Un commentateur sur ce blog : « L’intelligence collective c’est un concept vide de sens, l’intelligence ne s’additionne pas, les connaissances éventuellement, mais pas la finesse d’analyse. Essayez de faire écrire un grand roman par un collectif d’écrivains ça donnera de la bouillie, c’est dans la solitude qu’Hugo, Einstein, Newton ont travaillé, ils ont certes emprunté à d’autres des éléments, mais leur mise en commun créative est le fait d’un cerveau unique. La foule donne par contre une bonne image de la bêtise collective. »
Il est vrai que l’intelligence collective progresse par des individualités qui réfléchissent plus que d’autres, qu’ils soient penseurs ou scientifiques. Mais c’est en intégrant leur apport que l’intelligence collective progresse. Il n’y a pas d’opposition entre l’individu et le collectif, tout est question d’éducation quant au comportement collectif. Comme l’exprimait Nicolas Hulot, « il n’y aura pas de sortie de la myopie démocratique si les citoyens ne sont pas eux-mêmes les défenseurs d’une conscience élargie du monde dans le temps et dans l’espace. » Ce blog biosphere existe, à sa petite échelle, pour faire progresser cette conscience.
L’intelligence collective grâce à wikipedia
La connaissance des membres d’une communauté est limitée, tout autant que leur perception de l’environnement commun. L’intelligence collective se manifeste par le fait qu’une équipe d’agents coopérants peut résoudre des problèmes plus efficacement que lorsque ces agents travaillent isolément. Elle résulte entre autres de la qualité des interactions entre ses membres. Quatre éléments de base ont été identifiés pour que de l’intelligence collective émerge :
– Diversité d’opinions : plus les approches sont diverses, plus il est probable qu’une bonne ou meilleure solution émerge.
– Indépendance d’esprit : les opinions de chacun ne doivent pas dépendre des opinions des autres. la « Pensée de groupe » est nocive à la bonne prise de décision.
– Décentralisation : pour assurer un équilibre entre le global et le local, les individus apportent chacun leur savoir spécialisé, tiré d’une connaissance intime d’un aspect du problème à résoudre.
– Agrégation : un mécanisme de compte objectif, pour réunir les jugements des personnes en un jugement final. (ex: vote à la majorité, estimation de probabilité sur un marché prédictif).
L’intelligence collective grâce aux archives du MONDE
L’argot de bureau : l’« intelligence collective », au fondement du management
Apparu en psychologie et biologie, le concept d’intelligence collective est adopté en sciences de gestion dans les années 1990Véritable mantra des manageurs qui veulent tourner le dos à la hiérarchie traditionnelle (ou se donner l’air de le faire), l’intelligence collective désigne les processus par lesquels une équipe de personnes qui coopère résout plus aisément les problèmes qu’une somme de personnes isolées. « Si l’homme est un loup pour l’homme, les loups savent surmonter leur nature solitaire lorsqu’ils chassent en meute ! »
Télétravail : l’intelligence collective s’est réorganisée en numérique
L’intelligence collective ne date pas d’aujourd’hui, mais le recours massif au télétravail lui a donné une nouvelle dimension. Classiquement, il s’agit de mettre en commun les compétences et les connaissances d’individus, afin qu’ensemble ils produisent quelque chose que chacun ne parviendrait pas à produire seul. Alors que les réunions et les déplacements étaient devenus impossibles pendant le confinement, l’intelligence collective s’est réorganisée en numérique pour permettre la continuité de l’activité. Le télétravail a popularisé les outils collaboratifs pour partager les documents à distance et communiquer en visioconférence. On pratiquait déjà l’intelligence collective, le brainstorming, les ateliers agiles, etc., et cela fonctionnait bien jusqu’à 15 ou 20 participants. Mais comment faire avec 100 ou 1 000 personnes ?
« Pour un retour au débat scientifique et à l’intelligence collective »
La voix de la science est d’essence collective : elle est celle du consensus qui naît du débat au sein de la communauté scientifique. Aussi longtemps et passionnément que nécessaire, les chercheurs échangent arguments et expériences jusqu’à converger vers des énoncés débarrassés des préjugés des uns et des autres, en accord avec les faits observés et qui constituent la vérité scientifique du moment. L’intelligence collective étant i inhibée par une gouvernance verticale, la science tend alors à se développer horizontalement : on se cloisonne dans des sujets de niche sans concurrence, les erreurs s’accumulent sans être corrigées, les controverses stagnent,
La convention citoyenne pour le climat en France a montré que des citoyens tirés au sort et informés comprenaient la gravité de la situation climatique, la nécessité d’un changement profond et formulaient des propositions qui se veulent ambitieuses. La transition écologique et le développement durable exigent connaissance et intelligence collective, par les moyens de l’information, la formation, le transfert d’expériences, le partage des solutions et la coopération.
21 juin 2020, rapport de 600 pages contenant les propositions de la convention citoyenne pour le climat. Nicolas Hulot a « salué un très bel exemple d’intelligence collective et un impressionnant travail cohérent de véritable démocratie inclusive. Ce peut être un premier levier pour amorcer la mutation écologique tant attendue. Il y a, pour le gouvernement, une opportunité à saisir pour sortir du cercle de la défiance ».
L’intelligence collective grâce à notre blog biosphere
L’intelligence collective, impossibilité majeure
extraits : Sur ce blog biosphere, le commentateur Michel C. fait feu de tout bois contre le malthusianisme et se heurte à fleuret non moucheté à Tsp qui ne voit que surpopulation. Par contre, entre le climatosceptique Tsp et le partisan du GIEC Michel C., ça chauffe à feu continu. Comme quoi, entre deux personnes qui semblent intelligentes et bien informées, le rapprochement des points de vue semble impossible de toute éternité. Ce blog, qui se voudrait promouvoir l’intelligence collective, est bien emmerdé, que faire pour réconcilier l’inconciliable, Poutine et l’Ukraine, Hamas et Israël, climatosceptiques et malthusiens !
GPT, intelligence artificielle et/ou collective
extraits : Avec ChatGPT, tout se passe désormais comme si créer une œuvre consistait à assembler des extraits d’œuvres antérieures. Avec ce blog biosphere, l’enjeu est de reproduire ce qui se dit de plus significatif publiquement sur notre avenir commun. C’est la même démarche. De notre point de vue d’écologistes, c’est l’imaginaire social qui conditionne nos comportements. Nous sommes comme Nicolas Hulot qui voulait créer un nouvel imaginaire collectif, construire un monde, ne plus le regarder se défaire devant nos écrans… Nous sommes comme Serge Latouche, il nous faut décoloniser l’imaginaire actuellement imposé et choisir le pari de la décroissance, choisir la pensée créative contre l’économie de l’absurde. Un changement culturel d’ampleur ne peut arriver en un jour, il se forge par étapes successives contre le règne des SUR….
Ouf, l’écologie devient intelligence collective
extraits : Un maelstrom de conversions à l’écologie parcourt LE MONDE. Le plus réconfortant, c’est que cela touche tous les centres de pouvoir, élus, médias, culture… Ainsi par exemple au congrès des maires, l’écologie s’impose comme un « thème incontournable : « Moins de voitures, plus de verdure ! « , « Aménager des îlots de fraîcheur dans la cité », « Des solutions pour une route plus durable », plus rien ne sera comme avant dans la prise de conscience… (LE MONDE du 22 novembre 2019)
question à Biosphère d’un commentateur : « Est-ce que l’on arrive à un meilleur résultat aux échecs en jouant à plusieurs pour choisir le meilleur coup ? »
La réponse est oui. Un joueur ordinaire arrive au meilleur coup pour lui parce qu’il a bénéficié des enseignements d’autres joueurs. Les GMI au plus haut niveau sont entraînés par toute une équipe. Et on peut demander à tout moment de s’améliorer en cherchant la solution de diagrammes d’échecs faits par d’autres. On peut aussi consulter un ordinateur qui va vous indiquer le meilleur coup.
Le cerveau d’une personne ne fonctionne pas à partir de rien, personne n’est super-intelligent par nature. Notre comportement dans le jeu ou dans la vie résulte de la somme des apports que nous a inculqué une socialisation et que nous avons plus ou moins bien digéré dans notre propre matière grise.
Sans rien y connaître aux échecs cela me parait évident. Je me souviens d’ailleurs comment j’ai appris à jouer aux dames, quand j’étais gamin. Mon parrain était alors le champion… et face à lui je ne faisais pas le poids. C’est pour ça que, ma marraine et moi, nous jouions en équipe contre lui. Et cela vaut bien sûr dans bien d’autres domaines.
Seulement le problème, c’est que dans les équipes il faut toujours (en tous cas souvent) qu’il y en ait un qui se croit plus fort que tous les autres. Celui là ON l’appelle Chef (d’équipe). Et de ceux-là, comme pour tout… il y en a de toutes sortes.
Sans parler des compétences, si le Chef est un peu intelligent et les autres pas trop cons, alors l’équipe ne peut que progresser. Et au contraire, s’il ne pense qu’à faire valoir ses galons (dominer), si les autres n’en font qu’à leur tête, n’écoutent et ne retiennent rien…alors là ça vire au grand n’importe quoi. 😉
Précisions. Dans ma dernière partie de tournoi d’échecs (à ma modeste échelle), mon adversaire avec les Blancs a joué e4. Tiens je me suis dit, il occupe le centre, c’est le coup le plus répandu pour les 40 coups possibles, il sait jouer. Alors j’ai poussé c5. On m’ appris à noter une partie et on m’a dit que c’était la sicilienne. Le coup à ce qu’on lit le plus solide pour les Noirs. Après plus de 4 heures de jeu où j’ai joué en fonction des tactiques qu’on m’avait mis dans le tête, on arrive en finale avec Roi et quelques pions de part et d’autres. J’ai testé alors la stratégie lu quelque part, il me fallait centraliser mon Roi pour qu’il puisse dominer le roi adverse. J’ai donc gagné, merci à tous les autrui qui m’ont permis de progresser aux échecs et de trouver le meilleur coup…
Mais n’est pas de l’intelligence collective ça, c’est juste de l’addition.
Que des gens moins doués que d’autres (les secondants) donnent de temps en temps un conseil à un plus doué, (le champion) ne change rien. Je proposais les choses autrement pour voir l’intelligence, faisons jouer les secondants (en votant chaque fois pour le meilleur coup) contre le champion et voyons qui gagne, je doute que ce soit majoritairement les secondants.
Quant aux ordinateurs, ils fonctionnent sur d’autres principes ce n’est pas de l’intelligence qui est proprement liée aux êtres vivants
Pour l’intelligence, ah si il y a des gens plus doués que d’autres, Einstein par ex était fabuleux par sa capacité à mêler rigueur intellectuelle et créativité et la relativité générale est née dans son cerveau et pas dans celle d’un amas de professeurs de physique. Qu’il ait appris à l’école par ailleurs ne change rien à l’affaire.
Mais si Monsieur Barthès, c’est ça l’intelligence collective. Du moins je pense que c’est comme ça qu’ON doit commencer par l’entendre. Ce n’est pas bien compliqué pourtant, si ?
Ceci dit, petites précisions moi aussi. Dans mes parties de dames, jamais je n’ai réussi à battre mon parrain. Trop fort le champion, de la maison ! Toutefois c’est grâce à lui, et à ma marraine aussi, que j’ai progressé. Pas qu’aux dames d’ailleurs, et pas que grâce à eux non plus.
Ce que je veux dire, c’est que progresser ce n’est pas forcément gagner.
En tous cas ce sont deux choses différentes.
Pourquoi veut-ON et faudrait-il, à tous prix… gagner ?
En quoi ça nous avance… d’être le vainqueur, le Champion ?
Quand j’en vois un sauter en l’air et claironner « J’ai gagné j’ai gagné ! » … j’entends de suite « Plus con que moi tu meurs ! » 😉
Monsieur Barthès, ne pas confondre intelligence individuelle et intelligence collective. Vous sortez de l’objectif de notre article, faire comprendre ce qu’est une intelligence qui se forme au niveau de la collectivité toute entière. Bien entendu ce qui en résulte, c’est que le niveau d’intelligence de chacun restera plus ou moins limité, malheureusement.
Par exemple l’Informateur d’échecs qui classe les parties des maîtres selon l’ouverture en cinq grandes catégories désignées par une lettre (de A à E), et chacune de ces catégories est divisée en cent sous-catégories est une tentative d’intelligence collective. Le Champion du monde connaît l’informateur, mais il peut parfois trouver une nouveauté qui va améliorer l’intelligence collective… aux échecs.
– « Bien entendu ce qui en résulte, c’est que le niveau d’intelligence de chacun restera plus ou moins limitée, malheureusement. »
Ben oui, évidemment, et malheureusement…
Par exemple d’un percheron ON ne fera jamais un cheval de course.
Et d’un Champion ON peut toujours rêver.
Ce que je veux dire par vide de sens c’est que la somme des connaissances que permet leur collectivisation ne relève pas de l’intelligence, elle n’apporte aucune subtilité, elle additionne c’est tout.
Je citais l’exemple des romanciers qui ne gagneraient rien à travailler en commun, mais il en est certainement pareil des joueurs d’échec (question à Biosphère) est ce que l’on arrive à un meilleur résultat en jouant à plusieurs en votant tous ensemble pour choisir le meilleur coup ?
Je place plutôt l’intelligence du côté de celui qui seul fait travailler son cerveau et cherche les chemins, relie les causes et les conséquences, se montre subtil.et inventif.
Le malentendu provient peut-être de ce que nous entendons par intelligence. La même question pourrait être débattue au sujet de l’IA, pour moi, c’est très impressionnant, parfois efficace, mais ce n’est pas de l’intelligence.
Et moi si j’ai déjà dit que je n’y croyais pas trop… c’est seulement parce que je vois bien que ce concept ne parle pas à grand monde. C’est comme droite et gauche en politique, ou encore décroissance, pacifisme, et même vérité et mensonge… par exemples. Et je dis que c’est grave !
Maintenant si ON pense que l’intelligence collective est un concept vide de sens… voire qu’elle n’existe pas… alors il faut arrêter de se servir de ce fumeux Woke (wokisme) pour raconter n’importe quoi. Ben oui, il faut quand même être aussi un peu logique non ?
Si l’intelligence collective est un concept vide de sens… peut-ON dire alors, de la même façon, que Dieu, gauche et droite (en politique), comme seuls exemples… sont eux aussi des concepts vides de sens ? Mais déjà que veut dire vide de sens ?
Quoi qu’il en soit, qui la cherche la trouve en effet sur Wikipédia :
– Intelligence collective (Wikipedia)
– Intelligence collective sur Internet (Wikipedia)
– L’intelligence collective wikipédienne (wikimedia.fr)
Wikipédia (Wikimedia) me semble donc être au service de l’intelligence collective.
Et il semble bien que ce soit justement pour ça que certains voudraient le voir disparaître :
– « Elon Musk appelle au boycott de Wikipédia ??? » (Biosphère 30 janvier 2025)
(à suivre)
(suite) Qui la cherche la trouve aussi grâce à la fumeuse artificielle, la dite IA.
Et ça tombe super bien, vu que Musk ne jure que par ça. Posons-lui alors la question :
– L’intelligence collective est-il un concept vide de sens ?
Du tic au tac ChatGPT vous répond : « L’intelligence collective est un concept qui suscite des débats et des réflexions variées. Voici quelques points à considérer pour répondre à la question de savoir si ce concept est « vide de sens » : [etc. etc.]
Conclusion : L’intelligence collective n’est pas nécessairement un concept vide de sens, mais il nécessite une mise en œuvre réfléchie et des conditions propices pour être véritablement efficace. [et patati et patata] »
Des débats… quels débats ? Des réflexions variées ? Une mise en œuvre réfléchie et des conditions propices… C’est clair comme du jus de boudin.
Bref, retenons donc le « pas nécessairement » !
(à suivre)
(suite) Chouette, comme ça chacun pourra le voir comme ça l’arrange, le concept.
Soit vide ou soit plein. Ou alors à moitié vide ou à moitié plein, c’est comme ON veut.
Et pour arranger tout ça, là encore ON aura d’un côté ceux qui diront que ChatGPT est génial, et en face ceux qui diront qu’il ne dit que de conneries.
Mon dieu que c’est compliqué ! Et fatigant alors là je vous dis pas.
Je n’ai pas encore essayé… mais posons-lui alors la question : ChatGPT est-il fiable ?
En passant demandons-lui s’il est au service de l’intelligence collective, ou au contraire de la connerie collective. (à suivre)
(et fin) Quoi que vous en pensiez … en y réfléchissant un peu ON peut se dire que la question n’est pas si con que ça.
– « La question reste de savoir si Musk utilisera cette technologie dans un but purement commercial ou si elle répondra à des enjeux sociétaux plus larges. »
(Le plan d’Elon Musk pour ringardiser ChatGPT : les folles et inquiétantes promesses de « Grok » – hurterandco.group 16 JANVIER 2025)
L’intelligence collective ça n’existe pas ! Il n’y a que des intérêts particuliers, et après il peut y avoir plusieurs intelligences qui coopèrent ensemble dans l’aboutissement d’intérêts en commun ! Mais ce sont les intérêts qui sont en commun, ce qui ne veut pas dire que tous soient d’accord sur la manière de parvenir à la concrétisation des intérêts communs.
Jadis, j’ai déjà donné la définition du bien mais je la redonne : « Même s’il arrive parfois que des individus puissent être altruistes, malgré tout chacun agit pour son bien avant tout ! » Autrement dit, ça renvoie à chacun à ce qui est bien pour lui ! A partir de là, il ne peut plus y avoir d’intelligence collective.
Que ce soit par la joute brutale ou la joute verbale, la vie est une lutte pour faire triompher ses idées, d’ailleurs le philosophe Arthur Schopenhauer en avait bien conscience au point de publier tous les stratagèmes humains dans « L’Art d’avoir toujours raison ».
Ensuite, il y a ceux qui aiment réfléchir et ceux qui n’aiment pas réfléchir. En l’occurrence, dans le cadre d’une élection, il y a les bergers et les moutons, ceux qui décident et ceux qui suivent. Autrement dit, ceux qui n’aiment pas réfléchir donnent leurs voix à ceux qui décident, mais les critères pour choisir pour qui voter ce sont les intérêts en communs qui le déterminent. Les électeurs identifient les candidats avec qui ils peuvent avoir des intérêts en commun, mais après les méthodes pour parvenir à l’aboutissement de ces intérêts ils s’en foutent, ils veulent juste des résultats ! Évidemment ceux qui réfléchissent votent aussi pour leur propre camp pour accumuler plus de voix, mais il n’en demeure pas moins que ceux qui ne réfléchissent pas ne contribuent pas aux méthodes du programme, alors comment parler d’intelligence collective dans ces conditions ? En résumé, l’échiquier politique n’est rien d’autre qu’une partiocratie.