Contrairement à sa version 2023 anti-malthusienne, l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population) écrit en 2025 des chose sensées : La véritable crise de la fécondité, la quête du libre arbitre en matière de procréation dans un monde en mutation.
https://www.unfpa.org/fr/swp2025
» Depuis quelque temps, le recul de la fécondité fait les gros titres, et bien trop souvent, c’est aux femmes que l’on reproche ces évolutions démographiques. Certains gouvernements adoptent des mesures drastiques pour inciter les jeunes à prendre des décisions procréatives en phase avec les objectifs nationaux. Pourtant, la véritable crise de la fécondité réside dans la remise en cause du choix procréatif le plus fondamental que puisse faire un être humain : décider s’il souhaite avoir un enfant, quand et avec qui.
Révéler les obstacles à la liberté de choix
L’UNFPA, en collaboration avec YouGov, a interrogé la population de 14 pays pour savoir si les habitant·e·s avaient la famille qu’ils et elles souhaitaient. Notre enquête révèle qu’une proportion alarmante d’adultes se trouvent dans l’incapacité de réaliser leurs intentions dans ce domaine.
– Près de 20 % des personnes adultes en âge de procréer pensent qu’elles ne pourront pas avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent.
– Environ 1 sur 3 a déjà vécu une grossesse non intentionnelle.
– 39 % indiquent que les contraintes financières ont entravé ou risquent d’entraver leur capacité à atteindre leur taille de famille idéale.
– Environ 1 sur 5 explique que la peur de l’avenir (changement climatique, dégradation de l’environnement, guerres, pandémies, etc.) l’inciterait ou l’a incitée à avoir moins d’enfants qu’elle l’aurait souhaité.
– Environ 1 sur 4 n’a pas pu satisfaire son désir d’enfant au moment où elle l’aurait souhaité.
Témoignages de jeunes
Les jeunes sont extrêmement nombreux·ses à faire part de leurs inquiétudes à l’égard d’un avenir qui leur apparaît comme incertain. Beaucoup anticipent une détérioration des conditions de vie par rapport à celles de leurs parents, notamment en raison des défis liés au changement climatique, à l’instabilité économique et à l’émergence de conflits mondiaux. Ces préoccupations influenceront inévitablement leurs décisions en matière de planification familiale.
Femme, 29 ans, Mexique : « J’aimerais avoir des enfants, mais de nos jours, cela devient de plus en plus compliqué. Dans ma ville, il est quasiment impossible d’acheter ou de louer un logement à un prix abordable. Je ne souhaite pas non plus mettre au monde un enfant si c’est pour que mon bébé grandisse dans la souffrance, dans un contexte de guerre et de détérioration des conditions de vie planétaires. »
Une politique de planification au service des familles
Les solutions qui ne font pas du choix en matière de procréation une priorité ont maintes et maintes fois démontré leur inefficacité.
Notre objectif ne devrait pas être de manipuler les taux de fécondité, mais de donner aux individus les informations et les moyens de décider de façon libre et responsable du nombre d’enfants qu’ils souhaitent ainsi que du moment et de l’espacement des naissances
– Dans une société en bonne santé, les mères et les enfants doivent pouvoir bénéficier de soins de santé abordables, accessibles et de qualité.
– Chaque individu doit pouvoir compter sur le soutien et la bienveillance d’un ou d’une partenaire prêt·e à assumer une répartition équitable des responsabilités parentales.
– En vue de planifier l’avenir, il est essentiel de se sentir en sécurité sur le plan économique et d’avoir la certitude de pouvoir trouver un logement abordable pour soi et sa famille.
– Lorsque la population aura confiance envers ses responsables politiques pour privilégier des investissements qui se prolongeront au-delà de leur mandat électoral, elle envisagera plus sereinement d’avoir des enfants.
– De nombreuses personnes choisiraient d’avoir des enfants si elles avaient la certitude de pouvoir les faire grandir dans un environnement sain, une économe viable et un lieu de vie sûr.
Télécharger le rapport : EN ES FR AR RU
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L’UNFPA en 2023 déconstruit le « mythe » de la surpopulation
extraits : Alors que la population mondiale a franchi le cap des 8 milliards d’individus, dans son dernier rapport « Huit milliards d’humains, un horizon infini de possibilités : défendre les droits et la liberté de choix », le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) appelle à cesser l’alarmisme croissant face aux changements démographiques. Le rapport déconstruit dans un premier temps les discours sur la « surpopulation », selon lesquels le monde serait au bord de l’explosion car submergé par un taux démographique hors de contrôle….
UNFPA, rapport 2012 sur l’état de la population mondiale
extraits : Le rapport de l’UNFPA a pour sous-titre : « Oui au choix, non au hasard : planification familiale, droits de la personne et développement. » « La capacité de décider du nombre de ses enfants et de l’espacement de leurs naissances est tenue pour acquise par un grand nombre de gens du monde développé et de membres des élites des pays en développement. Néanmoins, pour la majorité de la population des pays en développement, et notamment des pays les plus pauvres, les capacités et les moyens de déterminer la taille de sa famille sont rares ou insuffisants. […] De nos jours, la planification familiale est reconnue quasi universellement comme un droit intrinsèque confirmé et conforté par de nombreux autres droits de la personne. Il n’est donc pas justifiable qu’en tant que droit, seuls y aient accès les membres des classes aisées ou privilégiées…..

– « Contrairement à sa version 2023 anti-malthusienne, l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population) écrit en 2025 des choses sensées : » (Biosphère)
Pas du tout. Dans son rapport de 2023 l’UNFPA n’écrivait aussi que des choses sensées.
Seulement Biosphère n’en retient que la déconstruction du discours sur la « surpopulation ».
Et ça bien sûr ça ne lui plait pas. Et du coup il oublie que l’UNFPA déconstruisait de la même façon celui sur la « dépopulation ». Et que ce rapport portait principalement sur le rôle primordial des droits et de la liberté de choix. D’ailleurs ce rapport de 2023 (192 pages) est intitulé « Huit milliards d’humains, un horizon infini de possibilités : défendre les droits et la liberté de choix ».
– « Dans le monde entier, des millions de personnes ne sont pas en mesure d’avoir le nombre d’enfants désiré, qu’elles en souhaitent plus, moins, ou pas du tout.
Depuis quelque temps, le recul de la fécondité fait les gros titres, et bien trop souvent, c’est aux femmes que l’on reproche ces évolutions démographiques. » (UNFPA)
Et devinez qui sont ces ON… qui trop souvent leur font ce reproche ? Des mâles, comme par hasard. Je ne sais pas si c’est une première, mais je remarque que ce rapport de 2025 s’appuie largement sur la parole des femmes, leurs souhaits etc. Et je trouve ça bien.
Le 10 août 2025 à 09:07 (“25/27. Yémen, de 4,7 millions à 52 millions d’hab.”) je soumettais à Biosphère l’idée de mettre bien plus l’accent sur le féminisme que sur le malthusianisme.
Heureusement ces charognes gouvernementales mondialistes ne peuvent forcer un couple à faire des enfants . OUF
Quoique (comme aurait pu le dire Raymond Devos), ces malades sont capables de tout .