L’écologie commence à imprégner notre existence entière, y compris notre mort. Selon l’IFOP un tiers des Français souhaite « plus de produits funéraires écologiques ». LE MONDE* fait un article sur l’empreinte écologique de nos obsèques. On apprend que la crémation génère 160 kg de CO2 contre 39 kg pour une inhumation. Nous fantasmons sur le cercueil en pure laine vierge, le corbillard à pédales et le cimetière forestier. Nous apprenons même de nouveaux mots : l’aquamation qui consiste à plonger la dépouille mortelle dans une eau alcaline pour dissoudre les tissus et ne conserver que les os a posteriori mis en poussière et la promession, où on plonge le corps du défunt dans l’azote liquide pour le rendre friable, le tout sans émission de CO2 ni émanation de produit toxique. Ces deux dernières méthodes sont encore interdites en France, qui accuse toujours un grand retard en matière d’écologisme.
Nous avons sur ce blog déjà revendiqué une sépulture propre et verte, mais notre préférence va vers les méthodes de recyclage programmé par notre mère nature. Hélène Crié-Wiesner a vu grandir ces dernières années aux USA la vogue des green burials (enterrements verts) J’ai même fait mon testament écolo en la matière.
* LE MONDE du 25 octobre 2014, Tu redeviendras poussière, en passant par l’azote liquide