L’impérialisme OGM

La question de la coexistence entre culture OGM et cultures traditionnelles entraîne des réponses contradictoires. Le président de l’association générale des producteurs de maïs estime qu’en laissant 25 mètres entre les champs, ou en plantant douze rangs de maïs conventionnel autour du champ, cela préserve les parcelles alentour. Mais il s’appuie sur un taux de contamination toléré de 0,9 %, cette norme adoptée pour le seuil d’étiquetage des produits finis qui doit être signalé aux consommateurs. Selon les opposants, ce droit à polluer anéantit la possibilité de rester sans OGM au niveau agricole. Le chiffre adéquat serait celui de la limite de détection des traces d’OGM, soit 0,1 %. A ce moment, il faudrait des distances entre les champs de plusieurs centaines de mètres. L’Autriche  et la Hongrie ont ainsi fixé des seuils très bas, donc des distances de séparation entre les champs si élevées qu’elles découragent la culture de variétés OGM. Selon la Commission européenne, il s’agit là d’entraves au commerce. Cette opposition est significative du combat entre ceux qui veulent sauvegarder une nature relativement autonome et ceux qui veulent imposer l’emprise de l’agro-industrie sur toute la surface de la Terre.

 

La Biosphère est clairement du côté des faucheurs volontaires qui ont détruit en France près de la moitié des 35 parcelles d’expérimentation OGM en 2006. Cette désobéissance civique s’attaque aussi dorénavant aux champs à destination commerciale… Bravo !

 

 

Conclusion : Les sociétés humaines sont plus ou moins bien adaptées au milieu environnant, la société thermo-industrielle est la moins durable car elle détruit les écosystèmes. Les amoureux de la Nature et les objecteurs de croissance ont donc un objectif commun, prendre la défense des intérêts de la Biosphère et dénoncer avec force cette société de prédation.

Pour en savoir plus, tu peux consulter le site :

http://biosphere.ouvaton.org/

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