Madagascar : 3,87 enfant pas femme

Madagascar : 3,87 enfant pas femme en 2023, 400 000 jeunes arrivent sur le marché du travail chaque année, pour la grande majorité sans formation. L’accaparement de rentes de situation par une minorité de dirigeants aux intérêts mêlés entre l’Etat et le secteur privé entrave le développement du pays… LE MONDE parle de tout, sauf de la surpopulation !

Laurence Caramel : Le revenu annuel par habitant est passé de 459 dollars en 2018 à 448 dollars en 2023. La pauvreté urbaine a fortement augmenté au cours de la dernière décennie, laissant une jeunesse, de plus en plus nombreuse, désemparée. La Jirama – la compagnie nationale de distribution d’eau et d’électricité, ne peut assurer les services essentiels. Dans les quartiers de la capitale, les femmes attendent des heures durant devant les bornes-fontaines dans l’espoir de remplir leurs bidons. « Comment fait-on pour s’occuper dignement de ses enfants quand, pendant quatre jours d’affilée, pas une goutte d’eau ne sort du robinet ». La collusion entre l’Etat et quelques intérêts privés alimente la colère de la population. 400 000 jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail.  Seulement 2,7 % des élèves poursuivent des études supérieures. Et, malgré leur diplôme, ils ont très peu de chances de trouver un travail. Les gouvernements successifs n’ont rien fait, les condamnant à n’avoir aucun avenir. Ils ont fabriqué une bombe à retardement et elle explose aujourd’hui.

En savoir plus grâce à notre blog biosphere

Madagascar, trente femmes à l’origine

extraits : Madagascar était une île magnifique, dotée de richesses naturelles immenses, peuplée il y a quelque 1 200 ans d’un groupe très restreint, comptant une trentaine de femmes. Mais 5 millions d’habitants en 1960, 10 millions en 1985, plus de 25 millions aujourd’hui… avec une croissance démographique annuelle moyenne de 3,01 %. À ce rythme, la population va encore doubler d’ici 2040 : plus de 50 millions d’habitants ? Très peu de femmes ont accès la contraception. L’interdiction de l’IVG, même pour des motifs thérapeutiques ou en cas de viol ou d’inceste, maintient les femmes dans l’insécurité. Le mot « hypocrisie » s‘impose. Car dans chaque famille, on connaît au moins une femme qui a dû avorter et une pour laquelle cela s’est mal passé…

Madagascar, en route vers l’enfer

extraits : Si vous voulez faire du tourisme off shore, faites preuve d’une grande prudence à Madagascar en raison du taux de criminalité élevé et du risque d’instabilité politique. Même les manifestations qui se veulent pacifiques peuvent soudainement donner lieu à des actes de violence. Méfiez-vous des personnes qui se font passer pour des « guides ». Des bandes armées se livrent à des cambriolages de domicile et à des enlèvements, et opèrent dans des secteurs fréquentés par les étrangers. Des attaques se produisent sur les principales autoroutes. Les crimes sont courants. Etc, etc…

Pour en savoir encore plus, lire le livre de Michel Sourrouille,

SURPOPULATION

Afghanistan, France, Royaume Uni…

aucun pays n’est à l’abri

https://librairie.edilivre.com/essai/33438-surpopulation-9782414634231.html

6 réflexions sur “Madagascar : 3,87 enfant pas femme”

  1. Et oui, actuellement ça se révolte à Madagascar, à Haïti, au Népal, au Maroc, et bien d’autres pays, puis les gilets jaunes français ne pourraient pas tarder à reprendre du service… Mais quoi qu’il en soit, nous approchons de l’ère des croque-môssieurs, et des croque-madames ! (Parité du genre exigée, il ne faudrait surtout pas que les féministes intégristes se sentent discriminées par les cannibales). Les recettes de cuisine d’Hannibal Lecter vont devenir de plus en plus populaires au fur et à mesure que la population mondiale augmente alors que les réserves de pétrole disponibles déclinent…

    1. Mais pour Michel les africains ne pondent pas assez, pour lui si la production et le partage des ressources ne fonctionnent pas, c’est parce qu’il n’y aurait pas assez de communisme, il faut prier au St Marx avant d’aller voter, vous devez fermer les yeux, croiser les doigts, serrer les dents puis y croire très très fort avant de mettre votre bulletin communiste dans l’urne pour résoudre tous les problèmes de famine et de misère dans le monde. Il paraît que quelques ministres communistes permettraient de régler tous les problèmes de l’humanité. Bref pour lui la surpopulation n’est jamais en cause…

  2. Parti d’en rire

    Décidément c’est toujours pareil. LE MONDE parle de tout, sauf de la surpopulation !
    Et puis LE MONDE peut faire le tour du monde, c’est partout pareil. Décidément c’est à désespérer de tout. Et de n’importe quoi ! LE MONDE ne doit certainement pas lire Biosphère, sinon il y a un moment qu’il aurait compris. Pourtant ce n’est pas bien compliqué, à comprendre, tiens la Preuve, moi par exemple, à qui il faut expliquer longtemps pour que je comprenne vite, pour ma défense je suis né comme ça, même que c’est génétique, qu’ON m’a dit, bref, même si ce fut long, plus c’est long plus c’est bon, et laborieux, c’est uniquement grâce à Biosphère que j’ai enfin compris. Ouf ! Et que je peux donc vous l’expliquer. Et même vous le résumer, encore mieux vous le simplifier. Le Poumon vous-dis-je !

  3. La corruption interne est majeure à la JIRAMA. On parle d’un quart des usagers qui ne paient pas leurs factures grâce aux bakchichs. La majorité des centrales tournent au gasoil, avec de gros détournement de carburant. Madagascar a un petit gisement d’huile lourde (Tsimiroro) qui pourrait être utilisé dans certaines centrales mais les appels d’offre sont faits pour l’exclure car ça ne peut pas se détourner. Toute l’administration est corrompue. Pour n’importe quel papier, il faut payer un supplément. À la fin, tu ne sais même plus si tu y avais le droit ou pas. Inversement, avec suffisamment d’argent, tu peux obtenir n’importe quel papier (ou faire un faux dans la rue). Et quand l’exemple vient d’en haut…

    1. je me rends régulièrement à Madagascar, et j’approuve la teneur du commentaire. La JIRAMA NE FAIT PAS SON TRAVAIL. Pour le reste, oui, les connivences entre l’état et le secteur privé, souvent étranger, entravent la développement du pays et nuit à la population moyenne. Les pires sont les investisseurs chinois, qui s’enrichissent au détriment des travailleurs malgaches.

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