L’existence de dieu ? On s’en contrefout !

Dans mon jeune temps, la religion était omniprésente. Mes parents se sont mariés civilement  (dans l’après -guerre). Ils ont attendu deux ou trois jours le mariage religieux pour estimer être autorisés à faire l’amour pour la première fois. D’où vient alors ma rébellion ? D’un amoncellement de petits éléments qui progressivement m’ont fait douter.

Un jour je me suis enhardi pour demander à un prêtre s’il croyait personnellement à l’enfer. A sa réponse évasive et son air constipé je savais dorénavant ce qu’il fallait savoir : on me racontait des histoires. J’étais devenu plus méfiant. Depuis j’ai multiplié les questions et confronté les réponses ; on ne se pose jamais assez de questions, on ne nous fournit jamais suffisamment d’éléments pour trouver nous-mêmes les réponses. La critique de la religion a été la première marche de l’autonomie de ma réflexion et le fondement de tout mon écologisme à venir. Mais certains ne se posent pas de question. On les appelle « les croyants » !

Jacques Arnould (théologien): Il y a chez beaucoup de créationnistes des gens qui nient des avancées scientifiques indiscutables. Mais il y a aussi des scientifiques qui ont des positions dogmatiques. Richard Dawkins, généticien de renom a pris la plume pour décortiquer tous les méfaits des religions. Ce scientifique tombe dans le dogmatisme lorsqu’il pose la question de l’existence de Dieu. Or la science reste incapable de démontrer l’existence de Dieu, comme de la nier. Les scientifiques appartiennent au monde, ils ne pourront jamais en sortir et prendre suffisamment de recul pour l’observer tout entier. Il restera toujours du mystère. La foi est selon moi une immense curiosité. Cela nécessite de reconnaître que nous ne savons pas tout. Le dogme est un phare. Il est bon de l’avoir en vue, pour nous guider, c’est le cœur même de l’idée de transcendance.

Le mythe du Big Bang constitue une magnifique histoire. Mais n’oublions pas que nous ignorons tout du temps zéro de l’univers. Face à ce monde que nous savons désormais potentiellement infini, en évolution, vieux de plusieurs milliards d’années, offrant la possibilité d’existences extraterrestres et mettant ainsi en cause le sens littéral des récits de la Genèse. Qui sommes-nous pour dire ce que Dieu a les moyens de faire ou non ? Ne sommes-nous pas, apparemment, insignifiants au regard de l’univers ? Les neurobiologistes s’intéressent depuis longtemps à la religion, à la manière dont le cerveau réagit lorsque nous nous mettons en état de prière ou de méditation par exemple. Ils ont constaté que ces pratiques nous plongent dans des états de conscience particuliers. Certains en ont conclu que Dieu est une invention de notre cerveau. Encore une fois, selon moi, c’est une question de foi. La neurologie ne peut ni prouver ni nier l’existence de Dieu.

Le point de vue des écologistes athées

commentaires des dires de Jacques Arnould

Credo Quia Absurdum : Quelle mauvaise foi, c’est le cas de le dire ! Quel rapport y a-t-il entre refuser la supposée existence de Dieu (avec une majuscule !) et l’accusation de mépris des religions et des croyants ? L’existence d’un dieu unique est par définition une particularité des religions monothéistes, ni plus respectable ni plus ridicule que les croyances et superstitions de toutes les autres religions passées et présentes: les djinns, les esprits, les dieux de la forêt, le panthéon hindou, la mythologie grecque ou aztèque, l’oignon suprême ou le poireau magique. Que ce Monsieur Amould s’arrange avec ses contradictions personnelles et ne vienne pas donner des leçons à des gens qui ne lui ont rien demandé. Il serait plus utile de s’interroger sur les raisons (historiques et actuelles, de l’ignorance à la misère) qu’a une partie de l’humanité à croire des balivernes.

Lapinou : Mais de quel Dieu parle-t-on ? Odin, Zeus, le père de Jésus, Allah, Quetzalcoatl, Shiva…? C’est dérangeant d’avoir une réflexion sur l’existence de Dieu, et la foi en lui ou elle, mais de ne pas avoir défini le sujet même du discours. Cela retire beaucoup de cohérence et de crédibilité au propos à mon avis. Établir la définition du Dieu dont on parle, admettre qu’il y en a eu pléthore qui ont disparus, donne des clés importantes sur le sujet.

1Rueillois : On est là dans une vision particulièrement dogmatique de la religion. D’abord parce que la charge de la preuve s’impose à celui qui veut démontrer l’existence de quelque chose, et non l’inverse. Mettre sur le même niveau la preuve de l’existence et celle de la non existence est d’une mauvaise foi totale. L’auteur ne croit probablement pas aux licornes et aux elfes, mais personne ne lui demande de démontrer leur non existence. Ensuite car il fait abstraction des milliers de religions et croyances développées par l’humanité au cours des siècles; face à ce foisonnement, il est effectivement légitime d’en conclure que le cerveau humain est porté à croire au surnaturel, mais que la diversité de ces croyances suggère qu’il ne peut s’agir de réalités. Enfin l’auteur critique les critiques des religions, qui sont pourtant factuelles et non dogmatiques, et se discrédite ainsi en amalgamant le fondamentalisme religieux de la critique scientifique des religions.

J80 : Ce qui me paraît étonnant, c’est d’affirmer que soit Dieu existe, soit Dieu n’existe pas. Pourquoi, par exemple, ne pas mettre dieux (et déesses) au pluriel ? N’y a-t-il pas déjà là, sous prétexte d’une question qui serait de simple bon sens, un énorme biais culturel ? Pourquoi, dans la même veine, ne pas affirmer que tout ce qui advient dans l’univers serait le fait de petits êtres invisibles, inodores, sans saveur et que l’on ne pourrait pas attraper par la queue ? Il serait aussi difficile d’apporter la preuve de l’existence que de l’inexistence de ces petits êtres.

vincentB : J’ai compris la religion lorsqu’un prêtre m’a dit : « Commence par croire en Dieu et tu finiras par y croire ». Cet homme, pour lequel j’avais une grande admiration, m’apparut immédiatement comme un imposteur. Et sa foi avec. Depuis, je me suis aperçu que ce mécanisme de la certitude fondée sur le doute était fréquent. Et que plus le doute était fort, plus la certitude le devenait. Moins vous êtes sûr de vous, plus vous êtes agressif.

Treyo : Pendant combien d’années Le Monde va-t-il encore ouvrir ses colonnes aux vaticinations des théologiens ? Pourquoi n’en fait-il pas autant au profit des astrologues ? Car enfin, voici bien deux disciplines qui ont en commun de ne pouvoir en aucun cas prouver la réalité de leur objet. Des historiens, psychologues, sociologues de la religion, oui ! Mais tout théologien honnête devrait au moins être capable de reconnaître qu’il a consacré une vie d’étude à une hypothèse non vérifiée depuis vingt siècles… et que la simple réalité dément chaque jour. Régulièrement Le Monde se pâme devant tel ou tel “grand théologien” : mais que vaut le savoir d’un homme qui ignore même si l’objet de son étude a une quelconque existence ?

françois brivet : « SI il existait une preuve de l ‘existence de Dieu , tous les scientifiques seraient croyant ! » La science a toujours eu raison du blabla de quelques bouquins des religions monothéistes ! Ah non disent tous ses bonimenteurs , vous ne pouvez pas prouvez la non existence de Dieu . C ‘est certain, et le premier homme qui a créé cette arnaque avait pensé à tout , en nous disant que seuls les morts verraient Dieu . Tout cela serait risible si malheureusement ces religions monothéistes n’ étaient responsables de millions de morts et de toutes ses turpitudes !

La religion au service du pouvoir

Lucy : L’existence de Dieu.x: une affaire de croyance.s. Le vrai problème reste les religieux qui cherchent à asseoir leur pouvoir à tout prix (ainsi que leur richesse très matérielle cf. Kirill le pope de Poutine) y compris en piétinant les préceptes qu’ils veulent imposer aux autres.

Peps72 : Le problème c’est pas de croire ou pas en Dieu, le problème c’est les formes rétrogrades et liberticides que prennent les religions concrètement ici-bas sur Terre, parce qu’entre l’homophobie et la pédocriminalité qui gangrènent l’Eglise catholique, et l’homophobie et l’oppression systémique des femmes par le port du voile islamique imposé par les centaines de milliers d’imam aux 4 coins du Monde, les religions sont juste de gigantesques outils de régression sociétale..

L.R. : Les judéo-catho-islamiques ont créé le concept de « religion » dans le sens auquel ont l’entend, avec pour seul objectif d’asservir leurs semblables (L’homme a créé dieu à son image). Ils ont su raffiner l’exploitation de la crainte de l’immanent qui est inhérente au cerveau humain. Le recours au surnaturel est un mécanisme de défense, ils en ont fait un outil d’asservissement. Heureusement le progrès scientifique laisse de moins en moins de place à l’exploitation du surnaturel. On peut prier pour que d’ici quelques décennies, hélas peut-être quelques siècle, ces vestiges du passé auront disparu et que les êtres humains seront libres de ces chaînes mentales.

Gaspard : Les religions sont des recueils de mythes et légendes qui remplissent essentiellement trois fonctions : Donner un fondement irréfutable aux cadres politiques, sociaux et juridiques d’une société. Moralité, du moment qu’il se trouve une masse critique pour croire en ces mythes et en ces dieux, ils finissent par exister au sens où ils impactent la réalité par l’intermédiaire des croyants. Qu’ils existent pour de bon ou non devient secondaire, d’un point de vue pratique. C’est la croyance qui fait la divinité. Elle meurt quand on cesse d’y croire.

Alphonse : C’est tellement plus simple de dire qu’une loi vient de dieu, ça permet aux moutons de suivre et d’avoir une justification pour brûler les contestataires.

Entandrophragma : Qu’on nous voyons tout le malheur répandu à travers le monde par les politiques totalitaires avec le soutient de leurs assistances religieux complices, tout çà dans un vide sidéral d’absences de protestations de Dieu, c’est bien la certitude de son inexistence et, par contre la preuve de la vanité de l’homme, qui croit pouvoir désigner un être supérieur responsable, malgré lui, de tout le malheur de ce monde. Si Il veut, et c’est sans recours.

Wvr : Que dieu existe ou pas n’est pas le problème. Le problème est plutôt les religions qui veulent imposer un mode de vie et de penser, voire des régimes politiques et aligner tout le monde avec leurs rites et symboles. Et cela est très spécifiquement humain.

le point de vue scientifique

Paskalou : Je ne comprends pas ce débat inutile relisez ou lisez K Popper et son principe de réfutabilité : en résumé si vous ne pouvez prouver ni le pour ni le contre laissez tomber !

Pas si simple : On se moque bien de savoir si la science peut dire quoi que ce soir sur Dieu. L’important est que la religion ne se permette pas de dire quoi que ce soit sur ce qui est établi par la science. Le reste n’est que spéculation, pari de Pascal et conviction intime.

Loec : La science n’a rien à faire de la religion. Par contre la religion craint la sciences car en dévoilant des pans cruciaux de nos origines elle les obligent à revoir les récits construit depuis des millénaire.

Mirez : Quelques rappels salutaires : 1) la charge de la preuve revient à celui qui affirme quelque chose. Autrement dit, ce n’est pas à la science (ou qui que ce soit d’autre) de prouver l’existence de Dieu, mais c’est bien à ceux qui prétendent que Dieu existe. 2) On ne peut pas prouver que quelque chose n’existe pas, donc la science ne prouvera jamais que Dieu n’existe pas (ni le Grand Plat De Spaghettis Géant, d’ailleurs)

Lorant : Plus que la problématique de la preuve de l’existence de dieu qui somme toute n’en est pas vraiment une, puisque poser la question même c’est nécessairement s’inscrire dans un référentiel qui le fait exister au moins sur plan symbolique ou conceptuel. Interroger le cadre historique et culturel du religieux m’apparaît plus pertinent. Quels sont les représentations de l’humain, des genres, du rapport à la nature, au champ social et à ses hiérarchies. Quels sont les productions des discours qui s’ élaborent à partir de ces présupposés. Il n’y a pas grand chose du religieux qui tient la route dés que l’on met la moulinette introspective en route. Les monothéismes abrahamiques en prennent tout particulièrement pour leurs grades, en tant que cœurs battants du patriarcat, de la légitimité de la verticalité du pouvoir, de l’aliénation sexuelle et de la prédation environnementale institutionnalisés comme œuvres divines.

Ophrys : Les croyants qui font le pont entre la science et la religion se jettent toujours sur l’astrophysique et évitent soigneusement l’évolution et l’écologie. Son discours acide sur Dawkins en est révélateur.

Antoine : « Ne sommes-nous pas, apparemment, insignifiants au regard de l’univers ? » C’est bien là le problème, au moins une centaine de milliards d’étoiles dans notre galaxie, probablement deux mille milliards de galaxies (là c’est plus difficile de les compter 🙂 ! Le dieu qui a créé tout cela a probablement d’autres chats à fouetter que d’observer quotidiennement l’humanité.

En guise de conclusions

Dance Fly : Dans nos sociétés industrielles et technologiques ces débats n’intéressent qu’une minorité d’individus, la religion ayant laissé place au productivisme et au consumérisme, système dans lequel le progrès technique est sacralisé et vient remplacer Dieu. Il est d’ailleurs intéressant de constater que les théologiens comme les productivistes acceptent difficilement la critique et la remise en cause d’une croyance aveugle (en Dieu ou dans le progrès) et qualifient de militants dogmatiques des scientifiques qui osent formuler une critique argumentée de la religion (e.g. Dawkins) ou d’un système économique conduisant à l’effondrement de la biodiversité et au réchauffement climatique.

Rasi Zabolus : Il est impossible de prouver que le Père Noël n’existe pas. Du coup, il est raisonnable et mature d’y croire, « dans le doute ».

lmbmichel : Pour faire encore plus court, je m’en tiendrais à la phrase de Stendhal : « La seule excuse de Dieu, c’est qu’il n’existe pas ».

Wylless : L’homme a créé des dieux; l’inverse reste à prouver. (Serge Gainsbourg)

Itamarandiba : Que l’obscurantisme retourne à l’obscurité…

Nos articles antérieurs sur ce blog biosphere

Religions, un frein à notre réflexion

L’écologisme sera la religion du XXIe siècle

14 réflexions sur “L’existence de dieu ? On s’en contrefout !”

  1. Questionnement => réponses
    Les scientifiques ne parviennent pas à expliquer l’origine de la vie.
    => La vie est composée des mêmes éléments que la matière, logique
    Les religions attribuent l’origine de la vie à une ou des divinités.
    => on explique une réalité matérielle par une abstraction humaine, bizarre !
    Les scientifiques n’ont aucune preuve pour prouver leur théorie de l’évolution.
    => Darwin l’a démontré avec les pinsons des Galapagos
    Les astrophysiciens nous pondent des théories invérifiables sur l’origine des étoiles,
    => La théorie du big bang a été validée par maintes données de l’univers en expansion
    Quelle est l’énergie qui anime la matière
    => n’oubliez pas que les électrons tournent autour des noyaux et que les molécules s’assemblent (à suivre)

    1. (suite) L’athéisme aussi est une croyance
      => l’athéisme se contente de dire qu’on n’a pas besoin de l’hypothèse « Dieu » pour vivre
      Les athées partent du principe que seule la science puisse prouver quoi que ce soit
      => pour le moment c’est le cas, la science prouve jusqu’à preuve du contraire
      Le mépris des athées pour les croyants est une constante.
      => les athées laissent croire, les religions imposent des arguments d’autorité (à suivre)

      1. (suite) Les matérialistes acceptent l’existence de la nature toute seule
        => la matière a les attributs de dieu, l’infinitude dans le temps et dans l’espace
        La matière ne fait que transformer selon les règles de la physique,
        => oui, elle a le temps et l’espace pour le faire sans se soucier des humains
        le passage du néant à l’existant relève exclusivement de la transcendance.
        => avec des mots savants, on peut affirmer n’importe quoi
        Les scientifiques ne prétendent pas détenir la Vérité, ils laissent ça aux religieux.(fin)

      2. On ne peut pas dire qu’on laisse exprimer la vérité aux religieux quand on ridiculise leur point de vue.
        En matière de création de l’Univers la science ne peut rien prouver et d’ailleurs ne prouve rien, elle élabore des scénarii pour décrire des mécanismes de transformation, c’est le cas du Big Bang, scénario qui consiste à remonter le temps à partir d’une situation actuelle d’éloignement des amas de galaxies et donc à trouver une « zone d’espace temps » où tout était plus concentré, et où l’on imagine ce qui a pu se passer, mais pas un mot sur la création, juste sur la transformation.
        Quant à « transcendance » ce n’est pas un gros mot, c’est justement ce qui transcende les lois physique (ce que nécessite le passage du néant à l’existant).
        Pas besoin de l’hypothèse Dieu pour vivre, certes, on peut se désintéresser des questions essentielles, les animaux le font bien, mais pour que l’Univers existe c’est une autre chose.

      3. – « l’athéisme se contente de dire qu’on n’a pas besoin de l’hypothèse « Dieu » pour vivre » (Biosphère)
        S’il ne se contentait que de ça, passe encore. Sauf que là je donne raison à Didier Barthès. Pour moi c’est plutôt l’agnosticisme qui se contente de dire ça.

        – « Les athées laissent croire, les religions imposent des arguments d’autorité. »
        Lisez ou relisez « Absolu », ce remarquable dialogue entre un athée (A. Jacquard) et un croyant (l’abbé Pierre), et dites-moi qui des deux impose quoi que ce soit à l’autre. Ceux qui imposent des arguments d’autorité ce sont les dogmatiques.
        On en trouve bien sûr du côté des religieux (des croyants), mais aussi du côté des athées, la preuve. L’athéisme peut d’ailleurs être vu comme une religion. Je doute qu’on puisse en dire autant de l’agnosticisme.

  2. Si on s’en moquait tant que ça on en parlerait pas et l’on alignerait pas toutes ces diatribes contres les croyants..
    Il faut avoir bien peu d’arguments pour prouver l’inexistence de Dieu pour additionner, x fois le même propos selon lequel les croyants sont de bien naïfs imbéciles, tandis que les athées sont plein de rationalité. Le mépris des athées pour les croyants est une constante.
    La religion est présente dans presque toutes les sociétés, on pourrait y voir le fait que la question se pose sérieusement eh bien non, on en conclut que c’est juste une dérive répandue du cerveau humain.
    Le matérialisme dont ils font preuve est incroyable, ils acceptent l’existence de la nature toute seule, comme ça du seul fait de sa volonté, c’est ainsi.
    Pourtant on a jamais vu la matière créer quelque chose, elle ne fait que transformer selon les règles de la physique, le passage du néant à l’existant relève exclusivement de la transcendance.

    1. L’athéisme aussi est une croyance ! D’ailleurs les athées sont aussi dans la contradiction et y sont même beaucoup plus que les autres ! Les athées partent du principe que seule la science puisse prouver quoi que ce soit, la science étant devenue le seul critère possible de preuve, on parle donc de preuves scientifiques; autrement dit leur croyance est un dogme aussi, puisque leur dogme consiste à dire que seule la science est capable de rendre une preuve valide. Or concernant la vie, toutes leurs sciences sont incapables de la créer ! Créer la vie, sans s’aider de cellules souches, n’est pas reproductible en laboratoire ! Comment peut-on animer la matière et lui inoculer le souffle de vie ? Ainsi qu’une conscience ? Les religions traitent bien de l’origine de la vie qu’elles attribuent à une ou des divinités pour explication.

      1. En l’occurrence il s’avère donc que les scientifiques, selon leurs propres critères de preuve, ne parviennent pas à expliquer l’origine de la vie, ils sont donc dans la contradiction ! Ils ne sont pas plus malins et intelligents que les religieux en la matière ! D’ailleurs leur dogme darwiniste de l’évolution n’est pas observable et reproductible non plus en laboratoire. Ils peuvent raconter ce qu’ils veulent puisque même ça c’est invérifiable, et pour qu’on ne puisse pas contredire ce dogme ils ont eu la facilité d’étaler le processus d’évolution sur des millions d’années, comme ça personne ne vivra assez longtemps pour pouvoir contredire leur dogme, il s’agit de les croire sur parole !

      2. Juste de celle-là :
        – « En l’occurrence il s’avère donc que les scientifiques, selon leurs propres critères de preuve, ne parviennent pas à expliquer l’origine de la vie, ils sont donc dans la contradiction ! » (BGA À 11:36)

        Absolument pas ! Les scientifiques, les vrais bien sûr, ne prétendent pas TOUT expliquer. Et encore moins n’importe quoi. Les scientifiques ne prétendent pas détenir la Vérité, ils laissent ça aux religieux. La science se contente d’élaborer des théories et des hypothèses selon une méthode rigoureuse.
        Le modèle d’un système non dogmatique, c’est la science.
        Mais bien sûr… si ON me dit que le dogmatique c’est celui qui l’dit qui l’est… alors là c’est la porte ouverte au Grand N’importe Quoi.
        – « Dogme : Dans une morale, une philosophie, une théorie, point de doctrine établi ou regardé comme une vérité incontestable.» ( Académie Française )

    2. Mais les sciences sont incapables de l’expliquer ! D’où vient la vie et comment crée-t-on la vie ? Il n’y a aucune formule, aucune théorie scientifique que l’on pourrait prouver par une expérience en laboratoire ! Alors les scientifiques camouflent leur ignorance en la matière en nous abreuvant de leur dogme évolutionniste de Darwin. Pour autant Darwin ne parvient pas à expliquer l’origine de la vie, il ne fournit que des étapes d’évolution d’un état de vie en un autre état de vie mais il ne fournit aucun élément sur la source de la vie ? Qu’est ce qui génère la vie ? Quelle est l’énergie qui anime la matière pour lui fournir une conscience afin de pouvoir s’adapter et devenir autonome ? Les religions traduisent cette énergie par une âme ou des esprits, une sorte d’énergie impalpable et impossible d’observer dans un appareil de mesure. A moins que cette âme ne se niche dans un gène ?

      1. En outre, les scientifiques n’ont aucune preuve tangible et probante pour prouver leur théorie de l’évolution. Que l’on passe de l’état de têtard, ensuite grenouille, chimpanzé avant de devenir humain ce sont eux qui le disent sans le prouver, car en toute logique le processus d’évolution n’est pas censé s’arrêter et on devrait pouvoir observer le phénomène de mutation en observant des espèces en train de muter considérablement sur Terre, or ce n’est pas le cas non plus ! Bref, c’est comme pour l’origine des étoiles et des planètes, les scientifiques et autres astrophysiciens nous pondent des théories invérifiables et non-vérifiées, il n’y a aucune preuve scientifique mais on se doit de croire à leurs mythes sur paroles, alors qu’ont-ils de différents des religieux ?

  3. – « Mais certains ne se posent pas de question. On les appelle « les croyants » ! »

    Ah ah ah ah !!! Biosphère ne pouvait pas mieux dire.
    Comme si l’athéisme était synonyme de réflexion, de tolérance et d’intelligence.
    Comme si la connerie et le dogmatisme ne se trouvaient que chez les curetons.
    Comme si « les croyants » ne se trouvaient que dans les églises ou les mosquées.
    Comme s’il n’y avait que Dieu, Allah, Jéhovah et Jean Passe.
    C’est oublier la Pacha, Gaia la Mama, Greta et Caetera.
    C’est oublier « la main invisible » qui régule le sacro-saint Marché.
    C’est oublier la « Loi » de ce sinistre Saint Thomas, salauds de pauvres va !
    C’est juste oublier le Grand N’importe Quoi.
    C’est juste oublier l’agnosticisme, le scepticisme et le doute.
    C’est juste oublier le Mystère de tout ce qui nous dépasse.
    Et nous dépassera. Pour des siècles et des siècles amen.

    1. Je doute (scepticisme) que les commentateurs qui accusent là Jacques Arnould de mauvaise foi (Credo Quia Absurdum) ou de dogmatisme (1Rueillois) aient bien compris ce qu’il raconte. Sinon ils s’y seraient pris autrement pour le descendre. Disons d’une façon plus intelligente.

      – « Dans un entretien au « Monde », il renvoie dos à dos les fondamentalistes religieux et les « scientifiques militants et dogmatiques ». […] il met en garde contre les prétentions des sciences, comme des religions à confondre une preuve avec un acte de foi. » (Le MONDE)

      Il s’agit donc là de repérer le dogmatisme (la Bêtise), et ce d’un côté comme de l’autre. Et de renvoyer les dogmatiques dos à dos. C’est à dire de les mettre dans un même panier. (à suivre )

      1. Jacques Arnould parle des critiques qui lui sont faites, des deux cotés :
        – « D’un côté, certains croyants me reprochent d’être trop « collé » aux scientifiques, disent que je suis « vendu à leur cause » […] d’un autre côté, il y a des scientifiques qui me voient comme une taupe du Vatican […] »

        Si on doit parler là de preuves… pour moi il n’y a pas photo. La Bêtise elle est tout simplement là. C’est cet esprit binaire si cher aux dogmatiques.
        C’est là encore le fameux « Choisis ton camp camarade ! » C’est la fumeuse preuve selon laquelle si t’es pas POUR c’est que t’es CONTRE.
        C’est cet esprit tordu qui se reconnaîtra. Celui qui s’exprime ici sur ce blog à longueur d’ânée. Notamment quand il m’accuse d’être POUR une natalité débridée, sans aucune limites. C’est l’esprit du Grand N’importe Quoi.
        Rien à voir avec un esprit sain. Encore moins avec l’esprit saint, dit le Saint Esprit.

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