Manger ou ne pas manger des animaux, débat

Dans un monde où le débat public est souvent hystérique, voire irrationnel, l’échange philosophique * ci-dessous sur la cause animale est à la fois réconfortant, on reste dans le respect mutuel, et déroutant : ne peut-on atteindre un consensus entre individus de bonne foi ?

Lire, Avoir raison par la recherche du consensus

Corine Pelluchon est une philosophe spécialisée dans l’éthique appliquée à la médecine, à l’environnement et aux animaux.

Jocelyne Porcher est une ancienne éleveuse devenue sociologue et directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).

Corine Pelluchon se dit « végan et abolitionniste »., elle est opposée, par principe, à l’élevage et à l’abattage des bêtes, 

Jocelyne Porcher défend avec conviction les fermes familiales qui travaillent de manière « pacifique et respectueuse » avec les animaux – même s’ils sont promis à la mort.

Pour Corine Pelluchon, la mise à mort d’un animal jeune et en bonne santé est une transgression majeure dès lors que nous pouvons répondre à nos besoins nutritionnels autrement. « Ce droit est illégitime quand cette mise à mort n’a rien d’absolument nécessaire, écrit-elle. Il n’est pas fondé sur la nature des choses, sur le fait que les animaux auraient été créés pour nous servir d’aliment ou de ressource, mais sur une convention et une habitude, sur une coutume. » Une tradition, ajoute-t-elle, qui est le fruit – malheureux – de la séparation radicale entre nature et culture qui gouverne, en Occident, nos relations avec le vivant.

Jocelyne Porcher, qui est à une défenseuse déterminée des droits des animaux, fait valoir une tout autre approche. L’élevage, écrit-elle, est la « matrice historique » de nos liens millénaires avec les animaux domestiques : il nous faut donc accepter le cycle de la vie et de la mort sur lequel il repose – à condition, bien sûr, que les bêtes soient élevées dans le plus grand des respects. « Je ne pense pas que renoncer à notre vie commune avec les animaux soit un horizon désirable »

Corine Pelluchon, proche de l’association L214, estime que le combat de cette minorité d’activistes qui s’oppose aux normes communes fait utilement « bouger les lignes ».

Jocelyne Porcher répond qu’en refusant de consommer des produits d’origine animale, le véganisme nie la matérialité de l’existence, l’interdépendance des corps vivants et la circulation de la vie – et prépare l’avènement d’une agriculture cellulaire fondé sur les biotechnologies et les artefacts.

Lire, Les végans, soutien de l’agroalimentaire

Le point de vue des écologistes

L’écologie politique s’appuie sur l’écologie scientifique. Corine Pelluchon confond relativité culturelle et nécessités biologiques. Les humains sont des hétérotrophes qui doivent nécessairement se nourrir d’autres êtres vivants. Leur métabolisme est incapable de synthétiser les sucres comme le font les plantes par photosynthèse. Il n’a pas non plus la possibilité, comme les ruminants, de synthétiser certains acides aminés à partir des sucres fournis par les végétaux. Il a donc besoin de tuer pour se nourrir. Même quand nous mangeons un légume, nous mangeons quelqu’un de notre famille (éloignée, il est vrai). Et notre appareil auditif n’est pas fait pour écouter le cri de la carotte. Il est scientifiquement possible de déterminer les aliments bons ou néfastes pour notre santé, mais il est impossible de décréter ce qu’il est légitime ou illégitime de consommer, sauf à entrer dans des considérations religieuses et ses différents tabous.

Précisons que la production primaire nette (PPM) est la quantité d’énergie mise à la disparition des autres espèces vivantes, les hétérotrophes, par les producteurs primaires, c’est-à-dire les plantes. L’humanité utilise environ 40 % de la PPN présente dans les écosystèmes terrestres. Plus l’appropriation humaine de PPM est élevée, moins la biodiversité naturelle dispose de biomasse, ce qui réduit l’espace laissé aux autres espèces. Cela veut dire deux choses. D’abord que nous mangeons trop de viande car il faut plusieurs calories végétales pour se transformer en une seule calorie animale. Ensuite, au delà de notre régime alimentaire, il faut que l’humanité maîtrise sa fécondité car nous sommes trop nombreux par rapport aux ressources terrestres et à la survie des non-humains.

La question de fond « Quelle population mondiale serait-il possible d’alimenter » n’est donc pas pertinente, il faudrait élargir la problématique: « Combien d’êtres humains peuvent être alimentés de façon soutenable et à un niveau de vie souhaitable tout en garantissant une forte proportion de la PPM à disposition des espèces sauvages ? »

L’amour des bêtes ne doit pas être limité à nos animaux d’élevage et à nos animaux de compagnie, n’en déplaise à tous ceux et celles qui consirent la cause animale dans une conception très retreinte.

Lire, Présidentielle 2022, place au Parti animaliste

* « Pour l’amour des bêtes », de Corine Pelluchon et Jocelyne Porcher (Mialet-Barrault, 160 pages, 12 euros)

36 réflexions sur “Manger ou ne pas manger des animaux, débat”

  1. Manger des limaces !?

    Suite à la QUESTION DE FOND 25 OCTOBRE 2022 À 18:56 etc.

    Comme ma religion me l’interdit… je m’interdis donc de manger des escargots.
    Par contre je suis ouvert aux limaces. Jusqu’à présent je les écrasais, les limaces.
    Mais comme j’avais cru comprendre que ça se mange… et que je cherche toujours à évoluer, vers où peu importe… j’ai donc cherché sur Google. Et j’ai de suite trouvé une recette, qui me parait succulente : Des limaces frites et des Tomates vertes. Miam miam !
    ( Nourriture sauvage : Comment manger des limaces – pandorayearbook.com )

    1. Parti d'en rire

      Seulement vous savez comment c’est… sur Gogole on trouve de tout.
      Et bien sûr n’importe quoi. Comme là encore certains qui disent que ça se mange, et d’autres qui disent qu’il ne faut surtout pas en manger, des limaces.
      Qui dit vrai, qui dit faux ? Quelqu’un pourrait-il me répondre ?
      Et me dire s’il en a déjà cuisiné, et comment, si c’est bon etc. etc. les limaces.
      En attendant, comme je n’ai aucun a priori avec ça, pas plus qu’avec les grosses larves, les cafards et autres criquets, dont je ne fais qu’une bouchée, j’ai bien envie de croire ceux qui me disent que ça se mange, les limaces. Et puis je me dis qu’en arrêtant d’être moins con, en arrêtant d’écraser les limaces, alors je participerais encore mieux à la lutte contre le gaspillage alimentaire. 🙂

  2. 40 % de la PPN !?

    – « L’humanité utilise environ 40 % de la PPN présente dans les écosystèmes terrestres. »

    PPN = production primaire nette
    HANPP = Appropriation humaine de la production primaire nette
    – « Nous avons trouvé une valeur HANPP globale de 15,6 Pg C/an soit 23,8 % de la productivité primaire nette potentielle, dont 53 % a été contribué par la récolte, 40% par la productivité induite par l’utilisation des terres changements, et 7 % par des incendies d’origine humaine. C’est un remarquable impact sur la biosphère causé par une seule espèce.»
    ( Quantifying and mapping the human appropriation of net primary production in earth’s terrestrial ecosystems – sur archive.wikiwix.com )

    1. Esprit critique

      1) Même si cette étude commence à dater (2007) 23,8% ce n’est pas 40%.
      2) Comme souvent les résultats des diverses études varient considérablement.

      – « Selon leur périmètre et selon le type d’utilisation, les estimations varient considérablement. […] L’appropriation humaine varie selon la définition retenue (et donc les études) […] Cette appropriation représente donc plus de 20 % de la productivité continentale. »
      ( LA PRODUCTIVITÉ PRIMAIRE, UNE SOURCE D’ÉNERGIE MAJEURE ET ABONDANTE MAIS SOUS TENSION – 30 Novembre 2021 – encyclopedie-energie.org )

      3) 20 ou 23,8% c’est déjà beaucoup.
      Seulement 40 % ça percute 2 fois plus que 20%.
      Seulement à trop exagérer on prend le risque de se discréditer.

      4) Retenons l’impact de l’alimentation carnée, notamment de bœuf, sur cette PPN. Notons encore une fois la part du gaspillage alimentaire.

      1. Arrête de bassiner avec le gaspillage alimentaire ! Ou alors désigne ceux qui gaspillent ! Car ce n’est certainement pas les citoyens français, pas même les européens qui gaspillent dans leur assiette ou frigo ! En effet, sais tu que 50 % des anglais sautent des repas ? 80 % des anglais ont des difficultés financières ! Et ça date bien avant de la guerre en Ukraine ! Mais pour cause l’inflation ! Déjà si on stoppait le calibrage des légumes, diminuons la publicité et le packaging, et ben les prix des aliments baisseraient et les gens pourraient les acheter ! Autrement dit il n’y aurait pas de gaspillage ! Le gaspillage n’est pas lié à une trop grande production de nourriture, mais par le fait que les aliments ont vu leurs prix enfler par le calibrage, la publicité et les emballages ainsi que la spéculation ! Du coup les supermarchés jettent de la nourriture !

      2. Mais sans publicité, sans packaging, sans spéculation et sans calibrage, toute cette nourriture serait mangée et il ne resterait plus une miette ! Tous ces facteurs sont impliqués dans l’inflation donc la hausse des prix alimentaires, en plus des quantitative easing contribuant à cette inflation. Sans oublier les dettes publiques qui font enfler les taxes et impôts ! Que l’UmPs arrête de gaspiller l’argent publique et ça se passerait mieux ! Leurs bêtises aussi provoquer les famines et la malbouffe ! La malbouffe est la prochaine grave crise sanitaire ! Vu que les prix de santé vont exploser à terme…

      3. Esprit critique

        Quoi je vous bassine ??? C’est tout ce que tu retiens de ce que je viens de raconter-là ? As-tu au moins compris cette histoire de PPN et de HANPP ?
        As-tu au moins lu les articles que j’ai cité ? J’en doute.
        Alors pourquoi viens-tu encore me bassiner avec ton histoire de bassine ?
        Décidément t’as un sacré problème avec ça, le gaspillage alimentaire.
        Je te l’ai dit, tu disposes de toutes les billes (toutes les infos, études etc.) pour étudier le sujet, le problème, pour voir justement qui sont CEUX qui gaspillent le plus, etc. etc. Alors fait-le ! Et puis si t’as pas trop peur du ridicule, tu pourras toujours continuer de nier ce chiffre de 1/3.

      4. Ben oui je nie ce chiffre de 1/3 car il n’y aucun français qui jette 1 rosbif sur 3; ni 1 poulet sur 3, ni une tranche de jambon sur 3, 1 tranche de saumon sur 3 ! Tout ça n’est que mensonge ! La vérité étant que les français dans leur ensemble sautent des repas parce qu’ils ne parviennent plus à acheter de la nourriture et quand ils y parviennent ils achètent des plats préparés bas de gamme avec plein de gras et produits chimiques pour se remplir le ventre et calmer la faim ! Déjà 50 % sur les enquêtes officielles prouvent que 50 % des anglais ne parviennent plus à s’alimenter suffisamment ! Et si on fait l’enquête en France il y autant de gens qui sautent des repas ! Et les français ne sautent pas des repas parce qu’ils ont trop mangé et gaspillé, mais parce qu’ils ne parviennent plus à acheter suffisamment de nourriture ! Tout ça parce que des bourgeois UmPs spéculent sur les prix et font enfler les prix !

      5. Or toi tu veux faire culpabiliser les français sur le gaspillage alors qu’ils ne sont pas impliqués la-dedans ! Que cette nourriture ne serait pas jetée par les fenêtres si les français pourrait l’acheter ! Cette nourriture n’est pas sensée être jetée ! Mais la plupart des citoyens eux ne gaspillent pas ! D’ailleurs ils ne peuvent pas gaspiller quelque chose qui ne peuvent pas acheter ! Ils sautent des repas pour payer leurs factures d’énergies, tant pour le chauffage que pour le carburant, car ils ont besoin de leur voiture pour bosser ! Ainsi que l’immobilier, les prix enflés à cause des quantitative easing a fait exploser les prix de l’immobilier, et les gens se privent de manger pour payer aussi leurs crédits ! Dis plutôt qu’il y a destruction de nourriture parce que des bourgeois UmPs se gavent en faisant enfler anormalement les prix ! Mais les citoyens dans leur ensemble ne gaspillent pas alors il n’y a pas lieu de culpabiliser ces braves gens !

      6. Misère misère !

        Encore une fois tu ne fais que saloper ma réflexion, cette fois sur cette PPN.
        À 08:12 , à la fin, j’ai écrit :
        – 4) Retenons l’impact de l’alimentation carnée, notamment de bœuf, sur cette PPN. Notons encore une fois la part du gaspillage alimentaire.

        Alors tu fais comme tu veux… tu retiens, tu notes ou tu oublies ce que tu veux… ce qui t’arrange … tu essaies de mieux comprendre ce dont tu parles, ou alors tu restes dans ton délire …. JE M’EN CONTREFOUS !

  3. – « Le végétarisme restera anecdotique au niveau mondial ! Voir une mode passagère qui disparaîtra ! » ( BGA À 08:25 )

    Je ne crois pas. Le véganisme oui, mais pas le végétarisme. Du moins si on entend le végétarisme dans son sens le plus modéré. Par exemple, certains végétariens ne sont pas contre le fait de manger des insectes. Et je pense que c’est là le genre de débat bien plus intéressante que de savoir s’il faut, ou pas, manger des animaux.
    Quoi qu’il en soit, que ça nous plaise ou non, nous allons devoir changer nos habitudes alimentaires. Les végans vont être obligés d’être plus modérés, et les «viandards» aussi.

    1. Ni le véganisme ni le végétarisme ne va durer, pour plusieurs raisons, dans les deux cas cela provoque la monoculture intensive qui n’est pas durable, notamment par les déplétions de pétrole et de phosphates (qu’il faudra produire nous-même et non plus importer du Maroc). Ensuite, aussi bien le véganisme et le végétarisme compte essentiellement sur l’importation de fruits et légumes pour assurer la diversité alimentaire, donc importation qui ne sera pas durable non plus suite à la déplétion de pétrole ! Fini les bananes des Caraïbes, fini les avocats d’Amérique latine, fini les pamplemousse d’Afrique, fini le soja made in USA, fini les pois chiche de l’Inde, fini les tomates du Maroc, bref fini de biens autres très nombreux fruits et légumes qui parcourent des milliers de kilomètres avant d’atteindre notre assiette !

      1. D’ailleurs lorsque j’explique à mon amie qu’il faut tuer des animaux pour produire des croquettes de viande pour les poissons d’élevage, elle me répond que ce n’est pas vrai que c’est une fake new ! Elle me balaie mes arguments d’un revers de main en faisant l’autruche tout ça parce que ça compromet ses critiques sur mon régime alimentaire omnivore. Et elle m’affirme mordicus que les végétariens peuvent manger du poisson, et affirme aussi que beaucoup de gens ont de la confusion sur les régimes alimentaires et ne savent pas ce qu’est un vrai végétarien car ils sont confus sur plusieurs définitions des régimes alimentaires ! Selon elle il n’y a que les vegans qui ne mangent pas de poissons !

      2. Or si on va lire la définition d’un végétarien dans le dictionnaire il ne mange pas de poissons ! Je lui explique qu’elle est au mieux flexitarienne mais elle ne me croit pas ! Pourtant dans les enquêtes alimentaires elle se déclare végétarienne en se gavant quotidiennement de poissons ! Entre ceux qui mangent du poulet et du poisson, ces végétariens et ces vegans sont beaucoup moins nombreux qu’ils ne le pensent et ne le sont réellement ! D’ailleurs, il n’y a pas beaucoup d’études pour enquêter auprès de cette communauté afin de savoir le nombre de personnes qui ont renoncer à leur régime végétarien et vegan ! Ben oui, car il y en a beaucoup qui commence ces régimes mais beaucoup aussi qui y renonce, car cela exige un suivi médical plus sérieux, des approvisionnements plus difficiles et coûteux, ainsi que des recettes pas si ragoutantes que ça !

      3. Fini les bananes des Caraïbes, les avocats d’Amérique latine etc. Oui !
        On mangera des patates, des choux, des pommes, des figues, des châtaignes etc. Ce sont des tonnes et des tonnes qui se perdent chaque année ! On peut toujours se consoler en se disant que toutes ces châtaignes font le bonheur des sangliers, et que ce qui pourrit retourne à la nature… rien ne se perd tout se transforme… certes, mais quand même.

    2. Dans l’avenir certes, on mangera individuellement moins de viande en quantité, mais tout le monde en mangera pour assurer la diversité alimentaire qui ne sera plus soutenable par la mondialisation ! Sans pétrole, ou ne serait ce moins de pétrole, ces importations ne seront plus possible ! Et avec un pétrole plus cher avant qu’il ne disparaisse par déplétion, alors le végétarisme et le véganisme ne seront plus accessibles en terme de prix ! Puisque tous les fruits et légumes liés à la mondialisation vont augmenter aussi de fait ! Il faudra manger de la viande pour remplacer les vitamines et autres éléments essentiels (protéines, taurine, etc) à la bonne santé provenant de ces fruits et légumes trop lointain. Par exemple, les végétariens/vegans mangent des pois chiche pour les protéines, mais ça ne durera pas !

      1. Ce n’est pourtant pas bien difficile à comprendre, chez les végétariens c’est comme partout… il y a de tout. Le véganisme n’est que la position extrême. Chez ceux-là, qui ne pèsent déjà pas bien lourd, je serais curieux de savoir la part de ceux qui trichent. Ce n’est même pas la peine d’en parler.
        Pour ce qui est des protéines (besoins en protéines) je pense que les insectes (criquets, larves etc.), ne vont pas être qu’un petit phénomène de mode. Seulement tu comprends… se dire qu’avec ça nous pourrions nourrir (convenablement) beaucoup de monde… ça c’est dur à avaler.
        Bien plus dur que d’avaler une bonne grosse larve bien juteuse. 🙂

    3. Enfin les nombres de végétariens et de vegans sont surestimés en Europe ! Pourquoi ? Parce qu’ils « mentent » sur leur régime alimentaire ! En effet, beaucoup de végétariens et vegans ont du mal à arrêter de manger du poulet ! La viande la plus difficile selon eux d’arrêter d’après plusieurs enquêtes d’opinion auprès de ce public. Ensuite, nombre d’entre eux continuent de manger du poisson ! Ce qui est le cas d’une de mes amies d’ailleurs, qui en mange tous les jours ! Pas si écolo que ça ! Leur dit objectif étant d’épargner de tuer des animaux, jusque là ok mais ils n’épargnent pas forcément les poissons pour beaucoup d’entre eux ! Et beaucoup de végétariens ignorent que les poissons sont d’élevage et donc nourris par des croquettes de viande !

  4. Question de fond

    – « Manger ou ne pas manger des animaux, débat » ( Titre )

    Comme je pense avoir fait le tour du débat (avec ou sans « »), du consensus etc. je nous propose maintenant de débattre (avec ou sans « ») sur une autre question … de fond.
    Et ceci afin de déboucher, on ne sait jamais, sur un … consensus (en un mot voire deux).
    La question : Quels animaux ? Plus clairement : Quels seraient donc ceux qu’on pourrait manger, et ceux que nous nous interdirions de manger ?

    1. Michel C & Parti d'en rire

      En ce qui me concerne (en un mot voire deux), il est hors de question que je mange du chien, du chat, du lapin, et du cheval ! Et de l’humain non plus.
      Oh… j’oublie les escargots ! Pour moi l’escargot est sacré, c’est tout un symbole.
      J’en ai probablement oublié d’autres, mais ce sont ceux-là qui me viennent spontanément à l’esprit. Je me souviens d’un ou deux petits échanges, ici, au sujet des insectes (criquets etc.) Je n’en ai encore jamais mangé. Même à mon âge je suis loin d’avoir goûté à tout, toutefois je n’ai aucun a priori avec ça. D’autant plus si ça peut permettre d’engranger des protéines. Et en même temps, de nourrir du monde.
      Plus … et toujours plus … de monde !
      Mais non … je rigole 🙂

  5. Esprit critique

    – « Corine Pelluchon confond relativité culturelle et nécessités biologiques. […] La question de fond […] n’est donc pas pertinente, il faudrait élargir la problématique [etc.]»
    Corinne Pelluchon confondrait-elle une vessie et une lanterne ? Autrement dit est-elle une idiote ? Une idiote je ne crois pas, pour le reste j’en doute. Bref je n’en sais rien. Je ne la connais pas, je n’ai pas lu ce livre etc.

    1. Suite Michel C

      avec la (ma) question sur l’impossibilité de débattre (Avoir raison par la recherche du consensus), là encore Michel Sourrouille cherche à imposer la sienne.

      modération :
      si vous voulez interpeller directement en privé Michel Sourrouille,
      nous transmettrons votre mail …
      nous écrire : biosphere@ouvaton.org

      1. Parti d'en rire

        Mais pourquoi en privé ? Décidément je crois avoir trouvé là le point sensible. Et je vois bien à quel point je vous dérange. Si vous préférez rester entre potes, malthusiens… mais il faut clairement le dire. Et commencer par modifier l’intitulé du blog : Biosphère , le point de vue des malthusiens.

      2. Michel C & Misère misère !

        En attendant, la moindre des choses serait quand même me dire, et de dire à tout le monde (3 pelés et 1 tondu) en quoi ce que vous avez fait disparaître-là étaient hors-sujet, ou alors injurieux ou je ne sais quoi.

        biosphere

        si vous voulez avoir des réponses
        à des interrogations personnelles
        nous écrire : biosphere@ouvaton.org

  6. Désolé c’est encore un peu long … j’espère que cette fois je ne serais pas tronçonné.

    Les végans (dont Corinne Pelluchon, qui se dit « végan et abolitionniste ») sont aux végétariens ce que sont les malthusiens aux décroissants. Pas nécessairement des écolos (mot qui ne veut plus rien dire) mais des extrémistes, pour ne pas dire des intégristes. Le dogmatisme étant ce qui caractérise le mieux ces gens-là (voir les définitions de ces mots)
    – La cause végane. Un nouvel intégrisme ? (avril 2020 – Le Monde diplomatique )

    Ceci dit, chez ces gens-là, là encore, nous trouvons de tout. Des végans (comme des malthusiens, des communistes, des libéraux, des croissancistes etc.) avec lesquels on peut discuter (un peu, beaucoup, passionnément, à la folie) et d’autres pas du tout. (à suivre)

    1. Corinne Pelluchon semble donc faire partie de ces végans, de bonne foi (base du véritable échange) avec lesquels il est possible de débattre.
      Maintenant, attendre que ce genre de débat débouche sur un consensus, relève au mieux de la naïveté. Pour moi le but d’un débat est d’abord l’échange.

    2. Heureusement qu’il reste encore des gens civilisés. C’est ainsi qu’on peut parfois avoir des débats comme celui-ci, entre l’abbé Pierre et Albert Jacquard, ou comme celui-là entre Corinne Pelluchon et Jocelyne Porcher.

      Pour en revenir au consensus, et répondre à la question de Biosphère : ne peut-on atteindre un consensus entre individus de bonne foi ?
      Posée autrement : Comment ce genre de débat, pourtant entre gens civilisés, de bonne foi etc. pourrait-il déboucher sur un consensus ?
      A priori c’est impossible. Sauf à ne pas être trop gourmand sur cette attente.
      ( à suivre )

    3. – « Corine Pelluchon et Jocelyne Porcher partagent une seule certitude : toutes deux critiquent de manière radicale le modèle industriel, scientifique et taylorisé de production animale qui s’est imposé en Occident. » ( Le Monde – « Pour l’amour des bêtes » : dialogue autour du droit de tuer les animaux )

      N’est-il pas possible, entre individus de bonne foi, de déjà nous contenter de ça ?

  7. Même l’Inde qui comporte le plus de végétariens au monde environ 35% de sa population, et ben avec un taux de natalité au-delà du seuil de renouvellement (2,2 enfants par femme sur une base de 1,366 milliards d’habitants) fait que le nombre d’omnivores s’accroit plus vite que le nombre de végétariens, pourtant on parle du pays le plus végan du monde ! Et oui sur ses 28 millions de naissances par an et ben 2 indiens sur 3 sera omnivore ! Et même dans ce pays le plus vegans du monde, et ben abroger les repas alimentaires à base de viande est un combat vain ! 28 millions x 2/3 = soit 18,66 millions de nouveaux omnivores supplémentaires chaque année ! Autant dire que le bétail d’élevage va continuer de s’accroître dans le monde ! Désolé mais il faudra s’accommoder du CO2 supplémentaire provoquer par les prout des vaches !

    1. Et encore je ne parle que de l’Inde, car en Afrique il y a plus de 99% d’omnivores, les repas végétariens sont marginaux voir inexistants et avec le taux de natalité élevé de ce continent, autant dire que le nombre d’omnivores se multiplie à vitesse grand V ! Désolé pour Aurélien Barreau mais toutes les vaches tous les cochons, tous les bœufs, tous les poulets, tous les lapins, tous les moutons seront mangés ! Aucun n’y échappera tous passeront à la casserole ! Son combat est vain aussi ! Bref, il s’égosille pour rien dans ses vidéos ! Il ne changera pas le résultats ! Toute cette viande finira à la poêle en méchoui, en rôti, en paupiettes, en saucisses, au barbecue… Le végétarisme restera anecdotique au niveau mondial ! Voir une mode passagère qui disparaîtra !

    2. Et oui Aurélien Barreau le faux-intelligent, il a du vocabulaire alors il parvient à se faire passer pour quelqu’un d »intelligent auprès des ignares, mais il ne sait pas raisonner pour 2 clous, en effet il n’est pas cohérent, il voudrait que la consommation de viande diminue au niveau mondial mais en parallèle il défend l’accroissement de taux de natalité notamment en Afrique. Bref, il n’a pas compris que le seul et unique moyen de baisser la consommation de viande étant de baisser le nombre de consommateurs de viande en baissant la natalité !

      1. Parti d'en rire - Misère misère !

        Si Aurélien Barreau est un faux-intelligent … qui ne sait pas raisonner pour 2 clous… et un faux-philosophe et en même temps… alors il n’est pas bien difficile de deviner qui sont ceux, ici, qui résonnent comme des tambours.
        Comme des corps creux quoi !

      2. Écoute Aurélien Barrau prétend défendre la cause animale, or vu qu’il se réjouit de la hausse de natalité en Afrique, qu’il refuse de contrôler la natalité là-bas sous prétexte de ne pas être paternaliste, alors il faudra qu’Aurlien Barreau m’explique comment baisser la consommation de viande au niveau mondial quand on sait que les africains vont passer de 1,348 milliards d’habitants en 2022 à 4 milliards d’habitants en Afrique en 2100, soit + 2,652 milliards d’habitants supplémentaires dont 99% vont manger de la viande ???? (puisque 99% étant la proportion de vilains viandards pour reprendre ses propres termes de manières soft quand il qualifie les mangeurs de viande) Autant dire qu’avec +2,652 milliards d’habitants supplémentaires, je ne donne pas cher de la peau des éléphants, des girafes, des fauves etc qu’Aurélien prétend vouloir sauver ?

      3. Misère misère !

        Déjà, que vient foutre Aurélien Barreau dans ce débat ? Pourquoi ne restes-tu pas plutôt con centré sur ce que racontent ces deux femmes ?
        Et puis qu’est-ce qui t’autorise à dire qu’Aurélien Barreau se réjouit de la hausse de natalité en Afrique ? Donne des sources, des PREUVES etc.
        Et non pas des interprétations et des déductions à la con. Allez vas-y on t’écoute ! En attendant, comment voudrais-tu, Toi aussi, être un tant soit peu crédible ? Comment pourrait-on débattre, de ceci ou de cela, avec des types dans ton genre, hein ?

      4. Des preuves ? Elles sont plus qu’abondantes ! Va voir ses conférences sur ytube ! Évidement pas ses conférences sur la lune et autres trous noirs, mais ses conférences soit disant d’écologie. Comme je te dis ici j’ai mis la version soft de ses propos, mais dans ses conférences il dira « les cruels blancs colonialistes et paternalistes » et bien d’autres diatribes ! Bien sur Aurélien donne ses leçons de moral aux vilains smicards soit disant colonialistes alors qu’ils ne prennent jamais l’avion, contrairement à Aurélien qui prend lui l’avion pour ses conférences à travers le monde. Aurélien qui va donne aux vilains smicards qui consomment trop, alors qu’il est un p’tit bourgeois de gauche caviar avec une rolex à la main (voir son poignet lors de ses vidéos), qu’il s’est lui même vanté touché 6000 euros par mois, et affectionnait les voitures de luxe mais paraît il il se serait repenti depuis peu.

      5. Esprit critique etc.

        Désolé, j’attends toujours une PREUVE qu’Aurélien Barreau se réjouit de la hausse de natalité en Afrique. Ce que racontes-là ne sont que TES propres interprétations etc. Comme avec moi, tu fais dire à Barreau ce qu’il n’a, jusqu’à PREUVE du contraire… jamais dit. Et ça, ça porte un nom.

        PS : Ce que je trouve le plus vilain, dans tout ce que tu racontes là, ce sont tes «leçons de moral». Je te l’ai déjà dit ça aussi. Si Corine Pelluchon confond relativité culturelle et nécessités biologiques, Toi tu confonds moral et morale. Ne le prends pas comme une leçon de morale mais juste comme une petite leçon de grand-mère. Ou de grand-père, je le suis. Je peux te dire que la mienne, mémé, ne faisait pas ce genre de faute. Et pourtant je crois qu’elle n’avait même pas le certif. Sur ce, garde le moral. 🙂

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