    Pour le reste de l’argumentaire, je suis plutôt d’accord. Je ne comprends juste pas pourquoi souhaiter une baisse de la population fait de moi un atroce misanthrope.

    « ce qu’il y a de plus beau autour de nous » : effectivement il en reste des zones préservées ! Ce qui est une excellente raison de faire en sorte qu’elles le restent (si elles avaient disparue, personne ne chercherait à les protéger…). Mais la destruction annoncée n’est pas un fantasme, elle pour le coup c’est un fait… L’impact de l’homme sur les milieux nous rends déjà responsable de ce que l’on considère comme la 6° crise biologique « majeure » de l’histoire de la planète.

  5. Monsieur Tyr,

    D’où sort que « le développement est par nature aléatoire » ? Ne faisons-nous pas exprès de nous développer ?
    Sans même s’interroger sur la maîtrise de la fusion thermonucléaire, la simple généralisation mondiale de l’usage des réacteurs de fission, ainsi que leurs perfectionnement et l’utilisation de surgénérateurs, suffira bien à garantir à l’humanité toute l’énergie dont elle aura besoin pour les deux ou trois prochain siècles, au minimum.
    Tout cela n’est pas un problème de compétence, mais de volonté politique, et vous avouerez que le tir de barrage des financiers, des écolos et des malthusiens ne va pas motiver les opportunistes qui nous servent malheureusement de dirigeants.

    En ce qui concerne l’agriculture, passer par exemple à la culture en environnement contrôlé (hydroponique, aéroponique, sur plusieurs niveau et en lumière artificielle) nous permettra de nous affranchir des contraintes qu’impose le travail des sols naturels, de libérer les surfaces agricoles pour d’autres usages, et de démultiplier la production de produits végétaux de qualité. Il ne s’agit pas de faire la même chose qu’avant, il s’agit de faire mieux.

    Enfin, la baisse de la fécondité souhaitée par vous et d’autres ne me semble honnêtement accessible que par le développement, l’instruction et la culture, et encore. La simple idée que l’on veuille obliger les gens à renoncer à leur droit à faire venir au monde de nouveaux êtres me semble être la chose la plus perverse, la plus contre-nature imaginable.

    La Convention Génocide de l’ONU de 1948 qualifie de génocide, à l’article II, alinéa d, toutes « mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ». En quoi vos propositions ne tombent-elles pas sous la juridiction de cette convention ?
    http://www.icrc.org/DIH.nsf/FULL/357?OpenDocument

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

    PS : Si l’on en croit les films de YAB et de Hulot, il y a encore largement de « ce qu’il y a de plus beau autour de nous… ». La destruction dont vous parlez n’est qu’un fantasme romantique.

  6. Monsieur Tyr,

    D’où sort que « le développement est par nature aléatoire » ? Ne faisons-nous pas exprès de nous développer ?
    Sans même s’interroger sur la maîtrise de la fusion thermonucléaire, la simple généralisation mondiale de l’usage des réacteurs de fission, ainsi que leurs perfectionnement et l’utilisation de surgénérateurs, suffira bien à garantir à l’humanité toute l’énergie dont elle aura besoin pour les deux ou trois prochain siècles, au minimum.
    Tout cela n’est pas un problème de compétence, mais de volonté politique, et vous avouerez que le tir de barrage des financiers, des écolos et des malthusiens ne va pas motiver les opportunistes qui nous servent malheureusement de dirigeants.

    En ce qui concerne l’agriculture, passer par exemple à la culture en environnement contrôlé (hydroponique, aéroponique, sur plusieurs niveau et en lumière artificielle) nous permettra de nous affranchir des contraintes qu’impose le travail des sols naturels, de libérer les surfaces agricoles pour d’autres usages, et de démultiplier la production de produits végétaux de qualité. Il ne s’agit pas de faire la même chose qu’avant, il s’agit de faire mieux.

    Enfin, la baisse de la fécondité souhaitée par vous et d’autres ne me semble honnêtement accessible que par le développement, l’instruction et la culture, et encore. La simple idée que l’on veuille obliger les gens à renoncer à leur droit à faire venir au monde de nouveaux êtres me semble être la chose la plus perverse, la plus contre-nature imaginable.

    La Convention Génocide de l’ONU de 1948 qualifie de génocide, à l’article II, alinéa d, toutes « mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ». En quoi vos propositions ne tombent-elles pas sous la juridiction de cette convention ?
    http://www.icrc.org/DIH.nsf/FULL/357?OpenDocument

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

    PS : Si l’on en croit les films de YAB et de Hulot, il y a encore largement de « ce qu’il y a de plus beau autour de nous… ». La destruction dont vous parlez n’est qu’un fantasme romantique.

  7. salutations,

    le développement est par nature aléatoire. On peut et on doit investir dans le développement des réacteurs à fusion nucléaire, dans l’augmentation de l’efficacité énergétique à tout points de vue ce qui est sans doute une bonne chose. Je partage ce point de vue. Mais peut-être devra-t-on attendre 10 an avant de résoudre les problèmes techniques liés au développement d’un nouveau type de réacteur. Peut-être 30, 100…

    Donc « le plus sûr » moyen de limiter la probabilité d’un manque reste de limiter les besoins : il s’agit là d’un paramètre quantifiable et prévisible.

    Maintenant, le fait est qu’avec notre niveau de vie actuel (nous = OCDE), la satisfaction de nos besoins passe par une destruction continue d’un grand nombre de richesses naturelles, ce que certains, dont moi, trouvent dommageable. « Développer » sur cette lancée me semble abominable.

    par exemple :
    « les capacités d’augmentation de la production agricole sont très largement sous-exploitées ». Tout dépends du prix à payer. Mettre en culture de nouvelles terres, industrialiser la culture des terres exploitées de façon traditionnelles se fera nécessairement en détruisant des écosystèmes (pour les remplacer par des monocultures clonales), ce qui interdit définitivement à nos descendant de les découvrir.

    A l’inverse, le prix d’une baisse de la fécondité me semble inexistant :
    – ça n’empêchera pas qu’il y ait toujours des enfants, au contraire il sera plus facile de les former à l’excellence sans gréver les budgets.
    – la mécanisation fait qu’on aura toujours « assez de main d’œuvre »

    Rien de morbide donc à souhaiter une baisse du nombre d’êtres humains, au contraire il me semble morbide de se réjouir d’un « développement » qui se fait au prix de la destruction de ce qu’il y a de plus beau autour de nous…

  8. salutations,

    le développement est par nature aléatoire. On peut et on doit investir dans le développement des réacteurs à fusion nucléaire, dans l’augmentation de l’efficacité énergétique à tout points de vue ce qui est sans doute une bonne chose. Je partage ce point de vue. Mais peut-être devra-t-on attendre 10 an avant de résoudre les problèmes techniques liés au développement d’un nouveau type de réacteur. Peut-être 30, 100…

    Donc « le plus sûr » moyen de limiter la probabilité d’un manque reste de limiter les besoins : il s’agit là d’un paramètre quantifiable et prévisible.

    Maintenant, le fait est qu’avec notre niveau de vie actuel (nous = OCDE), la satisfaction de nos besoins passe par une destruction continue d’un grand nombre de richesses naturelles, ce que certains, dont moi, trouvent dommageable. « Développer » sur cette lancée me semble abominable.

    par exemple :
    « les capacités d’augmentation de la production agricole sont très largement sous-exploitées ». Tout dépends du prix à payer. Mettre en culture de nouvelles terres, industrialiser la culture des terres exploitées de façon traditionnelles se fera nécessairement en détruisant des écosystèmes (pour les remplacer par des monocultures clonales), ce qui interdit définitivement à nos descendant de les découvrir.

    A l’inverse, le prix d’une baisse de la fécondité me semble inexistant :
    – ça n’empêchera pas qu’il y ait toujours des enfants, au contraire il sera plus facile de les former à l’excellence sans gréver les budgets.
    – la mécanisation fait qu’on aura toujours « assez de main d’œuvre »

    Rien de morbide donc à souhaiter une baisse du nombre d’êtres humains, au contraire il me semble morbide de se réjouir d’un « développement » qui se fait au prix de la destruction de ce qu’il y a de plus beau autour de nous…

  9. Monsieur Tyr,

    Le plus sur moyen de limiter la probabilité d’évènements catastrophiques, comme vous dites, c’est le développement.
    Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant et en le répétant à certains obtus, dont l’auteur de ce blog morbide.

    Les capacités d’augmentation de la production agricole sont très largement sous-exploitées, essentiellement pour cause de doctrine financiaro-malthusienne mondiale, et le problème de la disponibilité énergétique ne se posera que si l’humanité refuse d’entrer complètement dans l’ère atomique.

    Réglons ces problèmes d’abord, nous verrons bien ensuite s’il est toujours nécessaire de contraindre le droit de procréer des humains.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  10. Monsieur Tyr,

    Le plus sur moyen de limiter la probabilité d’évènements catastrophiques, comme vous dites, c’est le développement.
    Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant et en le répétant à certains obtus, dont l’auteur de ce blog morbide.

    Les capacités d’augmentation de la production agricole sont très largement sous-exploitées, essentiellement pour cause de doctrine financiaro-malthusienne mondiale, et le problème de la disponibilité énergétique ne se posera que si l’humanité refuse d’entrer complètement dans l’ère atomique.

    Réglons ces problèmes d’abord, nous verrons bien ensuite s’il est toujours nécessaire de contraindre le droit de procréer des humains.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  11. En même temps, on peut rappeler que :

    – Des famines, il y en a toujours eu, il y en a et il y en aura sans doute encore beaucoup.
    – Elles résultent d’un défaut de nourriture par rapport à la taille de la population (ou d’une distribution inadéquate de ladite nourriture).
    – par conséquent une réduction de la taille de la population tout en conservant les moyens de productions actuels permet sur le plan théorique de réduire leur probabilité.

    => Si on place le bien-être de la population avant sa taille, la limitation des naissances est le plus sur moyen de limiter la probabilité d’évènements catastrophiques dont les pauvres souffriront les premiers…
    Le deuxième moyen serait d’augmenter la productivité agricole, et il est à creuser également mais il est probable qu’il soit de plus en plus difficile à atteindre avec la baisse annoncée de la disponibilité des ressources énergétiques.

    Si la baisse des naissances n’est pas envisageable, la régulation se fera, mais d’une manière que personne j’espère ne souhaite…

  12. En même temps, on peut rappeler que :

    – Des famines, il y en a toujours eu, il y en a et il y en aura sans doute encore beaucoup.
    – Elles résultent d’un défaut de nourriture par rapport à la taille de la population (ou d’une distribution inadéquate de ladite nourriture).
    – par conséquent une réduction de la taille de la population tout en conservant les moyens de productions actuels permet sur le plan théorique de réduire leur probabilité.

    => Si on place le bien-être de la population avant sa taille, la limitation des naissances est le plus sur moyen de limiter la probabilité d’évènements catastrophiques dont les pauvres souffriront les premiers…
    Le deuxième moyen serait d’augmenter la productivité agricole, et il est à creuser également mais il est probable qu’il soit de plus en plus difficile à atteindre avec la baisse annoncée de la disponibilité des ressources énergétiques.

    Si la baisse des naissances n’est pas envisageable, la régulation se fera, mais d’une manière que personne j’espère ne souhaite…

  13. @ Vert-de-Gris, auteur de ce blog :

    Les sentences pessimistes du romantisme de Chateaubriand n’ont pas valeur de preuves, j’espère ?

    Votre profil littéraire – science humaine vous joue des tours, si vous mettez à croire à n’importe quelle phrase pourvue qu’elle soit bien tournée.
    Figurez-vous que l’étude de l’histoire – étude de la généalogie des idées, l’inverse de l’anthropologie – contredit cette affirmation.

    Par exemple, notre civilisation, celle dont vous faîtes partie, monsieur B., fait remonter ses origines à la périodes pré-glaciaire, grâce aux Védas indiens, et que le lien historique est continu, quoique fragile par endroits, de cette période jusqu’à nos jours.
    Différentes branches de cette civilisation se sont développées, certaines ont disparues, mais la plupart se sont transformées, et la situation actuelle est le produit de cette histoire.

    Point de désert, donc, mais du développement, de la transformation, quelques chutes et surtout d’extraordinaires Renaissances.
    La seule prolifération dangereuse – dont vous rendez coupable, monsieur Vert-de-Gris – est celle de l’erreur, c’est elle la source des effondrements de peuples et de nations.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  14. @ Vert-de-Gris, auteur de ce blog :

    Les sentences pessimistes du romantisme de Chateaubriand n’ont pas valeur de preuves, j’espère ?

    Votre profil littéraire – science humaine vous joue des tours, si vous mettez à croire à n’importe quelle phrase pourvue qu’elle soit bien tournée.
    Figurez-vous que l’étude de l’histoire – étude de la généalogie des idées, l’inverse de l’anthropologie – contredit cette affirmation.

    Par exemple, notre civilisation, celle dont vous faîtes partie, monsieur B., fait remonter ses origines à la périodes pré-glaciaire, grâce aux Védas indiens, et que le lien historique est continu, quoique fragile par endroits, de cette période jusqu’à nos jours.
    Différentes branches de cette civilisation se sont développées, certaines ont disparues, mais la plupart se sont transformées, et la situation actuelle est le produit de cette histoire.

    Point de désert, donc, mais du développement, de la transformation, quelques chutes et surtout d’extraordinaires Renaissances.
    La seule prolifération dangereuse – dont vous rendez coupable, monsieur Vert-de-Gris – est celle de l’erreur, c’est elle la source des effondrements de peuples et de nations.

    Salutations,
    Jean-Gabriel Mahéo

  15. Les forêts précèdent les hommes ;
    les déserts les suivent.
    Mais tout le monde n’est pas forcé d’aimer
    la prose de Chateaubriand…

  16. Les forêts précèdent les hommes ;
    les déserts les suivent.
    Mais tout le monde n’est pas forcé d’aimer
    la prose de Chateaubriand…

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