Manifestons pour une vraie loi climat

Bilan écologique de Macron : 89 mesures négatives depuis 2017. Pour être plus précis, 53 % des 169 mesures prises en matière d’écologie depuis 2017 sous la houlette du président sont nuisibles à la planète. Il n’est donc pas étonnant de voir des personnes se mobiliser « pour une vraie loi climat » à la veille de l’examen le 29 mars du projet de loi climat et résilience. Bien sûr le contexte pandémique est défavorable à la dynamique citoyenne, mais diffusez où vous pouvez les slogans écolos de cette manifestation, cela peut faire tâche d’huile et participer à l’intelligence collective :

Sur les banderoles, « Les citoyens planchent, Macron tronçonne ! », « Y a pas de vaccin contre le réchauffement climatique ! », « Pour une vraie loi climat : Stop au blabla », « Macron, ta loi en carton, c’est la poubelle jaune », « Sans filtre, tu nous enfumes », « Fin du monde, fin du mois, même combat », « Urgence climat, il est encore temps d’agir », « Les calottes sont cuites ! », « Quand c’est fondu, c’est foutu », etc.

On se rappelle encore de plusieurs des slogans de mai 68 il y a plus de 50 ans. On se rendra compte dans 50 ans qu’il n’y avait pas de négociations possibles avec le climat !

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9 réflexions sur “Manifestons pour une vraie loi climat”

  1. Chaque pays doit prendre sa part, en revanche c’est impossible de prendre sa part sans sortir de l’union européenne. Trop de lobby industriels et financiers sont à proximité de Bruxelles et ces lobbys ont plus de poids que les 448 millions d’habitants européens. En sortant la France de l’UE, on pourrait non seulement prendre sa part mais aussi montrer l’exemple en créant un modèle écologique. En outre, ça sera beaucoup plus facile de lutter contre la consommation en fermant les frontières, par exemple on bloquerait l’importation de grosses voitures allemandes en mettant en place des normes à l’échelle nationale. Ou encore la publicité, c’est impossible de lutter contre la Pub en restant dans l’UE, puisque l’UE est avant tout un marché auxquelles toutes les marques des différents pays ont le droit d’utiliser la publicité dans le cadre de la concurrence.

  2. Michel n’est aucune capable de nous expliquer, comment il pourrait faire vivre 2,3 ou 4 milliards d’africains sans prendre d’espace aux éléphants ? En rappelant que pour le moment, il n’y a que 1,216 milliards d’africains ? En outre, que plus il y a d’habitants, plus il faut augmenter les surfaces agricoles ? Auxquelles on peut ajouter les problèmes en eau, en énergie et terres constructibles ?

  3. A droite, où l’on a déposé la majorité des 450 amendements de suppression d’articles dans le projet de loi, les députés souhaitent avant tout préserver la liberté d’entreprendre tout en tentant d’esquisser un discours sur « une écologie positive adaptée aux territoires ».
    « Ce texte représente l’écologie de la taxation. Nous voulons une écologie du pouvoir d’achat », plaide le président du groupe Les Républicains, Damien Abad.

    1. Mon dieu que c’est compliqué l’écologie !
      Rien qu’ici nous avons «une écologie positive adaptée aux territoires», qui semble s’opposer à «l’écologie de la taxation», qui elle va à l’encontre de celle «du pouvoir d’achat», et en même temps de celle «du progrès», qui elles n’ont rien à voir avec celle «qui casse la croissance économique », ni avec celle qui «mettrait une industrie la tête sous l’eau », si on rajoute celle des Khmers verts, si vous suivez pas c’est pas grave, et celle des Amish, et celle couleur vert de gris, et toutes celles de Jean Passe, ouf….faut comprendre qu’on sature. Pas étonnant qu’en écologie aussi, l’indifférence s’installe.

  4. L’article 9, qui prévoit une expérimentation, pendant trois ans, du « oui pub », à savoir l’interdiction de distribution de publicités dans les boîtes aux lettres sauf autorisation expressément affichée, illustre les affrontements à venir entre ceux qui vont tenter de limiter les aspects réglementaires et contraignants que porte le projet de loi, arguant de la défense de secteurs économiques (aérien, publicité, commerçants, agriculteurs, automobile…), et ceux qui considèrent que le texte ne va pas assez loin, au regard de l’urgence climatique.
    « Pour rendre des mesures acceptables, il faut mettre en face les moyens pour que les gens puissent les assumer », a argumenté, dimanche sur Franceinfo, la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili.

    1. Le « oui pub » est un bon exemple qui montre tout ce qu’on peut attendre de ce genre de cirque. N’importe quoi ! Mieux, obligeons les automobilistes à coller un «stop radars» ou alors un «oui radars» sur le capot ou sur le casque. Expliquons leur qu’ainsi ne seraient flashés que ceux qui sont opposés au bridage des véhicules, ceux qui aiment les grosses bagnoles et les grosses motos, la vitesse, la pollution etc.

  5. « Nous voulons une écologie de progrès mais pas une écologie qui casse la croissance économique, ou qui mettrait une industrie la tête sous l’eau », défend Jean-René Cazeneuve, député La République en marche (LRM) et rapporteur général du projet de loi.
    Tout est dit. Comme la croyance dans un monde finie est d’autant plus imbécile que nous avons déjà dépassé les limites d’habitabilité de la planète, monsieur Cazenave dit des imbécillités. Il nous faut d’urgence une écologie de rupture avec le système croissanciste, et cela Macron et ses affidés ne le savent pas encore.

  6. Sur cette liste de lois proposées pour sauver le climat, citez moi celles qui sont compatibles avec le droit européen ainsi que celles qui ne le sont pas ? Bref faire le tri et voir la crédibilité de tout ça ? Parce que pour prendre de telles décisions et légiférer pour sauver le climat encore faut-il sortir de l’union européenne non ?

    1. Le «sauvetage » du climat (et de la planète etc.) ne peut ni se décider ni se faire au niveau européen. Encore moins au niveau d’un seul pays. Par contre chacun de nous, et chaque pays, peut aller dans ce sens.
      Le veto européen ne saurait empêcher la France de, par exemple, limiter la vitesse à 110 sur les autoroutes. Seulement les 3/4 des Français n’en veulent pas. Autre exemple, la publicité. Comment le droit européen pourrait-il empêcher la France de réduire, voire d’interdire, ne serait-ce que la pub visuelle qui pollue nos paysages et nos cerveaux (imaginaires) ?
      En attendant, nous pouvons facilement imaginer ce que peuvent donner ces manifs et tout ce cirque.

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